« Où la passion rôde, la compétition guette. Ou serait-ce l'inverse? » [PV Nevada]

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I just want to fuck that shit.

Si tu cours vite alors tout ira bien. Et si la concurrence est rude, fais-leur manger la poussière avec un sourire goguenard. Tu as la compétition dans les veines.

Oh, oh, oh, quelle journée admirablement commencée. 10hà peine, et tu es déjà super fier de toi, Alec. Ok, c’est quotidien, on le sait tous que tu t’aime follement, et tant mieux pour toi, mais alors que la sonnerie vous invite tous autant que vous êtes à vous ruer en récréation, tu as une raison supplémentaire d’être amoureux de toi-même.

Et tu sais quelle est la personne que tu veux prévenir en premier de cette écrasante réussite.
La blondasse.
Ouais, encore une blondasse, à croire que tu ne fréquentes que les blondes de A –ca veut tout dire, Alec, aurais-tu subi un traumatisme impliquant une blonde dans ta jeunesse ? Non, non, pitié, ne me frappe pas, je me tais.
Sauf que Lemon, c’est une blondasse awesome, qui pue la classe, Lemon c’est ta meilleure pote et ses cookies sont trop bons, Lemon et Alec ça forme une team qui déchire du roxxor tout Prismver.

Nevada c’est… Radicalement autre chose.

Nevada c’est une excitée de la vie, le genre qui hurle tout le temps des trucs dont on se fout la plupart du temps, mais genre COMPLETEMENT, le genre qui veut avoir raison en permanence, même quand elle a tort –comment ça, toi aussi ? Ne mélangeons pas tout, voyons… Nevada c’est une geek qui passe sa vie à glander devant des écrans, alors que toi tu n’aimes pas ça –enfin, tu n’as jamais vraiment essayé en fait… Nevada c’est une fille qui porte le nom d'un état de son pays d'origine comme prénom, sauf qu’en fait elle assume pas le premier, et bref, au pire tu t’en fiche. Tu l’aimes pas. C’est juste une pimbêche de plus, qui veut se rendre intéressante alors que, tout ce qu’elle a pour elle, c’est qu’elle est capable de jouer du violon. Et encore…

Herm, bref, tu vas devenir vulgaire, c’est mal. Tu t’appliques à rester gentleman en toutes circonstances. Enfin, selon ta conception de la chose, c’est-à-dire que tu ne vas pas la voir pour lui hurler tout ce que tu penses d’elle en plein visage.
Tu fais même l’effort SURHUMAIN de ne pas venir la narguer quand tu as le quadruple de sa note en mathématiques. Ca ne t’apporterait rien, pas le moindre plaisir, pas le moindre sentiment de puissance, Nevada est définitivement MAUVAISE en maths. Pas la peine de s’acharner, fin de l’histoire.

Mais pour le reste… C’est un autre problème. Oui, on peut dire qu’entre vous, c’est la compétition permanente. Ce n’est pas comme si tu étais en compétition avec le monde entier pour lui prouver que tu es le meilleur, de toute façon, Alec, hm ? Oui, mais avec elle, encore plus, que tu dis. T’y peux rien si vous passez vos vies à comparer tout ce que vous faites de façon quasiment névrosée. Et quand tu te rends compte que tu es le plus fort, le moins qu’on puisse dire, c’est que tu n’as pas la victoire… Modeste –modeste ? Quel est ce mot ? C’est tellement plaisant de faire descendre cette excitée de la vie son piédestal.
Bon par contre… A chaque fois que c’est elle qui te dépasse, tu pètes un plomb –intérieurement, of course, flegme anglais oblige, tu te venges sur le thé un peu plus tard, en le laissant infuser trop longtemps, et voila, au pire, osef, osef, on parle d’autre chose ? Ouais, t’assume pas, mais elle tient bien la distance, la blondasse. Dingue qu’elle puisse être aussi intelligente et aussi stupide à la fois. C’est parfaitement agaçant.

