Enfin trouvé le bouton. Il est quelle heure ? Sept heures ? Il n’y a pas moyen de grignoter cinq minutes de plus ? Allez… Juste quelques malheureuse minutes pensais-je en me retournant dans mon lit, et tentant de me rendormir. Mais, depuis que cette saloperie de réveil avait sonnée, j’étais fichue ! Ca te vrille le crâne, tu as le tournis. Sommeil cassé, et gueule enfarinée. Autant mettre le paquet pour se réveiller pour de bon. Puis, ce n’est pas sérieux, quoi… T’es plus une p’tite élève, t’es une surgée, maintenant. Pis, les crises de Kerstin, on va éviter, hein ? Ouais, vaux mieux éviter. Voilà comment ça commence pour moi chaque matin. Plus de Dublin, plus de grande ville, plus de bruits de voiture polluantes… Non, ce dernier point il est bien. Et puis, il y a pire que de se réveiller dans Prismver. Finis le cabanon de la classe C ! Se réveiller dans le studio mis à ma disposition dans le coin du personnel de l’établissement avait ce… Arf, ce je ne sais quoi, qui pince le cœur. Pas l’habitude encore eh oui… Bref, pas le temps de traîner, je dois avoir rejoint le bureau avant 7h40, soit il me reste… Une demie-heure, bah on traîne pas ! Pieds dans les pantoufles, direction la salle de bain, après un bref passage à l’armoire pour sortir ses fringues, et on ouvre l’eau froide pour bien se réveiller. J’ai eu un moment de flottement quand je me suis retrouvée face à ma pile de vêtements en sortant. Je me demandais pourquoi j’avais pris mes habits de tous les jours au lieu de mon uniforme. Wouah, l’eau froide, ça réveille pas. T’es plus étudiante Gabi, colle le toi dans le crâne. Pis, te plaint pas, tu as horreur de porter des jupes, alors, c’est la libération non ? Ouais, tu as du champagne sous la main ? Non ? On se réjouira devant une tasse de café. Basta. J’arrive dans la salle commune du studio, ça papote déjà entre les collègues, alors, je dis bonjour au monde présent. Prends cinq minutes pour boire ce café tant désiré, et un croissant, et quand la drogue de caféine est bien passé… 7h20. Bonne journée à tous, les loulous, moi, je vais tirer les mômes du lit héhé. Eh oui, faut bien. Même si on est pas mieux qu’eux. Quand nous, on fait l’effort de se réveiller à l’heure, on va voir s'il y a pas des limaces encore sous la couette à ronfler et se dire qu’on va jouer les malades. Non, non, monsieur, je te vois venir. Tu crois que je suis blanche comme neige dans la matière ? Non ! C’est justement ça qu’est “drôle”. Pendant dix ans, on te fait le coup, et moi, je quitte les études, et c’est moi qui vais me retrouver à la place du surveillant qu’on va maudire toute la journée. Elle est bien faite la vie… Non, un peu de sérieux, j’ai pas pris ce job pour jouer les tyrans, bien au contraire. J’ai été à leur place avant, alors je sais ce que ça fait de se voir tirer hors du lit. Même si ce n’est QUE vérifier que tout le monde se prépare. Alors en théorie, tout devrait bien se passer.
…
Ouais, en fait, il est pratiquement l’heure d’aller prendre le petit dej’, et j’en ai bien trouvé qui dormait. Pourquoi je ne suis pas si surprise que ça ? Hahahahaha… Ahem… Bref, je les réveille, sans trop les brusquer, car il n’y a pas pire que le surveillant qui doit jouer des casseroles pour vous réveiller. Quoique… Je suis sûre que je serais obligée de le faire un jour. C’est obligé. Mais là, c’étaient les gentils, les 12-15 ans, je viens de réveiller, de la classe C. Aaah la classe C, ça réveille des souvenirs… Tout ça pour dire, que j’aimerais pas aller réveiller les E ! Je crois que personne n’y va jamais d’ailleurs. C’est bien une idée pour se retrouver avec les cheveux à la punk et verts pour le reste de la journée. Oui, j’ai les cheveux roses, et c’est moins pire que vert.
