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 Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥

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MessageSujet: Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥   Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ 1400359500-clockMar 8 Jan 2013 - 13:34


"Surprise Motherfucker"









Sac sur l'épaule, je descend du train après un voyage interminable. Le ciel est bleu et le soleil tape plutôt fort pour ce coin de l'Europe, enfin selon moi. Autour de moi, une masse se touristes s'était agglutinée. Le seul train tous les deux jours... Forcément que j'allais me taper des milliards de visiteurs. Je regarde autour de moi, la gare semblait assez récente et des panneaux d'informations nous informaient sur toutes les activités environnantes et les hôtels les plus prisés mais aucun panneau pour le pensionnat, ça commençait bien, dit donc. J'aime pas trop la foule, la foule que je connais pas surtout. Je quitte donc la gare et me promène vers la plage. Elle ressemble un peu à ce qu'on pouvait trouver dans le sud de la France mais ici la verdure était beaucoup plus présente et les touristes moins nombreux. J'entends seulement les roulis des vaguelettes qui venaient s'échouer sur le sable, le bruit des mouettes et goélands dans le ciel et celui de cette brise qui rafraîchissait l'air et qui faisait bruisser les arbres. Le coin avait l'air vraiment agréable... En continuant ma route à vagabonder je tombe sur un vieux panneau dont la mousse n'avait pas fini de tout recouvrir avec un chemin en terre battue. Je pouvais déchiffrer « cité scolaire Prismver » sur le panneau. Le chemin avait l'air d'être relativement bien entretenu ou tout du moins fréquenté régulièrement.

Je le prend donc, sûr que j'arriverai à bon port. Les arbres et le petit chemin laissèrent vite place à une allée plus imposante et à des plans de fleurs et buissons plus organisés. Je sais que je suis sur le bon chemin, au loin j'entends quelques cris d'élèves, sans doute, en train de s'amuser mais je ne vois encore personne. Je continue et au détour d'un virage je découvre un grand bâtiment. Sans doute le bâtiment principal du pensionnat. J'étais pas doué en art mais j'ai pas pu empêcher un soupir d'étonnement à sa découverte. Très vieux, il n'en restait pas moins magnifiquement conservé. Je m'approche des portes et en ouvre une. Une vague de fraicheur me heurte alors, la clim était un peu trop forte là-dedans.. J'entendais des gens parler plus distinctement. Je dévisage les élèves qui se trouvaient ici, ils y en a de tous les âges, de toutes les origines et surtout, tout le monde semblait doué d'un pouvoir. Celle qui marchait a un mètre au dessus du sol me fait me marrer alors. C'est là qu'un groupe d'élève me regarde bizarrement. Je passe entre tout le monde en prenant soin d'éviter tout contact avec les nanas.

C'est alors que le vois. Gaby, sa tignasse rose qui se démarquait de toutes les autres couleurs de cheveux dans le coin. Je l'observe un moment, il s'éclate avec un mec chelou qui tient une bouteille d'eau. Enfin il a pas spécialement l'air d'être en train de boire de l'eau lui. Gaby, il avait toujours cet air insouciant mais il cachait quand même son malaise, son petit secret. Il est plus le même qu'avant l'histoire avec Hugo. Je m'approche discrètement de lui et pose mon sac contre le mur. Je continue d'avancer vers mon frère puis, une fois suffisamment proche je hausse le ton, proche de son oreille.

-Surprise Motherfucker !

Et là, en tant que bon petit frère je lui donne une tape monumentale derrière la tête. Il se cogne ensuite à son pote. Merde j'y serai allé trop fort ? D'habitude ce con de suceur d'ours tenait mes claques et m'en foutait plein la gueule ensuite. Mais là il se retourne en se tenant le front et commence à me traiter de tous les noms avant de réaliser que c'était moi.
Avant de le laisser en placer une je lui explique tout ce qui m'est arrivé, sans parler de ma découverte. Pas tout de suite.

-Hure ! Alors, heureux de me voir ?! Mec, j'ai aussi un pouvoir et en fait il est plutôt marrant une fois que j'ai appris à l'utiliser un peu ! Tu sais, toutes les nanas qui s'enfuyaient quand je les touchais, c'était ça en fait ! C'est mon pouvoir ! Tiens regarde !

Je me retourne et pose la main sur l'épaule de la première nana qui passait par là, je la connais pas, je m'en fous un peu d'elle. Elle me regarde l'air dégouté, me pousse pour que je la lâche et presse le pas.

