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 Your worst nightmare ? Yes, it's me.

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MessageSujet: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockSam 16 Mar 2013 - 18:36

« I'm your worst nightmare ♪ »
avec Solvej Mikkelsen & Alexander D. Buster.



Comme d’habitude, il n’y avait rien à faire. Tout le monde semblait le fuir de plus en plus ; c’était à croire qu’il avait fait le tour du pensionnat le pauvre. Il y avait encore quelques courageux qui osaient venir s’attaquer à lui, mais ils repartaient automatiquement… Traumatiser. Dramatique comme scénario, surtout lorsque l’on souhaite s’amuser en faisant peur. Certes le faite d’être craint par autant de personne ne lui déplaisait pas, mais si c’était de là à se faire chier toute la journée, c’était une toute autre affaire. Il se devait donc de trouver quelqu’un, n’importe qui, mais quelqu’un à effrayer.

Et ce au plus vite, sinon il allait dépérir le pauvre ! Bon d’accord ça en arrangerait beaucoup, mais certainement pas lui ! Après tout, ce n’était pas comme s’il était du genre à changer de caractère comme de chaussettes ! Bien au contraire. Il avait besoin de se défouler, peu importait sur qui, mais c’était nécessaire pour lui, c’était sa façon d’être, sa seule raison de vivre on va dire. C’était ainsi qu’il pouvait sentir qu’il était réellement vivant et qu’il avait une réelle raison de continuer à foutre le bordel sur ces lieux. Parce qu’après tout, il ne lui restait plus qu’un an dans cet établissement.

Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire ? Rien pour l’instant, si ce n’était s’ennuyé en plein cours, attendant que le temps passe, bêtement. D’ailleurs, au bout d’un moment, il se disait que rester dans cette classe, assit sur sa chaise, était plus un supplice qu’autre chose. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il se leva, comme si de rien n’était, pour ensuite se diriger vers la sortie de la classe. Évidemment, il ne passait pas du tout inaperçu, de sa grande taille et avec sa chevelure argentée. Quoi qu’il en soit, le professeur ne pouvait s’en empêcher, il fallait qu’il lui parle, forcément.

« -Où est-ce que tu comptes partir, comme ça ?
-Ça ne vous regarde pas. »


En un simple échange, il avait fait comprendre à cette personne qui était supposée être son professeur, qu’il n’en avait strictement rien à foutre de son foutu cours. Puis de toute façon il était assez intelligent pour le réussir sans même être présent, c’était ça l’avantage d’un cerveau PLEINEMENT fonctionnel. Oui, lui au moins il n’avait pas 80 de QI… Quand tout allait bien, contrairement à certaines personnes qu’il avait déjà rencontrées. Oui parce que des idiots, ce n’était pas du tout ce qui manquait, il fallait l’avouer. La preuve, il y avait tellement d’idiots qui pensaient qu’il était aimable, ce bon vieux Alexander… Ah c’est beau de rêver.

Bref, quelques secondes plus tard, il se retrouva en dehors de sa classe, se dirigeant vers l’extérieur. Peut-être qu’il y trouverait des élèves qui avaient eu la même idée que lui : sécher les cours. Ou bien d’autres qui avaient eu la chance de finir plus tôt parce qu’un professeur était malade ou je ne sais trop quoi… Bah quoi, ça peut toujours arriver non ? Enfin soit. Mais malheureusement pour lui, personne. Pas un chat, rien ! Que dalle ! Franchement ils avaient tous fait en sorte de faire passer à Alexander la pire de toutes les journées !

Et jusqu’à présent, ce n’était pas comme s’ils avaient ratés leur coup, bien au contraire, les enfoirés étaient plutôt doués pour ce genre de choses on dirait. Bon et bien, tant pis. Le jeune homme décida de se rendre à sa cabane pour y déposer ses cours, ainsi que pour se changer : il détestait cet uniforme stupide qu’ils étaient obligés de porter durant les cours… Bref, il balança tout sur son lit, comme un vrai bonhomme, pour ensuite enfiler un jeans normal, accompagné d’un t-shirt à longue manche blanc, le tout accompagné d’une paire de converse blanche également. Là il était tout ce qu’il y avait de plus classe, point barre !

