Sujet: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Mer 27 Mar 2013 - 21:40
Spricht Deutsch.
Arriver en avance dans sa salle de cours ? Tcheu, c’est pour les faibles, ça. C’est démodé, dépassé, en un mot, cela ne se fait PLUS. Depuis des DECENNIES. Chou, il faut se mettre à la page. C’était du moins la conception de la vie qu’avait Wilhelm. Il avait suffisamment cavalé comme un dingue pour prendre de vitesse la redoutable sonnerie durant toute sa scolarité de médiocre D, pour ne plus se presser maintenant qu’il était passé de l’autre côté de la salle. Donc oui, la plupart du temps, quand il arrivait dans la pièce qui lui était attribué pour qu’il dispense un fantastique, instructif, fabuleux cours d’allemand, tous les élèves étaient déjà installés depuis belle lurette. Tant mieux, comme ça, notre petit suisse n’avait pas à entendre le bruit désagréable d’une grosse vingtaine de chaises qui grincent avec haine contre le sol. Ca lui abimait ses pauvres oreilles. Vu l’état dans lequel étaient ses yeux, il avait tout intérêt à conserver ses tympans intacts s’il ne voulait pas se retrouver définitivement handicapé, hu hu. Et on n’était jamais trop prudents. Imaginez qu’il attrape une maladie des oreilles à causes de tous ces bruits affreux ? Non, non, non. Hors de question.
Bref. Les Converses de Wilhelm rebondissaient –oui, ce prof ne marche pas, il rebondit… Et oui, avec son ensemble chemise-veste-cravate, il porte un slim et des baskets américaines, oui, parfaitement. Donc, disions-nous, les Converses de Wilhelm rebondissaient avec empressement sur le sol carrelé avec mauvais gout des couloirs, pour la simple et bonne raison que la sonnerie avait retenti il y a quand même un petit moment de cela, et qu’il serait dommage que les sales gosses qui lui servaient d’élèves ne se suicident de désespoir en ne le voyant pas arriver. Comme de coutume, il ouvrit brutalement la porte, histoire d’annoncer son arrivée dans la place. Le bruit que celle-ci fit en heurtant le mur l’emplit de satisfaction ; malheureusement, le silence qui s’ensuivit dans la salle de cours ne fut que de courte durée. Ah là là, ces petits garnements commençaient à avoir l’habitude de ses arrivées fracassantes… Tant pis.
Sans un mot, cet homme étrange qui leur servait –malheureusement pour eux- d’enseignant posa avec force sa bouteille de vodka sur la table. De ça aussi, ils devaient avoir l’habitude maintenant, pauvre d’eux. Ils ne devaient rien comprendre, au pourquoi du comment ce nain pouvait s’enfiler une demie-bouteille d’alcool à 50° par heure sans broncher. Ha ha ha, bande de petits ignorants. Monsieur Hartmann pouffa d’un air abruti, appréciant le cocasse de la situation à sa juste valeur, mais il se reprit rapidement. Il fallait montrer un exemple de sérieux et de responsabilité à ces jeunes gens indisciplinés qui n’avaient cessé leur brouhaha malgré son arrivée. Dernier élément du rituel qu’il réalisait toujours avant de commencer son cours à proprement parler, il remplit d’un peu d’eau le lavabo dont il avait exigé la présence dans sa salle, et y mit à tremper les petits objets qu’il avait choisis avec beaucoup d’amour pour cette journée… Aujourd’hui, c’était des boules de mouchoirs chiffonnés, hu hu hu. Le genre qui se désagrège en mode dégueu une fois qu’ils vous ont atterri dessus. Ils étaient roses en plus. On aurait dit du PQ. La hon-te.
Une fois tout ceci fait, on pouvait vraiment considérer Wilhelm comme prêt à commencer son cours. Il s’assit donc sur son bureau avec un grand sourire et attendit. Oui, il attendit que le silence se fasse de lui-même. Ca finissait toujours par marcher, et cette fois ne dérogea pas à la règle. Son grand sourire de pervers en manque de ce-que-vous-savez-et-dont-il-ne-faut-pas-donner-le-nom-pour-ne-pas-choquer-les-plus-jeunes et son regard revolver –il arrivait à en faire de temps en temps- n’étaient sans doute pas étrangers à ce petit succès. Et puis même s’il ne disait rien, il n’en pensait pas moins. Chaque élève qui remuait les lèvres avait son visage gravé dans la cervelle du professeur, et se retrouvait avec une chance supplémentaire de se recevoir un objet trempé dans la chetron durant les cinquante prochaines minutes.
-« Bonjour, mes petits crotales du déseeeeert ! » finit-il par déclamer après l’installation du silence.
Oh, il avait vraiment dit ça ? Oui. Bon. Et maintenant ? Monsieur Hartmann était sans doute supposé faire l’appel pour voir qui était absent –qui séchait surtout… Mais ca l’énerverait plus qu’autre chose, parce qu’il était pour lui incompréhensible qu’on manque un cours d’allemand, ca le mettait dans un état smeflqzfjnzqfjkqzfnqz-esque. DONC. Il attendrait qu’on vienne chercher le petit papier où il était censé inscrire le nom des salig… Eléments récalcitrants qui brillaient par leur absence, et prétendrait avoir com-plè-te-ment oublié de le remplir. Si personne ne venait le récupérer, tant mieux, ha ha.
-« Booooon, qu’est-ce que vous avez envie de faire aujourd’huiiiiii ? Moi, j’ai bien envie de faire de la grammaire. Allez ! On va étudier la règle qui s’applique aux toponymes ! » finit-il par proposer avec beaucoup –trop ?- d’enthousiasme.
Wilhelm laissa passer un petit silence, et n’observant aucune réaction, il finit par demander ;
-« Qui sait ce que sont les toponymes, au moins ? »
Spoiler:
En prime vous avez même droit à une petite comptine faire pour apprendre l'alphabet en allemand, quelle chance vous avez. Pour le gif.... Wilson vous expliquera. Bon maintenant, ceux qui sont interessé postent comme ils veulent, même ceux qui ne sont ni en B ni en C et qui veulent faire une intervention, vous pouvez, evidemment. Si vous faites partie de ces classes -petits veinards- vous pouvez être très très saaaaages, ou mettre le dawa, comme vous voulez 8D Bref, à vous. ♫
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Jeu 28 Mar 2013 - 17:26
Cours d'allemand dans ta face!"Comme si de rien n'était"
Nous n'allons pas faire un petit résumé du début de ta journée. Car elle était habituelle. Enfin, presque, tu as un cours de congé aujourd'hui. Et ça t'ennuie, parce que tu aimes les cours. Oui tu adores ça, donc ne rien faire est quelque chose qui t'ennuie. Que vas-tu faire donc? Te promener? Jouer à des jeux vidéo? Lire un manga? Faire autre chose de bizarre? Non, tu n'y arriveras pas. A l'idée de savoir que les autres classes ont la possibilité d'avoir un cours et pas toi te dérangeras et tu n'arriveras pas à apprécier ce que tu fais. Déjà, comme si de rien n'était, tu mets ton uniforme. Tu es habituée maintenant, même si tu préfères ta tenue un peu plus étrange. Mais tu gardes ton chapeau et ta baguette. Tu demandes aux esprits que tu manipules de te passer ta jupe, un short, ta chemise et ton veston. Tu mets le short sous ta jupe car tu détestes cette passion qu'on les gens de regarder sous les jupes. Tu es prête. Mais tu ne sais toujours pas ce que tu vas faire.
"Et il arriva que je fusse prête."
