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| « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] | |
| InvitéInvité | Sujet: « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] Mer 16 Jan 2013 - 23:54 | | « Une pensée profonde exige de la hauteur. » ❦ With Gabriel FaureLa journée avait bien commencé, ce qui était une chose rare ces derniers temps. Je n'avais pas encore trouvé mes repaires et il m'arrivait d'être perdue... en réalité je me perdais plus souvent que je ne l'avouais. Ma tête se tourna instinctivement à l'entente de gloussement insupportable, mes lèvres se retroussèrent en une moue dégoutté avant que je ne presse le pas. Finalement la journée n'avait peut-être pas si bien commencé que ça ! En dehors des cours, j'avais besoin de prendre l'air et cela pouvait durer des heures, afin de n'inquiéter personne, bien que personne ne s'inquiétait jamais à vrai dire, j'avais laissé un mot sur mon lit qui disait : « Si besoin de quelque chose, je serais dans les hauteurs. » Ce n'était peut-être pas très compréhensible mais au moins la personne qui me cherchait aura une bonne raison de le faire... peut-être.
J'aimais beaucoup Prismver, je m'étais rapidement familiarisée à cet endroit qui m'était inconnu et qui, auparavant, n'éveillait en moi que des sentiments inquiétant. J'avais longtemps été terrifié à l'idée de quitter tout ce que je connaissais mais finalement c'était ainsi que je débutais l'écriture de mon histoire. Après une petite seconde d'hésitation, je me dirigeai vers un lieu que je fréquentais régulièrement ces derniers temps : l'escalier de la tour annexe. C'était un grand escalier qui tournait tout autour de la tour afin de donner accès au toit, j'avais toujours aimé les hauteurs, elles me permettaient de rêver, de m'évader et de m'isoler... surtout de m'isoler. C'était une chose pourtant simple, s'isoler. J'avais par ailleurs tendance à le faire trop souvent ce qui agaçait parfois mon entourage. Comment leur expliquer que mon univers était bien plus intéressant que la réalité ? Je grimpai donc les marches en soufflant régulièrement, Dieu que cette tour était haute ! Ils auraient dut investirent dans un ascenseur... peut-être qu'il y en avait déjà un mais je n'avais pas assez visité pour le savoir. Je me penchai un peu. Pas de rampe. Il suffisait de trébucher et c'était la mort assurée, mais la vue en valait la peine. Une fois en haut, à la limite de la surface plane du toit, je pris place sur les marches et posai à mes côtés mon sac à dos noir.
Mon regard se perdait au loin, dans cet horizon qui semblait infiniment grand. D'un geste rapide, j'enroulai une mèche violine à mon doigt et fermai un instant les yeux. Ici, rien n'existait. Les élèves chahutant disparaissaient et devenaient silence, les mauvaises tête étaient invisibles et le système de classe n'existait pas plus que … J'allai dire la magie mais la magie existait. La magie avait désormais une place primordiale dans ma vie, c'est d'ailleurs ça qui m'avait amené dans cet endroit. La magie hein... Je regardai mes mains avant de sortir tout les livres de mon sac. « Les contes de Grimm » des frères Grimm évidemment ; « Les fleurs du mal » de Charles Baudelaire ; « Hamlet » de Shakespear. Des classiques, rien d'extraordinaire... J'avais toujours aimé les livres, je crois bien que ces auteurs étaient mes favoris. Je pris les contes, après avoir posé le reste sur les marches et fis tourner les pages à une vitesse folle, le connaissant par cœur je n'avais presque plus besoin de regarder le sommaire, encore moins les pages. Ces dernières cessèrent de tourner et je pus lire « La jeune fille sans mains ». Faire vivre les histoires était mon don, mais j'étais encore incapable d'en faire bon usage. Le maîtriser totalement était de loin la tâche la plus dure qu'il m'ait été donné, pourtant avec de l’entraînement j'avais réussis à le contrôler comme il fallait, bien que je n'exploitai pas sa totalité. Dans un soupire de découragement je refermai le livre et le posai sur une marche avant de réfléchir à l'histoire, rêveuse.
« Le Diable n'aime pas ce qui est propre... » Code © Nowadays
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] Jeu 17 Jan 2013 - 21:57 | | Once upon a ...