Une fois changé, il sortit de la cabane qui lui servait de logement, pour ensuite se diriger vers… La tour annexe, ouais, c’était pas mal comme idée. Après quelques minutes, il y arriva, grimpant lentement et sans trop de motivation les escaliers, pour finalement arriver sur le toit, tout en restant silencieux. Il n’avait pas vraiment grand-chose à faire, sur le moment, si ce n’était regarder vite fait le ciel, et ensuite le dessous de la tour en se penchant légèrement prêt du bord du toit. Calme, totalement calme même. C’en était définitivement déprimant, en réalité.

« Journée de merde en perspective… »


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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockDim 17 Mar 2013 - 15:26


ALEXANDER & SOLVEJ

le cauchemar n'est en fait qu'un rêve, en plus réaliste

Un ciel sans nuages, une légère brise, un soleil clément. Une belle journée s’annonce. Accoudée contre le rebord de ta fenêtre ouverte, tu respires le bon air, les yeux clos et un sourire aux lèvres. Tu es de bonne humeur, comme dans 98% des cas. Tu laisses la fenêtre ouverte le temps d’aller à la salle de bain. Tu retires ton pyjama, le délaissant sur la commode. Cette nuit, il s’agissait d’un t-shirt d’Artus. Un nouveau sourire déforme tes lèvres. Si lui et Alvin savaient que tu dormais avec leurs vieux t-shirts. Un rire s’échappe d’entre tes lèvres et tu pénètres dans l’habitacle carrelé constituant la douche. Tu tournes les robinets et l’eau dévore ta peau avec avidité, tu te retrouves rapidement trempée et poursuit le cour de ta toilette. Passons les détails.

Les dents brossées et enfin habillée, tu t’attaques à ton sport du matin : dompter tes cheveux. Un véritable calvaire. Te couper les cheveux ? Non, non. Ce serait un blasphème voyons. Après prêt de 10 minutes à les brosser, tu attrapes deux mèches pour en faire des tresses, laissant le reste libre. Un rapide coup d’œil dans le miroir. Tu es prête. Tu regagnes alors ta chambre et pars refermer te fenêtre. C’est réellement une bonne journée. Suite à des réunions et autres, tu n’as pas cours ce matin. Ça t’arrange, tu vas pouvoir te promener dans l’enceinte du pensionnat à la recherche d’une quelconque activité.

Tu quittes donc ton cabanon, cet éternel sourire figé sur tes lèvres. La brise joue avec tes cheveux et tu décides alors, à ta manière de saluer ce léger vent. Tu avances et tes pieds quittent le sol tandis que tes jambes continuent leur mouvement répétitif. Tu lévites comme bon te semble, ton don te permet de t’élever dans les airs. De flirter avec la brise, te laisser porter à son gré. Tu te sens libre, le vent est comme un vieil ami qui t’a guidé depuis ta plus tendre enfance.

Tu passes par la ville pour t’acheter de quoi déjeuner. Aujourd’hui tu es seule. Artus n’est pas là pour te forcer à engloutir une quantité conséquente de pancakes. Il a tendance à vouloir te gaver comme une oie. Tu ne manges pas beaucoup. T’as jamais vraiment eu d’appétit, ce qui fait qu’Artus s’inquiète souvent. Lui et Alvin sont comme deux frères, deux protecteurs. Les chevaliers servants d’une princesse trop innocente et naïve. Tu es bien entourée quoi.

Regagnant le pensionnat, grignotant un cookie fait par tes soins la veille, tu te questionnes sur ce que tu vas faire. Tes devoirs sont faits et tu n’as donc rien à faire, présentement. Tes deux meilleurs amis sont en cours à l’heure qu’il est. Enfin… surtout Alvin. Il se peut qu’Artus se soit accordé une grasse matinée ou soit en train de faire le pitre quelque part. Tu regardes autour de toi et finis par porter ton attention sur le toit. Tu aimes les endroits élevés, tu t’y sens bien. Et, exceptionnellement, tu décides de t’y rendre par voie aérienne.

