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 LET'S. DO. THIS. SHIT.

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Anonymous
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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockVen 8 Mar 2013 - 11:26


LET'S DO THIS SHIT

bref, c'est la party hard

Dormir. Ce putain de verbe tellement jouissif qui sonne à tes oreilles comme la sonnerie annonçant la fin des cours. Une libération, une délivrance. Affalé sur ton lit et vêtu d’un simple caleçon, la couverture couvre à peine ton corps hâlé. Tu es épuisé de ta journée. Bien que tu n’ais pas fait grand-chose, comme d’habitude. Mais les journées te fatiguent car tu t’ennuies mortellement. S’il n’y avait pas eu Voltaire, Quasimodo, Alexander et Preben, tu te serais barré depuis bien longtemps de cette prison sans barreaux. Bref. Du moment qu’on te laisse roupiller tranquille hein…

Mais le repos du guerrier prend fin lorsque, après avoir entendu des muscles se contracter pour monter les quelques marches du cabanon et après avoir pensé qu’il s’agissait de Voltaire, on tambourine à la porte. Tu grognes et fais mine d’être absent, fourrant ton oreiller sur ta tête. Tu pries pour qu’on te foute tranquille ou qu’on se soit trompé de cabanon. Mais non. Une mélodieuse et poétique voix te parvient jusqu’aux oreilles.

▬ BROR ! BROOOOOR ! Allez, lève toi enfoiré ! C'est l'heure !

Preben. Là, t’es déchiré en deux. Qu’est-ce que tu devrais faire ? L’ignorer pour avoir osé te réveiller ? Ou ouvrir la porte pour lui balancer ton oreiller à la tronche ? Ou ton poing. Bah. C’est ton Brah. Tu pourrais pas lui faire du mal sous le coup de la colère. Tu traînes donc ta carcasse hors du lit et, peu soucieux de la tenue dans laquelle tu vas te présenter à lui, tu ouvres la portes pour le gratifier de ta tronche de zombie déterré.

▬ T’es trop bruyant, brah. Tu fais chier. Qu’est-ce que tu veux ?

Tu remarques alors Winifred. Tu restes silencieux un instant puis fais la navette entre ton presque jumeau et sa compagne. T’es déstabilisé qu’elle soit là parce que, honnêtement, le nombre de fois où ils sont ensembles sans se disputer se compte sur les doigts d’une main. Tu te grattes le torse, encore mal réveillé. Ça doit être un rêve en fait.

▬ J’me rappelle pas avoir commandé de partouze. C’est la mauvaise porte.
▬ Bordel, t'as oublié hein ? La fête, la putain de fête ! Allez, ramène ton cul, on y va et tu viens !
▬La quoi ?

Il te pousse presque et entre. T’as pas l’envie de lui foutre une baigne pour l’empêcher de rentrer, t’es pas bien réveillé. Et t’as surtout la flemme. Tes deux compères entrent et tu te laisses tomber sur ton lit, assis. Preben lâche alors la main de sa promise pour te montrer le contenu de son sac. De l’alcool danois. Ah bah ça te réveille direct ça. Tu fais, une nouvelle fois, la navette mais cette fois-ci entre les bouteilles et ton presque frère. Il te colle une bonne tape sur l’épaule. Il a l’air bien enthousiaste.

▬ Allez bror, couvre-toi les fesses et on se tire !
▬ Donne moi 5 minutes et je vous rejoins.

Tu les chasses du cabanon pour pouvoir t’habiller. Pas que la présence de Preben te gêne, mais tu vas quand même pas te foutre à poil devant sa meuf, hein ? Tu changes de sous-vêtements et sélectionne un jean que tu enfiles rapidement. Tu chausses ensuite des convers’ dans lesquelles tu fourres le bas de tes jambes de pantalon. Puis tu enfiles un sweet blanc à longues manches que tu retrousses jusqu’à tes coudes. Et enfin, par-dessus, tu mets un t-shirt noir. Voilà, t’es prêt. Puis tu réfléchis. Amener quelque chose, ça pourrait être sympa… Mais quoi ? Tu vas fouiller dans tes affaires à la recherche de boisson. Faut pas compter sur toi pour la fumette puisque tu touches pas à ça. Tu dégottes quelques bouteilles de rhum que tu fourres dans un sac puis tu quittes le cabanon, rejoignant Preben et Winifred.