Un jour, les gens vont trouver cela étrange que tu parles toute seule. Heureusement, personne n'est dans ton dortoir. Et tes colocataires sont certainement habitués à tes manières. Tu te lèves et tu sors. Tu traverses les couloirs puis te voici dans les couloirs des classes des C. Tu entends une sonnerie. Tu vois des élèves entrer dans une classe. Tu vois un professeur entrer. Les voir entrer pour assister à un cours te fait intérieurement rager de jalousie. Mais personne ne le voit, tu ne change pas d'expression de visage. Tu décides d'entrer dans la classe pour t'incruster. Tu prends une table libre au milieu de la classe et personne- à l'exception de deux ou trois personnes- ne semble avoir remarqué que tu te sois incrustée. Tu es contente. Tu vas pouvoir assister au cours. Et tu sais très bien de quel cours il s'agit: l'allemand. Tu as pris des affaires avec toi. A croire que tu as tout planifié depuis longtemps. Cette idée ne t'est donc pas venue d'un coup? Tu as bien prévu d'entrer clandestinement dans cette classe? Tu vois le professeur s'installer. Il pose une bouteille d'un alcool fort nommé Vodka sur sa table. L'alcool, ça te répugne. Tu détestes ça. Pour toi l'alcool n'est rien d'autre qu'une boisson qui sert à détruire des gens. Tu aimes les gens, donc ce qui leur nient, tu le détestes. Ce professeur s'exclame en appelant ses élèves "petits crotales du désert" avec un grand enthousiasme. Tu es surprise, ce professeur semble manquer de sérieux. Aurait-il déjà trop bu de sa boisson? Ou peut-être est-ce naturel? Après tout, l'expression qu'il a actuellement sur son visage te fait penser à un grand pervers.
"Et il arriva que mon professeur fût une personne immorale."
Tu te murmures ces mots. Heureusement, tu n'as pas parlé assez fort pour que quiconque ne t'entendes. Il demande à toute sa classe si elle veut étudier la règle concernant les toponymes. Les toponymes, tu ne connais pas ce mot. Tu cherches dans ton petit sac un petit dictionnaire. Tu trouves le mot toponyme.
Nom de lieu
Tu fermes ton petit dictionnaire. La règle s'appliquant aux toponymes, veut-il dire le Dativ? Tu n'en sais rien, mais tu connais déjà un peu le Dativ. Le professeur demande si quelqu'un connaît la définition de ce mot. Tu crois la connaître, donc tu lève une main.
"Se pourrait-il qu'il s'agît d'un "Nom de Lieu"?"
Tu attends une réponse. Tu veux juste apprendre quelque chose de nouveau.
Spoiler:
La chanson m'a plié X'D
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Jeu 28 Mar 2013 - 18:02
Warum?
Titre: "Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C]" Membre(s) présent(s): plein de monde
Ich verstehe nichts... Wie bitte? Voilà un cours d'allemand normal avec ce professeur pas très net.
Ce jour-là, on avait cours. Que faire? C'était simple: y assister et apprendre. Bon, l'école ça ne me dérangeait pas vraiment. Mais tout de même. Il paraissait que ce jour-là, on avait allemand. Je ne connaissais pas cette langue. Enfin, un peu les bases. J'avais un minimum de connaissances là-dessus. Donc je mis mon uniforme puis je partis en cours. Je traversais gentiment les couloirs, pas vraiment pressé à vrai dire. Je vis la salle de classe, d'un coup. Je ne m'étais pas aperçu que j'étais arrivé. Je m'arrêtais quelques secondes devant la classe, un peu déçu d'être arrivé si vite. Puis j'entrai. Je voyais la salle de classe auquelle j'étais habitué. Et comme d'habitude, je choisis une table vers le milieu-fond. Je m'assis puis regardais dans le vide. Puis je vis entrer le professeur et les derniers élèves. Eh oui! Notre professeur, c'était un professeur que je considérais comme tout sauf un professeur ordinaire. Ce type s'appelait M.Hartmann ou plutôt Wilhelm. Ce professeur, je l'aimais bien mais franchement j'en devenais paranoïaque. Sérieusement, il me suivait assez souvent. Parfois quand j'étais froid avec une fille, il me mettait des cafards dans le dos. Il apparaissait toujours de nulle part. Même quand je surveillais mes arrières il arrivait à me surprendre. Bref pour vous dire que ce professeur n'était pas vraiment normal.
Je le vis poser sa bouteille de Vodka et nous regarder avec son sourire pervers auquel j'étais devenu habitué maintenant. La première fois ça m'avait surpris. Mais plus maintenant, il devrait faire vraiment un gros truc pour me surprendre encore. Mais bon je l'aimais bien donc je souriais amusé. Le fait qu'il nous appella ses petits crotales du désert ne me surprenait pas, encore une fois. Il nous fit part de son envie de faire de la grammaire et des... topo-was? Toponyme, jamais entendu. Il nous demanda si au moins, on savait ce que c'était. Ce n'était pas mon genre de répondre un grand "Non!", donc je me tus. Une fille que je n'avais jamais vu demanda s'il s'agissait d'un nom de lieu. Des lieux en gros? Bon, l'histoire de la grammaire allait être une grande surprise. J'étais mauvais en grammaire. Je devais juste rester sagement, au fond de la classe. Je regardai par la fenêtre pour voir si quelque chose d'intéressant passait. Non, dommage. Bon, je pris mon livre d'allemand puis regardais à une page. Je vis un mot très bizarre que je ne connaissais pas: Dativ et Genetiv. C'était quoi? Non... ce n'était tout de même pas le sujet dont il parlait, n'est-ce pas? Puisque personne ne semblait parler, autant poser ma question.
"Monsieur, c'est quoi du Dativ et du Genetiv?"
J'attendais.
"Ceci est un dialogue de personnage"affirme Sparrow-style.
Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Jeu 28 Mar 2013 - 19:28
Quel jour sommes-nous? Samedi? Dimanche? Je jette un coup d'oeil à mon portable. Oh non c'est un jour de semaine. Flûte alors! Ca veut dire que je dois aller en cours...C'est nuuul...Y a de quoi déprimer et être démoralisée pour le restant de la journée.
Je m'extirpe péniblement de ma douillette et chaude couverture, puis me lève. Je fais mon lit en toute vitesse, il est pas super bien, mais bon, ni vu ni connu. Qui le saura à part moi?
Et non, ca ne va pas me rester sur la conscience. Ca ne l'a pas fait quand Tom, Arthur et moi avons remplacé le repas de Mme Winston, notre haïe prof de musique par celui de Jane. C'est à dire, sandwich aux légumes par sandwich à la viande alors qu'elle est végétarienne. Oui c'était méchant mais tellement amusant! Dire qu'on l'a faite pleurer!
Je regarde l'heure sur mon portable. Puis ma chemise de nuit. Puis l'heure. Puis à nouveau ma chemise de nuit. Et je capte qu'il faudrait peut-être que je me grouille. Je constate l'état de mes cheveux. Tout emmêlés. Je soupire. La tâche s'annonce ardue.
Je fonce droit vers ma penderie, et continue de m'étonner. C'est tellement étrange de ne plus avoir à choisir mes vêtements, juste un uniforme. Je glisse néanmoins un haut noir en soie et un short en jean sous ma veste et ma jupe.
Je m'empare de ma fidèle brosse à cheveux et démêle ceux-ci avec force. Puis je les laisse lâchés, retenus juste un peu sur le côté par une discrète fine épingle noire. Le résultat me plaît bien.