Tu t’élèves dans les airs, comme si tu marchais sur un sol invisible. Le toit apparaît peu à peu et tu atterris sur le petit toit de la cage d’escaliers puis saute de ton perchoir pour regagner le sol du toit. Tu t’y assois en tailleur avant de t’allonger, bras et jambes écartées. Étoile quoi. Tu fermes les yeux. Tu te sens bien, tellement bien. C’est une bonne journée en perspective. Ou pas.

Les gongs de la porte grincent et cette dernière s’ouvre. Tu as de la visite. A l’opposé de la porte menant à la cage d’escaliers, tu ne peux pas voir de qui il s’agit. Tu espères simplement que ce n’est pas ce métisse géant au regard glacial et ténébreux. Il vient souvent ici pour… eh bien pour sécher les cours. Tu te redresses et finis par te lever, époussetant ta jupe rose. Tu es polie et préfères aller voir de qui il s’agit. Si ça se trouve c’est l’un de tes amis. Tu sors donc de ta cachette et regardes autour de toi jusqu’à poser tes iris bleutés sur une silhouette familière. Tu te figes instantanément.

Des cheveux blancs en pagaille. Une peau pâle. Des yeux améthystes. Un corps longiligne, fin, élancé. Presque gracieux. Un physique assez semblable au tien. Un physique qui t’a mis en confiance. Tu t’étais approchée et, à présent, tu le regrettes tellement. Devant toi est apparu ton pire cauchemar. Celui que tu ne peux pas chasser en te pinçant, celui qui persiste et plante ses racines en toi. Celui qui te fait souffrir même éveillée. Un cauchemar bien vivant, en chair et en os. Il ne t’a visiblement pas encore vu et se plaint de la tournure que prend la journée selon son point de vue. Mais il changera d’opinion. Il va te remarquer d’un instant à l’autre. Et tu es incapable de bouger, tes membres tremblent déjà. Sa simple vision te tétanise et t’immobilise. Tu as peur. Tellement peur. Et tu es idiote, tellement idiote Solvej.

▬ B-bonjour… A-Alexander…

Tu oses lui parler dans l’espoir qu’il te fiche la paix. Tu penses que ta politesse pourra effacer ses intentions de te faire souffrir pour aujourd’hui. Mais tu espères bien trop. Car il ne renoncera jamais à ça. C’est un plaisir, un loisir, auquel il s’adonne. Ça le distrait comme la lecture te distrait toi. Tu es bien trop naïve. Et tu viens toi-même de te jeter dans la gueule du loup, alors que tu aurais simplement pu t’enfuir sans faire de bruit.

Échec et mat.


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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockDim 24 Mar 2013 - 16:33

I'm your worst nightmare ♪
avec Solvej Mikkelsen & Alexander D. Buster.



Combien de temps pourrait-il rester seul, ainsi, au beau milieu de ce toit qu’il trouvait si paisible, comme habituellement. Un toit qu’il aimait tout particulièrement quand il était songeur, ou bien qu’il cherchait tout simplement un endroit où se détendre tranquillement, loin de tous ces idiots qui voulaient sa peau. Et qui n’y arrivait jamais, bien évidemment, ce serait bien trop embêtant dans le cas contraire. Quoi qu’il en soit, il avait de quoi passer le temps cette fois… Regarder le ciel ! Ouais, c’est juste trop cool et trop amusant ! C’était ce qu’il y avait de mieux à faire quand on s’ennuyait !

… OU PAS ! Il voulait quelqu’un à martyriser, et au plus vite. S’il restait ainsi à se faire chier encore longtemps, alors il allait devenir fou. Au sens propre du terme. Il détestait quand une journée était aussi calme. Certes, une fois de temps en temps cela ne lui faisait pas de mal, d’être au calme et de pouvoir méditer un peu, mais là, c’était beaucoup trop silencieux. À croire qu’un certain idiot avait réussi à détruire sa pub une bonne fois pour toute. Si c’était le cas, faudra qu’il aille lui dire deux mots, à celui-là. Oui, la publicité c’était important !