Vous arrivez rapidement à la plage où la fête commence déjà à battre son plein. Et plus tu t’avances, plus tu demandes ce que tu fous là. Preben t’a attiré comme une mouche avec son alcool danois. Tu aperçois Cale qui fait office de serveur, Holy dans un coin qui commence déjà à divaguer, Quasimodo qui fricotte d’ores et déjà avec Marley… bien bien. Une soirée de débauchés quoi. Preben t’offre une mousse et, d’un sourire bien scintillant, t’abandonne là.

▬ Essaie de t'amuser et si tu cognes, appelle moi ! On se revoit plus tard, bror !
▬ Et toi tâche de ne pas chercher la bagarre. Pense à Winifred.

Tu salues ton presque jumeau d’un signe de tête et reste là, comme un con, adossé à un arbre. Tu fais juste acte de présence finalement. Les gens que tu connais sont occupés. Et ceux que tu ne connais pas ne t’approcheront pas. Parce que tu feras pas le premier pas, ça te ressemble pas. Tu décapsules alors ta canette et vise une poubelle pas très loin. Tu lances la dite capsule qui atterrit dans le sac poubelle. On pouvait pas en espérer moins venant d’un joueur de basket. Tu portes donc le récipient à tes lèvres et en boit quelques gorgées qui descendent rapidement dans ton gosier.

Puis tu remarques une fille, pas très loin. Plutôt mignonne d’ailleurs. La pénombre naissante, tu distingues assez mal son visage et plisses donc les yeux. Tu la reconnais alors. C’est la meilleure amie de ton brah, Scarlet. Vous n’avez jamais vraiment eu l’occasion de vous parler par manque de temps ou autre. Pourquoi ne pas en profiter maintenant ? C’est pas ton genre d’accoster les gens, surtout une fille, mais bon. Ce soir c’est la fête, alors c’est l’exception. Tu attrapes une bière de ton sac que tu as laissé contre l’arbre et tu t’avances vers elle. Elle ne t’a pas vu. Alors tu tends la canette fraîche et la pose sur sa joue.

▬ Yo Scarlet. Ça me surprend que tu ne sois pas sagement assise dans ta cabane en train de faire tes devoirs, dis-tu d’un air amusé en lui offrant un sourire. Bien sûr, tu plaisantes. Que serait une fête sans Scarlet ? Ce serait un peu comme un anniversaire sans gâteau. Nul quoi. T’es venue toute seule ?

HRP ; merci de m'avoir laissé la place les gens krr ♥


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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockVen 8 Mar 2013 - 15:00


The party doesn't start
'til I walk in


L'été touchait à sa fin, il faisait encore chaud, mais pas autant qu'en Louisiane. On se les caillait un peu ici, mais maintenant elle s'était habituée au choc thermique entre sa Louisiane natale et l'Angleterre où elle étudiait et passait finalement le plus clair de son temps. Scarlet poussa un long soupir et renversa la tête en arrière pour regarder le plafond abîmé et constellé de boulettes de papier mâché. Elle se balançait évasivement sur sa chaise en se servant de son pied appuyé contre la table. Son pied était nu – sa chaussette et sa chaussure gisait sur le sol cabossé – et ses orteils fins agrippait le rebord de la table comme de petites serres. Un vrai singe. Machinalement, elle se grattait le ventre et son autre main pendouillait mollement vers le sol, achevant d'illustrer son flegme. Elle suçait une de ses mèches de cheveux évasivement tout en mordillant le capuchon de son stylo, les yeux perdus dans les méandres du plafond. Aaah, les cours... Voilà qui la désespérait. Enfin, aussi désespérée que puisse être Scarlet la plupart du temps, c'est-à-dire pas des masses... Pas de quoi verser la moindre larme ou sortir le moindre couteau à beurre pour se scier le poignet. En fait, même pas assez pour atteindre son humeur parce que d'ici dix minutes – quand la cloche retentira – elle sera de nouveau full battery. Bref. L'école, donc... Scarlet avait déjà mûrement réfléchi à son plan de carrière : à la fin de ses études et dès qu'elle aurait dix-huit ans, elle poserait pour des magasines de pin-up, elle prendrait des cours de pole dance et de strip tease et elle courrait les cabarets pour s'y faire engager. Puis, quand elle aurait assez d'argent, elle déménagerait à Los Angeles pour y faire carrière. Plan de fou. Elle aurait un manoir à Hollywood avec trois doberman et un majordome, la classe. Voire même trois majordomes, soyons fifous ! Et ils s'appelleraient tous Alfred. Et elle, on l’appellerait Mademoiselle. En Français, s'il vous plaît ! La classe. Et puis elle aurait plein de maris. Au moins huit ! Qui auraient tous des métiers différents ! Mais elle aurait des amants bien sûr. Ouh yeah... Dat awesome life of Scarlet.