Je n'oublie pas la touche maquillage. Je ne suis pas de ces filles qui se surchagent et se ridiculisent, non, moi j'opte pour les maquillages simples et discrets. Une légère application d'ombre à paupières bleue pour faire ressortir le vert brillant de mes yeux et nuancer les reflets argents de mes cheveux noirs, une petite couche de mascara et le tourr est joué. Pas de blush, je garde ma peau blanche du Nord.
J'attrape mon sac. J'ai mon premier cours d'allemand depuis que je suis arrivée, soit quelques jours. J'espère que le prof est cool. Je file en toute vitesse. J'ai rattrapé mon retard.
Ah non, avait. Bon sang, où est cette fichue salle? Il y en a tant et je suis encore perdue! Je regarde les noms sur les salles. Aucune n'affiche le nom de Mr Hartmann! Qu'est-ce-que je vais faire?
Je panique. Et la deuxième sonnerie retentit. Voilà je suis en retard. Génial. Je devient presque hystérique tellement je panique. Mais mon Dieu, aidez-moi, illuminez-moi de votre savoir divin je vous en supplie, je dois trouver cette salle!
J'aborde la première personne croisée et lui demande la salle d'allemand des C. En guise, j'eus une réponse vague de la main vers un autre corridor. Puis elle continua son chemin sans un mot. Charmant. Et puis ça m'aide beaucoup.
Je cours, suivant la direction indiquée. Je change, tourne, change de couloirs. Je n'espérais plus rien quand je vois une salle ENFIN au nom de mon futur prof. Pfiou. Maus je suis sacrément en retard! De...je jette un regard à ma montre...nan je rêve cinq minutes? Mais...mais c'est énorme!
C'est essouflée que je frappe à la porte, puis entre discrètement. Le prof m'a l'air très sévère. Zut. Mais je peux plus respirer. Je déteste interrompre les cours importants. Les mineurs, je m'en donne à coeur joie mais chut.
C'est haletante et balbutiant que je tente de lui expliquer mon retard:
-Vous...êtes bien professeur ...d'allemand...non? Pitié...dites moi que...je me...suis...pas encore...trompée ..de salle...je déteste...être en retard...je hais être nouvelle...désolée...
Ca a sûrement dû être incompréhensible. J'espère que non. Je remercie mon supérieur divin hiérarchique de m'avoir montré la salle, mais pas de mon retard. J'attends patiemment en reprenant mon souffle, qu'il m'indique où m'asseoir. Parce que moi, je n'en ai aucune idée. Mais vraiment aucune.
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Jeu 28 Mar 2013 - 21:33
Cours d'Allemand dans ta face!
Chaque matin je retrouve des post-il ou des morceaux de papier disséminé aux endroits stratégique de ma chambre. Estefan redoublait d’effort pour m’aider à ne rien oublier, parfois cela marchait… mais ça s’était seulement lorsque rien ne me distrayait de ma préparation journalière du matin. C’est justement ce qui se passa aujourd’hui, Une certaine plume que j’avais posé délicatement sur mon bureau attira inexorablement mon regard, toujours fasciner par ses couleurs. J’enfilais maintenant ma veste et nouait ma cravate. J’ai toujours galérer pour les nœuds de cravate, mais ca y est j’étais enfin prêt pour les cours. Début de la journée ? Cours d’Allemand ! Ce cours n’est vraiment pas un problème pour moi natif du pays de la bière. Mais plus que les bonnes notes facilement acquises, s’était surtout un de mes cours préférer. Le plaisir d’entendre autre chose que la langue anglaise. Je n’ai jamais vu un prof aussi passionner par la langue qu’il enseigne et bien que cela me surpris au départ de le voir si à fond sur cette culture, je m’amuse à présent de parler de tout avec lui dans cette langue pas-si-moche-que-tout-le-monde-le-dit qu’est l’allemand.
Je parcourrai la distance entre ma chambre et le bâtiment des cours en vol. C’était plus rapide, plus pratique et le vent frais sur mon visage avait le don de me réveiller. J’étais l’un de ceux qui usait de son pouvoir a tort et à travers, mais je ne fais de mal à personne non ? J’atterris devant l’entrée et fait mon chemin jusqu’à la classe d’allemand sans encombre. Je ne me pris même pas une seule porte ouverte à la volée ! Ni même les pieds dans… bien souvent dans « rien » d’ailleurs, j’arrive souvent à me vautrer seul comme un grand. Pourtant plus j’avançais et plus j’avais cette impression désagréable d’oublier quelque chose. Enfin arriver a la salle, et à l’heure qui plus est ! je m’installe, privilégiant toujours les places près des fenêtres et regarda au dehors en attendant le début des cours. Le doute installer en moi persistait pourtant. Je tâte mon corps. J’ai bien mon sac, j’ai bien mit ma veste. Je regarde mes chaussures, oui c’est bon. J’ouvre rapidement mon sac. J’ai bien mon manuel… Alors cette impression d’avoir oublié quelque chose ? … le rire de quelques élèves regardant ma chemise me fit rebaisser les yeux.
« ho mein Gott !»
ce n’est que maintenant que je me rendit compte que j’avais gardé ma chemise de pyjama, les jolis petits poussins jaunes contrastant avec le bleu ciel du tissu. Je suis gêné… vraiment très gêné là. Et pas le temps d’aller me changer la sonnerie venant de retentir. J’essaye de cacher au mieux la chemise avec ma veste et cache ma tête derrière le livre que j’ouvre et met debout sur la table. Si seulement mon pouvoir avait été de devenir invisible ! Le bang familier me fit redresser la tête et je vis le professeur d’Allemand faire une entrée toujours aussi …. Hartmanesque ? Avec cette personne c’est l’industrie de l’alcool qui doit être heureuse. D’ailleurs sa bouteille était comme toujours poser à vue de tous, c’est comme une provocation à faire une remarque. J’en suis sur, c’est bien son genre. Mais ça ne me dérange pas, tant que cela ne dérange pas le cours. Je suis devenue aussi habitué a l’alcool qu’aux surnoms qu’il s’amuse à donner aux élèves et encore plus à ses sourires parfois dérangeant… Au départ ses sourires pervers me faisaient me ratatiner sur ma chaise d’inconfort. J’ose redresser un peu plus la tête, la sortant de derrière mon livre d’allemand pour le regarder, avant de retourner me cacher derrière celui-ci. Je regardais d’ailleurs la page que j’avais ouverte qui n’avait strictement rien à voir avec le sujet que voulait aborder le professeur. Les toponymes ? Je cherchais la page et trouvée, j’en lu le contenu. Moi qui avait tendance à beaucoup participer en cours d’Allemand –si je ne suis pas en pleine rêverie- cette fois j’essayais de me faire le plus discret possible.
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Jeu 28 Mar 2013 - 22:32
Spricht Deutsch.
-« Se pourrait-il qu'il s'agît d'un "Nom de Lieu"? »
Wilhelm se tourna d’un air légèrement surpris vers la propriétaire de la voix utilisée pour prononcer ces mots. Une réponse intelligente, même si l’hésitation sur la formulation semblait prouver que la personne l’ayant fournie était, au choix, très peu sûre d’elle ou alors qu’elle venait d’apprendre ce qu’elle disait. Mais ce n’était pas cela qui dérangeait Herr Hartmann. Plutôt une impression confuse que cette jeune fille n’aurait PAS du être là. Son sourire s’estompant au profit d’une expression plus concentrée, le jeune professeur s’avança dans sa direction. Et décidément, à y voir de plus près, cette fille ne comptait vraiment pas parmi les élèves à qui il était censé dispenser un cours ce matin. Parce qu’elle avait un nœud mauve, mauve=A=classe-de-lèche-bottes-intelligents-malgré-tout-alors-on-les-pardonne, et what the fuck, qu’est-ce qu’elle faisait là, alors que ce cours était gracieusement offert aux B et aux C ? Du moins, si la mémoire de Wilhelm ne flanchait pas à cause de toute la vodka qu’il s’enfilait. Il se pencha vers la demoiselle, cherchant désespérément à remettre un nom sur ce visage, mais sans succès.