-Tu vois ? C'est trop cool! Surtout que ça marche avec les profs aussi... Ah ouais aussi. J'ai fouillé dans ton pc pour trouver où t'étais partit. Tu sais, maman elle a pleuré genre une semaine non stop quand t'es partit alors qu'elle risque même pas de se rendre compte que je suis plus à la maison.
Attend, me regarde pas comme ça ! Elle m'a grave saoulée avec ses histoires de merdes et m'a menacé de m'envoyer en pensionnat. Pas besoin de menaces j'ai trouvé celui-là grâce à ma.. Grâce à Rachel. C'est la nana qui m'a montré que c'était un pouvoir et que j'étais pas le seul. Sur le blog que le mec tenait il en parlait mais tout le monde se foutait de sa gueule et il a fini par se suicider parce qu' « il aura jamais la chance de coucher avec une meuf », pauvre type.
Enfin cette nana elle est bizarre quand même. On s'est rencontré sur LoG après que tu sois partit et en fait elle habite à Fréjus. On s'est vu une aprèm, je l'ai invité à la maison comme maman était pas là et on est allé se baigner un peu. Elle a voulu m'embrasser, j'ai d'abord refusé. Mais elle a insisté et elle a découvert ce truc que j'avais. Mais au lieu de se barrer ça l'a fait marrer et elle m'a expliqué pour ce mec. Elle m'a encore embrassé une fois mais plus longtemps et elle avait vraiment l'air dégoutée mais elle le voulait... Enfin là y'a môman qui rentre et elle, le seul truc qu'elle a trouvé à faire c'est gémir dans la piscine comme si on était en train de coucher ensemble. C'était drôle, même si je me suis fait engueulé comme une grosse merde mais là, j'ai pensé assez fort que maman allait être malade et se barrer de nous, je l'ai pris dans mes bras et.. Magie, elle s'est barrée, dégoutée. On était tranquille pour la fin de journée. Rachel m'a aidé a trouver des infos sur ton ordis mais y'avait que des messages cachés genre « prisme vert » et tout... Enfin bref, maman m'a ensuite traité de tous les noms et menacé, j'en ai eu marre et je me suis cassé en trouvant plus d'infos sur Prismver.


Après mon long monologue il avait l'air de comprendre un peu mieux ma situation. Son pote me regarde, il avait une bonne tête d'alcoolo, le pauvre. Aussi jeune et déjà à fond là dedans. Je le salue alors qu'il se tient encore la tête.

-J'ai aussi un truc plus personnel à te raconter. Je crois que j'ai compris un truc mais faut qu'on bouge d'ici, y'a trop d'oreilles curieuses.

Je récupère mon sac et le traine dans un coin du hall moins peuplé de jeunes qui s'amusent avec leurs pouvoirs.







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MessageSujet: Re: Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥   Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ 1400359500-clockMar 8 Jan 2013 - 19:18


" Et merde ... "
Du bist so dumm dass du findet es geil, ein Arschloch zu sein !











Une journée ensoleillée s'annonçait à l'heure de la pose et je tentais de mettre le nez dehors avant de re-rentrer bien vite en après avoir tâté des premiers rayons du soleil, trop de lumière, trop chaud et trop ... de petits nouveaux bien décidés à venir faire leur loi ici en approche ...

M'enfin je pouvais parler, je n'étais pas non plus arrivé ici il y a bien longtemps, mais pour l'instant j'avais réussit à rester plutôt discret ...

Comme à chaque pose du midi, il y avait foule dans le « Grand Hall », qui soit dit en passant ressemblait plus à la nef centrale d'une cathédrale de type Néogothique flamboyant qu'à un hall d'accueil de lycée et comme d'habitude, cet amas de créatures grouillantes que nous étions, nous prismeveriens , produisait un bruit plus proche d'un groupe d'eavy métal hardcore punk avec des instruments mal réglés et un chanteur à la voix de castra, que du requiem de Wolfgang Amadeus Mozart ...

Mais cette cacophonie immonde me plaisait bien et c'est le sourire aux lèvres, que je m'installais dans un coin avec un ami de classe E qui puait déjà l'alcool à 11h40.

J'aurais du flâner ici comme à mon habitude, détaillant chaque nouvel arrivant de la tête au pied en posant d'entrée de jeu un jugement sur lui et en pariant sur sa futur classe, ça me rapportait pas mal d'argent d'ailleurs, mais, sans que je ne sache pourquoi, ni comment, un « Truc » me frappa violemment dans le dos me projetant en avant pour que j'aille me cogner contre l'autre freak en manquant de lui faire un smake ...

-Surprise Motherfucker !

Je me relevais alors, en me frottant la tête parce que l’air de rien ça faisait vachement mal, empoignant le con qui avait osé me faire ça.