La sonnerie manqua de la faire tomber quand, en sursautant, son pied glissa brutalement de la table. Elle remit promptement sa chaussette et sa chaussure, jeta ses affaires dans son sac et sortit promptement de cours pour rejoindre ses camarades de classes – Preben, Marwin et toute la bande de dégénérés. Holy n'était pas là bien sûr puisqu'elle préparait cette fameuse petite sauterie à laquelle elle était invitée le soir même. Elle laissa Preben rejoindre leur cabane avant elle pour se rendre en ville pour faire des courses pour la fête au dernier moment. Scar avait déjà ramené des machins de Louisiane, mais pas de quoi bouffer. Pis elle irait bien se faire un fast food... Elle laissa l'heure tourner, errant dans les rayons avec un air niais et rêveur, traînant des pieds et manquant de s'entraver à chaque pas trop las. Elle glandouilla une bonne heure dans le supermarché, tout ça pour ressortir avec une boîte de Pringles qu'elle paya £1,20. Puis elle alla faire une halte au McDo où elle commanda une boîte de quatre nuggets, un simple hamburger et un grand Coca. Assise à l'étage, elle regardait les gens passer dans la rue en ruminant comme une vache. Oh bah tiens, v'là qui fait noir maint'nant. Scarlet regarda sa montre sa lâcher la paille de son Coca ; omgggg, 21h51 ! Scarlet finit rapidement sa boisson avant de repartir vers sa cabane, oubliant les Pringles dans le McDo.

22h23. La voilà à la plage. Elle avait passé une robe rose pâle et blanche avec un col sailor très profond qui mettait sacrément bien en valeur son 85D du jour. Scarlet lissa vaguement le jupon très court et bouffant de sa robe avant de s'avancer sur le sable, cherchant des connaissances du regard. Scar n'avait pas pris la peine de mettre de chaussures : à quoi bon puisqu'on est dans le sable ? Ses cheveux étaient tout aussi décoiffés et emmêlés que d'habitude malgré le foulard rose noué comme un serre-tête qu'elle avait pris la peine de passer et son seul effort avait été de mettre du mascara et un peu de fard noir sur ses paupières. Scarlet aperçut quelques tête connues et leur fit signe pour les saluer, ne cherchant pas spécialement à rejoindre qui que ce soit. En fait, Preben lui avait dit qu'il lui présenterait quelqu'un. Enfin ce quelqu'un c'était son Bror, alias Skygge. Elle déposa sa contribution avec le reste – trois bouteilles de Chartreuse verte et deux bouteilles d'Absinthe noire. Dodelinant de la tête au rythme de la musique, Scarlet sautilla jusqu'au rivage et s'accroupit devant les rochers. Là, dans un trou d'eau, il y avait une étoile de mer. Les yeux brillants, la brune tendit la main pour la ramasser. Peut-être pourrait-elle s'en faire un soutient-gorge, comme les sirènes, si elle en trouvait une seconde ! Curieuse, Scarlet la retourna et... elle découvrit que Disney les avait tous trahit. Là, sous l'étoile de mer, des centaines de petites ventouses mouvantes et au centre, un trou avec des sortes de dents alignées en forme de cercles concentriques. Scarlet bugga quelques secondes, bouche bée avant de pousser un cri et de lancer le mollusque loin dans la mer. Mais c'était un coup à se faire bouffer les tétons ce truc !! Qui irait se coller ça sur les boobs ? ! Brr ! Des frissons le long de l'échine, Scarlet se redressa et quelque chose de dur et froid toucha sa joue. Surprise, Scar se retourna et vit le fameux Skygge. Finalement, ce n'était pas elle qui l'avait trouvée mais le contraire. Oubliée l'étoile de mer dévoreuse de mamelon, Scarlet lui adressa un large sourire. « Non, c'est pas trop mon genre~ » L'ironie ? Connais pas. « Oui, et toi ? Attends, non, tu es venu avec Bennie-chou, c'est bien ça ? » Et Winifred aussi sans doute. Preben avait beau se défendre de ne pas être en couple avec elle, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, même pour elle. Scarlet avisa la canette du regard avant de proposer : « Je n'ai rien à boire, je viens d'arriver. Ça te dit qu'on prenne un verre ? Quelque chose de plus fort que de la bière. »

