je ne t'apprécie qu'en post-mortem ft. nina victor
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Sujet: je ne t'apprécie qu'en post-mortem ft. nina victor Jeu 31 Aoû 2017 - 21:38
post-mortem
Il avait la dérangeante impression qu'une couleur lui était soufflée au visage. À chaque passage de ces voiles blancs qui accompagnent la présence d'un mort, un vent frappait. Vif, alarmant. Constamment. Un vent noir qui ternissait une nuit encore plus sombre. Ça se déroulait sous un ciel dégagé, si ouvert et déchiré en plein centre que les étoiles qui y dansaient aurait pu être les plus brillantes de l'univers. C'était ce qu'il sentait au plus profond de lui, le menton et le nez piquant vers le peu de nuages, l'univers s'étendait sous ses yeux. Et lui, était trop petit pour l'atteindre. Ça lui faisait du mal, parfois. Penser qu'il n'était qu'une fourmis prise dans un tourbillon. Une souffrance qui blesse, mais qui fait du bien. Un autre secret de l'univers : parfois, la douleur est comme une tempête venue de nulle part. La matinée la plus ensoleillée peut se conclure par un orage. Par des éclairs et du tonnerre. Et c'est qu'il aurait aimé entendre l'orage grondé, plus spécialement ce soir. Qu'il puisse le foudroyer et l'emmener loin de cette effervescence. Il n'était pas pleinement attaché aux ambiances estivales, ou où festoyait et se réjouissait d'être ensemble. Il se demandait encore comment il avait pu être traîné jusqu'ici, puis laissé à l'abandon dans un coin. Quelques étincelles du bouts de fines baguettes assistaient la lumière. Des feux d'artifices chopés dans une quincaillerie sur l'île. On s'amusait à attraper des lucioles et à faire griller des marshmallow alors qu'un tableau avait été traîné sur l'herbe, et se tenait à l'orée des bois. Il croqua dans la friandise, goulûment. Bénédicte l’interrompu dans ses pensées. Elle broya le peu de solitude qui lui restait cette soirée-là, entre les mots froids et les gémissements de peine qui façonnaient son âme.
« Ça a l'air bon ce que tu manges, Majin... Dans ma précédente vie, j'en mangeais souvent... »
Faisant difficilement abstraction de sa remarque, il aurait juré voir une larme roulée sur sa joue pâle de brume. Mais les ectoplasmes ne peuvent plus pleurer. Béné' se contentait alors de renchérir et ruminer une vie qu'elle n'avait pas complètement vécue. Elle avait été infirmière en Angleterre, en Irlande, puis en France. Ayant quitté son pays d'origine pour vivre de son métier en ayant laissé derrière elle, en Angleterre, son amant qui lui avait promit de l'attendre, quelle ne fut pas sa peine à son retour de France lorsqu'elle le surprit éprit d'une autre. Horrifiée et désespérée, elle s'enfuit le cœur lourd de chez elle, sans regarder ni à droite, ni à gauche. Le camion fusa dans les rues eût raison d'elle sur le coup.
Majin la trouvait belle dans la mort. Bien que triste, il ne pouvait défaire ce qui avait été fait. Et cela faisait bientôt 2 mois que Béné' apparaissait et disparaissait à ses côtés. À la recherche de la confiance que l'on trouve lorsqu'on embrasse l'amour, sans doute... Une chose qu'il ne pourrait jamais lui offrir. Acculé par la pitié, chose qu'il ne tolérait guère, il ferma les yeux en rageant.