-« C’est exactement cela. Mademoiselle, vous êtes un rayon d’intelligence dans la tempête de stupidité qu’est ce pensionnat. Mais vous n’êtes pas censé vous trouver dans cette classe, n’est-ce pas ? Votre motivation est tout à votre honneur. »
Eh ouais. Il n’allait quand même pas virer quelqu’un qui crevait d’envie d’assister à ses fantastiques leçons d’allemand, bien loin de là. C’était tellement rare, les gens qui avaient la capacité de reconnaître cette langue comme fantastique… En parlant de cela, ou était son natif favori ? Wilhelm s’attendait à ce qu’il ait déjà participé… Il lui fallut cinq bonnes minutes pour voir le jeune Hartlofsen planqué derrière son bouquin. Le professeur lui jeta un regard de circonstance et allait lui demander à quel monstre il pensait que son manuel d’allemand pouvait lui faire échapper lorsqu’il fut interrompu par une question complètement HORS-SUJET –mon dieu qu’il détestait cela…- à propos de Dativ et de Genitiv. Le professeur se retourna vers la source de cette interrogation déplacée et le fusilla du regard.
-« Tcheu. Si vous aviez appris votre leçon, une des premières de l’année –même un enfant de 10 ans sait cela, enfin…- vous ne poseriez pas des questions aussi idiotes, Frederic Williams. »
Ca lui faisait penser qu’il l’avait vu avec un nouveau garçon, un A, hier. Il faudrait qu’il se débrouille pour le prendre à part à la fin du cours et lui poser des questions à ce sujet. Herr Hartmann ricana doucement, se délectant à l’avance des informations qu’il allait obtenir, et surtout, surtout, de la tête effarée de son élève qui virerait encore plus paranoïaque. Mais le jeune professeur retrouva rapidement son calme, et son habituelle expression neutre. Trop tard, il passait déjà pour un fou, mais bon, tant pis…
De toute façon, un autre évènement devait détourner l’attention de son cas –désespéré, avouons-le…- à savoir, une jeune retardataire qui fit irruption avec grand fracas et surtout l’incapacité d’aligner une phrase sans reprendre son souffle. Wilhelm arqua un sourcil en s’avançant vers elle. Il détestait les retardataires –enfin ceux qui avaient l’outrecuidance d’arriver après lui, donc avec un retard supérieur à cinq minutes, ha ha. Mais elle lui assura qu’elle s’était perdue, et étant donné qu’elle semblait à bout de force, il en déduisit que cette fille, à qui il n’avait encore jamais donné de cours, avait couru dans tous les sens pour éviter cela. Il était donc plus enclin à pardonner cet écart. Il se contenta de lui designer d’un petit signe de tête sec une place disponible au premier rang –dingue que les gens se battent pour l’éviter, celui-là…
-« Allez vous installer là-bas, et déclinez votre identité au passage, vous serez aimable. Nous en étions à définir ce qu’était un toponyme. Comme l’a très justement proposé votre camarade de classe A –ne demandez pas ce qu’elle fait là, je n’en sais rien moi-même…- cela désigne un nom de lieu. Comprendre, les villes ou les pays, par exemple. Et nous allons donc étudier la façon dont on les emploie dans la langue allemande. Quelqu'un aurait-il une petite idée à ce sujet?»
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Ven 29 Mar 2013 - 0:51
Cours d'allemand dans ta face !
feat des gens.
Ne bois jamais avant les cours.
Je faisais craquer mes doigts, m'étirais, inspirais puis expirais de manière assez détendu. Non je n'avais pas cours d'éducation physique mais bien allemand, là, dans quelques minutes. Je lâchai un soupir, de fatigue, d'agacement. Une seule heure me semblait une journée entière, et les minutes n'en parlons pas. J'étais le genre de personne à regarder l'heure toutes les dix minutes avec l'espoir de voir un nombre dans les 40-50, mais qui se décomposait sur place lorsqu'il voyait qu'il n'était que 20. On était un peu tous comme ça... Pendant les cours, il m'arrivait d'être extrêmement attentif jusqu'à participer, comme d'en avoir rien à foutre et dormir, ronfler, le plus souvent des cas. Pour ce cours, c'était assez compliqué. Que je dorme, discute, joue, rit, chuchote, il semblerait que je sois sa tête de turc, disons qu'il voulait me le faire payer, je n'en savais rien, ce qui était certain c'était qu'il aimait s'acharner sur moi, comme j'aimais particulièrement l'emmerder de mon côté. Seulement, aujourd'hui j'étais mort, pas très réveiller, ce n'était pas vraiment ma journée et j'avais bu bien avant.
Je rangeai n'importe quoi dans mon sac sans ne trop y faire attention, dentifrice, cahier, chaussette et me rendis dans les couloirs en cherchant la salle. Je pus apercevoir une fille y entrer, elle semblait être assez essoufflée. J'avançai, encore, un peu plus, et m'arrêtai seulement à quelque mètre de la porte des enfers, entendant la voix d'une élève et de ce putain d'Hartmann qui nous servait de professeur. Je tenais fermement mon sac, me penchant légèrement pour écouter la conversation pas vraiment intéressante. Je finis enfin par pénétrer dans la salle d'un air maladroit, très lentement, deux de tension, prenant tout mon temps et sans toquer.
- Yop, sorry for being late.
Ah oui merde alors, on était en cours d'allemand je crois bien, comme c'était maladroit de ma part. Je n'observais même pas Monsieur Hartmann, je me contentais de regarder les autres élèves, certains que j'avais déjà vu, d'autres jamais. Enfin, celui qui venait d'attirer mon attention c'était l'autre avec son haut trop chelou là, on dirait vraiment un pyjama ou un truc là. Je le dévisageai un court instant avant de traverser la salle pour m'installer au fond, bien qu'il y avait assez de place devant. Mais voilà. J'étais pour le côté obscure de la force pièce, j'avais mal à la tête, mes yeux ne tenaient plus et c'était un bon coin pour dormir. Enfin peut-être pas en paix, il m'avait à l'oeil l'enfoiré d'alcoolo. Bah tiens, et toujours avec une bouteille. Rien que de la voir me donner enfin de vomir, avec ce que j'avais prit avant.. Je posai mon sac sur la chaise qui se trouvait à côté de moi et posai ma tête sur la paume de ma main. Je me mis à bailler assez fort du moins, exprès c'était totalement volontaire.
- Eins zwei drei... Monsieur, ja. C'est ça oui. Gut gut, hahan.
Je ne savais pas vraiment ce que je venais de dire, limite c'était comme si je parlais tout seul, mais même à l'ouest, défoncer, pilo, somnambule, endormi ou autre, je me sentais toujours obliger de l'ouvrir à ce cours, surtout pour ne rien dire. Je m'affalai sur la chaise comme si j'allais y glisser et me retrouver au sol.
- Et sinooon toi. devant t'as pas trop forcé sur quelque chose pour te ramener avec ce truc ridicule ? Même mes petites soeurs ne mettent pas ça quoi... finis-je d'un air essoufflé, on pouvait même dire que j'étais fatigué d'utiliser ma voix, ouaais, ça demandait trop d'souffle vous voyez.
Spoiler:
ps : Wilhelm va te faire, j'te hais j'te hais, j'ai flippé en descendant la page et en tombant sur l'otr là... putain la tête.