- Sale petit suceur d’ours de mes deux, refait ça et je t’arrache les parties pour te les faire bouffer avant de t’éviscérer et de t’empailler vivant ! Arschloch ! Du, Geilsau! Scheisse Kuh ! Du bist so dumm dass du findet es geil, ein Arschloch zu sein ! Du Wixert !

Oui bon j’ai un peu la gâchette facile …
Je regardais enfin mon pauvre interlocuteur en espérant ne pas lui avoir retourné le cerveau ou l’avoir dégouté à vie de l’Allemagne, quand soudain, je réalisais, lâchant mon frère qui s’étala à terre comme une merde …

- Hein Kevin !? MAIS …

Il me coupa rapidement la parole, ce con n’avait pas changé, et personne n’avait encore trouvé le bouton d’arrêt …

-Hure ! Alors, heureux de me voir ?! Mec, j'ai aussi un pouvoir et en fait il est plutôt marrant une fois que j'ai appris à l'utiliser un peu ! Tu sais, toutes les nanas qui s'enfuyaient quand je les touchais, c'était ça en fait ! C'est mon pouvoir ! Tiens regarde !

Je tentais de l’écouter sans grande attention, à vrais dire j’avais juste envie de le renvoyer à la maison et plus vite que ça, mam’ devait se faire un sang d’encre et je ne voulais pas que ça me retombe dessus …
Un pouvoir ? Oui et mes couilles sur ton front ça fait un dindon … et puis quoi encore il va me pondre une histoire de génétique.

Soudain il me montre, ah ouais … pas mal j’avais pensé trop vite, hum tant pis il n’en saurait rien. Finalement se transformer en nana c’était pas le pire …

-Tu vois ? C'est trop cool! Surtout que ça marche avec les profs aussi... Ah ouais aussi. J'ai fouillé dans ton pc pour trouver où t'étais partit. Tu sais, maman elle a pleuré genre une semaine non stop quand t'es partit alors qu'elle risque même pas de se rendre compte que je suis plus à la maison.
Attend, me regarde pas comme ça ! Elle m'a grave saoulée avec ses histoires de merdes et m'a menacé de m'envoyer en pensionnat. Pas besoin de menaces j'ai trouvé celui-là grâce à ma.. Grâce à Rachel. C'est la nana qui m'a montré que c'était un pouvoir et que je n’étais pas le seul. Sur le blog que le mec tenait il en parlait mais tout le monde se foutait de sa gueule et il a fini par se suicider parce qu' « il aura jamais la chance de coucher avec une meuf », pauvre type.
Enfin cette nana elle est bizarre quand même. On s'est rencontré sur LoG après que tu sois partit et en fait elle habite à Fréjus. On s'est vu une aprèm, je l'ai invité à la maison comme maman était pas là et on est allé se baigner un peu. Elle a voulu m'embrasser, j'ai d'abord refusé. Mais elle a insisté et elle a découvert ce truc que j'avais. Mais au lieu de se barrer ça l'a fait marrer et elle m'a expliqué pour ce mec. Elle m'a encore embrassé une fois mais plus longtemps et elle avait vraiment l'air dégoutée mais elle le voulait... Enfin là y'a môman qui rentre et elle, le seul truc qu'elle a trouvé à faire c'est gémir dans la piscine comme si on était en train de coucher ensemble. C'était drôle, même si je me suis fait engueulé comme une grosse merde mais là, j'ai pensé assez fort que maman allait être malade et se barrer de nous, je l'ai pris dans mes bras et.. Magie, elle s'est barrée, dégoutée. On était tranquille pour la fin de journée. Rachel m'a aidé a trouver des infos sur ton ordis mais y'avait que des messages cachés genre « prisme vert » et tout... Enfin bref, maman m'a ensuite traité de tous les noms et menacé, j'en ai eu marre et je me suis cassé en trouvant plus d'infos sur Prismver.


Là je crois qu’il se tapait un monologue … mais j’avais perdu le fil à partir du mot cool alors que je regardais passer une nana qui lévitait au dessus de nos tête pour entendre la conversation, le lui lançait un regard méchant qui signifiait « continu à épier petite garce et le te colle au plafond … ».

AH, il avait coupé le son enfin, je faisais mine de comprendre avec un petit sourire commerciale, ça marchait toujours avec cet idiot … Avant qu’il ne me dise qu’il avait un truc personnel à me raconter, qu’il avait cru comprendre un truc, mais que y’avait trop de mode dans le coin pour raconter ce truc … ça faisait beaucoup de truc, et si c’était pour me montrer qu’il avait compris comment faire l’hélicoptère je m’en passais bien.