« Arrête, tu me fous le cafard... »
Elle flottait autour de lui comme une mouche immaculée, que personne ne pouvait voir. Par dépit, Majin goba en vitesse le dernier marshmallow qui fondait sur sa brochette. Il voulait s'épargner les incessantes jérémiades de Béné'. Puis, l'organisatrice de la soirée avait bientôt pressée tout le monde à prendre place. La mine rugueuse, Majin déglutit à plusieurs reprises en supportant l'aspect cliché de cette nuit chaude. Une traversée de la forêt en duo, avec sur le chemin, des obstacles mit en place grâce aux diverses dons de chacun. Le but, parvenir à fendre les bois noirs sans prendre peur, ni faire marche arrière. À cette étape-ci de sa vie, rien ne pouvait délibérément lui faire peur. Il s'imaginait avoir tout vu et tout entendu, un rictus déforma même son visage quand on affirma que l'épreuve risquait d'être flippante à souhait. Bénédicte s'empressa de commenter :
« Tu risques de t'amuser, Majin... Moi, ça fait bien longtemps que je ne m'amuse plus... » « Tu dramatises un peu là, Béné'. Affiche un smile pour changer. » « À quoi bon sourire, de toute manière... » Sa phrase se conclu d'une énième ronde, sinueuse, le timbre lourd...
Majin souffla de lassitude en haussant les épaules. Il fut bousculé dans le groupe qui aurait l'honneur de piocher son camarade d'infortune. Quand vint son tour, lentement, il se dirigea vers l'urne ; trifouilla quelques secondes au plus profond de la boîte et en arracha un papelard qui affichait le nom suivant : Nina Victor. Son nom s'afficherait dorénavant aux côtés du sien sur le tableau des couples à défiler. Toute les cinq minutes, un nouveau binôme partirait. Le premier s'en étant déjà allé, Majin se renseigna auprès des autres pour retrouver son compagnon. Quand elle lui fut désignée du bout de l'index, il lui tapa délicatement sur l'épaule en pointant dans son dos le départ pour l'épreuve :
« C'est toi Nina ? Va falloir y aller. »
En tournant les talons, il se mit à bailler. Ça n'avait pas du tout l'air de l'enchanter, il songea même à taper un somme en cours de route, si l'occasion se présentait à lui. Ouais, il était plus fidèle au lièvre qu'à la tortue, restait à savoir si Nina s'y connaissait en fable...
MAJINA // AUGUST 2017 - 23:27
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Sujet: Re: je ne t'apprécie qu'en post-mortem ft. nina victor Sam 16 Sep 2017 - 16:06
J'ai fréquenté la névrose et la torpeur j'm'échappe à ton enterrement j'suis boris vian
Seul le bruit de mon pied qui frappe les dalles rythme le silence ambiant. Ma sœur cadette semble se permettre de nouvelles fantaisies – je n'ai pas pour habitude de devoir l'attendre. Peut-être ai-je été naïve de croire que je le lui avais fait suffisamment comprendre. Ou bien peut-être que ça l'amuse de s'imaginer que je puisse avoir cent vingt secondes à perdre. Je commence à m'impatienter, quand un bruit de pas se mêle alors à celui que je martèle, et du coin de l'œil je distingue une silhouette écarlate. Elle n'a pas l'air d'être en nage, son souffle est profond, et une brume florale et intense accompagne son arrivée, ce qui me laisse deviner que son retard impardonnable pourrait être dû à une toilette improvisée post-coïtale. D'une nonchalance élaborée – ou plutôt, par politesse – elle écarte mes soupçons en se lançant dans un long monologue sur l'hygiène, qui nous escortera jusqu'à ce que nous arrivions au parc, lieu de notre activité commune désirée : la chasse aux fantômes. Je dois vous avouer qu'à part pour satisfaire une ombre de curiosité malsaine, ni l'une ni l'autre n'aurait intérêt à s'y manifester sans l'autre. C'est que nous savons nous faire peur nous-même, merci bien. Pour autant, lorsqu'elle m'avait rapporté qu'un tel événement se produirait bientôt sur le campus, nous y avons toutes les deux vu la même chose : l'occasion de s'affronter amicalement, tout en insistant sur notre supériorité publique. Quoi de plus seyant qu'une activité orbitant autour de la terreur pour les sœurs Victor ?