Le temps passe, et la journée comme tranquillou comme à son habitude, sans S pour venir les briser, ni Hide and Seek pour lancer une nouvelle fois leur contre-offensive contre l’étoile de la mort. Un début de journée normal, plaisant. J’aurais voulu voir la même choses quelques années plus tôt personnellement… Sans la sous dir’, les militaires, et les touristes japonais et européens dans la rue… Faudrait trouver un moyen pour que Tartiflette vienne lui bouffer le jupon d’ailleurs à la vieille carne. Mais je crois et j’espère que Ruthel l’ennuie suffisamment H24 pour que ça soit drôle. Pas avec de la paperasse comme tout bon directeur de pensionnat, non… À vouloir regarder avec elle Tom et Jerry, je pensais, plutôt. La tête qu’elle tirerait la vieille… Pfff…!
Et les cours commencent enfin… J’avoue que je me suis retenu une seconde de ne pas entrer en salle de cours, avec les C, au fond, juste pour écouter le cours, comme au bon vieux temps et voir la tête du prof. Peut-être qu’il faudrait que je me déguise une journée pour faire ça, tiens… Ouais, drôle, je garde l’idée en tête. Le temps de monter le plan parfait héhé. Et vient le temps de la pause. Heure favorite pendant les cours le matin, où je vais fumer une clope dehors à regarder le parc. C’est vide Prismver pendant les cours… Il n’y a personne. Et je me rends compte un peu à quoi cela ressemblait pendant que j’écoutais le prof avant. C’est reposant. Dieu que c’est reposant… Mais, rester là, toute seule, pendant plus d’une heure, c’est pas drôle, alors vient la question. Qui vais-je aller emmerder, aujourd’hui ?! Non, pas "emmerder", hein… Juste papoter et causer n’importe quoi, juste pour le réveiller. Alors je passe en revue toutes mes connaissances, et je me rends compte qu’il y en a une qui depuis ma rentrée studieuse en tant que pion, je ne suis pas allée voir… Le fils de Dracula. Euh, Andrew, pardon. Andrew, c’est le garçon gothique plutôt pas mal de sa personne qui occupe un poste de psy’ au pensionnat. On c’était connue à une époque pour avoir travaillé ensemble sur des projets communs. Puis, il est revenu, comme moi aujourd’hui pour jouer les psychologues. Ma foi, je sais pas ce qu’il vaut en psy, je n’ai jamais abordé le sujet avec lui… Mais, c’est un chic type Andrew. Ca le dérangera pas que j’aille lui tenir la conversation, je pense. Tant que je ne me pointe pas entre deux RDV. Mais, j’ai hâte de voir sa tête quand il va me voir là. Je jette ma cigarette dans la première poubelle venue, et me rends au bureau des psys. Je m'apprête à élever la voix, quand, en essayant de pousser la poignée de sa porte, je vois qu’elle est fermée. Je toque… Je patiente… Non, personne, personne ? Il a fini dans l’estomac de Tartiflette ?
Bon, peut-être la salle des surveillants, ce sera la bonne ? Quand j’y suis allé il y a une heure, il n’y était pas. C’est logique, c’est pas le l’endroit où les psys’ ont l’habitude de se retrouver. Mais tentons notre chance. Je regagne le bâtiment administratif… Et bien sûr, parce que j’ai le nez fin (Ah bon ?) Qui je vois ? Andrew ! Notre Andreeeew ! Il est beau, il est là…! Il est de dos, c’est ma chance… J’entre à pas feutrés dans le bureau, sous le regard interrogateur de certains présents, et…
-Andreeeew ! Devine qui c’eeest ! Tu vas pas en revenir.
Puis après une pause pour lui laisser le temps de se rendre compte, je lui lance, bras croisés :
-Tu pensais t’être débarrassé de moi définitivement, hein ?