Il m’embarqua alors dans un petit coin du hall, petit coin sombre ou personne n’allait sauf les dépressifs du club des suicidaires qui n’avaient rien d’autre à foutre que de faire semblant de se tailler les veines dans un coin …

- Bon, tu me veux quoi suceur d’ours ?

J’étais bref, je n’avais pas que ça à faire … surtout si c’était encore pour me raconter de conneries.

Je le regardais de haut en bas en me disant qu’il avait tout de même grandit depuis la dernière fois et qu’il avait l’air heureux d’être ici, je soupirais alors en essayant de me faire à l’idée qu’il resterait …










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MessageSujet: Re: Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥   Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ 1400359500-clockSam 12 Jan 2013 - 18:08


'Casse-toi pauvre con!"









Pourquoi je l'ai tiré dans ce coin moi ?! Merde y'a des gamins boutonneux qui tiennent des couteaux à beurre et qui essaient de se trancher les veines en poussant de sombre cri d'animaux en détresse. C'est carrément flippant ! Enfin je dis gamin mais ils doivent avoir mon âge... Surtout le rouquin à lunette, lui je le plaignais, c'était plus une calculatrice qu'il avait sur le visage mais carrément mon clavier gamer 250 touches. Bref, c'était chelou par ici.

Je regarde Gaby, hésitant. Il avait quand même l'air d'aller mieux que quand il est partit de la maison alors lui rappeler le passé serait peut-être pas une bonne idée... Je veux quand même qu'il comprenne que je suis au courant.

-Hure ! J'ai utilisé mon cerveau un peu et je me dis que si tu as quelque chose sur le cœur, tu peux m'en parler... Enfin voilà...

J'étais déjà pas doué de base alors là, devoir lui dire que j'étais là pour lui alors qu'on a jamais été proche, il pouvait pas comprendre ce que je faisais pour lui et que c'est pour le rejoindre plus que pour maitriser mon pouvoir que j'étais venu à Prismver. Mais bon, il voudra jamais le croire, ça.
Mon frère me regarde comme s'il était en face d'un inconnu. Je lui rend son regard et lui cache le malaise qui me prenait.

-Tu crois que j'ai juste passé mon temps devant le pc ou quoi ? J'ai essayé de faire quelque chose de ma vie.. !

Il a pas l'air de comprendre... Je regarde autour de moi, les pauvres suicidaires sont partit, on était trop près d'eux alors ils ont du fuir... Peu de monde dans le hall aussi d'ailleurs, je crois que la sonnerie avait sonné peu après que je saute sur mon frère. Il commence à m'énerver à toujours prendre ses petits airs supérieurs avec moi alors que je dois surement pas vouloir si peu. Je voulais être moins direct mais sous le coup de la colère j'ai pas pu m'en empêcher.

-Mec, arrête de me prendre pour un gros débile incapable de quoi que ce soit de sa vie, ok ? Tu crois que je suis pas au courant de ce que tu as engendré ? Que tu es juste venu ici pour fuir Hugo ? Les autres te connaissent pas, Gaby, moi si. Mais tu m'as toujours écarté de ta vie. Enfin pas en apparence mais tu l'as toujours fait quand on devait agir comme une famille. Toi, toi et maman, vous m'avez écarté parce que j'étais votre mouton noir. Parce que je veux pas suivre vos pas et que je m'en fous totalement de l'argent qu'elle a. J'en ai marre !

J'éclate en sanglots. Sanglots que j'essaie tant bien que mal de contenir en y arrivant plus ou moins. Je me détourne de Gaby et attend quelques minutes, évidemment, il a pas bougé pendant ce temps. Il a peut-être fait comme d'habitude, m'écouter en apparence mais penser à autre chose et me laisser parler dans le vide. Parce que ça aussi il le faisait régulièrement. J'en ai marre. Marre de tout !
Plusieurs élèves passent à côté de moi en me regardant avec curiosité, comme on regarde un animal rare en cage qu'on a jamais vu. Je les chasses de la main et ils s'en vont puis je refais face à Gaby. Et encore une fois, comme d'habitude, monsieur montrait sa froideur.
Raaah ! Si j'avais pas réussi à me contenir cette fois-ci, je crois que je lui aurais tout simplement sauté à la gorge et je l'aurais étranglé. J'en ai marre !
Je me retourne de nouveau et pars en direction de mon sac que j'avais laissé contre le mur et me casse de ce hall pour m'assoir derrière le bâtiment et laisser aller le flot de larme qui tenait difficilement derrière mes remparts.

