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 I'll teach you how to enjoy life. • [T. Holiday McQueen]

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Anonymous
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MessageSujet: I'll teach you how to enjoy life. • [T. Holiday McQueen]   I'll teach you how to enjoy life. • [T. Holiday McQueen] 1400359500-clockVen 8 Mar 2013 - 22:42



Quelle belle journée que celle-ci. Le soleil était haut dans le ciel et les oiseaux chantaient cette mélodie toujours aussi douce à tes oreilles. Seulement, pour une fois, tu ne l'écoutais pas. Non tu avais préféré t'enfuir dans le gymnase à la fin des cours afin de t'amuser un peu. Tu serais bien seule mais ça n'était pas comme-ci ça te dérangeait, mieux valait ça que d'être mal accompagnée. Aussi tu t'étais vaguement renseignée sur les personnes qui y seraient et constatant qu'il n'était pas réservé pour un quelconque entraînement, tu avais filée. Tu t'étais incrustée dans les vestiaires, balançant d'un air nonchalant ton sac à dos au sol, soupirant de toute ton âme. Qu'avais-tu ? Les cours ... Les cours pour toi étaient d'un ennui indéniable, tu t'endormais quelques fois rien qu'en écoutant les professeurs parler. Toi qui étais une élève studieuse, ça faisait tâche. Et ça te contrariait. Soit, ça n'était pas comme-ci ta famille en serait mise au courant, c'était au moins une bonne chose. Sur cette pensée positive, tu enfilais rapidement ton short et tes baskets avant de sortir en claquant la porte. Du bruit, il t'en faudrait toujours. Non c'était certain, le silence et toi n'étiez amis qu'en de très rares occasions. Mais puisque ça te convenait ainsi, pourquoi changer ? Tes chaussures crissaient sur le parquet de la grande salle, résonnant dans le vide en une tendre chanson d'amour. Tu aimais courir, tu adorais te dépenser. Baladeur dans les oreilles tu fis quelques demi-tours de terrain, continuant par une légère série d'étirements. Ah ça .. ! Tu ne pouvais pas te permettre une blessure à la cheville n'est-ce pas ? Ne plus pouvoir pratiquer un temps donné .. Le malheur absolu te tomberait dessus. Certes tu aurais toujours Cale, ta musique et tes amis pour te remonter le moral, mais non. Ça ne changeait rien pour toi.

Brrr mais c'est quoi ces idées stupides que j'ai dans la tête moi ? Comme-ci j'allais me faire mal en dansant un peu .. t'écrias-tu, surprise de songer à de tels choses.


Quoique. Non. Tu ne devais pas penser à ça. Fermant les yeux tu chassais ce mauvais esprit avant de prendre la pose. L'échauffement terminé à présent tu pouvais te donner à fond, t'amuser comme bon te semblait. Ainsi tu enchaînais les mouvements, variant les musiques l'espace de quelques dizaines de minutes. Tu te défoulais joyeusement, plus rien à présent ne saurait te faire déprimer. Non, tu avais pris cette potion magique, cette dose de ta drogue habituelle et donc tu ne craignais absolument plus personne. Pas même les petits rageux qui venaient t'embêter parfois sous prétexte qu'ils étaient de classe E et qu'ils massacraient tout le monde. Non, ceux-là tu pourrais les envoyer dire bonjour à la Lune d'une simple pichenette. Et c'ui qu'est pas content il repasse avec plus de c******* et moins d'connerie ! C'est ce que tu leur balancerais ensuite en braillant comme une enfant avec le poing bougeant dans tous les sens. Tu étais comme ça après tout et personne ne pourrait te changer. Néanmoins nous divaguons un peu de notre sujet là, excusez-moi.