Et soudainement, comme par magie. Son souhait le plus cher venait de se réaliser : quelqu’un. Il ne s’était pas encore retourné, mais cette voix, ce ton hésitant… Il n’y avait pas de doute : il la connaissait bel et bien. Elle venait de le saluer et bien évidemment, tout sourire, l’air heureux, il se retourna lentement vers cette possible victime, constatant qu’il s’agissait en réalité de, roulement de tambour, Solvej ! Cette petite fille fragile qui avait osé penser qu’il n’était pas méchant à la base et que tout ce que les autres racontaient à son sujet n’était que du pipeau.

« Tiens tiens, qui voilà… Bonjour Solvej. ♪ »

Avec ces quelques mots, il ajouta un petit sourire, taquin, mais surtout mystérieux, comme d’habitude en fait. Elle devait penser que si elle le saluait normalement, il ne lui ferait rien, ou bien qu’il était tellement de bon humeur qu’il allait la laisser tranquille peut-être… Mais non ! C’était la mauvaise journée pour faire un petit tête à tête avec lui. Surtout qu’il n’avait pas terrorisé cette petite depuis un long moment. Il était temps qu’il s’occupe d’elle un peu, non ? Et puis, ce n’était pas comme si elle avait à se plaindre : il ne la croisait pas tous les jours. Alors ce n’était qu’occasionnel ce genre de situation.

Donc comme vous vous en douterez, il était bien trop opportuniste pour laisser ce genre d’occasion lui filer sous les doigts. Bref. Il s’avança lentement vers la fille qui avait quelques centimètres de moins que lui, avant de lui attraper lentement le menton, tout en gardant ce sourire qu’il avait depuis un moment déjà. Il plongea son regard violet dans le sien, tout en lâchant son menton, comme si de rien n’était. Il avait envie de lui faire peur, mais il n’avait pas encore la moindre idée de ce qu’il allait bien pouvoir faire cette fois. D’habitude, il était plus que suffisant… Mais là…

Bref, il avait envie de l’ennuyer, de la perturber, tout simplement. Et pour ce faire, il s’approcha un peu plus d’elle, afin de pouvoir poser sa main sur sa joue doucement et lui sourire d’une manière assez tendre… Mais pourtant, derrière toute cette gentillesse se cachait une chose : un véritable démon prêt à tout pour détruire le mental des gens. Quelqu’un sans pitié, en somme. « Tu es bien mignonne quand tu veux. ♪ » Il rit légèrement, avant de finalement reculer sa main, et continuer de sourire à la pauvre petite. « Je blaguais juste. » Il se recula donc un peu plus, histoire de laisser une certaine distance entre eux. « Je me demandais justement… Comment allais-je te faire peur aujourd’hui… Tu n’aurais pas une petite idée par hasard, ma belle ? » Sadique jusqu’au bout des doigts.


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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockLun 1 Avr 2013 - 19:12


ALEXANDER & SOLVEJ

le cauchemar n'est en fait qu'un rêve, en plus réaliste

▬ Tiens tiens, qui voilà… Bonjour Solvej. ♪

Tu baisses la tête, incapable de le regarder dans les yeux. Déjà mal à l’aise, tu tritures la mèche de l’une de tes nattes en regardant ailleurs. Tu te demandes pourquoi tu t’es avancée. Pourquoi tu l’as salué. Tu avais peur que, en tentant de partir, il t’entende et te rattrape pour te punir de ta non politesse. Alors tu t’es approchée, un peu, et tu lui as dit bonjour. Tout simplement. Tu pensais que ça n’engagerait rien. Et pourtant… tu devines son sourire. Tu devines que ta présence lui fait plaisir. Parce qu’il va pouvoir jouer. Il sait que sa simple présence te tétanise. Il sait que tu trembles de peur rien qu’en entendant sa voix. Il sait ce qu’il représente pour toi. Et ça ne le rend que plus joueur, plus perfide. Telle le prédateur tapi dans les fourrées qui observe sa proie en se léchant les babines à l’idée d’en faire son repas.

