Sujet: Comme si de rien n'était || O t h e l l o Mar 26 Juin 2018 - 1:44
Comme si de rien n'était
f t . O t h e l l o
T'es là tôt. Tu voulais être le premier. Aurais-tu vu n'importe qui entrer avant toi tu l'aurais cogné contre le mur. Qu'importe. L'heure de visite est dans cinq minutes, et t'attends. T'attends parce que c'est tout ce dont t'es bon à faire, que ce n'est qu'aujourd'hui où Othello reprend conscience (ou du moins que les visites sont tolérées). Pourquoi pas plus tôt hein ? Pourquoi n'étais-tu pas assez costaud pour être conscient le lendemain - si tu savais quel sang d'encre-
Tu sers des poings. Tu sais que tu n'es pas le seul - là de l'autre côté de cette porte floue se trouve quelqu'un qui doit bien être enragé contre l'univers, mais surtout lui-même. Tu te lèves Owain.
Tu as été obligé de rentrer au bungalow - où le sommeil ne t'a pas été forte compagnie. Ce sont ces nuits tu sais où tu te fixes sur tout ce qui n'a pas été dans la journée, celles qui te font criser à en vomir l'intestin tellement tu te dégo- Hahaha. Fatiguante, oui.
C'est peu surprenant que tu sèches. Tu ne quittes ton lit hier, parce que ça te ressemble plus de patiemment, attendre qu'on te dise qu'Othello se réveille que d'aller de toi-même vérifier - insister pour que tu puisses le voir. T'ai-je dis que tu étais particulièrement doué pour ne rien faire Owain ?
Tu entres Owain. Tu le vois te regarder, surpris par ta venue aussi tôt peut-être. Des bleus le recouvre, assis seulement, sans prothèse évidemment tu lui sors un faible sourire :
-"J't'ai fais des sandwichs, beau gosse."
Ton expression s'affirme et tu soupires un de ces rires qui te sont propre - un salut que tu cases quelque part, t'es assez maladroit lorsqu'il s'agit de dire bonjour ou au revoir. Tu t'approches et t'assoit à son chevet.
-"Le club sera ravi de les manger ce soir si t'en veux pas"
Tu dis ça, mais tu ne laisserais pas Matthew, Jack ou Athena goûter à ta cuisine ((sans offense Athe)). Qui plus est, ce soir, ces sandwichs ne seront pas aussi bons. Le panier tu le déposes sur le lit et l'ouvre sans aucune gêne qu'il soit.
-"Tu sais quand tu pourras sortir ?"
Première question, ni un ça va, ni un qu'est ce qui est arrivé : un souhait seulement qu'il revienne le plus rapidement possible. Tu ne caches ton impatience, D, parce que c'est celle que tu es persuadée qui intéresse également le A. Sortir de là aussitôt que possible, ici ça sent la mort et la prison.
Pour ce qui est du reste, ce que tu voudras lui dire sera amplement suffisant.
lundi 18 juin, le matin
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Sujet: Re: Comme si de rien n'était || O t h e l l o Mer 8 Aoû 2018 - 18:23
Le souvenir persistant de la prothèse heurtant son crâne et de la douleur qui en suivit, ça n'était pas ce qui l'avait empêché de dormir toute la journée du lendemain, mais ça ne passait pas si bien et ça le foutait en rogne rien que d'y penser. Il ne pouvait pas s'en empêcher, ni lorsqu'il avait ouvert les yeux la veille, ni pendant les soins que lui apportaient les infirmier, pendant les examens plus approfondis qu'ils lui avaient fait subir tout le long de la journée, ni même pendant la totalité de la nuit qui avait suivit. Jusqu'à ce matin, 48 heures qu'il venait de passer à rager contre le monde, à se détester et à se demander comment tout arrêter ; alors bien sûr qu'il était crevé seulement le sommeil ne venait toujours pas. Et là, dans cet état, dans ce lit d'hôpital, coincé sans pouvoir bouger, il avait la dalle et il était fatigué. Incapable de tenir plus longtemps, les nerfs prêts à lâcher tout en sachant qu'il n'en avait pas le droit. Oh si ses parents l'apprenaient... Valait mieux pas.
On l'avait éduqué mieux que ça, Othello. Mais bon.