Je réfléchis à ma vie jusqu'à maintenant. Je joue à LoG pour passer le temps, pour être loin de cette maison. Maintenant je suis physiquement plus loin mais près de mon frère. Je veux qu'il m'accepte comme tel, par comme un clown ou moins agréable comme image, une merde qui ne mérite pas son attention comme il a l'air de le faire maintenant.
Alors que je pense être seul, une petite bestiole, enfin, un lézard se pointe et se pose sur ma jambe. C'est pas censé avoir peur des hommes ces trucs là ?! Enfin bon, il avait l'air marrant avec ses écailles marron de plein de teintes différentes et celles qui étaient un peu en forme de pique. On aurait dit un dragon... Mais le plus étonnant arrive maintenant ! Ce lézard, il est pas comme tous les lézards, il me transmet un message. Un message de Gaby qui voulait savoir où j'étais. Moi, je sais pas comment lui répondre alors je dis juste « je suis ici » et, ni une ni deux, le lézard décampe. C'est quoi ce truc ?!

Quelques minutes plus tard il arrive. Moi je suis encore assis sur l'herbe contre le mur en pierre fraiche, à l'ombre de ce soleil d'été qui tapait pas mal. Je ne le regarde pas s'approcher et reste obstiné sur ma contemplation de l'horizon, horizon bouché par une barrière très proche. Le lézard de tout à l'heure est revenu et s'est assit sur ma jambe.







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MessageSujet: Re: Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥   Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ 1400359500-clockDim 13 Jan 2013 - 0:19


" Pardon ..."
Joyeux anniversaire ♥ et garde ça en tête : Tu comptes énormément pour moi, je t'adore.














Là dans le coin, les dépressifs Prismeveriens faisaient semblant de se taillader les veines pour qu’on s’intéresse à eux, je soupirais en leur jetant un regard assassin, je n’aime pas les suicidaires …

-Hure ! J'ai utilisé mon cerveau un peu et je me dis que si tu as quelque chose sur le cœur, tu peux m'en parler... Enfin voilà...

Qu’est ce qu’il laissait entendre par-là ?
Quelque chose sur le cœur, il se doutait de quelque chose où il était persuadé que je ne m’en étais pas du tout remis ?
Un pincement au cœur naissant je me mordais la lèvre inférieure et détournais le regard en espérant que mon angoisse ne pouvait pas se lire dans mes yeux.
Je lâchais froidement :

-J’ai pas besoin de te parler.

Je craignais sa réaction et j’avais raison, il s’énerva d’un coup, comme si je le considérais comme une sous merde, je paraissais si froid que ça ? J’avais tant que ça l’air de me foutre de tout et tout le monde ?

-Tu crois que j'ai juste passé mon temps devant le pc ou quoi ? J'ai essayé de faire quelque chose de ma vie.. !

Je ne répondais pas, en même temps que répondre à ça, si il s’énervait tant ce n’était surement pas pour ça, il y avait forcément autre chose … A moins que je ne sois tant que ça un mauvais frère ?
J’étais stressé et un flot de question s’empara de mon esprit, me donnant presque la nausée, je m’appuyais sur le mur pour ne pas tomber.
Soudain il ouvre de nouveau la bouche :

-Mec, arrête de me prendre pour un gros débile incapable de quoi que ce soit de sa vie, ok ? Tu crois que je suis pas au courant de ce que tu as engendré ? Que tu es juste venu ici pour fuir Hugo ? Les autres te connaissent pas, Gaby, moi si. Mais tu m'as toujours écarté de ta vie. Enfin pas en apparence mais tu l'as toujours fait quand on devait agir comme une famille. Toi, toi et maman, vous m'avez écarté parce que j'étais votre mouton noir. Parce que je veux pas suivre vos pas et que je m'en fous totalement de l'argent qu'elle a. J'en ai marre !

Ce que j’ai engendré, fuir Hugo …
Au fond de moi je sens un étau se resserrer autour de mon cœur qui sous son étreinte se brise en causant une douleur bien plus dure à supporter que beaucoup d’autres, j’étouffe, je suffoque, je voudrais être ailleurs …

Alors que mes jambes sont déjà entrain de me lâcher il me parle de Mamà, et moi … et il éclate en sanglot, sa voix tremble, il a du mal à respirer, ses phrases sont entrecoupées par des sursauts.
Je relève la tête incrédule, je ne l’avais jamais vu dans cette état, moi qui avais tenté de passer mon temps à le protéger des autres, qui avais toujours agis après lui sans qu’il ne le sache quand il était dans la merde, en adoptant cette attitude je lui avais fait bien plus de mal que de bien …

Et la douleur que provoquaient ces paroles alliées à celle que provoquait son état était à son paroxysme.

