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 I have to make an end so we begin (matthew) (uc)

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Matthew J. Adler
Pseudo du joueur : Meriveri
Autre(s) compte(s) ? : Leann /Liling / Hank
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Masculin Âge / Classe ou Job : 27 ans / Chef du dép. IDEM
Messages : 142
Hello my name isMatthew J. Adler
https://prismver-rpg.forumgratuit.org/t11377-oh-dear-dreams-won-t-save-anybody-matthew

Carte spéciale
Inventaire, objets importants pour le personnage:
MessageSujet: I have to make an end so we begin (matthew) (uc)   I have to make an end so we begin (matthew) (uc) 1400359500-clockLun 31 Déc 2018 - 2:00
Matthew
Jim Adler
Britanico-PrismverienENTJ27 ansChef du département IDEM

TRAQUEUREsprit Psychique & Occulte.
En tant que traqueur, mon don me permet de repérer n'importe quel mage entrant dans mon périmètre. Contrairement à d'autres monomageia pourvu du même don, je suis bien incapable de repérer quelqu'un n'importe où dans le monde, mais sur des distances de huit à dix kilomètres. En revanche, ma perception est bien plus fine et sait apporter un large spectre de détails.
Lesquels vous demandez-vous?

Tout d'abord, je suis entre autre, capable de déterminer la nature exacte du pouvoir de quelqu'un qui se trouve dans mon champs de vision. Le type d'Esprit se caractérise par une sorte d'aura colorée sans que je n'ai vraiment à me concentrer, mais le nom exacte du pouvoir me demande un peu de concentration.

En revanche, si je redouble d'attention, je peux identifier des liens magiques émanant ou liant les personnes qui me sont proche étant sous l'influence d'un autre don. Tel une sorte de ficelle qui mènent de l'un à l'autre, la magie venant d'une autre personne m'est visible. La nature de ce lien, en revanche, ne m'apparaît que quand les deux concernés sont suffisamment proche de moi, généralement dans la même pièce, ou au même étage d'un même bâtiment. L'influence d'un objet magique, par contre, ne peut être perçue par mon don.

Pour tout ce qui dépasse la portée de ma vue, je repère les gens comme des points sur une carte mentale. Plus je connais l'endroit, plus je suis capable de la repérer avec précision. Enfin, la localisation reste la même dans tous les cas, mais dans un endroit où je n'aurai jamais mis les pieds, les détails de la topologie de ma carte mentale seront trop flous pour que je puisse naviguer correctement sans encombres. Impossible de prévoir les rues, les murs ou autre obstacles. 3km au Nord-Ouest peut correspondre à de nombreux itinéraires.

Afin d'identifier la personne correspondant à ces tâches de lumière, il me faut dans un premier temps avoir déjà rencontré la personne et "vu" son aura, mais aussi un degré de concentration supérieur à ce dont je vous ait parlé précédemment. Rechercher une aura en particulier dans une foule de mages, dans l'autre sens, se révèle encore plus complexe. Afin de réaliser ce genre de tour, j'en viens souvent à fermer les yeux pour m'isoler du bruit et des autres stimulis inutiles, et me cantonne alors à quelques minutes d'utilisation à la suite pour ne pas avoir à souffrir d'une vilaine migraine par la suite.

Vous aurez probablement remarqué que je n'ait parlé que de mages. En effet, mon don n'a aucune emprise sur les non-mages, animaux ou sur les êtres non-vivants.  