Enfin arrivées, je la sens s'assouplir à la vision de tant de futures proies, tandis que je me rigidifie littéralement au fur et à mesure que je compte les visages autour de moi. C'est que je n'ai que rarement la patience de m'imposer ce genre de rassemblements, vous comprenez. C'est au moment où je formule la pensée qu'heureusement, ma sœur sera là pour m'apporter ne serait-ce qu'un répit visuel dans cette foule d'herbivores dégénérés, au moment où une étincelle d'optimisme se risque à effleurer mon âme froide, que la réalité me ramena à son étreinte rugueuse et irritante. A peine étions-nous arrivées que Poulkheria semblait s'être trouvée un galant pour la soirée, dont elle s'amusait à enflammer le cierge magique. Avant qu'elle ne m'échappe au profit de quelques libidineux buissons, je décide de lui réclamer un maigre feu de branches, entre quelques fraternelles malédictions et menaces de damnation. C'est ainsi que, comme à son habitude, elle disparut et ne laissa derrière elle que quelques flammes comme trace de son passage. Au fur et à mesure que la nuit prit ses aises, le feu se révéla attirer les âmes en peine, qu'elles soient en quête de lumière ou d'un simple point de repère – comme si le ciel étoilé cherchait à me punir. Me punir, certes, mais de quoi ? Je suis irréprochable, tout le monde sait ça. Quoiqu'il en soit, je suis déjà déçue, trahie, énervée et abandonnée : que pourrait me faire de pire ce bétail, que ne m'a pas déjà fait mon propre sang ? Aucun d'entre eux ne saurait me poignarder plus profondément. Je gis là, bouillonnante et refroidie, dans cet entre-deux tiède, ce moment de flottement entre la déception qui se définit et la rancune qui se forme. Les voix des fantômes qui me tiennent compagnie bourdonnent dans mes oreilles, et je contemple de plus en plus la possibilité de m'échapper de ce terrain de jeu devenu purgatoire. Je me vois déjà fusionner avec les ombres des arbres, m'éclipsant discrètement d'un pas assuré, et rentrer au bungalow dans le silence le plus complet. Je me vois déjà seule, libérée de cet enfer qu'est les autres.
Mais j'entends les voix indélicates des organisateurs, dont l'appel et le vacarme interrompt l'élaboration de mon plan de fuite. Par prudence, je décide de rester en retrait de la foule – déjà que je dois en supporter la vue, je préfère ne pas devoir en supporter le contact ou l'odeur. Je tiens à rester propre, merci bien. C'est visiblement l'heure des tirages au sort – dans un doute éphémère, je cherche ma soeur du regard, même si je me doute bien qu'elle doit être déjà loin. Enfin, mieux vaut pour elle qu'elle soit loin, car je ne tiens absolument pas à la recroiser ce soir, moins encore pendant ses activités nocturnes. Je pourrais toujours partir, si je le voulais. Rien ne m'en empêche. Mais bon : j'ai déjà fait l'effort de venir jusqu'ici, puis de rester calme au milieu de ces gueux – autant conclure cette nuit désastreuse par une promenade digestive avant de rentrer me coucher.
Une main heurte doucement mon épaule. Je me retourne, curieuse de voir le visage de l'individu se permettant autant de liberté vis-à-vis de mon espace vital. C'est une grande créature étrange dont le visage m'est plus ou moins familier, et qui me dit qu'il « va falloir y aller ». Bien consciente que je suis emmêlée dans ma propre toile, je décide de céder à l'appel des bois. Ca me fera un moyen de pression supplémentaire la prochaine fois que je verrai ma soeur. Je jette un oeil au tableau pour vérifier le nom de celui que j'accompagne, puis sans un mot je marche aux côtés de ce.. Majin. Ce n'est pas parce qu'il est grand qu'il me fait la moindre impression, vous savez. Je suis bien au-dessus de ça. Tout au pire, je me dis qu'il a l'air lent et mou – mais là encore, je ne me sens pas spécialement concernée. Je ne vois pas pourquoi je devrais m'inquiéter du mode de vie des autres : s'il est trop fatigué pour marcher, il n'avait qu'à ne pas venir. En tout cas, s'il n'est pas du genre à parler beaucoup, ce sera parfait : il ne m'encombrera pas avec un fond sonore parasite, comme tant d'autres binômes me l'auraient imposé pour se rassurer. Son accoutrement, en revanche, me laisse sceptique – pourquoi tant de frivolité ? Je vois difficilement l'utilité de s'habiller de manière aussi élaborée, à part peut-être pour se soumettre à une loi du paraître, et satisfaire quelques pulsions de superficialité. Voilà donc une énorme preuve de faiblesse d'esprit, ce qui pourrait compliquer les prochaines étapes de ce parcours. C'est que je ne tiens absolument pas à devoir le ramener parce qu'il a fait dans son pantalon, ou quoique ce soit encore que se font les esprits délicats. Je décide alors de confirmer mes doutes et de m'enquérir de sa sensibilité.