Scarlet avait en tête la bonne Chartreuse verte qu'elle avait apportée. Alors elle attrapa doucement la main du Danois pour le ramener vers la sainte réserve d'alcool qui se trouvait plus loin à l'orée des arbres. Quand elle se pencha pour récupérer son sac plastique qu'elle n'avait pas pris la peine de vider en arrivant, on pu voir sa culotte rayée blanche et jaune à cause de sa robe trop courte. Elle se redressa, bouteille à la main et remplit deux gobelets à ras-bord. Les fonds de verre, c'est pour les tapettes ! Scar tendit le sien à Skygge avec un sourire : « C'est marrant qu'on se soit pas plus parlés que ça, toi et moi ! Pourtant, on connaît bien Bennie-chou tous les deux. Enfin, là, on va pouvoir rattraper le temps perdu~ Santé ! » La jeune fille trinqua doucement avec le Danois et bu une longue gorgée d'alcool fort en jetant un regard malicieux au brun par-dessus son verre. Aguicheuse, elle ? Jamais...


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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockDim 10 Mar 2013 - 21:46





PARTY HARD

pv ; everybody



Armé d'un porte-feuille sans doute trop léger, Artus parcourait les rayons du supermarché à la recherche d'alcool. Cet achat n'était pas nouveau pour lui, loin de là, mais disons qu'il avait la mémoire courte. Anormalement courte. Aussi, il ne retenait pas l'emplacement des packs de bières, malgré son utilité. Cette fois-ci il les recherchait pour une soirée organisée par Cale et deux autres prismveriens -sûrement des potes à lui- sur la plage. C'était pas très original, en faite c'était carrément banal, mais pour le coup il n'avait pas eu d'autres idées, et il devait ramener un truc lui aussi. Comme tout le monde. Et puis, il n'y a jamais assez d'alcool pour des soirées de ce genre. Motivé, il poursuivit ses recherches. Et il finit par tomber miraculeusement sur ces fameux packs. Il en saisit un avec vivacité comme s'ils risquaient de lui être enlever en une fraction de seconde et se dirigea presque aussitôt vers les caisses en sifflotant un air inconnu, ou plutôt mal interprété.

Lorsqu'il fut arrivé, un papi venait de payer une caissière, laissant le champs libre. Il était si rare de ne pas attendre derrière une dizaine de personnes pour lui qu'il se précipita vers la caisse en question comme un ahuri, effrayant au passage un gosse qu'il avait doublé à l'instant. Mais n'étant pas Kathleen, il ne le nargua pas. Mais malgré cela, le môme faisait la gueule. Tant pis, ce n'est pas lui qui allait s'en soucier. Il présenta donc l'alcool à la femme d'un air triomphant, attendant qu'elle lui indique le prix qu'il ne s'était pas donné la peine de regarder. Une fois cela fait, il lui tendit un billet. Il en manquait. Il lui tendit ce qui lui restait. Il manquait un prism. Un misérable prism. Il était d'une pauvreté affligeante. Pestant contre Sony comme quoi il était le seul fautif pour lui avoir demandé de lui rembourser ses habits qu'il avait malencontreusement déchiré, il fouilla frénétiquement les poches de son jeans. Au contact d'un objet rond et de petite taille, il ne pu qu'afficher un large sourire. Et victorieux, il plaqua la pièce devant la caissière -fort heureusement pour lui il ne s'agissait pas d'une capsule de bouteille mais bien d'une pièce-. Il n'avait plus un sous sur lui, mais il n'en restait pas fier. C'est donc euphorique qu'il quitta le magasin, pack de bières à la main.