Les effets secondaires sont très variables, d'une utilisation à l'autre. Traquer une personne dont j'ai l'habitude consommera moins d'énergie qu'un inconnu, une traque sur faible distance est plus aisée que sur un large périmètre, une personne se trouve plus facilement que trois ou quatre (ma limite étant 6 personnes simultanément) et localiser est moins contraignant que le processus d'identification. Avec toutes ces variable, il est donc assez peu aisé de vous donner des informations "universelles" puisque le cas par cas prévaut. Cela dit, la tendance est la suivante : les douleurs commencent après quelques minutes d'utilisation consécutives, par une douleur au crâne, puis oculaire. Forcer sur la durée peut causer des saignements de nez, vomissements voir me faire m'évanouir, mais j'évite généralement d'en arriver à ce stade. Il m'arrive néanmoins assez fréquemment de pousser jusqu'à la bonne migraine, correspondant à une vingtaine de minutes d'activation au total pour des actions consommant peu d'énergie ou dix minutes d'activité plus complexes.  La perte de repères spatiaux se manifestent également de façon assez régulière quand je cherche à localiser quelqu'un sur ma carte mentale. Se reposer entre les session,  pour quelques heures, aide en effet à répéter l'utilisation du pouvoir, mais au total, je n'ai jamais pu dépasser une heure et demi de traque sur la journée.
WHEN THE SUN SETS WE'RE BOTH THE SAME1m8680kgcaucasiensportif
blondyeux vertsmyope
Ronald Knox Black ButlerAaron Tveit
La première chose qui frappe chez Matthew, c'est son allure semblant assez détachée. Posture droite, costume aux quatre épingles, son regard plongé sur l'écran de son smartphone au travers de ses lunettes rectangulaires, il a la tête pour l'emploi qu'on lui a proposé : chef de département au Magistère. Il y a un certain charisme qui se dégage de sa posture, sa façon de pianoter sur son téléphone, sa façon de s'arrêter une seconde, ses iris d'un vert profond se levant au ciel avant qu'il ne se baisse dans un geste parfaitement maîtrisé pour consulter un dossier sur son bureau en chêne massif. Il y a quelque chose d'élégant dans la manière dont il se déplace, un côté qu'il aime soigner en arborant des vêtements strictes et une coupe de cheveux toujours parfaitement en place.

Ce n'est que de plus près qu'on remarque la finesse de ses traits. Une belle peau, au teint chaud. On le voit rarement bronzé, pour la bonne raison que sa carnation ne s'y prête pas vraiment. Une exposition prolongée aux UV aura tendance à le faire rosir plus rapidement qu'il ne dorera. Ainsi, il prend grand soin de rester dans les teintes qui lui vont le mieux. Jouer de son charme fait presque partie de son caractère après tout, alors entretenir son image est primordial.

Le blond de sa chevelure, souvent tirée en arrière, tends vers une camaïeux de beiges et de couleurs blé. On pourrait qualifier ce mélange d'assez terne, si ses yeux ne venaient pas rattraper le coup en donnant un peu de tonus à cet ensemble plutôt monochrome. Une base vert menthe qui se dégrade vers le mélèze au fur et à mesure que l'on se rapproche de la pupille, dans lequel on surprend parfois un reflet bleuté, quand la lumière s'y prête.

Sous son nez droit, c'est ce rictus caractéristique que l'on retrouve si souvent sur le visage du jeune homme. Un air entre la moquerie et l'amusement, qu'il semble vouloir dissimuler pour atténuer une aura déjà assez hautaine comme ça. Quand il sourit, révélant ses canines en v, il semble tout à coup beaucoup plus expressif. Bien malgré lui, il semble communiquer bien plus d'informations qui ne le voudrait dès que ses lèvres s'arquent, sur ce visage aux muscles si soigneusement maîtrisés.

Sous ses chemises au prix exorbitant, on devine sa musculature travaillée. Si ses épaules sont loin des plus imposantes, on reconnais le dessin léger de ses abdominaux quand il est moins vêtu. S'il entretien sa ligne et fait régulièrement des activités physique, on sent néanmoins qu'il ne cherche pas particulièrement à exhiber une masculinité tout en biceps puisque ses bras sont relativement fins pour un ancien titulaire de l'équipe masculine de Basketball de l'île, se terminant sur des mains larges aux veines visibles.