La musique se terminait sur une simple note de guitare tandis que tu t’étais agenouillée sur le sol, les deux bras en l’air et la tête en arrière comme l’aurait sans doute fait une star à la fin d’une interprétation quelconque. Tu avais les yeux fermés, tes iris azurs ne pouvaient voir cette jeune demoiselle qui venait de s’immiscer, malgré toi, dans ce spectacle dont tu menais à ta guise la danse et la cadence. Toi qui ne souhaitais pas d’un public quel qu’il soit, s’était raté mais ça tu t’en rendrais compte bien assez tôt. Le moment arriva où, après avoir doucement reprit ta respiration, tu dû quitter cette position assez inconfortable le temps passant pour t’installer plus simplement en tailleur et te reposer encore un peu. L’exercice avait été éprouvant pour toi qui n’avais plus dansé depuis longtemps maintenant alors il fallait te comprendre n’est-ce pas ? Enfin bon, là n’était pas le plus important. Te redressant donc calmement, ton regard venant de s’ouvrir se dirigea presque instantanément sur cette demoiselle qui siégeait dans les gradins. Et là tu tombais encore plus bas que terre, complètement choquée qu’elle se trouve en ces lieux. Aurais-tu oublié que le gymnase était un lieu public ? Tout le monde pouvait aller et venir comme bon lui semblait, c’était le cas de cette fille également. Ce fut donc dans un ton empreint d’interrogation que tu lui bafouillais quelques mots.

Q-Qu’est-ce que tu f-fais ici !?


Loin de toi l’idée de vouloir paraître méchante ou désagréable, même si ça n’était pas l’impression que tu donnais en l’agressant de la sorte. Déstabilisée ? Eh bien. Il ne t’en fallait pas beaucoup.


HRP // PARDON POUR CETTE HORREUR QUE JE TE PONDS Q.Q Seulement là j’étais mais PAS DU TOUT inspirée ... GOMEEEEEEN ><
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: I'll teach you how to enjoy life. • [T. Holiday McQueen]   I'll teach you how to enjoy life. • [T. Holiday McQueen] 1400359500-clockVen 15 Mar 2013 - 1:50

I'll teach you how to enjoy life.
avec Ashley L. Collins



Tu avais tendance à détester les journées banales. Cycle éternel et ennuyeux, actes rembobinés et identiques, une horrible sensation de répétition couplée à une furieuse envie d'accélération temporelle. Une journée dont on avait envie de s'échapper, une journée à laquelle toi, plus particulièrement, tu avais envie d'échapper. Tu détestais attendre, et tu considérais l'ennui comme une sorte d'attente forcée. Plus encore, ça te donnait l'horrible impression d'être piégée par le destin ce que tu détestais encore moins, sûrement à cause de ton corps faible qui t'inspirait la même sensation. Faible physiquement, ne pas pouvoir agir comme les autres, coincée au lit des années durant, tu avais fait les frais de la détention d'un pouvoir trop puissant pour ton petit corps. Tu étais née puissante, mais cette puissance était une lame à double tranchant et celui qui hantait ton cou semblait être le plus aiguisé. Qu'avais-tu fait pour mériter ça, Thalia ? Concrètement rien, au contraire.

Tu étais une élève modèle, tu te levais toujours à l'heure, tu excellais dans toutes matières et tu aurais pu sans problèmes te retrouver en classe A. Seulement, le destin avait voulu te jouer un tour de farce en te faisant faire un malaise au beau milieu de tes examens, t'empêchant malgré toi de terminer ce qui te semblait pourtant d'une terrible facilité. Toute une intelligence gâchée par un corps qui te faisait défaut. Que tu le détestais, que tu détestais ce pouvoir et cette vie différente des personnes normales. C'est pour ça que, au fond, tu avais commencé par aimer cet établissement et ces personnes, tous ces gens qui partageaient cette même souffrance, cette même différence de n'être pas comme les autres, même si tu devais être la seule qui n'avait pas la force physique pour demeurer la même qu'autrui. Tu n'aimais pas qu'on te prenne en pitié mais c'est ce que la majorité des gens faisaient, même si tu ne leur en voulais pas pour ça.