Une fois à l'extérieur, il plaça les écouteurs reliés à son iPod dans ses oreilles et sélectionna une musique. Lorsque ce fut chose faite, il remit l'appareil à sa place, soit dans la poche de son sweat. Il était simplement vêtu, pour faire court. Pourquoi bien s'habiller si on sait à l'avance que nos fringues vont finir déchirées -lui arrivera à les mettre dans cet état-, trempées... Voir paumées. C'est ce qu'avait pensé Artus, et cette réflexion n'avait fait que le conforter dans son choix. Autant se fringuer de la façon la plus banale possible. Enfin, il n'avait pas trop le choix non plus, il n'avait pas de vêtements classes. Oui en faite il n'avait tout simplement pas le choix, inutile de s'attarder là-dessus. Chantant à gorge déployée -et faux en plus de cela-, il se mît en route sans se soucier du reste.

Après s'être trompé de direction plusieurs fois, il atteint enfin la plage. Il ignorait totalement l'heure, mais ce n'était pas si important, après tout. Dans un haussement d'épaules, il s'approcha de la foule tel un paumé -qu'il était- tout en se prenant une bière. Il l'ouvrit dans l'immédiat et bu quelque gorgées, observant les environs. Des personnes qu'il connaissait par-ci par-là, dont le pingouin aussi connu sous le nom de Cale. Lorsqu'il le vit, un sourire étira ses lèvres et il ne tarda pas à le rejoindre, lui lançant le pack de bières négligemment, persuadé qu'il le rattraperait sans problème.

« J'ai pris que ça, tu m'excuseras je suis pauvre. »

Et il s'écarta. Il savait pas où foutre ses boissons, alors il les lui refourguait subtilement. Enfin pas tellement, il les lui refourguait tout court. Mine de rien, il posa son regard bleuté sur les personnes qui se trémoussaient au rythme de la musique. Il y aperçut Preben, entouré de deux jeunes filles. Une brune et une rouquine. Une fille de son âge environs et une gamine. Il arqua un sourcil. Il s'attendait à voir de jeunes personnes, mais pas à ce point. Fixé sur la petite, il ne détourna son attention d'elle que lorsque le E qui l'accompagnait se stoppa net. D'autant plus perplexe, il cligna des yeux à maintes reprises avant de suivre son regard. Qui tombait sur Cale. Ah. Par curiosité, il interrogea ce dernier :

« Tu le connais? »



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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockLun 11 Mar 2013 - 19:14

LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 2dp0cz

Je pousse un soupire qui sort assez saccader tandis que je sautille légèrement en renfilant mes shorts. Technique de pro quand on met un vêtement aussi court et ajusté. Preben a vraiment le don de me faire chier dans les meilleures occasions. Holy organisait un party, je me disais que ça allait être une chouette journée quoi. J’étais de bonne humeur –et non, pas besoin de rajouter un ‘pour une fois’, merci-. Si en plus j’avais l’occasion de m’envoyer en l’air avant de m’enfiler des bières et autre truc jusqu’à ce je sache même plus mon nom, tant mieux quoi. Mais non. Honnêtement je sais plus trop ce qu’il a osé dire, mais ça m’a fait tiquer. C’est souvent comme ça, on s’engueule et on finit par même plus connaître la raison de notre argument –mais c’pas comme si j’allais renoncer au combat non plus, s’il veut me faire chier, il va m’avoir chiante jusqu’au bout-.

Je plisse les yeux vers lui et enfile une cami bleue décoré du logo de superman avec une veste. Je pipe pas mot tandis que j'enfile mes vans et une veste bien simple, le suivant à l'extérieur en prenant bien soin de claquer la porte comme je sais si bien le faire. Histoire de lui faire sentir que non, je ne me suis pas calmée durant les cinq dernières minutes. Il me prend la main et je fais la moue, regardant les cabanes qui défilent.