Du haut de son mètre quatre-vingt six, Matthew est donc facilement repérable dans une foule, dépassant de treize centimètres la taille moyenne des hommes de sa nationalité. On le perçoit généralement comme un homme charmant et charmeur, un trait de caractère qu'on lui reproche souvent. D'une beauté qui ne frappe pas forcément de loin, c'est plus son charisme qui le rend attirant chez ceux qui sauront apprécier cet évident excès d'égo qui déborde par tous les ports de sa peau.  
HALF IN THE SHADOW HALF BURNED IN FLAMES "Matthew? Oh, tu sais, quand on se voit on prend pas spécialement le temps de discuter, si tu vois ce que je veux dire". Elle ricane bêtement, puis elle s'en va. Avec ce genre de filles, c'est toujours le même discours, plus ou moins bien assumé, plus ou moins explicite, plus ou moins poussé, mais au mieux elles racontent comme elles le trouvent beau, au pire des détails sur leurs vie sexuelles un peu gênants. Matthew, il a un peu cet aspect de gars superficiel, il faut dire. Il met un point d'honneur à toujours être propre sur lui, les cheveux bien arrangés, sans le moindre défaut. Il faut dire que ça aide pas mal, d'être populaire, et dans un monde où tout passe par l'image, ça passer avant tout par avoir l'air parfait. Mais le plus important, dans ce petit jeu, c'est que ça lui procure une certaine forme de satisfaction, une impression de pouvoir, une sensation de supériorité qui arrive encore à faire gonflé son égo démesuré - et c'est le moins qu'on puisse dire.

"Ce mec il prend trop la grosse tête, c'est in-croy-able. C'est pas parce qu'il est bien classé et qu'il a une belle gueule qu'il peut se croire tout permis, hein." Commun chez ses camarades. Ce n'est pas de la jalousie, non. On pourrait le croire en entendant de telles réactions, mais il faut donner raison aux rageux cette fois-ci. Oui, Matthew a du charme, oui il a le charisme d'un leader, oui il a de grandes facilité, mais oui, vraiment, c'est une tête de con. Il juge les gens en un regard, une action et se fait un malin plaisir à toucher là où ça fait mal. A ses yeux, tout le monde n'est qu'un faire-valoir de sa petite personne ou au mieux des pantins à manipuler pour arriver à son objectif. Ses véritables amis se comptent sur les doigts d'une main à tel point que certains se demandent même s'ils existent vraiment. Il a évidemment des gens avec qui il s'entend, des connaissances, mais il n'hésitera pas à se servir d'eux à leurs dépens. On se demande bien pourquoi tant de gens continuent à le suivre, au fond. Ils semblent attirer comme des papillon vers la lumière à ce personnage pourtant si désagréable. Beaucoup iront même jusqu'à lui chercher des excuses, diront qu'il n'est pas foncièrement méchant. En vérité, ils n'auront pas complètement tors. Le blond n'est pas un génie du mal et bien qu'il trouve la détresse de certains distrayante, il n'irait pas jusqu'à la provoquer … du moins pas systématiquement.


"Il cache bien son jeu, en fait. Il a l'air d'un blond superficiel comme ça, mais en vrai, c'est un putain de génie." Dans son temps libre, Matthew sait s'occuper d'un bon livre et perfectionne toujours une nouvelle compétence. Il est curieux, il veut comprendre et il aime par-dessus tout être le meilleur. L'échec? Ca ne fait pas partie de son vocabulaire, et il s'en donne les moyens. Il est naturellement malin, mais son avidité de connaissance et sa curiosité font de lui quelqu'un de redoutable. Il se prend ainsi facilement dans un débat aime avoir raison, que ça soit son avis qu'il défende ou pas. Roi de la pirouette et de la mauvaise fois, il arrive néanmoins à convaincre avec une facilité étonnante. Le problème, c'est qu'il le sait et non seulement il en joue, mais surtout qu'il a la fâcheuse habitude de s'en vanter de façon assez hautaine. Sa passion? Relever le moindre échec de la façon la plus glaciale qu'il soit. Néanmoins, il reconnait volontiers le talent de ceux qui le méritent et apprécie échanger des idées avec ces derniers.