@destiny.
InvitéInvité
Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Ven 29 Mar 2013 - 20:48
D'accord, je me tais...
Titre: "Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C]" Membre(s) présent(s): plein de monde
Avec lui, il vaut mieux être très sûr de soi et ne pas dire n'importe quoi. Si tu n'as rien d'intelligent à dire, alors ne dis rien.
Il avait remarqué l'élève clandestine mais ne lui avait rien dit. Je vis qu'il me foudroya du regard avant de me dire que ma question était stupide. Si j'avais appris ma leçon, je le saurais, comme les petits gamins de 10 ans..... S'il le voulait. Bon, je n'allais rien dire. Je ne voulais pas encore prendre ce genre d'humiliation. Non je n'aimais pas beaucoup ça. Je ne comprenais pas pourquoi il ricanait tout seul. Me faire honte l'amusait tant que ça? Non, je ne le pensais pas. J'activai mon pouvoir de perception des sentiments. Humeur comploteur et amusé. De quoi? Comploter de quoi? Dommage, je ne savais pas lire dans les pensées. Mais je la sentais mal, très mal. Ce stalker ne me disait rien de bon. A ce moment là, une fille arriva totalement essoufflée et essayait d'excuser son retard. Puis je vis un autre garçon arriver assez tard lui aussi. Lui, il n'avait pas d'excuse. Les deux prirent place. Je regardais la classe puis je remarquai un garçon aux cheveux blonds qui portait un pyjama. Il n'était pas très loin de moi en plus. Il restait planqué derrière un livre. Il était gêné.
J'avais envie de l'aider, mais d'un autre côté je savais que j'allais me prendre encore une punition. C'était... prévisible. J'écoutais ce que disait le professeur. Bon, je sortis un cahier puis un crayon. Je notais ce qu'il disait sur ce cahier. Autant suivre la leçon pour ne pas se retaper la honte. Un toponyme était un nom de lieu comme les villes et pays. Il nous demanda si on avait une quelconque idée sur cette règle. Non, je n'allais rien dire cette fois. J'allais juste me contenter de noter les choses utiles et les comprendre. Le retardataire de tout à l'heure répondit quelque chose comme "Eins Zwei Drei". En fait ce gars ne devait pas avoir écouté la question ou alors ne l'avait pas comprise. Puis il se mit à insulter le garçon juste devant. Oui, celui avec le pyjama. Le pauvre, il était déjà assez gêné, c'était pas cool de l'achever comme ça. J'étais un peu peiné pour le garçon. Je voulais bien l'aider, mais à tous les coups j'allais encore faire une bourde que j'allais regretter. Comment allait réagir le prof? Le connaissant, ce genre de chose n'allait pas lui faire plaisir.
Je repris mon crayon pour écrire. Puis je pris mon livre d'allemand pour le lire. C'était juste en attendant que le professeur ne se remette à parler. Oui les cours, de mon côté, étaient absoluement banals. Je me taisais, et rester sage.
"Ceci est un dialogue de personnage"affirme Sparrow-style.
Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Ven 29 Mar 2013 - 22:04
Cours d'Allemand dans ta face!
Aujourd’hui c’était le haut de pyjama demain ce seras les chaussons… ou autre chose qui sait. C’a toujours été ainsi. Il suffisait que je rêve à des choses sans importance pour que j’en oublie la moitié. Heureusement j’avais au moins prit le bon livre. J’aspirais juste à passer inaperçu pour cette heure, espérant avoir ensuite le temps d’aller me changer. J’osais regarder par-dessus mon livre une nouvel fois pour regarder les deux retardataires entrer. Encore des élèves de la classe C. Maintenant que j’y regardais de plus près, j’étais le seul de ma classe à venir en allemand. Les élèves de ma classe avait l’habitude de me voir arriver l’uniforme toujours incomplet, ils n’y faisaient plus attention pour la plupart, c’était devenu normal, une chose banal qui n’avait plus aucune importance. Certains s’amusaient à me taquiner le dessus, mais je suis sûr que ce n’était pas méchant. Oui j’en suis certain. Le garçon qui s’assied derrière moi ne semblait pas très bien et si en temps normal je me serais inquiéter de son état, cette fois je préférais simplement baisser mon regard sur ces toponymes. De toute manière… ce fut lui qui s’adressa à moi.
- Et sinooon toi. devant t'as pas trop forcé sur quelque chose pour te ramener avec ce truc ridicule ? Même mes petites soeurs ne mettent pas ça quoi...
Ridicule ? Bon mon pyjama n’est peut-être pas une preuve de virilité, mais je le trouvait mignon moi … je collais mon visage rougis de honte contre mon cahier, espérant que ce dernier m’aspire et m’avale entier. Pourquoi avait-il fallu qu’il parle aussi fort ? Attirant l’attention sur eux ? et je décollait mon visage du bouquin pour me tourner vers lui, plutôt gêné et balbutia le plus bas possibles quelques mots.
« Je.. c’est pas ridicule.. mon pyjama... Tromper ce matin… »
Si seulement il pouvait se suffire de cette réponse et ne pas en rajouter. J’osais un regard vers la classe et remarqua un autre garçon qui nous regardait, je fis un sourire maladroit à ce garçons, essayant de prendre la situation avec humour… ce qui il faut le dire n’était pas très simple. Ainsi je retournais mon attention sur le cours, reposant à plat sur la table le livre qui m’avait servir de cachette pitoyable. De toute façon j’étais griller, remercions le défoncé derrière moi pour ça. Pour une quelconque raison je n’arrivais pas à me concentrer, pourtant ce cours était l’un de mes préférer et j’aurais surement déjà débité toutes mes connaissances en la matière si… L’essoufflement et l’air comateux du type derrière n’avait pas le don de me distraire. Avec un peu de courage, je m’adressai de nouveau au garçon qui semblait sur le point de s’effondrer.
« Tu n’as pas l’air bien du tout… tu devrais allez à l’infirmerie »
Non vraiment malgré qu’il ait fini de me noyer dans la honte la plus total je ne pouvais ignorer son état et j’étais inquiet pour lui. D’ailleurs j’avais déjà oublié sa moquerie. Incroyable non ?
Spoiler:
Ouai effrayant la tête de psychopathe de ton image Wil >w< Désoler si c'est un peu court et... voila quoi, je suis malade donc j'ai du mal a me concentrer ^^'
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Ven 29 Mar 2013 - 22:16
cours d'allemand dans ta face !"Il semblerais que tu ne le déranges pas."
Il a entendu ta réplique. Il semble étonné par ta présence. Il a très bien vu que tu ne fais pas partie de son cours. Tu te demandes comment il a pu le remarquer. Tu as oublié que tu est la seule à porter un noeud papillon de couleur mauve. D'un autre côté il n'a jamais vu l'étrange personne que tu es. Il s'approche de toi et te dévisage. Tu lèves légèrement la tête pour le regarder dans les yeux avec un air aisé et normal. Tu ne changes pas d'expression, tu as toujours l'air légèrement dépressive. Il te répond que tu as raison à propos des toponymes. Il te dit aussi qu'il a remarqué que tu n'es pas dans la bonne classe. Mais il semble qu'il te laisse y rester. Tu en es contente. Mais son haleine te répugne. Il sent l'alcool à plein nez.
"Je vous prierais de m'excuser, mais il semblerait que je n'eusse aucun cours cette heure-ci. Je vous remercie d'avoir la gentillesse de m'accepter parmis vous, j'en suis honorée."