Personne n'avait su répondre aux deux seules questions qu'il avait posé. Quand aurait-il droit aux visites ? Histoire d'avoir un peu de compagnie, de faire passer le temps parce qu'il se savait coincé ici pour encore un moment. La seconde, justement, c'était de savoir quand il pourrait sortir et se casser loin de tout ça. Visiblement pas tout de suite.
C'était frustrant.
C'est pour ça qu'il est un peu surprit quand la porte s'ouvre et que t'apparais derrière, t'as pas idée d'à quel point tu viens d'illuminer sa journée. Un sourire chaleureux qui t'accueille, un peu grimaçant parce qu'il a encore mal mais c'est pas le plus important. Et à peine mentionnes-tu les sandwichs que tu as préparé qu'il réagit au quart de tour, vraiment très heureux.
— Waaaa sérieux ? T'assures grave mec, j'ai la dalle ! Vas-y file-moi ça !
Le club sera ravi de les manger ce soir si t'en veux pas — T'es ouf toi ! J'vais t'les manger en 2/2 tu vas rien comprendre.
On plaisantait pas avec la nourriture, jamais. Aussitôt sortis, il saute dessus, mange avec entrain ta cuisine, le sourire aux lèvres tellement ça fait du bien. Et il aurait adoré pouvoir te répondre, mais il n'en avait malheureusement aucune idée, alors entre 2 bouchées il s'explique.
— J'sais pas, hier ils ont parlé d'un mois, p't'être un mois-et-demi... Apparemment ces p'tits cons m'ont bien défoncé, j'vais avoir un max de rééducation.
Y avait comme cette impression qu'il ne parlait pas de lui, un détachement qui lui permettait de ne pas devenir dingue mais qui pourrait être mal interprété finalement. Comme si ça n'était pas grave, bien sûr que non puisque là en plus il mangeait d'la bonne bouffe préparée par tes soins. Trop cool pas vrai ? Ça restait seulement une façon de pas aborder la gravité de la situation cependant, parce qu'il n'était pas certain d'y être préparé.
Le seul souvenir qu'il lui restait après, c'était cette prothèse, sa prothèse, défonçant son crâne alors... Le pire de tous, sans doute.
Et il ne voulait pas en parler.
hrp | c:
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Sujet: Re: Comme si de rien n'était || O t h e l l o Mer 29 Aoû 2018 - 13:29
Comme si de rien n'était
f t . O t h e l l o
Il s'en contre bat de ceux qui l'ont amené ici - du moins ça il aimerait le dire. Il n'a pas le droit de faillir là. Pour une raison simple, qu'Othello est là. Le moindre de ses faux pas il les remarquera. Le D veut un peu de tranquillité, même si dans ses murs blancs n'en respirent que fort ce désinfectant et cette propreté à dégoûter.
-"Tu pourras être en forme à la rentrée - on a besoin de toi pour ramener des petits jeunes entre nos murs"
Un bon coup de vieux. Dix ans pour le A c'est pas rien. Pas de tu me manqueras ou autres niaiseries, bien que sincères, c'est beaucoup trop tôt. Il remarque pourtant que ça s'approche, Owain.
-"Hey ralentis champion, personne va te voler mes sandwichs, il sont que pour toi"
Petit clin d'oeil et un rire à nouveau.
Il prend évidemment dans son propre panier sans respect du met que le A allait prendre de sa main d'affamé.
-"J'suis certain que si j'avais accès à des connaissances scientifiques sur la magie, j'aurais aussi pu finir traqueur mais bon"
Le D hausse les épaules.
-"T'sais y'a Mckenna qui plaisante et me dit qu'art visuel cinéma ça fera de moi un chômeur au bout de la ligne, et t'sais quoi ? j'crois bien que ça va finir comme ça s'ils continuent sur leur voie d'interdiction de sortie des mages."
Il disait, la formation qui l'intéressait était au delà des murs de l'ile.
-"J'vais prier qu'on pourra se barrer de l'île après la scolarité sans qu'on nous les pète et que d'ici là j'pourrais espérer devenir un Special Effects Assistant.
lundi 18 juin, le matin
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Sujet: Re: Comme si de rien n'était || O t h e l l o