Il s’approche. Assez prêt. Tu ne bouges même plus, tes doigts ayant quitté tes cheveux. Tu as peur. Un frisson parcourt ton échine. Ses fins doigts viennent à la rencontre de ton menton, tu sursautes. Il relève ton visage et plante son regard améthyste dans tes yeux de saphirs. Tu déglutis imperceptiblement. Tu le regardes, il te regarde. Tu n’arrives pas à dévier tes yeux des siens. Parce que tu as peur. Simplement. Puis sa main dévie de ton menton pour épouser ta joue. Tu rougis, malgré toi. Son sourire se veut tendre, mais son regard traduit un tout autre sentiment. Et tu as peur. Terriblement peur. Tu voudrais appeler Artus ou Alvin à l’aide. Mais tu es incapable d’ouvrir la bouche. Incapable de prononcer le moindre mot.

▬ Tu es bien mignonne quand tu veux. ♪

Tes yeux s’écarquillent de façon infime. Il ment. Et il te le confirme quelques instants après, sa main quittant sa joue. Il recule et, quelque part, ça te rassure. Mais tu sais que tu ne seras en sécurité que lorsque vous ne serez plus ensemble. Lorsqu’il sera parti.

▬ Je me demandais justement… Comment allais-je te faire peur aujourd’hui… Tu n’aurais pas une petite idée par hasard, ma belle ?

Ce surnom te glace le sang. Il ne le pense pas un seul instant et il se permet de l’utiliser. Et il a le culot de te demander comment te faire peur. Comme si tu allais lui répondre gentiment ce qui pourrait t’effrayer. Son regard est pesant et te donne des sueurs froides. Tu voudrais fuir. Prendre tes jambes à ton cou. Et fuir le plus loin possible de cet être cauchemardesque. Tu passes une main sur ta nuque, déglutissant difficilement.

▬ J-je… non. J’ai à faire, je…

Tu n’arrives même pas à terminer ta phrase que tu recules déjà, prudemment. Tu prends néanmoins ton courage à deux mains et redresses la tête pour lui sourire, désolée. Craintive. Mais souriante.

▬ Je ne peux pas te tenir compagnie, Alexander. J’espère que… tu ne m’en tiendras pas trop… rigueur…

Tu lui tournes le dos. Un prêtre bouddhiste disait que c’était notre peur qui donnait sa force à notre cauchemar, en lui tournant le dos, on le prive de toute énergie. Ça tu l’as appris à tes dépends dans un film d’horreur. Que tu n’as pas vu entièrement tellement tu étais morte de peur, le visage planqué dans le t-shirt d’Artus. Tu avances, mais tu sens ton corps s’alourdir. Tu n’as pas envie de partir, par peur qu’il ne se venge. Tu veux partir, parce que tu as peur. Que devrais-tu faire ?




HRP:
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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockSam 13 Avr 2013 - 18:15

Time to play. ♪



C’était en quelque sorte… Jouissif de se sentir aussi craint par quelqu’un. Solvej était une petite fille qui avait énormément peur d’Alexander. Et il en profitait pleinement en se montrant, en lui parlant, en lui frôlant la joue, de petits fait et gestes qui semblaient avoir beaucoup d’effet sur elle. Et bien évidemment pas dans le sens positif. Oui, il ne plaisait pas à cette fille, au contraire, il la hantait, que ce soit dans ses rêves, dans ses cauchemars ou même dans ses pensées. Il le savait, il le sentait : elle avait peur de lui comme personne d’autres.

Cette fille était vraiment tout ce qu’il fallait à Alexander en fait, en ce jour si ennuyeux qui s’était présenté à lui. Pas plus mal n’est-ce pas ? Au moins il allait pouvoir passer le temps d’une façon ou d’une autre, sans pour autant devoir user de son pouvoir. Quoi que peut-être que pour une fois, il allait faire une exception à la règle. Pourquoi ne pas l’effrayer encore plus que d’habitude ? Ce ne serait que plus amusant ! Surtout s’il pouvait la voir pleurer juste devant lui, ou autre. Ce genre de malheur était tout ce qu’il aimait.