Sauf qu’aujourd’hui, tu as tout gagné. 20/20, bitch plz. T’as tellement révisé pour ce contrôle de bio que tu as failli en avoir mal au crâne. Parce que faire en sorte que Nevada s’écrase, ca vire presque à l’obsession chez toi. Et là, tu peux aller la narguer sans courir trop de risque que cela se retourne contre toi, hu hu hu.

Tu la cherche des yeux, mais perdue qu’elle est dans la vague de population A-esque avide de détente récréationnelle, tu mes un petit bout de temps à la repérer –quelle idée d’être aussi petite aussi… Mais finalement, c’est bon, tu la trouves. D’un autre côté, il suffisait de chercher celle qui porte tellement de marques qu’on pourrait la confondre avec un panneau publicitaire. Tcheu.
Bref, nous ne nous étendrons pas là-dessus, ton monocle est une arme de détection massive, tu as trouvé Nevada, bravo, tu es trop fort, lance toi des fleurs un bon coup et ça ira mieux.
Et pour une fois dans sa vie, elle est toute seule, incroyable mais vrai. Ce serait dommage que ça dure, et en véritable gentleman, il est de ton devoir d’aller lui tenir compagnie. Hu hu hu.
Tu la fixe d’un air hautain, ce qui est rendu d’autant plus facile par le fait que tu dois faire 30 bons centimètres de plus qu’elle. D’un autre côté, il y a fort à parier que même si tu faisais trente centimètres de moins que cette demoiselle, tu trouverais toujours le moyen de lui montrer à quel point tu dédaigne le monde, et elle en particulier. Ce sourire moqueur, ce regard froid, même si ton expression avait été peinte par Renoir, personne n’aurait pu l’apprécier. Cette expression, c’est celle qui donne envie de te faire bouffer tes dents impeccables une par une, de t'arracher les ongles dont on dirait que tu prends soin comme une fille, le vernis en moins, de raser tes cheveux pour que tu ne puisses plus faire ce fuckin' coiffé-décoiffé-négligé-ou-est-la-brosse-bourdel ? dont tu es fier parce qu'il te va bien.

-« Alors vas-y, amuse-moi. T’as eu combien ? »

Classe et délicat, comme entrée en matière. Ca envoie la couleur. Entre vous, c’est la GUERRE. Cette obsession des notes est ridicule ? Tu t’en contrefous.
Et si jamais elle te dit qu’elle, elle a réussi à avoir ce fuckin’ point bonus qui nécessitait comme condition préalable de répondre à une question TROP MEGA HYPER compliquée –puisque que toi, tu t’es révélé incapable de fournir la réponse correcte, c'est qu'elle était forcément difficile- tu… Tu ne réponds plus de toi. Tu seras en mode « sfmlqsmgzqkjz », genre, « tel est pris qui croyait prendre, ha ha ha ha » et tu feras « BAM in your face BIATCH. »
Ah non. Tu resteras calme, flegmatique, en un mot, ANGLAIS. Et tu lui effaceras la mémoire. Oh, pitaing, comment ce pouvoir est trop pratique.
Ah ouais mais re-non en fait. Ca sera pas très discret. Bwarf, tu verras bien ce que tu feras. Ca sera la…

SURPRISE.

Invité**Invité**

CAUSE LOVE SUCK, CAUSE YOU SUCK

Elle aurait pu tomber amoureuse de quelqu'un d'autre quand même. Tomber amoureuse d'un beau blond frôlant les m85, d'un brun ténébreux super-mystérieux dont toutes les filles parlent, du nouveau un peu paumé qui attend qu'une jolie petite blonde aux yeux bleus vienne le sauver, MAIS NON, MAIS NON, ça devait être le binoclard super-narcissique de sa classe, je vous jure que c'est vrai, a-t-il en moins une seule qualité ? Même elle, elle en sait rien, il pourrait être aussi pourri qu'une noix que de toute façon elle l'aimerait quand même. Et pourquoi ? Pourquoi lui ? Parce que l'amour ça se décide pas tout simplement. J'aime bien les histoires qui commence par "once upon a time" mais pour vous raconter ce que je vais vous dire je pense m'en passé, parce que ça commence pas comme dans un conte. Non, en fait cette histoire débute avec une bêtise, ça ne nous étonne pas on parle de Nevada - un jour, elle a trouvé un site avec sa meilleure amie, un site du test de compatibilité en Japonais, en plus, si c'est japonais c'est forcément vrai et elles ont décidé qu'elles allaient programmer les couples en fonction de ce site - (histoire à prendre très au sérieux, hein) et sa besta n'a rien trouvé de mieux que pour l'embêter de marquer Nevada avec son pire ennemi. Testé leur compatibilité. Avec ce mec à qui elle voue depuis le début de l'année une haine sans frontières, il la trouve légèrement beaucoup pimbêche et elle, elle le trouve légèrement beaucoup narcissique, même elle, elle l'est pas autant. Ou si. Mais on s'en fout, c'est mon personnage elle est parfaite, donc revenons au site.