Tu ne feras aucune remarque à propos de l'alcool, tu trouves cela inutile. Tu te concentres à présent sur le cours. Tu entends que le garçon se fait gronder par le professeur. Tu ne dis rien, comme d'habitude. Puis tu vois des élèves entrer. Une fille et un garçon qui semblent avoir du retard. Aussi bien la fille arrive à la justifier que le garçon s'en fiche et cherche une place. Le professeur pose une autre question en même temps: Qui saurait de quoi s'agit cette règle, à propos des noms de lieu? Tu réfléchis. Pendant ce temps, le garçon ayant du retard dévisage un jeune garçon habillé avec autre chose que son uniforme. Tu te trouves devant le garçon habillé bizarrement. Tu te demandes ce qu'il fabrique avec ce pyjama. Ironie, toi qui adores t'habiller de façon étrange. Il sembles l'avoir remarqué puisqu'il se cache derrière son livre. Tu te retournes vers lui légèrement et discrètement.
"Il semblerait que tu ne portasses pas ton uniforme. "
Tu veux l'aider. Ton altruisme te demande de faire quelque chose. Voilà que le retardataire de tout à l'heure se met à l'humilier. Tu n'aimes pas cela. Le pauvre ne mérite pas cela. D'abord, les gens ne méritent pas l'humiliation. Deuxièmement, il va perturber ton cours d'allemand. Tu as vraiment envie de faire quelque chose. Tu réfléchis, puis tu vois qu'il s'est étalé sur sa chaise. Tu ordonnes discrètement à un de tes esprits de secouer un peu sa chaise pour le faire sursauter. Tu te retournes puis tu parles d'une voix monotone et calme.
"Je te prierais de ne pas perturber le cours d'allemand, ni de déranger les innocents élèves."
Sa chaise se secoue un peu. Mais tu n'as pas prévu que cette secousse le fasse tomber de sa chaise. Etait-il si mal assis que cela? Ce n'est pas ton intention. Tu n'aimes pas déranger les élèves. Donc ta première intention est de l'aider à se relever. Tu ordonnes à un esprit de le remettre sur sa chaise. Puis maintenant, de t'excuser, au professeur également car tu as dérangé le cours.
"Je te prierais de m'excuser. Je vous prierais de m'excuser également Monsieur, pour avoir dérangé votre cours."
Tu souris à l'élève, pour lui montrer que tu es sincère dans ce que tu dis. Tu attends la réponse du professeur. Tu attends que le cours reprenne pour te diriger vers le jeune garçon au pyjama. Il n'a pas réagi négativement à la remarque du retardataire. Tu admires ce genre de comportement. Tu lui chuchotes. Mais très discrètement car le cours semble avoir repris.
"Se pourrait-il qu'il y eût un moyen de t'aider?"
Ce sont tes derniers mots.
Spoiler:
Jamais je ne voudrais d'un prof qui me pose des questions avec cette tête.... XD
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Ven 29 Mar 2013 - 23:30
Spricht Deutsch.
Faire peur à ses élèves, c’est vraiment jouissif. Voila concrètement ce que se disait Wilhelm après avoir superbement rabattu le caquet de Fréderic. Probablement perturbé par la réaction pour le moins moqueuse de son enseignant, son élève s’écrasa et ne prononça plus le moindre mot supplémentaire. Bua ha ha. Ce sentiment de puissance qu’on ressentait quand on imposait son autorité, il ne s’en lasserait jamais. Et puis il fallut qu’un élément vienne perturber sa toute récente jovialité. Un élève en retard, d’accord, surtout si c’était une nouvelle qui avait couru partout en essayant désespérément d’éviter ça. Mais un deuxième qui rentrait dans la salle comme dans un moulin décrépi, sans toquer, avec une tête de défoncé et des mouvements d’une lenteur à exaspérer un papi atteint de la maladie de Parkinson… C’était trop.
Et devinez qui c'était ? Wilson Braxils, bien entendu !
Herr Hartmann avait presque cru qu’il pourrait échapper à la vision de cette cho… Personne aujourd’hui, il en était très content, mais NON. Il fallait qu’il ait décidé de venir quand même. Et complètement torché, en plus. Wilhelm était incollable à ce sujet, un simple coup d’œil lui suffit pour comprendre quelle était la nature du mal qui avait pris possession du jeune homme. Le professeur eut un rictus moqueur. Il ne savait pas ce qu’avait bu son élève, mais ce dont il était sûr, c’est que quoi que ce soit, celui-ci l’avait ingurgité trop tard pour avoir le temps de dessoûler. Mais non content de perturber son cours par sa désagréable présence assortie à un déplaisant retard, il fallut que Wilson fasse irruption comme si absolument de rien n’était avec une phrase… Une phrase…
-« Yop, sorry for being late. »
EGLKEZGMEZGKJESNJS. Il le savait. Il le savait que ca l’éneeeeeervait au plus haut point que l’on parle une autre langue que son allemand adoré en plein cours. Il le savait et il l’avait fait exprès. SEMLKFESMGKSSNEKGJESJNESKJSEK. Quelle espèce de sale type, de crétin, de sous-homme au cerveau de moule atrophiée, de… Monsieur Hartmann inspira un bon coup et s’enfila une grande gorgée de vodka pour calmer un peu ses nerfs. Ne réponds rien, mon grand –on sait tous qu’il est petit, même lui, ça s’appelle une tentative d’auto-persuasion avec zéro chance de succès- c’est inutile avec cet idiot fini, surtout s'il est dans cet état-là. Même s’il se met à compter avec un air d’abruti alors que vous, vous parlez des toponymes… Zeeen. Tout va bien. On ne s’énerve pas. Wilhelm fit un grand sourire d’abruti moqueur dont il avait le secret, et qui était généralement plutôt mauvais signe pour ceux à qui il était adressé.
-« Votre voix désagréable et vos gémissements aussi inarticulés qu’inintéressants me font vaguement penser aux roucoulements d’un pigeon en rut, Wilson Braxils. C’est toujours un plaisir d’écouter vos inénarrables perles de sagesse. »
S’il y avait un élève capable de faire sortir le prof d’allemand de ses gonds, ce serait bien lui. Il sentait qu’aujourd’hui, une fois de plus, ce pauvre type serait sa victime privilégiée. Il avait bien fait de mettre de ravissantes boulettes de papier toilette à tremper, elles allaient lui servir. Et si ce n’était pas efficace, il pourrait toujours essorer une éponge sur le crâne de ce grand dadais en prétendant que c’était pour l’aider à recouvrer ses esprits. Mais pour l’instant, ca allait mieux. Wilhelm était content. Il avait réussi à caser le mot "inénarrable" dans une phrase. Hu hu hu, il était trop fort. Après une dizaine de secondes d’autocongratulations chaleureuses –et intérieures, évidemment- il se reconcentra sur son cours qui avait bel et bien l’air de se barrer en cacahuète. Non content de l’emmerder lui-même par sa propre existence, Wilson avait décidé de s’en prendre à quelqu’un qui ne lui avait rien demandé. Qui ? Flinn, évidemment. La victime idéale pour les lâches en quête de virilité volée. L’enseignant retint un petit soupir affligé devant tant de stupidité et se dirigea sans un mot vers le lavabo qui contenait des armes redoutables, les seuls que ce type serait en mesure de comprendre. Mais il n’eut même le temps d’attaquer que dans un fracas, il entendit sa future cible s’effondrer lamentablement par terre.