« Aller Fred, presse le pas merde, on doit encore aller ramasser bror... »

Ma réponse de génie ressemble à un ‘gnagnagna’ inintelligible. Et comme je suis une gamine immature à mes heures –mes jours, semaines, c’comme vous le sentez- je fais exactement le contraire de ce qu’il me demande. Sauf que voilà, je déteste ce truc chez les mecs, ils sont souvent plus forts que vous quoi. Du coup, quand je sens mes talons cognés contre le sol dans le même style que de freiner après un sprint, je grimace et abandonne. Ce n’est que partie remise Nielsen. Et tandis qu’on vagabonde entre les cabanes, je passe ma main dans mes cheveux et réalise que merde, j’ai oublié de passer le peigne dedans. Alors quand on arrive à la porte de la cabane de Skygge et que Ben martyrise celle-ci à grands coups, moi de mon côté j’utilise mes doigts libres pour essayer de dompter ma crinière subtilement.

La tête de déterré qu’il fait en ouvrant la porte me fait sourire et je lui fais un salut de capitaine quand il porte son attention sur moi. J’aurais bien aimé sortir un commentaire croustillant au sujet d’une possible partouze, mais Ben me devance en parlant du party. Party auquel nous sommes en retard. Si ça continue comme ça, on va arriver là-bas et la moitié des gens seront déjà dénudés et joyeusement saouls. Ben montre fièrement son alcool –moi j’ai hâte qu’il arrête de la regarder et qu’on commence à la boire franchement- et on se fait chasser de la cabane le temps que Skygge enfile un truc. Mais mec, j’aurais pu rester, soit pas gêné pour moi. Et comme je déteste ne rien faire de mes mains, je noue le bout de ma cami un peu trop longue en attendant.

Une fois les mecs prêts –non ce n’est pas moi qui lente-, on se met finalement en route pour la plage. Je libère Ben de trois bières lorsqu’on arrive vers celle-ci –oui j’aime rendre service parfois- et décolle à l’avant, bien décidée à m’amuser. Déjà je vois quelques personnes que je connais, Holy qui a l’air déjà bien décollée avec Quasi, Cale qui fait le tour avec des boissons. Je vois également Ana que j’ai ratée à la cabane –quoique c’est sans doute une bonne chose- et lui fait un petit salut de loin. Je décapsule ma première boisson de la soirée et j’en prends quelques gorgées avant de me lancer dans la foule. Enfin jusqu’à ce que je sente une main contre ma hanche et instinctivement, je penche mon cou pour lui faire plus de place quand il dépose brièvement ses lèvres sur celui-ci. J’arque un sourcil, ma bière aux lèvres tandis que je le fixe un instant. Il sourit. Non, ne sourit pas Fred, ne sourit pas. Mais cette phrase semble toujours avoir l’effet contraire en fait et lentement mais sûrement, me voilà en train de lui en renvoyer un. Bon okay, t’as gagné pour cette fois Niels, j’arrête de faire ma pute. On est là pour avoir du bon temps de toute façon. Et tandis qu’il m’attire vers ce qu’il semble être la partie ‘piste de danse’, il chope une autre nana en passant. J’avoue bon, sur le coup en reconnaissant Mealla la terrible je m’arrête un instant, puis en voyant Ben qui lui tend sa boisson, je me dis qu’au moins si je merde et que je mets la vie de mes trucs en danger, j’ai peut-être une chance qu’elle se souvienne pas de moi demain.

Alors je prends quelques gorgées à nouveau et je me lance, mon corps suivant le rythme de la musique avec les autres. Sauf que voilà, après quelques instants à peine, je me tourne et voit la tête de meurtrier qu’il tire.

« Hey oh, Ben, qu’est-ce qui se passe ? »

Je sais pas s’il m’a entendu, j’ai parlé fort, mais avec la musique et tout, c’est fort possible que non. Du coup je cherche des yeux ce qui pourrait le mettre dans cet état –et j’avoue que pendant un instant j’ai peur que ce soit Brent-, et mes yeux se posent sur Cale qui n’est plus très loin. Ah. Pas mieux en fait.
NO SHITTY FACE, IT'S TIME TO PARTY

Pardon peuple, c'est mauvais et long d'un rien. Je me rattrape au prochain.
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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockMer 13 Mar 2013 - 1:31



Drink To Get Drunk

Ce soir, c'est Party Hard sur la plage ! J'ai jamais vraiment fais de grosse soirée auparavant. Je suis qu'une petite débutante. J'ai d'ailleurs encore jamais pris de cuite. Peut-être que ce soir, cela arrivera. Peut-être que cette soirée va réussir à me changer. J'aimerais bien. J'ai plus envie d’être cette fille coincée, timide. Ce soir, je compte bien boire, fumer, danser. M'éclater tout simplement ! Rencontrer des gens aussi. Des gens cool de préférence. J'imagine qu'il y aura beaucoup de fêtards, j'espère qu'ils me mettront à l'aise. Enfin, je verrais bien. Maintenant il faut que j'aille me préparer.