Et vous savez ce qui s'est passé quand Anabeth à appuyé sur "tester la compatibilité" ? Et bien y a une petite chanson avec des "kyyya" -voix japonaise- on pouvait même entendre un "omedetō" - Nevada arrête un instant d'attaquer sa meilleure amie, pour dire hébété "100% ?" et là si on était dans un manga on aurait pu entendre un "NOOOOOON" réveiller tout l'établissement et un idiot passer avec son petit ami dire "T'as entendu sky' ?" heureusement, dans la réalité, sa meilleure amie a mis sa main devant sa bouche et celle-ci n'a préféré faire aucun son, elle a juste commencé à lire avec intention ce qui été écrit y a une traduction en anglais, sous le japonais, hein- Félicitations ! Vous vous complétez comme le Yin & le Yang, aucun problème ne peut détruire votre couple, votre amour est un long fleuve tranquille" et sa rose trouve rien de mieux à dire que "tu vas te mettre avec lui ?" Non bien sûr que... attendez pourquoi est-ce qu'elle rougit ? Nevada tu peux pas me faire ça, TU DEVAIS ÉPOUSER ALAN, LE BEL ALLEMAND... ok je me la ferme je devais faire un paragraphe sur ça, avant d'entamer la suite.

Donc, il est 10 heures, 10 heures, c'est une heure absolument parfaite pour prendre le thé, ou pour profiter de la pause pour sécher le reste de la journée, heureusement aujourd'hui elle n'a pas croisé une seule fois, le garçon, là, vous savez, Alec, elle remercie sa bonne étoile "merci merci mer..." et soudainement elle se stoppe, bha alors quoi ? Ah je comprends, il est là, il s'approche, lentement, avec son air de "je suis le meilleur", cet air qu'elle déteste et qui la blesse, il la déteste hein ? Tant mieux, elle se déteste aussi. Elle maudit son étoile. Biatch, lui faire ça, quand elle la remercie, tss. Elle entend sa voix, elle lui fait face, elle baisse directement les yeux, il faut lui pardonner c'est uen pauvre créature amoureuse.

▬ Alors vas-y, amuse-moi. T’as eu combien ?

Elle a envie de lui répondre "la note que t'a pas eu" ou ce qu'elle dit tout le temps, quoi, mais à la place elle se met à se trémousser gêné et surtout avec le rouge qui lui monte aux joues.

▬ Hm......

Elle arrive à prononcer un mot *CHAMPAGNE* Attendez, elle essaye une fois de plus de dire quelque chose.

▬ La note... que...

Oui la note que quoi ? Qu'il a pas eu ? Oh et puis fuck, la petite blonde se concentre sur son contrôle, elle se concentre bien fort sur sa note, pas sur lui, aaaah quand elle pense qu'elle avait mit ses mini-talons pour lui écraser les pieds, elle regrette presque de pas pouvoir le faire, vous savez c'est des petites chaussures violettes comme la couleur de sa cravate, il aime bien le violet, non ? *sort*

▬ Si tu veux savoir elle prend une pause pour bien articuler j'ai eu le point bonus mais je me suis loupé sur une autre question donc j'ai juste eu 20. elle vient passer l'un de ses doigts parfaitement manucuré dans ses cheveux pour cacher sa gêne Elle était facile cette question bonus, quand même elle plonge son regard dans le sien, un regard adorable non ?