En dehors de cela, Solvej semblait vraiment intimidé, pour ne pas changer. Pourtant, le grand méchant loup n’avait pas encore sortit les crocs, bien qu’il se préparait à le faire évidemment. Il était tout simplement de bon humeur, ça il ne pouvait pas le nier, mais de là à de suite l’attaquer, non, ce ne serait pas marrant. Il fallait qu’il s’occupe d’elle lentement… Lentement et de manière douloureuse. Oui, pour son moral, non pas pour son physique, ça il n’en avait pas réellement envie après tout. Bonjour les emmerdes qu’il ramasserait après ça. D’ailleurs, il se demandait comment elle allait réagir par le fait qu’il se soit autant approché d’elle.

Elle voulait déjà partir ? Ah mais non ! Là ce n’était pas du tout amusant pour lui ! Il avait envie de s’amuser et non pas de s’ennuyer comme un vieux rat puant ! Il soupira légèrement quand elle s’excusait et qu’elle lui tournait même le dos. Comme si cela allait changer grand-chose… Il avait décidé d’en faire sa victime aujourd’hui. Tel un enfant capricieux. Et Dieu sait qu’un enfant peut être cruel… En fonction de l’éducation qu’ils auront reçue, ils agiront d’une manière plus que sadique à chaque fois. Seulement, en grandissant, adultes perdent tout contact avec l’enfant qui sommeille en eux.

Mais pas Alexander. Oui, il est quelqu’un de très cruel, qui est resté très proche avec son « enfant intérieur ». C’était pour cela d’ailleurs qu’il avait décidé de devenir le pire cauchemar de beaucoup de personnes dans ce pensionnat. Pourtant, ces personnes n’ont rien fait contre lui, bien au contraire, mais comme il choisit simplement ses cibles par envie, rien de plus… Bah voilà quoi. Et cette fois, son choix se portait sur Solvej, cette pauvre petite. Elle n’avait rien demandé, sans doute qu’elle était sur ce toit uniquement pour prendre l’air. Mais au final cela n’allait pas être le cas.

« Attends un peu~… » Il attrapa lentement son poignet, avant de la retourner vers lui, le tout en souriant sadiquement. Rien de bon dans tout cela. « Qui a dit que je te laisserai le droit de me filer entre les doigts ? »

Et oui, c’était un véritable joueur. Un joueur comme on n’en voyait pas deux d’ailleurs ! Il souriant simplement, la fixant dans les yeux alors qu’il la tenait toujours par le poignet. Il l’attira un peu plus vers lui, tout en reculant lui-même, comme pour l’empêcher de saisir sa chance pour prendre la fuite. Elle était comme un oiseau en cage désormais. Elle avait beau dire ou faire ce qu’elle voulait, elle n’était plus libre désormais : elle était la proie d’un des plus grands prédateurs. Prédateur qui se nommait Alexander. C’était une belle journée maintenant qu’elle était présente, alors autant en profité.

« Je vais te faire souffrir… Je le ferais lentement… Et ce sera douloureux. ♥ Alors ne t’attends pas à pouvoir t’échapper ainsi, tu es déjà mon jouet. »

À ces quelques mots, Alexander avait un sourire des plus mauvais. Quiconque le connaissant commencerait à avoir peur pour lui, surtout connaissant ce dont il était réellement capable. Il avait déjà fait preuve à maintes reprises de cruauté inégalée par qui que ce soit. S’il devait être un tueur en série, je pense qu’il serait sans doute dans les meilleurs au monde. Enfin, dans les meilleurs… C’est bien évidemment une façon imagée de décrire la chose.


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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockSam 27 Avr 2013 - 21:55


ALEXANDER & SOLVEJ

le cauchemar n'est en fait qu'un rêve, en plus réaliste

Sa main, presque glaciale selon toi, attrape ton poignet et il te force à te retourner. Tu manques de lui rentrer dedans et tu déglutis. Tes yeux s’écarquillent, figés sur son visage pourtant si beau mais abritant une telle cruauté. Tu as peur que tes membres commencent à trembler. Ton rythme cardiaque s’accélère et ton cœur menace de percer ta poitrine pour s’échapper. Tu es tétanisée, prise d’une peur incontrôlable. Tu as l’impression que le sol se dérobe sous tes pieds alors qu’ils sont pourtant bien posés dessus. Ton don n’y est pour rien. Et pourtant tu voudrais suivre avec ce don. Mais tu as bien trop peur pour ça. Vraiment trop peur. Tu ignores ce qu’il va te faire, mais tu as déjà des sueurs froides rien qu’à l’idée de ce dont il est capable.