- Tu es quelqu'un de peureux ?
Ma voix tranche avec la moiteur du calme de la nuit. Ce genre de question ne se retrouve pas souvent dans ma bouche, et même moi je l'entends : une question qui serait bienveillante dans la bouche d'une autre, se retrouve accusatrice dans la mienne. Ce n'est pas comme si cela m'importait d'une manière ou d'une autre, de toute façon. L'important, c'est qu'il ne soit pas une gêne pour moi, pour ma soirée, ou pour ma petite promenade de santé.
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Sujet: Re: je ne t'apprécie qu'en post-mortem ft. nina victor Dim 17 Sep 2017 - 23:21
post-mortem
Il ne partirait que si il n'y reste. Et pour l'instant, ni l'envie de s'éterniser à compter les battements d'ailes des moustiques deux par deux ou le désir d'échapper loin, loin, à la houleuse vague de chaleur qui parcourait son échine millimètres après millimètres ne le faisaient flancher. Il piqua du regard une fois à droite, deux fois à gauche. L'entrée des bois était béante, comme une gueule que l'on aurait ouverte. Comme la lèvre inférieure d'une mâchoire disloquée qui tombe et qui tombe sans maintien. Enfin, la curiosité l'avait fait bouger. Fidèle à lui même, faible dans la tentation, chétif dans tout. Il se laissait charmer. Car ? Il le voulait. Non. Car il ne le voulait pas. Mais il voulait se prouver qu'il ne pouvait pas se faire confiance. C'est ce dont on nécessite dans une vie, on ne veut faire confiance à rien ni personne, pas même soi. Simplement s'en donner l'impression.
Et ce noir, toujours cette flaque de noir lavée de lucioles, les survivantes au sacrilège du bocal de verre, il bouffait tout autour. Il l'a pensé, il l'a vu. Il l'aimait, ce manque de lumière où tout les défauts disparaissaient, et se confondaient avec des qualités. Il faisait noir comme dans une valise. On pensait gaiement et bêtement que les esprits se manifestaient lors d'une telle hérésie. Quand il faisait assez lugubre pour que l'on pense que tout autour, le monde était tragique. Pourquoi assimilait-on la mort à un voile, terrible, tissée comme de l'astrakan pensait-il. Personne ne l'a encore jamais côtoyée, mais tout le monde s'essayait à l'habiller. La mort, pourtant, n'avait pas d'invité. Ni d'ennemis. Ni d'amis. Si. Elle en avait bien un. Majin. Il baissait la tête, il se forçait à ne pas rire. Chaque jour que le soleil faisait, une nouvelle ironie s'éclaircissait sur son visage parcourut d'une légère cicatrice en croix. Il était l'ami de la mort ? Ça le déprimait. Il se déprimait. Il se haïssait aussi, parfois. Ces mots qu'il avait soufflé à Béné plus tôt, il l'avait accusée de ses propres torts. Il avait le droit de se défouler sur elle ? Elle était morte. Si il s'excusait, elle se sentirait sans doute mieux. Elle se sentirait moins morte, moins sinistre.