Wilhelm ne put retenir un éclat de rire. Lorsque celle qui se désigna comme responsable de cet incident –la fameuse A qui n’avait rien à faire ici- s’excusa, il avait plutôt envie de la remercier pour ce divertissement imprévu et vraiment très savoureux. Il n’en fit rien, mais un simple signe de main désinvolte suffit sans doute à lui prouver que tout ceci n’avait aucune importance. Mais il serait temps de reprendre les choses sérieuses maintenant, n’est-ce pas ? On a bien rigolé, mais c’est fini les bêtises maintenant. On est en cours d’allemand, bourdel. Stop, les âneries. Le professeur plus ou moins responsable et consciencieux qu’il était allait tranquillement écrire au tableau les mots nécessaires pour dispenser avec un maximum d’efficacité sa fantastique leçon, lorsqu’il entendit ENCORE une remarque à propos de ce foutu haut de pyjama. Ouais, même si c’était chuchoté très doucement, il était alcoolique, pas SOURD. Le roux fit volte-face, les sourcils froncés. Il ne savait pas qui avait parlé, mais il balaya rapidement la zone concernée des yeux.
-« Oui, monsieur Flinn Hartlofsen semble avoir oublié de troquer son haut de pyjama contre un tee-shirt décent ce matin. Est-ce que, s’il vous plaît, nous pourrions passer à AUTRE CHOSE, maintenant ? Ca commence à devenir encore plus ridicule que ce ne l’était à la base, autant pour vous que pour lui. »
Il avait parlé sur un ton agressif qu’il emploiyait assez rarement, mais toute cette histoire commencait à sérieusement lui taper sur le système. C’est vrai quoi. Qu’un simple pyjama bleu avec des poussins les excite tous autant, voilà qui échappait à sa compréhension, mais totalement. Voila bien des jeunes qui n’avaient rien à foutre de leur vie pour s’amuser de quelque chose d’aussi trivial. Bande de crétins. Dire qu'ils étaient censé représenter l'avenir de l'humanité. C'était décourageant.
Spoiler:
Comme mes gifs ont l'air d'avoir du succès, je continue avec ce fantastique jeune homme qu'est PewDiePie ♥ Ne me remerciez pas non plus pour la chanson, c'est un plaisir.
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Sam 30 Mar 2013 - 12:49
Daphné courait dans les couloirs, son sac à bout de bras tout en terminant son petit déjeuner, ou plutôt son biscuit qui faisait office de petit déjeuner. Vêtue d'un jean d'un tee shirt rouge et de basket rouges, elle était en train de stresser. Putain putain putain putain PUTAIIIIIN PUTAIN DE MERDE. Mais quelle conne putain, pourquoi avait-elle mal réglé son réveil hein? Pile le jour de son cours d'allemand.... elle allait se prendre un gant mouillé dans la tête purée! Quoique... le prof l'aimait bien. Ouais mais non pas au point de l'épargner. Enfin c'est ce que Daphné pensait. Figurez-vous que cette imbécile était en train de courir comme une conne dans les couloirs -vides, je précise- et pestant contre la conne qu'elle était. Aussi, quand elle trébucha d'elle même, en se faisant un croche-patte toute seule et que son sac se renversa sur le sol éparpillant ses cahiers, elle se mit à crier sans se soucier des classes situées à proximité.
« PUTAIN DE MERDE. »
Elle se mit alors à tout ramasser sans se soucier du fait qu'elle abîmait ses cahiers. Elle n'avais pas envie de terminer avec un gant mouillé en pleine face, ce serait très humiliant pour elle! Quand le dernier cahier fut jeté dans son sac, elle se releva dans titubant et se remit à courir en direction de la salle d'allemand. Elle lâcha un soupir de soulagement quand elle arriva devant la porte. Bon, elle n'avait que dix minutes de retard... avec un peu de chance le Mr. Hartmann lui demanderait juste de s'excuser en turc, mais elle en doutait sincèrement. Tout en inspirant profondément, elle frappa à la porte et entra. Une fois à l'intérieur de la salle, elle laissa un instant son regard errer dans la salle puis reconnut Wilson et Frédéric à qui elle adressa un petit sourire, Flinn le délégué des B à qui elle adressa un signe de tête mais elle ne reconnut pas la fille tout devant. Bien élevée tout de même, elle lui adressa un sourire éclatant, puis se tourna à nouveau vers Mr. Hartmann avec une moue désolée.
« Bonjour monsieur, es tut mir leid für meine Verspätung. »
Puis elle alla s'asseoir près de Wilson en lui adressant une petite tape amicale sur l'épaule. En B qui se respecte, elle sortit ses affaires de son sac -en bordel certes- puis releva la tête et se mit à écouter le cour, son regard bleu turquoise fixant le professeur et le tableau. avec appréhension, elle espérait que son pouvoir ne s'active pas en cours, ce ne serait pas très cool de les rendre tous sourd.
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Sam 30 Mar 2013 - 13:43
Cours d'allemand dans ta face !
feat des gens.
« Votre voix désagréable et vos gémissements aussi inarticulés qu’inintéressants me font vaguement penser aux roucoulements d’un pigeon en rut, Wilson Braxils. C’est toujours un plaisir d’écouter vos inénarrables perles de sagesse. »
Je le fixai longuement sans expression et affichai finalement un sourire en coin. Ce que j'aimais son ironie, bien que je savais que ça devait l'énerver, mais c'est ce qu'il utilisait pour mieux le masquer. Un pigeon en rut ? Il venait de me comparer à un PIGEON EN RUT ? Mon visage prit plus l'air énervé qu'amusé d'un coup, je lâchai un grognement discret. Mais je n'allais pas pour autant lui répondre. Je me contentai finalement d'observer la classe, d'ignorer un instant M. Hartmann avant de péter les plombs, de repérer des personnes. Mais bon avec mon état pitoyable, je me demandais si j'avais bien fait de venir finalement, même si après réflexion, je perturberai encore plus le cours. Et ça, ça me plaisait. J'étais bon en toute matière excepté l'allemand et mathématique peut-être. Moi j'dis, c'est la faute aux professeurs.
Je m'affalai sur la chaise, complètement mort, avec de jolie courbature au dos. J'avais mal à la tête et au dos, si ce n'était pas génial ça ? J'avais limite envie de la balancer par la fenêtre tellement ce n'était pas confortable, pourtant, c'était bien une chaise comme les autres.
« Je.. c’est pas ridicule.. mon pyjama... Tromper ce matin… »
J'éclatai de rire sans retenu. Oh bah ouais, ouais, sûrement. En attendant bien sûr que c'était bien ridicule ces motifs. Du moins pour moi, après chacun ses goûts, même si les siens étaient... spécial. Quel âge avait-il pour porter ça, hein ? Il n'empêche que je sentais quelques regards sur lui. Je souris. Il me dit finalement qu'il serait préférable d'aller à l'infirmerie vu mon état. Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que l'infirmier m'fera ? Rien. ça fou jamais rien, ça sert à rien. T'as beau être à deux doigt de crever il te dira de garder ton calme et que ce n'est rien. Garder son calme... qu'il s'essuyait bien l'cul avec son calme pour voir, puis en plus, je n'avais pas envie de m'y rendre, j'étais bien ici.
- Non.
Monsieur Hartmann se dirigea vers le lavabo. Là, j'me disais que j'allais encore certainement y passer, mais j'me préparais d'avance à esquiver ses foutus objets mouillés de merde. Mais à cet instant, je sentis la chaise se secouer. Heu. Attendez, il se passait quoi là ? C'était quoi ce bordel ? Je me redressai un peu mieux pour tenter de la contrôler. M'dîtes pas que je me suis drogué en prenant de l’héroïne aussi en passant ? Depuis quand les chais-.. A bah, on est à Prismver en même temps. Quelqu'un devait me jouer un mauvais tour. Après de fortes secousses, je tombai mais d'un ridicule, au sol. Complètement étalé. J'ai d'abord cru que l'auteur de cette blague était le type à pyjama qui souhaitait se venger, mais non.