▬ Qui a dit que je te laisserai le droit de me filer entre les doigts ?

Tes pupilles se vrillent davantage. Ton sang se glace. Le temps s’arrête autour de vous. Tu as l’impression de mourir à petit feu. De mourir tout court. Ta respiration se fait difficile. Tu baisses la tête et essaies de reculer, mais il ne veut décidemment pas te laisser partir.

▬ L-laisse-moi partir… s’il te plaît…

Comme si tes paroles allaient le faire changer d’avis. Tu pourrais le supplier à genoux que ça ne ferait que l’amuser davantage. Ta souffrance n’en sera que plus douloureuse. Pourquoi personne n’est intervenu ? Pourquoi personne ne s’est jamais plaint de ce jeu qu’il exerce ? Pour la même raison que toi. Par peur des représailles. Son pouvoir est dangereux et sa façon de penser est absolument cruelle. Rien ne le fera changer d’avis. Ni personne.

Sans te lâcher, il se met à reculer. Tu es obligée de le suivre. Obligée de subir cette punition qu’il te réserve. Cet amusement tel qu’il le perçoit. Tu voudrais crier, mais ta gorge est nouée. Tu ne pourrais que murmurer. Tu regardes par terre, par réflexe, pour voir où tu mets les pieds. Ta vue se trouble alors. Tu te mords la lèvre. Tu as tellement peur que tu finis par craquer. Quelques larmes commencent à perler à tes yeux, roulant sur tes joues. Mais tu restes silencieuse, telle une poupée de porcelaine qu’on s’apprête à briser.

▬ Je vais te faire souffrir… Je le ferais lentement… Et ce sera douloureux. ♥ Alors ne t’attends pas à pouvoir t’échapper ainsi, tu es déjà mon jouet.

Tu es incapable d’articuler le moindre mot. Tes grands yeux apeurés croisent les siens. Les larmes continuent à rouler sur tes joues pâles. Tu te sens mal. Tellement mal. Tu te sens comprimée. Comme s’il tenait ton cœur entre ses griffes acérées. Si ton caractère était différent, tu aurais certainement sifflé des paroles provocatrices et lui aurait porté le coup de grâce en pliant simplement le genou. Mais tu n’es pas ce genre de personne et tu ne le seras jamais. Il emprisonne toujours ton poignet et tu commences quelque peu à avoir mal. De constitution fragile du fait de ton albinisme -même que simplement capillaire- tu supportes assez mal les contacts « brutaux ». Tu essaies de récupérer ton poignet en tirant un peu dessus, en vain.

▬ Lâche-moi… s’il te plaît… pourquoi est-ce que… tu fais ça ?

Tu voudrais qu’il se trouve un autre jeu. Qu’il t’oublie une bonne fois pour toute. Mais il ne le fera pas. Il va te faire mal. Aujourd’hui, il ne va pas juste se contenter de te faire peur que par sa présence. Aujourd’hui il va se servir de son don. Aujourd’hui, tu vas avoir mal. Et tu n’as jamais été blessée depuis tellement longtemps. Et tu as peur. Tellement peur d’avoir mal. Il pourrait te pousser dans les escaliers, là, maintenant. Briser tes os par l’intermédiaire de cette chute. Et tu risques de saigner. Le simple fait d’imaginer le sang causé par une probable blessure corporelle t’effraie. Toi qui est hématophobe. Toi qui a tellement peur de souffrir. Aujourd’hui, tu as peur de mourir.


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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clockLun 20 Mai 2013 - 16:15
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MessageSujet: Re: Your worst nightmare ? Yes, it's me.   Your worst nightmare ? Yes, it's me. 1400359500-clock
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