"Matthew, il a pris sarcasme lv1 j'crois."  C'est sa manière de parler. Il ne peut pas s'en empêcher. Les railleries sur les incompétences et niaiseries, c'est son quotidien. Âme sensible s'abstenir, car ses propos sont non seulement vexant mais aussi volontairement crû. S'il sait se montrer agréable avec ceux qu'il estime, il ne tournera pourtant pas au tour du pot s'il a quelque chose à dire. Derrière son ironie continuelle, Matthew est en fait quelqu'un d'assez franc. Ainsi, pas de doute : si vous l'emmerdez, vous le saurez, s'il vous aime bien, vous verrez la différence. Il aime que les choses soient claires et efficaces, et pour cela il fera tout le nécessaire. Tout ce qu'il entreprend est bien déterminé à l'avance, qu'il s'agisse de projet ou de relation. Rien ne sert de pleurniché, pour lui, c'est comme si vous aviez signé un contrat. Cet aspect cœur de pierre lui aura ainsi valu les foudres de plus d'une personne, mais après tout, qu'importe? Mieux vaut se détacher de certains plutôt que de continuer à porter des boulets incapable de comprendre son mode de fonctionnement.

"Tout le monde parle de lui, mais personne ne le connait. Il est tellement différent avec ses potes." Enfin autre chose que des ouï-dire. En fait, Matthew, il se cache. Derrière son masque de mec sans attache, il est plutôt du genre à placer ses amis, les vrais, en très haute estime. Profondément engagé dans ses relations avec ceux qu'il aime, il devient même protecteur et sait se montrer incroyablement mon auditeur. Son côté rationnel en fait ainsi un bon conseiller et une bonne épaule à qui raconter ses problème. S'il vous apprécie, il fera preuve de toute la patience qu'il faudra, jusqu'à ce que vous alliez mieux, même l'anglais fera tout pour ne pas vous le montrer. En vérité, il est juste extrêmement mal à l'aise vis-à-vis de ses propres sentiments, qu'il considère comme une faiblesse et préfère ne pas s'attacher aux autres, ou tout du moins ne pas le montrer.  
WE CAN'T LOOK BACK FOR NOTHING PARTIE 1 : ENFANCE
La première lueur qu'il a vu, c'est celui du soleil de l'été Londonien. 12 juillet, dans une clinique chic de la capitale, Matthew Jim Adler est né. Sa mère, Kristel Hope Adler, est aux anges. Son premier enfant, le fruit de son amour pour Stefen Henry Adler, son tendre époux. Ils sont sorti de la fac de droit il y a deux ans à peine, ils ont  trouvé le job de leur rêve, ils se sont mariés, ils sont heureux. Kristel est une avocate à fort potentiel dans un grand cabinet de la capitale, tandis que son époux était rapidement passé de conseiller ministériel à responsable financier du Trésor de Sa Majesté. Les Adlers sont la représentation idéale de la petite famille parfaite.

Matthew a cinq ans quand son père accède à son premier poste de Consul. Il n'avait pas pensé à une carrière comme celle-là, mais on ne refuse pas une telle opportunité. Le gamin saura s'adapter, sans aucun doute. De toute façon, il ne semblait pas être particulièrement attaché à ses camarades de classe. Quand il rentre de cours, il passe son temps à dire que ce sont des idiots. "Des gentils idiots", plus précisément. Il ne comprend pas comment ils peuvent avoir autant de mal à écrire leur nom. C'est pourtant pas bien compliqué.

La Chine, c'est vachement différent. Causeway Bay a beau être un quartier riche, ça respire quand même la pollution et l'école est bien différente. Là-bas, on apprend l'anglais, les math, l'histoire et tout ce qu'il va avec, mais aussi le chinois. Pour tous ces petits expatriés, ça change. Pourtant Matthew il s'en sort bien. En fait, ça lui plait bien, d'apprendre une langue. Ca lui plait bien d'apprendre tout court, en fait. Depuis qu'il sait lire il n'arrête plus. Roman,  livre d'histoire, de chinois, il s'abreuve de tout type de connaissance.

Elle est rassurée, Kristen. Son sixième mois de grossesse se passe bien, et Matthew commence même à ramener des amis à la maison. Depuis qu'il est en Chine, ça se passe mieux avec ses camarades. Probablement l'effet de communauté minoritaire, ou tout simplement des élèves que le gamin apprécie plus. Il ne les traite plus d'idiots, du moins pas publiquement et il semblerait que tout son petit groupe gravite joyeusement autours de lui.