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J’avais commencé ma journée devant la porte de salle illusoire, incapable de la pousser, j’étais surement resté un quart d’heure la main posée sur la poignée sans ouvrir la porte.
Je voulais y dessiner Hugo, et m’excuser, juste ça, lui parler comme si il existait encore réellement … et ce qu’il passait son temps à ruminer ses souvenirs lui aussi, est ce qu’il avait réussi à faire le lien ? Je supposais que je ne l’apprendrais jamais, alors je décidais de retourner m’isoler un peu dans ma chambre en espérant que les filles n’y seraient pas.
Le chemin se fit en silence, j’étais dans mon petit monde et je ne faisais même pas attention aux autres. Dans ce genre de cas seul mon but m’intéressait, une météorite aurait pu tomber à dix mètres de moi, que j’aurais continué mon chemin sans trop me soucier de la secousse provoquée …
J’arrivais enfin à la cabane 21, je vivais entouré de filles la dedans, ça me dérangeait pas plus que ça, étant donné que moi-même j’avais un coté féminin assez … développé ?
J’entrais, sans prendre la peine de retirer mes chaussures, la fenêtre était ouverte et une légère brise faisait voleter un papier déposé sur un lit qui allait bientôt s’échapper si personne ne le récupérait au vol.
- Il y a quelqu’un ?
Bien entendu personne ne répondait, à moins d’être caché sous un lit ou d’être invisible … j’étais totalement seul. J’attrapais le papier et fermais la fenêtre.
Aucune signature, juste ce papier sur un lit. Je soupirais, une nouvelle arrivante ? En tout cas ce n’était pas le lit d’Angela, il n’avait pas l’odeur de la cigarette …
Je reposais alors le papier avant de m’asseoir sur mon lit et de sortir mon calepin à dessin. En manque d’une quelconque inspiration, incapable de dessiner un éléphant à trois pattes, ou quoi que ça ne soit d’autre je relevais la tête pour regarder le papier.
Il me regardait, enfin comme un papier peut vous regarder … un papier peut nous regarder ?
Je laissais mon esprit divaguer une dizaine de minutes sur la possibilité qu’un papier puisse nous en regarder en frissonnant à l’idée de ce que les papiers peints pouvaient voir ... Avant de reprendre mes esprit et de me recentrer sur la véritable question qui me travaillait.
A qui appartenait cette écriture ?
Je maudissais ma curiosité en me levant et empoignais le papier avant de sortir en trombe, et de redécouvrir le monde que j’avais ignoré toute à l’heure.
Une lumière douce passait entre les arbres qui bruissaient au contact d’un petit vent frais accompagné des murmures qui s’y perdaient.
En hauteur hein ? Je cherchais un bon moment sans réellement savoir ou aller, la clope au bec et mon calepin sous le bras, je profitais du temps que j’avais. Il y avait plein d’endroits en hauteur à Prismver, mais si l’on voulait prendre de la hauteur on choisissait généralement l’endroit le plus haut.
Soudain je tiltais, la tour annexe !
Allez savoir pourquoi je me suis mis à courir, même si j’ai vite ralenti la cadence en arrivant aux escaliers … sans barrières. Je n’étais pas trop sûre de moi, j’avais peur du vide. Je grimpais chaque marche en inspirant un grand coup, collé au mur pour être sûre de ne pas regarder en bas.
Enfin j’arrivais en haut de la tour sur le toit. Je ravalais ma salive pour ne pas, ne surtout par jeter un coup d’œil vers le bas de la tour, le regard fixé vers l’horizon, d’ici la vue étant vraiment … sublime. On y voyait tout le campus, et même la gare, et la mer qui étincelait au loin.
Je remarquais alors une présence, c’était une jeune fille.
Une veste aux oreilles de lapin un peu trop grande pour elle, c’était mignon, et ça m’arrachait malgré moi un petit sourire en coin. Des cheveux couleur violacé cour sur l’arrière qui semblaient tomber en de longues mèches sur l’avant, assez original comme coupe. Je ne voyais rien d’autre d’elle, puisqu’elle était dos à moi, mais tout ce que je savais c’est qu’elle avait l’air d’une gamine pour une fille d’au moins 17 ans.