Eh bah non ! Tu l’as dans l’os ! Me voilà pour les années, et les années à venir, mouhahahaha… Le grand retour de la folle aux cheveux roses a commencé, héhé ~
Pseudo du joueur : Alice Autre(s) compte(s) ? : Kam & Cha & Tyler Personnage sur l'avatar : Itachi Uchiha (Lily art)
Âge / Classe ou Job : 29 ans - Psychologue Messages : 153
Hello my name isAndrew L. Rosebury
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Re: You forgot me ? Seriously ? [PV: Andrew L.Rosebury] Jeu 21 Sep 2017 - 22:46
You forgot me ? Seriously ?
Tu avais besoin d’une pause. Ça tombe bien, tu as un petit trou dans ton emploi du temps. Quarante minutes de libre. C’est plus qu’assez pour aller te prendre un café et te balader un peu. Peut-être même que tu pourrais aller discuter avec quelques-uns de tes collègues. Certains se rendaient dans la salle du personnel pendant la pause. D’autres préféraient se rendre à la cafétéria, lui-même s'autorise le droit de s’y rendre parfois.
Mais là n’est pas la question. Aujourd'hui, tu manques de sommeil et tu as besoin d’énergie pour être efficace auprès de toutes ces personnes qui viennent te voir. C’est l’un des aspects le plus moche de ton travail. Tu dois être au top si tu veux que tes patients le soient. Tu ne te donnes pas le droit d’avoir une baisse de régime. C'est d’ailleurs pour ça que ta double fonction au sein du pensionnat marche si bien. La diversification te permet de te ressourcer suffisamment souvent pour que tu ne te lasses jamais de ton job.
Tu en es précisément là dans ta réflexion quand tu arrives devant le bureau des surveillants. Ce n’était pas vraiment ta destination, pas que tu en ais vraiment eu une, mais y faire un arrêt ne pouvait pas te porter préjudice. Du moins, tu le penses. Saluant les quelques adultes présents, tu remarques que quelques élèves attendent en dehors. Probablement que l’un d’eux a été convoqué. Il n’y a pas vraiment d’autre raison de sacrifier sa récréation que celle-ci.
Tu ne remarques pas que l’un de tes collègues regarde l’entrée du bureau. Ça n’a de toute façon pas grande importance. Le passage est assez fréquenté. Seulement, s’il y a bien une chose à laquelle tu ne t’attends pas, c’est de te faire aborder d’une telle façon. Suivi rapidement d’une question enfantine. Qui donc peut se permettre une telle familiarité avec toi ?
Tu te retournes finalement pour voir du rose. Des cheveux roses plus exactement. Ce n’est pas une couleur si courante. Pourtant, tu peux citer au moins deux demoiselles présentes dans cet établissement qui portent cette couleur. Pia et Olivia pour ne pas les nommer. Après ça, tu observes son visage, fronçant les sourcils pour essayer de te rappeler où tu l’avais déjà vu. Parce que la demoiselle te disait quelque chose. Vaguement.
Ça te prit encore quelques minutes avant de la remettre. Une camarade d’école. Tu ne pensais pas qu’elle se rappellerait de toi après tout ce temps. Toi-même, tu ne t’en serais pas souvenu si tu ne l’avais pas devant tes yeux en chair et en os. Cependant, le prénom t’échappait... Non vraiment, tu as beau tourner et retourner ton cerveau, ça ne revient pas. Ce n’est pas bien grave, tu auras l'occasion de le lui demander dans la conversation. « Effectivement, je l’espérais. » Le ton est jovial et absolument pas sérieux.
Puis la voyant ici sans uniforme, tu te demandes ce qu’elle vient vraiment faire ici. « D’ailleurs, que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu as redoublé encore et encore pour ne pas quitter notre cher établissement. » Ce n’est pas un avenir envisageable. Il faut savoir couper le cordon. Et c’est toi qui oses penser ça... Alors que tu ne sais pas couper ton propre cordon et que tu te scotches à ta famille dès que possible.
ft Gabrielle O'Shea • Bureau des surveillants • 13 Septembre • tenue
You forgot me ? Seriously ? [PV: Andrew L.Rosebury]