Timothy Jasper Adler est né un huit avril, et le deuxième né de la maison prend beaucoup de temps et d'affection. Matthew l'aime pas trop, ce petit frère. Il est bruyant, il ne fait pas grand-chose et pourtant, tout le monde semble lui trouver un intérêt déraisonnable. On a plus le temps pour le petit Matthew, plus le temps de lui parler, plus le temps de le féliciter, et en plus on lui demande de s'occuper du petit. Il persiste à penser que c'est pas ses affaire, de s'occuper de ce truc, et ne fait aucun effort. Il le surveille de loin, lui envoie ses jouets d'un bout à l'autre de la pièce quand il est trop bruyant, mais ça s'arrête là.

A l'école, ça ne se passe pas comme ça, pourtant. Depuis la rentrée, il ne semble y en avoir que pour le fils du Consul. Roi de la cours de récré, petit préféré des professeur, c'est là-bas qu'il aime être. Il a plein d'amis, tout le monde lui parle et trouve ses résultats incroyable. On lui demande conseil, on l'invite un peu partout, même les parents d'élèves l'adorent. Il trouve ça génial, Matthew, jusqu'à ce qu'il apprenne pourquoi. Il vient d'avoir huit ans quand il intercepte cette conversation. Celle de ces hypocrites qui racontent à leurs enfants qu'ils doivent être gentil avec lui, parce que c'est le fils de quelqu'un d'important. Que qu'importe ce qu'il fait, il faut lui faire un joli sourire et l'écouter.  Parce que c'est Le fils du Consul.

C'est là qu'il a commencé à être ce gamin insupportable. Après tout, pourquoi s'embêter à être gentil quand ça ne change rien? Au début, il voulait juste voir jusqu'où ça irait, cette hypocrisie. Puis après, c'est devenu une habitude. Les sarcasmes, les réflexions, il ne se privait plus de les dire à voix haute. Et peu à peu, il y a pris goût. Le challenge de toujours trouver quelque chose à redire, d'avoir le dernier mot, de toujours trouver un argument en sa faveur. Et pourtant, il y avait toujours quelqu'un pour l'écouter parler. Peut-être plus toujours les même, mais étrangement,  plus il se détachait de ceux qu'il estimait être des traîtres à la botte de son père, plus ils semblaient être attirés par lui.

PARTIE 2 : ADOLESCENCE
En même temps, c'était le début de l'adolescence. La puberté, les hormones et une franche réussite de son patrimoine génétique. C'est à 14 ans que Matthew découvre les filles, mais surtout son pouvoir.  C'était un jour banal, mais Matthew s'en souvient encore avec une clarté absolue. Les rues bondées du marché, la foule, les chinois qui se poussent les uns les autres, et plus au milieu de tout ça, cette fille qui brille d'une lueur mauve étrange, et à l'instant où il pose ses yeux sur elle, son regard s'illumine de Malice. Sur la table qui lui sert de stand, rien ne semble indiquer de qu'elle fait là, mais juste au-dessus de sa tête, il y a quelques lettres qui flottent maladroitement. "Voyance". La curiosité l'attire. Comment ça marche, cet affichage ? Même de plus près, il ne décerne pas le moindre fil, pas d'indice lumineux. La gamine sourit tandis qu'elle s'accoude sur sa table, un peu plus proche du garçon. "On va venir te chercher, et ton destin va basculer. Ton avenir est différent de celui du commun des mortels. Tu vas faire de grandes choses." Rictus, pas re recul, levé de sourcil. "Bien sûr que mon futur est brillant, je suis un petit génie charismatique d'une famille riche. Si avec ça je ne fais rien de ma vie!" Elle rit. Sa voix est terriblement agréable. Aiguë, mais rassurante, délicate. C'est comme l'écho d'une mélodie. Rougissement, bras croisés, remontée de lunettes. "Comment ça marche ce truc au-dessus de ta tête?". La lumière dans ses yeux se rallume, puis elle brasse l'air qui entoure son visage. Les lettres l'esquive, dans ce mouvement toujours aussi gauche. Elle se bouscules, ce renverse, elles ont presque l'air cassées, mais finissent inlassablement par se remettre en place. "Seul toi pourra le dire."  Kristel a attrapé son bras avec une sècheresse inhabituelle. Elle était inquiète. Elle l'a cherché partout quand elle l'a pas vu en se retournant. Sa voix si douce s'est transformé en une véritable crécelle qui lui fait mille reproches tandis que les deux anglais disparaissent dans la foule sous le regard amusé de l'asiatique.