Après une bonne douche, il fallait faire place aux vêtements. Comment s'habiller pour une soirée ? Quelque chose de décontracté et assez sexy à la fois, devrait faire l'affaire. J'hésitais encore entre un short et un pantalon. Il a fait très chaud toute la journée, donc il devrait faire bon cette nuit. Mais étant donner que je mis un bustier blanc, en dentelle, assez court, je choisis de porté quelque chose de long comme bas, donc, un jean skinny noir un peu abîmé. Le tout accompagnée d'une veste en cuir noir, sans manches et de boots noir. En ce qui concerne le maquillage et la coiffure, je fis quelque chose de simple. Cheveux détachés comme presque toujours, puis rouge à lèvre clair, fard à paupières gris-marrons, un peu de mascara et le tour est joué.

Il est 21h ? Déjà ?! Eh bien il me restait plus qu'à faire le mur sans me faire remarquer. Ce qui est assez simple, quand on peut se transformer en aigle. C'est là un point positif dans mon don. Je ne vois d'ailleurs pas tellement de point négatif, à part le fait que ça me donne mal au crâne ou me fait m'évanouir parfois. Je prévus alors mes médocs contre les maux de tête bien sûr, avant de me regarder une dernière fois dans le miroir, puis je pus m'envoler enfin jusqu'au portail de Prismver. Une fois là-bas, je cherchais mon petit sac isotherme - que j'eus cacher plus tôt en dessous d'un tas de feuilles, étant impossible de le porter en volant - contenant une bouteille de whisky, deux de desperados, et deux de coca. J'ai aussi acheter un paquet de tuiles et des olives, pour pas venir les mains vides - et aussi parce que j'adore cela.

Je marchais tranquillement jusqu'à la plage. Je vis quelques personnes sur le chemin. Certains devaient s'y rendre aussi. Lorsque j’aperçus la plage au loin, je pus remarquer qu'il y avait déjà beaucoup de monde. Cela me mit un peu mal à l'aise. Mais, allez, courage Emilyne. Ce soir, tu te lâches ! Je me dirigeais vers une table, pour y déposer les apéros et mélanger du sky dans une de mes bouteilles de coca. Une fois cela fais, j'ouvris une de mes despe, et pris une gorgée, en cherchant du regard quelques personnes que je connais. Il y avait Rose. Une fille très sympa, qui est venue me parler quelques fois. Je crois qu'elle essaye de me dévergondée un peu. Peut-être y arrivera t-elle ce soir. Enfin si elle fais attention à moi. Il y a tellement de gens, que je pense passer inaperçue ! Certes c'est ce que j'aimais par dessus tout autrefois, mais, à vrai dire, ça, c'était avant..

J’aperçus une fille, seule elle aussi, observant la mer. Je commençais à me rapprocher doucement, quand je vis un jeune homme, accompagné d'une jeune femme - surement sa copine, à en jugé la manière dont il la tient par la taille - s'approcher de la fillette. Eh mince. Tant pis. Je continuais de boire ma despe, tout en tenant ma bouteille de whisky-coca de la main gauche - en espérant ne pas passer pour une pochetronne ! En tout cas, l'endroit est superbe. Le soleil commençait tout juste à se coucher. L'air est tiède. Parfait même. La mer, les vagues, me donnait envie de me baignée. Mais je suis là pour danser ce soir. Il faut que je me bouge ! J'observais à nouveau la foule. Il y a trop de monde. En fait, je préfère attendre un peu. C'est mieux. Je pense. Je pris une plus grande gorgée cette fois, tout en me posant sur le sable.


HRP:
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MessageSujet: Re: LET'S. DO. THIS. SHIT.   LET'S. DO. THIS. SHIT. - Page 2 1400359500-clockSam 16 Mar 2013 - 21:21
LET'S. DO. THIS. SHIT.
I gotta feeling...

that tonight's gonna be a good night.