Aujourd'hui, peut-être par témérité ou par fierté, tu avais décidé de braver ce destin et de te risquer dans un exercice physique, aussi éprouvant puisse-t-il être. Au fond, quoique tu ne l'admettrais pas même sous la torture, tu savais que tu partais sur un terrain dangereux, que c'était un acte enfantin et que tu y laisserais des plumes, mais tu n'avais pas envie de te laisser abattre. Aujourd'hui, tu n'allais pas passer à côté de ce grand bâtiment sportif comme un enfant regarde les grandes salles de concert de loin comme un rêve utopique, non, tu allais t'y risquer. Ce n'était pas dans tes habitudes et tu ne savais pas comment t'y prendre, alors tout bêtement, tu avais mis ton uniforme. Comme tous les jours, sans chercher à différer de celle que tu étais habituellement, car pour toi, c'était plus un combat psychologique qu'un défilé de mode dans lequel tu allais perdre assez de temps pour ne plus pouvoir profiter de ta journée.

Aujourd'hui il n'y avait pas cours, mais tu n'étais pas la plus rapide et tu ne connaissais pas encore ce pensionnat par coeur, surtout pour ce qui était des bâtiments affilés au sport. Tu n'avais pas cherché loin, finalement, comme souvent : une fois prête, tu avais simplement quitté ta chambre et t'étais directement dirigée vers le gymnase habituel. Tu voyais toujours des classes s'y diriger avec leurs sacs de sport et, un pincement de jalousie au coeur, tu finissais par repartir en classe. Tu avais toujours été comme ça à admirer les gens de loin, sans trouver le courage de leur parler. Qu'est-ce que cela pouvait bien changer ? Tu n'avais pas envie de t'approcher des inconnus, on t'avait toujours apprit à rester prudente et ce n'était pas un conseil que tu avais l'intention de violer. Seulement, si tu étais ici pour beaucoup de temps, tu devais te faire des amis, et tu savais que ce n'était pas ton point fort : que pouvais-tu faire d'autre sinon attendre ? Tu n'avais pas le courage d'aller voir les autres, et ton antipathie naturelle ne les aidait pas à venir vers toi.

C'était tellement rageant. Voir toutes ces personnes traîner ensemble sans difficultés, se parler avec légèreté et rire ensemble comme une véritable famille. Même sur le chemin du gymnase, tu avais croisé suffisamment de monde pour te dire que tu étais sans doute la seule à traîner seule ici, la seule à ne pas t'être fait d'amis. Tu l'avais bien vécu jusque là, mais plus le temps passait et plus cela te semblait nécessaire. Tu n'avais pas à changer, tu étais très bien de cette façon. Après un soupir, tu t'aventurais finalement dans le gymnase que tu n'avais jamais vu de tes propres yeux, ô grand jamais. La disposition de celui-ci était telle que tu n'avais aucun mal à t'y retrouver et arriver au beau milieu de la grande salle que tu pensais vide... mais qui ne l'était pas. La personne que tu y vis, dans un premier temps, elle t'apparut comme un ange.

Une fille si belle, si vive et qui dansait avec une telle grâce que tu dus la regarder à plusieurs reprises avant de comprendre qu'elle était également une élève de cet établissement. Elle était tout ce que tu aurais voulu être, belle, grande, douée, elle semblait danser avec une telle facilité que tu en étais impressionnée. Au fond, tu regrettais presque d'entendre la musique s'arrêter, de la voir se stopper dans ses mouvements dans une position qui t'arracha un petit rire malgré toi. Tu n'étais pas du genre à te moquer des autres, mais là, c'était trop. Seulement, elle, semblait moins amusée : d'une voix qui était partagée entre la surprise et la colère, du moins de ton interprétation, elle te demanda ce que tu faisais là. Une seconde, cet endroit était à tout le monde, non ? Tu haussais un sourcil, un peu sceptique, mais finis par te calmer et repenser à ta réponse qui fut des plus amicales, d'une voix calme.

« Je voulais essayer de faire du sport. »

codage par langweilen sur apple-spring

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