Cette expérience, ça l'a intrigué le gosse. Il sort des fois en cachette, histoire de retrouver d'autres gens qui brillent comme ça. La plus part du temps, il revient bredouille. Puis après quelques semaines, il la revoit. Elle est là, avec sa lumière mauve, et à côté d'elle, y a cette femme qui brille en une espèce de rose criard et ça tourne comme les aiguilles d'une horloge. Voyage dans le temps.  Puis la chinoise le remarque et lui fait de grand signes. "Je savais qu'on se reverrait." Elle en profite pour se présenter, elle et sa collègue suédoise. Elle s'appelle An-Ling Fenng, l'autre c'est Jenny Petronella Palmberg. Ce sont toutes les deux des monomageia. Il y en a une petite communauté à Hong Kong, assez restreinte. Une dizaine de personnes, mais la rumeur parle de départs de beaucoup pour l'Angleterre dans tout le pays depuis quelques années. Il y a une école là-bas, mais aucune information qui fuite. Ici, on en connait aucun qui est parti encore, alors on en sait pas plus. Ca agite beaucoup de langues pourtant, cette histoire. On se demande si c'est dangereux, ce qu'il s'y passe, ça en débat toutes les semaines, dans un restaurant de nouilles appartenant à un mage devenu aveugle à force d'utiliser son don de vision surdéveloppée.

Ça devient une habitude, ces réunions de mages. C'est là qu'il se fait ses amis, les vrais. Il y a des gens de toutes les origines, de toutes classes sociales. Ca change souvent, y a des têtes qui apparaissent, qui disparaisse sans qu'on sache vraiment d'où ils viennent et où ils vont, mais il y a ce lien qui se créer entre eux. Ils sont spéciaux, chacun à leur manière. Puis un jour il y a ce gars en costard qui se pointe. Il les fixe tous avec un regard perçant, sans un mot, et d'un coup c'est le silence. "Jackpot". L'ambiance est terriblement lourde. Y'a même ce gars qui traîne ici depuis deux ou trois semaines d'à peu près ton âge qui peut se transformer en eau qui se liquéfie pour prendre la fuite. "Allons, allons, je ne suis pas venu pour causer des problèmes. Je suis un traqueur pour l'école de la famille Prismver."

Le gars fait son baratin et étrangement, personne ose le couper. Il propose à tous les adultes de venir voir l'île, qu'il y aura du travail pour eux. Les mineurs par contre, c'est autre choses. Ses yeux couleurs glace se posent sur le visage blafard de Matthew. C'est le seul jeune qu'il reste dans la pièce avec la fuite de Duncan Frost. Il s'approche lentement du petit blond, lui tendant une enveloppe dans un papier épais, scellée par un cachet impressionnant. "J'attends ta réponse. Tu sais que je saurai où te trouver."

Quand il rentre chez lui ce soir-là, Matthew est perplexe. Comment annoncer la nouvelle? Ca avait beau faire presque un an, il avait évité d'en parler à ses parents. Il ne savait pas lui-même comment exprimer ce qu'il savait faire, alors leur faire comprendre qu'il avait un pouvoir qui permettait de voir les gens qui ont des dons surnaturels, tu parles d'une mince affaire. Et en effet, ça ne s'est pas bien passé. Il faut dire qu'il a pas fait les choses bien, le petit mage. Il a passé le seuil de la porte, les yeux rivés sur la lettre, puis il l'a fait glisser sur le bureau de son père, ignorant complètement les réflexions outrée de sa mère, lui demandant ce qu'il faisait dehors aussi tard. "Tu te moques de moi?". Toujours aussi froid, le paternel. Les iris verdoyantes de l'adolescent se défilent, il fixe ses chaussures, puis il lève les épaules. Il est plus respectueux envers son père d'habitude, alors le Consul lui lance un regard furieux. "OK, montre-moi ce que tu sais faire, Harry Potter, et peut-être que je te croirais." Soupire exaspéré, main dans les poches. "Tu serai déçu".