Je me retrouvais au pied du mur, incapable de répliquer, incapable de le prendre dans mes bras et de lui dire « Non, C’est faux », incapable de hurlé, prisonnier de mon propre corps que je garde immobile, sans afficher d’expression, le regard fixe perdu dans le vague. J’étais perdu.

J’avais juste besoin de temps, juste un peu plus de temps merde …

Et avant que je ne réalise, il était partit, il avait disparu …

Je m’en voulais, et il fallait que je le retrouve, quand je pose les yeux à terre et je vois son lézard … il est moche c’est vraiment un lézard ça ?

Pas le temps de tergiverser, je cours après cette bestiole qui m’entraine dans les couloirs et une fois que je l’ai enfin attrapé, en l’étouffant presque je lui colle un petit papier.

Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ Paper110
Le lézard revient bien vite avec un autre papier, qui me laisse désespérer quand je l’ouvre.

Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ Paper210

MERDE !? Il était con ou il le faisait exprès !?
Heureusement cet abruti de « semi-lézard » connait le chemin, je tâche de le suivre en courant et aperçoit enfin Kevin dans un coin, entrain de pleurer …

J’étais prés à lui en coller une mais, arrivé face à lui, j’entame le geste et me stop net.

- T’es mon petit frère après tout …

J’affiche un petit sourire triste et me laisse tomber à genoux devant lui pour coller mon visage dans ses cheveux et le serrer contre moi, ce n’était pas mon truc, mais il en avait besoin …

- Espèce d’idiot, bien sûre que tu compte pour moi … Alors excuse moi, excuse-moi de t’avoir donné l’impression de vouloir t’écarter …
T’es capable de faire de grande choses alors te dévalorise pas comme ça …


Je restais comme ça prés de lui un long moment, à attendre que les larmes arrêtent enfin de couler …

- Hugo … c’était moi cette fille, si c’est ce que tu as compris.
Tu sais c’était un coureur de jupons, alors pour m’amuser un peu j’ai voulu lui faire une mauvaise « blague »


Je me laissais tomber à coter de lui, couché sur le coté en boule, et alors que j’avançais un peu plus dans mon histoire je me recroquevillais, les mots ne voulaient pas sortir et je ne trouvais pas le moyens de m’exprimer.

Je fini par fermer les yeux, et prendre de grande inspirations pour tenter de me calmer, les larmes montaient, peu importe je les laisserais couler, il était mon frère et il avait le droit à la vérité.

- L’après midi précédent l’appel, je suis allé dans le parc avec sus ma forme de fille …
Je lui avais dis que j’étais une étudiante allemande en seconde, que j’étais venu pour l’échange linguistique.
Au début on déconnait, on a fait que boire et se balader, sans dépasser les limites mais … tu me connais en soirée, mes limites je ne les connais pas, du moins je les ne connaissais pas encore.



Je retenais un hoquet de douleur, le passage d’après me dégoutait, et la simple idée de l’évoquer me donnait envie d’hurler.

- Après … après tout à commencé à dérailler. Il m’a plaqué contre le mur en posant ses lèvres contre les miennes ; j’étais incapable de bouger, pétrifié je ne réalisais pas encore ce qui était entrain de se passer. Je ne sais pas, si un jour tu devras ressentir ce que j’ai ressentit, quand je me suis rendu compte trop tard que je n’avais pas la force de résister quand il passait sa jambe entre les miennes pour me forcer à écarter les cuisses, que je n’avais plus que mes yeux pour pleurer quand il pénétrait là où il ne devait pas ; là où c’était interdit, et je ne te le souhaite pas.
Moi, je priais en pleurant en silence, je n’avais plus de voix, je ne pouvais pas crier ou me débattre, j’attendais, j’attendais que tout ça se finisse en espérant mourir.


J’étais de nouveau perdu dans le vague, je regardais par terre le petit monde à qui personne ne prêtais jamais attention, je détestais les insectes, mais les voir s’afférer comme ça sans réel but me rendait compte de mon égoïsme, de l’égoïsme dont j’avais fait preuve en souhaitant disparaître, et par la suite en fuyant ici à Prismver.

- La suite tu la connais …










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MessageSujet: Re: Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥   Retrouvailles ~ [PV Gabynou Faure-tiche] ♥ 1400359500-clockDim 13 Jan 2013 - 20:17


"Attendre et voir venir"









Gaby se pointe devant moi et me regarde. A ma hauteur, je le vois serrer le poing. Il veut me frapper ? Et bien ce coup-ci je me défendrai pas. Il aura qu'à se faire plaisir sur moi aussi. Mes yeux ne bougent pas en attendant que le poing m'arrive en pleine gueule mais il s'arrêta avant de toucher sa cible.