Une pile de livre était posée à coté d’elle, intrigué je m’approchais, et posant mon calepin sur le coté, je me baissais pour attraper un livre silencieusement, laissant tomber le papier de toute à l’heure sur ses genoux.
- Les contes des frères Grimm ? Bon choix de lecture, même si j’ai tendance à préférer Oscar Wilde, et Emile Zola …
Je me tenais debout à coté d’elle et souriait en lisant les premières pages du bouquin, le vent dans les cheveux, ma cigarette éteinte pour ne pas la déranger, derrière l’oreille.
"Sometimes I need an Ice cream" . |
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] Ven 18 Jan 2013 - 23:15 | | « Une pensée profonde exige de la hauteur. » ❦ With Gabriel FaureJ'étais dans mes pensées, j'étais loin de tout ce qui pouvait m'arriver. Je réfléchissais sans pour autant réfléchir, c'était un état secondaire que j'aimais bien. Être là sans être là, présente mais absente... « Les contes des frères Grimm ? Bon choix de lecture, même si j'ai tendance à préférer Oscar Wilde, et Emile Zola... »
Sans quitter du regard le petit papier qui venait de tomber sur mes genoux je chuchotais pour moi-même un : « Les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais » avant de lever enfin les yeux sur le nouvel arrivant avec un petit sourire. J'aimais les citations et Oscar Wilde était l'un de mes auteur préféré, j'affectionnais particulièrement '' Le portrait de Dorian Gray '' qui était l'un de mes ouvrage favori. Je détaillais alors l'individu qui s'était présenté à moi. La première chose que je remarquais : la cigarette. Je me rappelais alors qu'Arthur fumait, en réalité presque tout les hommes de ma famille fumaient, seul Henry qui avait développé un … rejet à la fumée de cigarette ne pouvait pas fumer. Heureusement, peut-être... Je n'avais jamais été contre la cigarette, c'était la vie des autres et cela ne me regardait pas. Plus jeune j'avais l'habitude de regarder mon frère fumait à la fenêtre de sa chambre... Henry râlait à cause de son problème... c'était avant.
Retour à la réalité. Je secouais la tête et lissais ma frange afin de revenir totalement dans le monde réel. Continuons l'analyse. C'était un jeune homme, plus grand que moi. J'avais déjà croisé des petits hommes et des géants, lui avait la taille parfaite.. enfin façon de parler. Il avait une couleur de cheveux étrange. Rose barbe-à-papa. Que c'était étrange... Mes yeux se posèrent sur mes propres mèches violines. Bon je n'avais rien dit ! Mais cette comparaison me fit sourire. J'observais ensuite ses yeux. Bleu. Ça aussi j'affectionnais, les yeux bleu. Les miens l'étaient également... quand je ne les cachais pas par des lentilles violettes... donc quand je dormais, me lavais et … c'était tout.
Mon attention se concentra sur le papier que j'avais entre les mains. C'était le mot que j'avais laissé dans la nouvelle chambre que j'occupai. Donc... cet homme était forcement dans ma chambre. Je restais durant un instant perplexe avant de me rappeler que les chambres d'ici étaient mixtes, une chose à laquelle j'avais un peu de mal à m'habituer. Peut importe. Je pensais plus voir arriver un surveillant ou une personne avec des papiers urgents que je devais remplir mais non, c'était juste un camarade de chambre. Enfin, peut-être, je n'avais pas réellement de confirmation. Pendant que je réfléchissais, je tournais l'anneau de Sauron qui enserrait mon doigt, c'était une habitude que je n'avais jamais perdu et c'était certainement la meilleure façon de savoir si je réfléchissais ou pas. D'un geste lent je levais le papier jusqu'au niveau de mes yeux que je plissais un peu, comme si je l'étudiais.
« La curiosité est un vilain défaut, dis-je avec un soupçon d'amusement dans la voix »
Je le regardais lire les premières pages de mon livre de conte. Quelqu'un qui semblait aimer les livres... C'était devenu rare. Les gens avaient tendances à s'enfermer dans cette folie technologique qui se répandait sur cette terre qui semblait se pourrir sous les fautes de la race humaine. Les livres, les bons vieux livres, ceux qui sentent le vieux et dont les pages chantent au contact du vent, étaient remplacés par des tablettes tactiles ou des résumés informatiques. Personne ne prenait le temps de savourer les mots. Évidemment, il y avait d'excellents côtés à toute cette technologie. Les jeux-vidéo. Oh oui, les jeux-vidéo étaient le meilleur de cette époque. J'aimais les vieilles consoles, pas autant que les livres certes, mais je les aimais beaucoup. Bref ! Arrêtons de nous dissiper ! J'allais réellement finir par me retrouver au fin fond de mon esprit !