Kristel s'inquiète, de l'autre côté de la porte, quand elle voit son fils, la joue marquée d'une trace rouge, sortir du bureau suivit de peu par son mari furibond. Elle essaye de les suivre, mais Stephen l'en empêche. Il faut bien quelqu'un pour surveiller Jasper. Alors ils passent le pas de la résidence tous les deux, dans un silence glacial, guidés par le seul instinct du monomageia. Duncan serait un bon exemple, et il n'était pas très loin. Quand ils arrivent à destination, aucune trace du mage. Pas la meilleure démonstration qu'il soit, à première vue, jusqu'à ce que Matthew attrape un verre à la table d'un couple de chinois à proximité et se dirige vers une ruelle déserte. Il se baisse devant le regard impatient de son père et plonge le récipient dans une flaque à leurs pieds. "Ecoute petite merde, tu sais que tout le monde t'en veux avec cette histoire de tout à l'heure? Alors écoutes moi bien mauviette, sois tu reprends ta forme humaine, soit je te jure que je te fait couler dans la casserole du vieux Jiao pour qu'il fasse cuire ses nouilles. Tu la vis comment l'évaporation déjà?" Pas besoin de prononcer un mot de plus, la flaque se relève, remonte la paroi du gobelet avant de se laisser tomber sur le sol. Et là, il prend forme, se hissant d'abord à un bon mètre soixante de hauteur, se modelant gracieusement en la silhouette d'un jeune adolescent.

Il fait plus trop le malin sur le chemin du retour, Stephen. Il se pose un tas de question, et c'est normal. Tu parles d'une nouvelle. Pourtant, on lui laisse pas le temps de réfléchir. A peine rentré qu'il y a déjà quelqu'un dans son salon. Il se présente comme étant M. Claude Vansenberg. Il a refait son laïus à la famille. A pas loin de 22h, avec le stress, ça a suffi à faire  défaillir Kristel. Quelle soirée de merde.

PARTIE 3 : PRISMVER
Prismver, c'est tranquille comme endroit. A l'entrée, on lui demande d'utiliser son don pour voir un peu comment il s'en sort et on lui donne une cravate violette. Avec les autres mages, c'est plus aussi magique. Tout le monde à ce don ici, ça fait pas le même effet que les quelques monomageia clandestins de chez Jiao. Alors au final, malgré sa popularité superficielle, il n'avait que quelques qu'il appréciait réellement. Il n'y a que ces quelques personnes qui lui ont manqué quand il a quitté l'île.

C'était un peu avant que le scandale ne commence. Il avait 20 ans. Matthew il était pas mécontent de sa journée, c'était un mercredi plutôt léger, les cours n'avaient pas été trop désagréables, mais quand il était arrivé à son bungalow, il était tombé sur ce visage sévère. Son père été venu le chercher. C'était un truc important, il ne lui en avait pas dit plus. A vrai dire, il n'en a pas eu besoin. Matthew, il a vite compris que si ça valait le déplacement de l'Ambassadeur du Royaume-Uni en Allemagne, c'était du sérieux. Mais il ne s'attendait pas à la révélation des dons. S'il avait su, il aurait pris le temps d'en prévenir certains.