- T’es mon petit frère après tout …

Ça y est. Ça y est... Il craque. Qu'est ce que j'ai fait encore moi ? Je me laisse emporter par la colère... Mais je pensais ce que j'ai dit... Fallait que ça sorte un jour et autant crever l'abcès dans un moment propice et pas très tendu de la relation plutôt qu'avant une rupture définitive. Ça y est, il me raconte tout maintenant.

- Espèce d’idiot, bien sûre que tu compte pour moi … Alors excuse moi, excuse-moi de t’avoir donné l’impression de vouloir t’écarter …
T’es capable de faire de grande choses alors te dévalorise pas comme ça …


C'est la première fois qu'il me parle comme ça. Je tiens mes larmes bien au fond de moi mais ça me fend le cœur de le voir dans cet état... Mais il veut continuer je crois...

- Hugo … c’était moi cette fille, si c’est ce que tu as compris.
Tu sais c’était un coureur de jupons, alors pour m’amuser un peu j’ai voulu lui faire une mauvaise « blague » 
L’après midi précédent l’appel, je suis allé dans le parc avec sus ma forme de fille …
Je lui avais dis que j’étais une étudiante allemande en seconde, que j’étais venu pour l’échange linguistique.
Au début on déconnait, on a fait que boire et se balader, sans dépasser les limites mais … tu me connais en soirée, mes limites je ne les connais pas, du moins je les ne connaissais pas encore.
Après … après tout à commencé à dérailler. Il m’a plaqué contre le mur en posant ses lèvres contre les miennes ; j’étais incapable de bouger, pétrifié je ne réalisais pas encore ce qui était entrain de se passer. Je ne sais pas, si un jour tu devras ressentir ce que j’ai ressentit, quand je me suis rendu compte trop tard que je n’avais pas la force de résister quand il passait sa jambe entre les miennes pour me forcer à écarter les cuisses, que je n’avais plus que mes yeux pour pleurer quand il pénétrait là où il ne devait pas ; là où c’était interdit, et je ne te le souhaite pas.
Moi, je priais en pleurant en silence, je n’avais plus de voix, je ne pouvais pas crier ou me débattre, j’attendais, j’attendais que tout ça se finisse en espérant mourir.


Il a vidé son sac... Je le tire contre moi, comme je l'ai jamais fait. Je laisse mes larmes couler en silence le long de mes joues et je lui caresse les cheveux comme ce que maman me faisait quand j'étais petit. Ce petit geste d'affection et de protection qui fait se sentir en sécurité. Je savais pas quoi lui dire même si je savais, même si je me sentais prêt à l'aider. Maintenant, c'est pas comme ce que je pensais, non. Pas du tout. Je reste muet pendant que Gaby tremble et inspire de grande goulée d'air entre deux long sanglots.

Après l'un, c'était au tour de l'autre. A nous deux on aurait pu faire chialer la bonne femme qui regarde les Flammes du Désir devant sa télé en tricotant un pull pour son fils bien aimé qui ne le portera jamais par honte, car oui, à 25 ans, porter un tricot de sa mère est de l'ordre du douteux... Ou du Tanguy... Enfin voilà.
Je me décide enfin à parler.

-T'en fait pas mon petit suceur d'ours. Je suis là maintenant, t'es pas seul. Tu vas remonter cette dure pente mais je serai toujours derrière toi à te supporter. On a bien fait de tout se dire maintenant....

Je le sens bouger contre moi et le laisse se relever. Il me regarde de ses yeux tout rouges et de son visage trempé de larmes.

-Allez Hure, ça va aller ! Arrête de pleurer.

Là, je sais pas ce qui me prend exactement mais pour le faire marrer je prend le lézard messager chelou qui avait amené Gaby à moi et lui balance dessus. D'abord effrayé il me regarde avec la tête du mec qui comprend rien. Moi ça me fait marrer. Imaginez-vous quelqu'un qui vient de pleurer avec le visage et les yeux rouge vous regarder comme si vous veniez de parler dans une langue extra-terrestre que vous seul connaissez. J'éclate de rire et c'est là que je me rend compte de l'atmosphère pesante qu'il y avait entre nous et je me dis que j'ai bien fait.