Il passa la tête par-dessus son épaule. Béné, où étais-tu. Elle était partie. Pas pour un monde meilleur, il n'y avait pas de monde meilleur. Le Paradis, l'Enfer, ce n'était pas des mondes. Il n'y avait qu'un seul monde, le sien. Mais elle reviendrait. Il le savait, il le sentait, il avait besoin de sa dose. Sa dose ? Il continua d'avancer, morose, dépassa les organisateurs et piocha une lampe de poche qu'il alluma dans la foulée. Un souffle gracile se détaillait dans ce rien que la lumière choyait, à peine plus gros qu'un rideau de vapeur, ça lui rappelait les fils de fumée s'échappant du bout grésillant de l'un de ses splifs. Il tuerait pour fumer ses soucis dans un bédo doux là tout de suite. Quels soucis, d'ailleurs ? Être ici n'était pas un problème. Si il voulait partir, il le pouvait. Mais il ne le ferrait pas. La dalle de bizarrerie le tenait au tripe. Faiblesse.
« Tu es quelqu'un de peureux ? »
Sa voix n'est même pas raffinée. Elle le tranche et l'arrache de tout, comme quand le sel de la mer vous lézarde les lèvres. Il la déshabille du regard. Il l'avait déjà vu arpenter les couloirs, ou quelque part d'autre. Ça devait être quelque part d'autre. Il avait juré distinguer la massue d'un juge trônant dans sa paume, mais ce n'était que ses idées qui divaguaient. Les effets secondaires de son don... Mais elle n'avait rien de bien différent, ses sourcils remontés avaient vite eu de le mettre mal à l'aise, ils voletaient sur une face trop blanche pour ne pas être vue. Elle était sur la défensive comme un pont-levis, ça lui donnait des démangeaisons dans la nuque. Fébrile, il se contenta de souffler :
« Non. »
Depuis un moment déjà ils s'étaient fondus entre les branches. Tout était tapissé de croix, les troncs s'entremêlaient comme des lacets, de loin, on aurait dit des bas résilles contournant une cuisse. Les hallucinations recommençaient. Il repensait à son échappatoire, il aurait donné une dent pour un pétard. Alors qu'ils étaient perdus dans le silence et lui, la lampe rigide dans le vide, un brouillard épais coloriait le seul espace qui leur convenait. Des brindilles qui souffrent sous les bruits de pas, des yeux rouges qui s'agitent tout au fond, deux rubis qu'on s'amusaient à faire rouler dans l'air. Il tourna la tête vers Nina, il ne l'avait pas perdu de vue, mais avait bel et bien perdu la vue. Tout était trop opaque pour distinguer quoique ce soit, puis il repensa à ses mots tantôt. L'avait-elle interrogée en quête de réconfort ?
« Toi, tu es quelqu'un de peureux ? »
Il se gratta la tempe et ajouta avec manque de tact.
« Si tu veux abandonner on peut toujours faire demi-tour. »
Ça lui semblait gênant de paraître aussi mordant. Il ne mesurait jamais le poids de ses mots, la plupart de ses phrases étaient destinées à des âmes qui ne connaissaient plus le goût de l'affront. Il éclaira plus en profondeur ce qui se mettait sur leur passage ; une jeune femme flottait vêtu d'un tissu aussi écarlate que le fond de ses pupilles. Elle se dressait sur le bout de leurs nez et dansait de bâbord à tribord. Elle était froide comme un fantôme, mais plus chaleureuse que tout ce qu'il avait déjà vu. Il savait qu'elle n'avait rien de réel. Il rassura :
« Ils ont sûrement engagé plusieurs illusionnistes compétents pour monter ce coup. » Ça le peinait de parler autant. Encore une fois il était mit à l'épreuve. « Le brouillard aussi en est une. Si tu te pinces assez fort, tout disparaîtra. »
Une fois qu'il eu brisé la glace, il brisa la brume. Et avec audace, il darda tout droit tandis que l'illusion derrière, s'enrhume. Il se sentait obligé de lui prouver qu'il n'y avait rien de plus vrai que leur présence. Mais à peine avaient-ils leurré ce leurre que l'heure s'enroba de peur. En un treizième de secondes une randonnée de chauve-souris leur rasait le crâne, les cordes vocales grinçantes. Majin eu le réflexe de baisser légèrement la tête en constatant débilement :
« Je ne savais pas qu'il y avait des chauve-souris ici... »
MAJINA // AUGUST 2017 - 23:52
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