InvitéInvité | Sujet: Finally found you (Attaque des non-mages) [terminé] Jeu 12 Juil 2018 - 21:45 | | | Finally found you in the dark hiding, the second lights turn off I'll become your worst n i g h t m a r e |
De sortie très tard le soir, Owain ne va nulle part. Personne à l'horizon, lui seul et ses pas en ce début de grandes vacances - lui seul à l'air très con. C'est sa mine générale, il n'y peut rien, à se dire que sa côte lui fait un mal de chien.
Il avait à nouveau réveillé les ardeurs de l'Adler. Rit d'abord face à son expression pleine de sel, pour seulement regretter sa vie à se rappeler qu'il était bien cruel. Facile à dire pour quelqu'un qui vient le provoquer, puis espère que sur lui son courroux ne va pas tomber. Un smartphone à la main, Owain, l'heure tend approximativement vers les deux heures quarante.
La chaleur est bien trop insupportable pour qu'il reste en intérieur. Ce qui devrait justifier la peine qu'il s'est donné pour se retrouver là à la haute place, guidé par ce souhait de s'isoler quand bien même lui seul errait les rues sans but particulier. De la compagnie ne se fait pas longue à arriver.
Il les entend. Ce n'est pas la première fois qu'il voit ce qu'il a derrière lui là. La curiosité l'aura perdu, ayant remarqué ce mouvement carrément suspect non loin de lui. Il lui fallait vérifier qu'il s'agissait en effet de ce qu'il soupçonnait. Un groupe, et il sait que c'est pas pour une discussion diplomate qu'il entend de ce bout de batte cogné contre l'escalier.
Owain se lève du banc de la haute place et s'étire.
-"Owain, classe D et leader des colombe, c'est ça ?"
kek.
-"Wow vous faites vraiment vos recherches, c'est flippant."
Le D sourit et eux se regardent, dubitatifs. Une jeune femme s'exclame parmi eux.
-"T-tais-toi ! On a pas de remarques à recevoir de monstres comme vous !"
Un autre intervient en lui disant de la boucler.
-"Aucun de nous ne croit en cette égalité mages, non mages. Il suffit de voir comment a fini l'ouverture de Prismver y'a eu des non-mages morts."
Des mages aussi, pauvre con ...mais ils sont vingt du coup il ferme sa gueule.
Puis c'est quoi ça, ils sont venus lui parler pour dire qu'il se bat pour de la merde ? Hahah, parce qu'il était pas déjà au courant ? Personne ne croit en plus rien avec ce qui s'est passé, et il sait - lui aussi a longuement hésité - mais le but ultime n'était-il pas d'y tendre au moins un peu ? Il s'assure que son portable enregistre bien le son et l'image du cours de la conversation, là, de sa poche. Il leur reste quoi, un D à attaquer ? Ou est-ce au leader des colombes qu'ils s'en prennent ? S'il s'agit du dernier, c'est une déclaration de guerre.
C'est pour ça qu'il recule quand ils s'approchent de lui et l'encerclent. C'est pour ça qu'il saute au dessus de la barricade sur les escaliers les plus proches et se met à sprinter.
-"Attrapez le !"
C'qui est bien c'est que ça aura duré longtemps.
Mais le temps le rattrape.
C'est comme ce son sourd de la batte contre son crane.
Tout ce qui lui importe c'est qu'il ait sa preuve, enfin des visages-
Jusqu'à ce qu'il ne sente plus rien.
13 juillet très tôt le matin hrp : Si ça interesse quelqu'un de réagir, contactez moi |
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InvitéInvité | Sujet: Re: Finally found you (Attaque des non-mages) [terminé] Jeu 12 Juil 2018 - 22:56 | | La mélancolie des années passées me revient durant les premières heures de cette soirée. Ma poitrine se serre avec une angoisse à mi-chemin entre l'impatience de nouveauté et la frustration d'une monotonie que les tensions universelles ne brisent pas. Une fois de plus, je tente de submerger cet ennui avec les occupation nocturnes que constituent les conversations en ligne. Une fois de trop, je mens à mes désirs pour en remplacer l'essentiel par ce compromis idiot que constituent de simples paroles. Belle soirée en perspective, il fut tenté d'être. Et pourtant, ces sentiments se noient dans la dure réalité d'une nuit mondaine, sans réel intérêt. Cet intérêt est dilué au creux de cette résolution triste, comme l'évidence de jours tellement répétés.
Où est passé le Prismver des jours tambourinants d'une innovation sans égale ? Où sont passés ces jours, ce quotidien à l'image de ce qui est presque devenu l'irréel ?
Les promenades nocturnes sont presque une habitude, à présent. Les nuits sont parsemés de cris de joie, autres bruits indéchiffrables qui ne frôlent même pas mon intérêt. Je ne recherche pas la réponse à quelques interrogations immatures mais à la question unique, l'interrogation principale au cœur de mon existence. Je veux comme une réponse immédiate, sous le joug d'une impulsivité enfantine et elle se transcrit là, par une balade soudaine, une recherche presque désespérée tant ses espoirs sont enveloppés d'un réalisme déprimant. Il n'y a rien ici - il n'y a plus rien depuis longtemps. C'est ce que je peux croire, c'est qu'il me semble vraiment croire.
Jusqu'à ce cri, jusqu'à ce nouveau coup du destin. Comme s'il m'exhortait à continuer d'exister. Je n'ai pas vraiment de problème dans ma vie - c'était moi le problème de la vie des autres.
- Mon petit Owain, qu'est-ce que tu fais là ?
Il avait fallu quelques temps de recherche, des rues désertes, guidées par les bruits de pas et les hurlements de douleur provenant des deux côtés. Je connais la haine, Owain. Je sais ce qu'elle créé, chez les victimes comme les soit-disants prédateurs qui masquent leur bien-être au travers cette façon de se défouler. Je connais la haine, mais je ne connais pas son antithèse. Ta flamme brille encore, malgré la nuit noire - malgré le sombre écoulement du sang versé. Ta flamme brille encore, je le sais - et semble plus intense qu'elle ne l'a jamais été.
Son corps est lourd, mais je me cherche de le traîner jusqu'à la clinique. Jusqu'à son état de conscience, d'une reconnaissance qu'il se refusera d'éprouver. Je me charge de le traîner jusqu'à cette lumière encore présente, comme la résolution d'un danger permanent - et l'île semble déjà modelée aux lueurs de cette lune écarlate, qui aiguise tant mon plaisir attendu. Je le porte, avec un plaisir que ma curiosité supporte ; avec ces émotions tant attendues. Ces émotions tant adorées.
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