Alors que je suis encore dans mes pensées, un sifflement, celui du lézard, me tire de mes pensées. Je le vois arriver mais trop tard pour l'esquiver. Il m'arrive en pleine tête et ce con, pour pas se casser la gueule me mord le nez. Heureusement cette petite bestiole a que des petites dents, il me fait pas bien mal mais sur le coup de la surprise je lâche un petit cri de surprise trop aigu à mon goût. Mon frère aussi se marre. Je me lève et lui saute dessus mais pas pour essayer de le frapper comme on faisait d'habitude nan. Ce coup-ci je m'éclate à le chatouiller, je l'ai souvent entendu raconter a des nanas qu'il était chatouilleux, ouais raconter ce genre de conneries ça ouvre toujours une ouverture pour le côté tactile de la drague et le début du « plus » dans « plus si affinité »... Je lui chatouille les côtes quand soudain, sans prévenir je sens un truc mou et chaud pointer de son t shirt. Merde, c'était ses seins, il venait de se transformer... ! Là, tout se passe trop vite à mon goût. Il me regarde, je le regarde, même si j'avais l'habitude de le voir comme ça il était quand même une nana et j'avais du mal à tenir mon pantalon tranquille quand je suis trop proche d'elles. Cette charmante « nana » devait l'avoir senti car il essaya me repoussa d'un coup de jambe mais j'étais plus fort que lui dans cet état.

-HEY ! Vous faites quoi tous les deux ici ?!

Je sais pas encore qui vient de parler, mais au son de sa voix je suis presque certain que c'était que la cerise sur le gâteau de ma première journée à Prismver.
En effet, Gaby tourne la tête vers lui et me repousse encore une fois. Moi je suis devenu tout mou avec ce mec qui arrive, c'est sans grande difficulté que je tombe sur le côté. L'ombre de l'homme est sur moi. Il nous regarde avec les traits tirés, ça devait être un surveillant... Et il était sûrement en train de se demander à quel jeu sexuel on s'était adonné en pleine nature. Merde... Il attend sûrement que je m'explique.

-Heu.. C'est pas ce que vous croyez. C'est ma sœur... Enfin non c'est mon frère !

Oh putain quel con je fais parfois! Et maintenant il va croire qu'on a des relations incestueuses.... Gaby, aide moi ! Pitié aide moi sur ce coup là ! Mes plaintes restent coincées au fond de ma gorge alors que le surveillant me prend par le col pour me relever tandis que mon frère, lui, se relève comme si de rien n'était. J'ai pas réalisé mais le soleil commençait déjà à se coucher.

-Non mais vraiment, monsieur, c'est mon frère. Allez Gaby, transforme toi en mec de nouveau ! Tu peux y arriver !

Mais ce putain de fisteur d'ours, ça le faisait jubiler de me voir dans cette situation, je parie n'importe quoi qu'au fond de lu il doit encore être en train de se foutre de moi.... J'aurais fait pareil à sa place en tout cas ! Merde, ma putain de situation à la con devait hilarante et un instant, je me met à sourire comme un con. Le surveillant a pas l'air content mais il m'a lâché. Je le regarde, je regarde Gaby et là, dans un accès de folie furieuse je prend le bras de Gaby et me casse en courant, aussi vite que possible. Évidemment, le surveillant essaie de nous suivre pendant plusieurs bonnes minutes et mon frère, sous son aspect de nana, avait du mal à suivre la cadence avec ses deux grosses loches qui rebondissaient à chacun de ses pas mais on réussit finalement à le semer et on se retrouve à nouveau dans un coin sombre du hall, un autre lieu très prisé de la gente suicidaire. Tel un témoin de Jéhova qui apparaît toujours dans le dos, un des suicidaire, une bouteille de ketchup et un couteau à beurre dans les mains nous interpelle pour nous demander si nous aussi, on a envie de le rejoindre dans son club qui se vide à petit feu... A mesure que les suicidaires troquent couteau à beurre pour tronçonneuse...
Je le regarde avec un air de dégoût. On peut se suicider avec une tronçonneuse ?! Oh merde ça doit être aussi fun qu'avec un train, les emmerdes pour les usages des transports en commun en moins... J'y penserai à l'avenir!
Avant de laisser à Gaby le temps de répondre, je l'envoie chier avec une réplique cinglante.

-Wesh mec, t'as cru quoi ? Qu'on jouait avec de la dinettes 'esh ? Mec 'azy casse toi on est pas des téra.

J'avais pris ma voix de jeune singe des quartiers chelou de panam et ce pauvre mec s'est presque enfui en courant en se faisant dessus... On a enfin la paix.
Et là, comme dans n'importe quel film à l'eau de rose qui passe en après midi sur ces grandes chaines de télé, j'attrape mon frère et le serre contre moi.
-Je suis content de t'avoir retrouvé, suceur d'ours à la con....







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