"Je te prierais de ne pas perturber le cours d'allemand, ni de déranger les innocents élèves."
Qu'est-ce qu'elle voulait elle ? Putain, ça sentait la A à plein nez. Vous savez, avec cette manière de parler en mode bourges ou langage soutenu plutôt. Toujours au sol, j'entendis le professeur d'allemand qui éclatait de rire, et ça, ça ne me plaisait pas mais alors du tout. Il se fichait de moi. Je grognai de nouveau, serrant mon poing d'agacement. Je grommelai.
- T'es sérieuse la lèche-botte ? Qu'est-ce que tu ve-
Sans ne même avoir eu le temps de continuer, par je ne sais quel miracle je me remis correctement sur ma chaise. Hey, je ne rappelais pas d'avoir la moindre force pour faire un geste et encore moins me lever. En tout cas, je savais désormais qui était la responsable, et elle s'excuse avec un sourire, tandis que je la foudroyai du regard de mon côté. Pendant ce temps le professeur se contenta de lever la voix pour tenter de nous calmer. J'hurlai un " BIEN SUR. " lorsqu'une autre élève arriva. C'était la journée décidément, bientôt quelqu'un arriverait à la fin du cours aussi. Je la reconnus. C'était Daphné. Un grand sourire s'afficha sur mes lèvres, rah ouais, ce que j'étais content de la voir. Elle s'excusa face au professeur en parlant allemand -contraire de moi..- et vint s'asseoir à mes côtés en me donnant une petite tape au dos qui me fit pousser vers la table. A ce point là ? Bah ouais, j'me laissais aller par le moindre geste tellement j'étais faible et sans force dans cet état. Je me redressai et passai mon bras autour de son cou en posant ma joue contre la sienne.
- Daaaaaphné amor, je suis content de te vooooir ici.
Je ris sans savoir vraiment pourquoi, peut-être l'effet. Je laissai brusquement tomber ma tête sur ses genoux. Raah ouais et si j'faisais une sieste sur caniche tiens, j'étais vachement bien comme ça. Je baillai.
- Caaaresse moi les cheveux et chaaante moi une chanson en allemand, j'veux dormir. M'sieur Hartmann s'ra content comme ça. Haha. Rah ouais j'suis trop bien là.
@destiny.
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Dim 31 Mar 2013 - 3:28
« Invisible »
Deux améthystes qui contemplaient d'un regard distrait le ciel, au travers de la fenêtre. Un regard vague, désintéressé d'une pièce vide encore. Une présence discrète, comme si il n'existait pas. Ses doigts fins frôlaient distraitement les pages blanches où les mots se joignaient pour former des phrases, des explications. L'allemand, une langue qui suscitait chez le jeune homme bien de la curiosité. Un cliquetis insonore, comme si une horloge tournait dans sa tête, résonnant de ses tic tacs parfois insupportables, qui pouvaient changer les secondes en heures si l'impatience se faisait sentir. Il ne prêtait pas attention à ce qu'il se passait, il était comme plongé dans sa bulle infranchissable. Sa demeure lorsqu'il était seul ou en compagnie d'un livre qu'il appréciait. Sa respiration lente et rythmée, un sentiment serein qui l'enveloppait déjà depuis un bon moment. Au travers de cette vitre qui le séparait d'un ciel bleu sans nuage, il observait les choses qui volaient avec tant d'insistance qu'il en oubliait l'horloge imaginaire dont les cliquetis s'effaçaient au fur et à mesure dans ses pensées. Son esprit se vidait lentement, faisant abstraction de l'environnement et le temps. Perdu entre réalité et rêve. Depuis combien de temps observait-il ce ciel azur ? Depuis un bon moment déjà... Il était ponctuel, il arrivait parfois même à l'avance. Un rêveur peut-être pas si endormi que cela, n'est-ce pas ?
Il ne bougeait pas, comme une statue de porcelaine. Une illusion réelle. Seule sa respiration faisait réalisé à quiconque l'observait qu'il n'était pas qu'un mannequin qu'on avait déposer là. L’énorme bruit d'une porte qui claque ne l'avait même pas fait sursauter. Il s'engouffrait dans son « rêve » qui capturait ses cinq sens. Un rêve éveillé, un sentiment d'être emprisonné dans une peinture qui se déformait au gré du vent. Son regard alors sortait de l'horizon pour faire le tour de la classe. Il ne fut pas tellement surpris, son regard traversait les autres, observant ensuite le professeur qui semblait exprimer le mécontentement. Il reprit conscience de lui-même et soupirait, lentement. Il levait sa main de son ton calme et apaisant répondait à la question.
« S'agirait-il du fait que les noms de lieux en germanique sont distingués par leur suffixe ? »
Il avait écouter, bien sûr. Comment faisait-il ? Ça, nul ne le savait...
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C] Dim 31 Mar 2013 - 11:23
Cours d'Allemand dans ta face!
Un soupir de soulagement. Je regardais avec gratitude et désoler Monsieur Hartman. Je me promis d’aller m’excuser à la fin du cours, après tout c’était un peu à cause de ma maladresse que ses toponymes ont du mal à s’installer comme sujet principal et même seul sujet du cours. Puis mon attention fut attirée par un chuchotement. Devant moi, l’élève de classe A. Je lui en étais tout aussi reconnaissante de m’être venu en aide même si au fond je pense qu’il n’était pas forcément nécessaire de foutre à terre Wilson, le pauvre ne se sentait déjà pas très bien. je lui offrit un petit sourire et lui répondit aussi bas que possible pour ne pas déranger une fois de plus el cours.
« Ça ira, je te remercie, j’irais me changer après le cours »
Elle non plus je ne voulais pas plus la déranger. Déranger un élève de cette classe était la dernière chose à faire et Wilson était le premier à en faire les frais. Moi aussi je prenais les cours très à cœur, surtout celui d’Allemand. A l’arrivée de Daphnée, je la saluai d’un mouvement de tête et d’un sourire joyeux, revenu sur mes lèvres entres temps. Le cours allait peut-être reprendre… c’est sans compter une nouvelle interruption de Wilson qui semblait ôôôô si ravi de voir Daphné et bien décider de faire la sieste sur ses genoux. Ce cours était un vrai foutoir… pauvre monsieur Hartman. Moi j’osais plus rien à dire… j’avais assez donné.
« S'agirait-il du fait que les noms de lieux en germanique sont distingués par leur suffixe ? »
Hein ? cette voix…à gauche … à droite.. Bah non idiot c’est la fenêtre ça. La voix d’Estefan ne pourrait pas provenir de là. J’avais bondit comme un ressort et regardait vivement de tout coté jusqu’à tomber sur mon plus grand ami, mon post-it tout désigner aux airs de grands frères. Comment j’ai fait pour pas le remarquer ? Bonne question ! Car c’est normalement la première chose que je vois depuis le ciel et sur lequel je m’amuse bien souvent à atterrir en position koala dans ses bras. Je suis soulager de voir Estefan et je fis un grand geste de la main pour attirer son attention. Transformer en petite puce sautillantes, je me tortillais sur ma chaise quelques instants avant de retourner sur le cours bien plus motiver, parlant à sa suite pour approfondir ses dires. Estefan… il avait le don de le re-concentrer et encore cette fois même si ce n’était pas volontaire il avait réussi.
« Un toponyme allemand peut aussi être composé avec un déterminé, dans la combinaison, déterminant plus déterminé ! »
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Sujet: Re: Cours d'allemand dans ta face! [Libre B et C]