« Je suppose que tu es un camarade de chambre... Cabane 21 n'est-ce-pas ? »
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] Dim 27 Jan 2013 - 12:28 | | Camarades de chambres.
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Elle s'était enfin retournée, enfin je pouvais détailler son visage.
Un visage fin, une peau cristalline entourée de quelques mèches violettes, le petit visage de gamine parfaite, auquel je m'attendais, pas trop de surprise de ce côté là, hormis ...
Hormis cet air mature qu'elle arborait, un peu comme celui d'une enfant qui n'avait pas réellement eu d'enfance. Je cachais mon désarroi, l'enfance c'était les meilleures années de ma vie, le temps ou les problèmes n'existent pas, le temps ou la réalité paraît plus douce que ce qu'elle n'est.
Alors, si l'enfance n'existait pas ? À quoi bon vivre dans un monde déjà fort pitoyable sans nous ...
Je me ressaisissais, il ne s'agissait pas ici d'une enfant mais d'une jeune fille d'au moins 17 ans, son passif ne me regardait en aucun cas. Je n'avais donc pas à avancer de théories là-dessus.
- La curiosité est un vilain défaut !
C'était la première chose qu'elle ai dite, si l'on oubliait les citations quasi inaudibles d'Oscar Wilde ...
J'aimais bien sa voix elle avait quelque chose de rassurant et la pointe d'amusement dans sa phrase, m'obligeait à lui répondre quelque chose, je n'allais quand même pas laisser une camarade de chambre m'envoyer une telle pique impunément ...
- Faux, La curiosité est la source d'un éternel plaisir ... Et puis, si je n'avais pas été curieux j'aurais croisé comment une jeune fille avec autant de culture que toi ?
Je la regardais avec un petit sourire fugace sur les lèvres, il est vrai qu'espérer croiser une jeune fille férue à ce point de lecture, c'était comme espérer rencontrer un chien rose avec un chapeau de cowboy qui parle avec la voix de Will Smith ... C'est-à-dire quasiment impossible ...
Je reposais son bouquin et finissait par m'asseoir, jetant un coup d'oeil en bas et ravalant ma salive pour ne pas rester les yeux rivés sur le sol et chuter malencontreusement ...
- Je suppose que tu es un camarade de chambre... Cabane 21 n'est-ce pas ?
Tient mais c'est qu'elle était perspicace ! Oh laissons là mon sarcasme, cette jeune fille était tout ce qu'il y avait de plus gentil je n'allais pas me risquer à l'humour noir avec elle sans la connaitre plus que ça.
- Oui, La collection de Final Fantasy rangée dans l'étagère au-dessus du lit ... le lit dans le coin, c'est le miens ... enfin du moins, c'est le premier que j'ai vu en arrivant et sur lequel j'ai lancé mon sac pour ensuite me jeter dedans ...
Ses yeux brillaient d'une lueur nouvelle quand j'avais prononcé « Final Fantasy » , c'était d'ailleurs assez amusant, ça me rappelait mon frère quand on lui disait LoG (League of Gossip, pour en savoir plus sur cette connerie voir : La présentation d'un Kevin )
Était-elle une geekette en plus d'adorer les livres ?
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: « Une pensée profonde exige de la hauteur. »[ PV Gabriel Faure ] Jeu 21 Fév 2013 - 11:39 | | « Une pensée profonde exige de la hauteur. » ❦ With Gabriel Faure Un sourire nacquit sur mes lèvres lorsque je l'entendis rétorquer à ma remarque une chose si censé. J'étais moi même assez curieuse, de toute façon ne fallait-il pas être curieux pour dévorer autant de livre ? À moins que ce ne soit qu'une simple passion... Mais tout être humain vivait de curiosité sinon l'individu ne serait encore qu'à.. bah pas ça quoi. C'était assez marrant, je n'avais jamais pensé croiser quelqu'un avec qui parler de livre dès mon premier jour et pourtant c'était ce qui était arriver. Et le meilleur dans tout ça était sûrement qu'il était dans ma chambre, sauf si ce n'était qu'un voyeur qui s'était incrusté dans notre chambre pour voler un petit morceau de papier et quelque sous-vêtements au passage... Mais que se passait-il dans ma tête ?