On l'a autorisé à rejoindre la fac de science de Berlin, mais on lui a quand même demandé des petits services. Traquer des nouveaux monomageias. Pendant un an, ses week-ends, c'était jamais dans le même pays deux fois à la suite. Traquant de nouveaux élèves pour l'établissement des Prismver, il a effectué son travail avec un sérieux que l'on n'imaginait pas de lui. Puis un jour, on lui a dit qu'on avait un nouveau job pour lui. Un job qui impliquer de retourner à Prismver. Avec l'augmentation de la conscience du potentiel des mages, des manifestation et des premières missions PUMA, le gouvernement avait plus que jamais besoin d'un traqueur sur place. Un traqueur qui ferait partie de ces cravates noire. Au début, il a ri. Matthew et ces pacifistes en même temps, ça avait quelque chose de drôle. Matthew, travaillant pour Staunton, c'était encore plus ridicule. Il avait jamais voulu se mélanger avec les non-mages, et encore moins une intégration bien mignonne. Comme si les gens allaient l'accepter. Mais son père s'est accoudé sur son bureau, un peu plus près, le regard de glace. "Ce n'est pas une proposition Matthew. Ca vient d'au-dessus de moi." Son visage se fige. Vraiment? "T'es en train de me dire que tu m'as vendu à tes supérieur?" Silence, recul, dédain. "Ne le prend pas comme ça." Evidemment. Mais qu'importe comme Matthew le prenait, au final, il devrait retourner sur l'île aux Sorcières.

Il y fit sa dernière année d'étude, en section Physique avec option Droit, Astronomie, EPS, Mathématique, Allemand et Chinois, contre son gré. La classe PUMA n'était pas proche de ses principes, mais les voyages et les missions étaient moins désagréable que ce qu'elles n'auraient pu paraître. Puis, ça ne devait durer qu'un an, dans tous les cas. Cette idée rassurait le jeune homme, bien qu'il prit plus d'attaches à l'île que ce qu'il s'y attendait. Quitter à nouveaux les gens auquel il tenait comme Joy aurait été triste, certes, mais Madeline...

Madeline était sa colocataire, au départ. C'est à force de vie commune et de soirées bien arrosée que leur relation a évolué en autre chose. Difficile de faire face à des sentiments encore plus à ses sentiments quand on a toujours fait que jouer avec les émotions des autres. Résultat, ce n'est que quatre mois plus tard qu'ils finirent par se fréquenter officiellement, malgré le départ annoncé du jeune homme pour Harvard au mois d'août suivant.

Un départ qui... n'arriva pas. A quelques semaines de la date butoir, c'est une lettre qui annonça à l'anglais des intentions de son père : il allait devoir rester deux ans de plus, au minimum, en tant que traqueur attaché à l'établissement. La nouvelle ne le réjouit pourtant pas. Mis à part le fait de devoir renoncer à ses études et ses propres choix (qui était tout de même un facteur à prendre en compte), le seul réel avantage qu'était la proximité avec Madeline n'en était pas un. En tant qu'employé du pensionnat, les relations avec les élèves de moins de 21 ans, c'était pas possible.

Vous vous doutez, si vous connaissez le personnage, que Matthew n'avait pas dit son dernier mot dans cette histoire. Contourner les règles qui ne lui plaisent pas, c'était devenu une spécialité, et finalement, cet incident se trouva simplement accélérer un peu les choses dans le couple. Le 14 août 2018, le jeune diplômé présenta une bague de fiançailles à la rouquine.

Mais tout ne se passa pas tout à fait comme prévu. Rapidement après la rentrée, le scandale des tests médicaux sur les PUMA explosa, tout comme la classe qu'elle avait créer. Le mouvement qui unit élèves et professeur révoltés conduisit à la démission de l'émissaire britannique et,de facto, au lien qui unissait Matthew à l'école.

En Août 2019, il parti finalement pour Boston afin de poursuivre ses études. Pourtant, ce n'est pas le département de physique visé au départ qu'il rejoignit, mais le fameux cursus de droit et la plus grande bibliothèque juridique au monde.

cc, c'est Meriveri, 23 ans, et on part pour la V3 de Matthew, parce qu'on se lasse pas de ce petit con. INTP propriétaire de Leann / Hank / Liling/. Traine ici depuis le 25/12/2014. Code autovalidé parce que je le peux.
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MessageSujet: Re: I have to make an end so we begin (matthew) (uc)   I have to make an end so we begin (matthew) (uc) 1400359500-clockLun 31 Déc 2018 - 15:09
Bonjour.
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I have to make an end so we begin (matthew) (uc)
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