ELLE A ENGAGE LA CONVERSATION AVEC .... Ajfejkfr.. Elle se diit, que au pire, si ce "jfkjhfkj" lui dit quoique ce soit, elle le persuade que c'était juste un rêve (enfin un pouvoir awesome), le temps de 25 minutes OK mais le temps qu'elle puisse s'enfuir jusqu'à sa chambre donc c'est parfait.

Invité**Invité**

You know I'm just awesome.

There's always something that makes you guilty, there's still something that you're dying to tell me. Make sure no one finds out

Elle ne voulait pas que tu viennes lui parler. Tu l'as bien vu, son regard hésitant lorsque tu t'es dirigé dans sa direction. Tu es encore plus satisfait, et un long sourire mesquin étire d'ailleurs tes lèvres.

▬Hmmm… La note... que...

Ouiiiiiii ? La note que tu ne pourras jamais avoir ? Dont tu ne pourras que rêver ? Accouche. Je sais pas, sors une des phrases sèches dont tu as habituellement le secret, le genre de truc piquant qui m'agace mais dont je dois en réalité raffoler puisqu'en ce moment précis, j'en redemande…
Cette hésitation te déçoit, Alec. Dans un petit -« Tsk » de circonstance, tu regardes Nevada rougir, danser d’un pied sur l’autre, baisser le regard.

Tu sais quel mal pourrait être à l’origine de ce genre de symptômes, évidemment. Tu y as eu droit de nombreuses fois, aux regards énamourés de groupies esseulées, aux joues rosées des jeunes filles effrayées qui voulaient te déclarer tout l’amour –ô combien justifié- qu’elles te portaient sans réussir à le faire.
Mais là, c’est de Nevada qu’on parle. Nevada. Elle te déteste à peu près autant que tu la méprise. Aussi rejette-tu en bloc tout hypothèse foireuse de ce genre, sans te douter que la question tournera et retournera dans ton esprit pendant les prochains jours. Tu te targues d’avoir une sensibilité de tout premier ordre en ce qui concerne les émotions et réactions d’autrui, aussi te fais tu entièrement confiance lorsque tu te convaincs que cette hésitation est simplement due au fait qu’elle n’a pas une aussi bonne maitrise du langage que toi-même. Voilà, on va dire ça.

Tu suis son regard afin de voir ce qu’elle fixe de si intéressant, et tu vois que ce ne sont que de simples chaussures. Mauves. Tu aimes le mauve. Mais tu ne le dis que rarement, parce que ca t’énerve qu’on te rétorque avec moquerie que tu es une tapette. Alors que cette couleur est empreinte de noblesse. Tu es obligé de refaire le portrait de ces manants insolents après, et le temps de leur faire manger leurs propres dents est du temps de perdu pour déguster un bon thé.
Pour en revenir aux chaussures au choix desquelles la pimbêche superficielle qu’est Nevada a du attacher beaucoup d’importance ce matin… Tu es obligé de reconnaître, en ton for intérieur évidemment, qu’elles ne sont pas mal. Voire franchement jolies. Dommage que les talons ne permettent guère à leur propriétaire d’atteindre une taille respectable.
C’est ce genre de remarque fort agréable que tu allais formuler lorsque la demoiselle concernée te prit de vitesse.

▬ Si tu veux savoir…-petite pause ayant sans doute pour but de faire grimper le suspense et le rythme cardiaque d’Alec en flèche, but plus ou moins atteint- J'ai eu le point bonus mais je me suis loupé sur une autre question donc j'ai juste eu 20.

Extérieurement, tu reste impassible/blasé/moqueur/satisfait/hautain/supérieur –choisissez l’option qui a votre préférence, très cher. Mais intérieurement, tu es qslfmkzgk. Tu le savais, que tu serais qslfmkzgk si Nevada t’apprenait qu’elle avait attrapé ce qui t’a échappé. LE POINT BONUS.
Et soudain, comme si elle avait saisi ton désarroi doublé de déception –alors que tu as mis toute ton habileté en jeu pour les masquer-, Nevada plonge son regard dans le tien. Un regard qui te trouble un peu, sans que tu sache trop pourquoi. Tu aurais PRESQUE envie de détourner les yeux.