Il aurait été ridicule pour n'importe qui de penser qu'un voleur de sous-vêtements ne viendrait pas voir l'une de ses victimes juste après l'acte de vandalisme, sauf si c'était pour la narguer. Mais là, il parlait de livre.. Il fallait vraiment que j'arrête de lire les romans aux protagonistes psycho-pervers.
Je préférais alors lui demander, histoire d'être sur que ce n'était pas un psycho-pervers et si s'en était un.. je me penchais un peu au dessus du vide et évaluait la distance avec le sol. Si s'en était un je le balancerais dans le vide... en fait non, il pourrait mourir et j'aurais sa mort sur la conscience, et puis il avait l'air sympa. Je regardais alors ma pile de livre. J'aurais put faire venir quelqu'un de ces bouquins mais je ne controlais pas à cent pourcent mon don et je risquais de faire venir un assassin plutôt qu'un sauveur. En plus il avait l'air mal à l'aise, peut-être les hauteurs ? Quel dur dilemme...
- Oui, La collection de Final Fantasy rangée dans l'étagère au-dessus du lit ... le lit dans le coin, c'est le miens ... enfin du moins, c'est le premier que j'ai vu en arrivant et sur lequel j'ai lancé mon sac pour ensuite me jeter dedans ...
Bon et bien pas la peine de faire appelle au capitaine crochet !
Donc ces jeux appartenaient bien à un homme ! En arrivant ici j'avais omis un léger détail : que les chambres étaient mixtes. Ça ne me dérangeait pas du tout, j'avais toujours partagé ma chambre avec deux ( non en fait un ) abominable frère. J'avais par ailleurs tendance à mieux m'entendre avec la gente masculine que féminine... Ce n'était pas de ma faute, en réalité tout dépendait de la personne qui se trouvait en face de moi. Si on se mettait à me parler maquillage, mieux valait laisser tomber ou encore shopping, les magasins me donnaient mal à la tête et toutes ces dindes qui gloussaient devant un pull beaucoup trop cher pour sa qualité m’exaspérait. Je faisais alors comme toute personne qui ne supporte pas faire les magasins : je commandais sur internet. C'est d'ailleurs comme ça qu'on se retrouve avec des vêtements trop grands ou trop petit !
En entendant le mot final fantasy et mes yeux s'étaient mis à briller. Ces jeux étaient juste splendide. N'ayant jamais réussis à convaincre mon père de me les acheter.. bon il ne m'aurait même pas acheter un hot-dog si je le lui avais demandé, je m'étais contentée des rares final fantasy que ma mère m'avait offert.
- J'adore les jeux que font Square Enix ! Surtout les Final Fantasy et les Kingdom Heart ! J'avais bloqué sur ta collection en entrant dans la chambre, je me demandais quelle tête pouvait avoir cette personne.
J'accompagnais mes mots d'un léger rire. Ayant oublié que les chambres étaient mixtes, j'avais imaginé une fille assez excentrique. Le genre de fille qui se cosplay et qui n'ont pour sujet de conversation que les jeux-vidéos et les mangas ! J'étais donc contente de voir que c'était une personne... pas normal car personne n'est réellement normal, et puis qu'est ce que la normalité ? Dooonc.. une personne qui lisait. Autant dire que ce n'était pas très commun de trouver une personne qui lisait et qui jouait aux jeux-vidéo. C'était comme trouver une perle rare et surtout une personne avec qui parler librement de ce que j'aimais. Merci chère providence de nous avoir mit dans la même chambre.
- Moi c'est le dernier lit, avec les valises encore dessus. Je préférais attendre de voir avec les autres de la chambre, dont toi, où je pouvais mettre mes affaires sans déranger personne.
C'était ça le plus important, ne pas déranger. Être aussi discrète qu'un escargot... Sans me faire marcher dessus évidemment. Je lissais l'une de mes couettes en glissant mes doigts dessus, c'était une salle habitude que j'avais adopté avec le temps.
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