Ici, le mot clé, c’est presque, évidemment.

▬ Elle était facile cette question bonus, quand même, non ?

…

Elle sait. C’est obligé, tu ne sais pas comment, mais elle sait. Ton corps se fige, un tressaillement nerveux agite ta main tandis que tu croises les bras d’un air blasé pour masquer l’agacement qui vient de te saisir. Elle sait que tu n’as pas eu ce fuckin’ point. Sinon elle ne te poserait pas une telle question. Pas de cette façon, en tout cas. N’est-ce pas ? N’EST-CE PAS ?
Non, ca ne se voit pas, mais oui, tu pète un câble. Tu vires paranoïaque, avant de te souvenir que son pouvoir, ce n’est pas de lire dans tes pensées. Alors tout va bien.
Il ne te reste plus qu’à sauver la face. User de ton pouvoir ? Solution trop évidente pour t’intéresser.

-« Evidemment qu’elle était facile. Tellement que je n’ai même pas pris la peine d’essayer d’y répondre. De toute façon, à partir du moment où tu as 20, c’est inutile. Etant donné que… »

Tu hésite un millième de secondes, avant de prendre une voix haut perchée qui tranche avec ton intonation grave ~~virile et trop seks~~ habituelle.

-« 21/20, ca sert à rien, petits prétentieux. Et puis ca rentre pas dans les cases, quand je veux faire votre moyenne sur l’or-di-na-teur, et je suis pas doué avec les or-di-na-teurs, alors voilaaaaaaaa, même si vous avez le point bonus, en plus de réponses correctes à toutes les autres questions, vous aurez 20/20 et c’est tout. » geins-tu afin d’imiter, avec pas mal de ressemblance, il faut bien l’avouer, l’homme petit, gros, et surtout complètement dépassé par les nouvelles technologies, qui vous sert d’enseignant en biologie à tous les deux.

Tu ne sais pas trop pourquoi tu t’es engagé dans une imitation de celui-ci. Tu n’avais pas l’intention de faire la conversation à la jeune américaine, à la base. Et puis, les imitations, ce n’est pas trop ton registre. Tu préfères en général les moqueries plus… Fines. Quoique, comme dans tout ce que tu te mets en tête d’entreprendre, tu t’en sois admirablement sorti.
Il n’y a en fait qu’un seul domaine qui échappe à tes extraordinaires capacités d’assimilation… La modestie.
Comme pour signifier que l’heure du spectacle est terminée –attention, show exceptionnel aujourd’hui dans le couloir, Alec imite son prof de Bio ! A ne manquer sous aucun prétexte ! … Ah non, trop tard, c’est fini, dommage- tu hausses les épaules avec indifférence, avant de passer d’un geste nonchalant ta main dans les cheveux qu’on dirait que tu as encore oublié de coiffer ce matin.

-« C’aurait donc été une perte d’énergie inutile et un prodigieux gaspillage de mes capacités que de répondre à cette question bonus. Ce qui explique que je ne l’aie pas fait et je n’ai donc "que" –tu dessines les guillemets avec tes longs doigts- 20/20. Moi aussi. »

Ce "moi aussi", ca t’arrache la gueule de le dire, hein ? Tu espérais tellement pouvoir triompher avec superbe. Et tu ne peux même pas.
Et au passage… Oui, tu mens. Vous êtes un vilain menteur, Alec Wellsenstein, un méchant, horrible, vilain menteur, vous mériteriez d’être châtié en place publique. Et l’aisance avec laquelle vous le faites prouve que vous avez un long entraînement derrière vous. Quelle honte.
Changeons vite de sujet avant que la petite blonde ne s’en rende compte et cherche à approfondir la question.

-« Quel dommage que toi, tu te sois trompée sur une question aussi élémentaire que celles qui composaient le reste du contrôle… »

Magnifique. Quel gentleman vous êtes. Franchement.
Qu'on me donne l'histoire de quelqu'un de moins insupportable à raconter. Pitié.

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