Course enflammée. |Pv Mykos

Il est certain qu'en délivrant, à l'arriver des pensionnaires, un lézard, ils auraient dû, par précaution, les éduquer. Les dresser, les rendre dociles et agréables à vivre. Ni capricieux, ni gourmand, ni perturbé, ni méchant, ni insupportable. Juste docile et obéissant. Il fallait l'avouer, Aria avait déjà grand mal à accepter le fais de ne pas être une humaine à part entière, il fallait à présent lui ajouter la peine de vivre avec sa descendance. Étant un animal mythologique, notamment un dragon, pour être sûr que cette demoiselle n'oublie d'où viennent ces gênes, il ajoute, comme moyens de communication, un téléphone. . . Un téléphone lézard ? Qui a eu cette putain d'idée ! Ce bourricot de bestiole n'écoutait pas !

Encore en pleine guerre contre son pouvoir et cette bestiole inutile, Aria tentait de courir après lui dans un salon, attirant comme d'habitude l'attention sur elle. Jamais volontaire, mais comme les bonnes manières elle les connait mais qu'elles se portent mieux chez mémé, elle les laisses là-bas.

Poitrine ballotante, bras tendu parsemé de quelques écailles violine argenté, regard ravager par les flemme de son oesophage, la jeune dragonne aux aux narine fumante commence sérieusement à perdre patience contre God qui au début courait pour s'amuser mais à présent fuyait pour sa petite vie. Ce qu'il avait fait ? Voler un muffin. Aria ne raffole pas de ces petites choses là, pour elle , la pizza est le mets le plus délicieux que l'homme est pu inventer, cependant, elle ne veut pas , mais absolument pas, qu'il avale de cochonnerie dans le genre.

Premièrement , il ne les digère pas. Elle n'est pas payé pour nettoyer.
Deuxièmement, il a déjà le droit à un carré de chocolat blanc par semaine. C'est ce qu'il préfère. Alors il n'a pas besoin de plus.
Troisièmement, il n'a aucunement le droit de voler ce genre de choses. C'est totalement inacceptable. Le vole est interdit, surtout pour les petites bêtes.

Il s'amusait à zigzaguer entre le jambes de certaine personne, attendant certainement qu'une d'elle arrête la folle furieuse par l'un de ses don, mais si cela venait à se produire , excepter si cela provenait d'un prof, elle se permettrait d'ouvrir grandement sa prestigieuse et enflammer bouche pour venir brûler la chevelure de celui-ci. Elle se retenait franchement. Ne pas savoir contrôler son pouvoir , par moment, c'était vraiment douloureux. Il y avait cependant des améliorations. Quelques semaines, mois auparavant, la pièce aurait déjà brûlée.

Une impasse. God sauta sur le jeune homme en face et s'immisça dans le haut de celui-ci avec le gâteau, tandis qu'Aria, plutôt que de freiner, fonça sur l'obstacle, tombant à la renverse. Cette fois-ci, il était cuit. Sa colère baissa d'un cran. S'en était finit de lui. Elle allait s'en emparer, l'étriper , l'écraser. Malheureusement God ne connaissait pas sa maitresse de tous les côtés et vise et versa. Le lézard blanc comme la neige sortit sur la tête du jeune homme dont tous deux ne prenait pas garde et fourra le muffin dans sa bouche après avoir tapoté dessus avec sa queue.

Assise à califourchon sur l'homme maigrichon, elle attrapa l'animal d'une poigne ferme et le foudroya de son regard violet. Sa mâchoire se crispa violemment. Si seulement elle avait le droit de le bouffer. Elle ouvrit alors bouche mais seul un amas de fumé noir s'en échappa. Elle se mit à toussoter en plaçant sa main libre devant ses lèvres tout en regardant l'ombre du siège humain qu'elle dominait.

« C'est mal poli de manger la bouffe des autres ! »

Bien qu'il ne l'ai pas engloutit par envie mais de force, et même si celle-ci n'était pas encore dans son estomac, elle n'avait pas pourchasser la bestiole pour un tel résultat. Ça lui restait en travers de la gorge. Puis elle n'avait pas envie de se lever. Pour le moment, ces nerfs se détendaient, les places étaient prise, il ne restait que celle qu'elle avait. Elle regarde de plus près les traits du faciès du jeune homme.

« Oh mais tu es un D !  »

Bien qu'il ne soit pas dans la même classe, elle savait les reconnaître lorsque s'en était. Même si elle ne connaissait pas son nom.
Pendant ce temps, notre animal de poche gigotait dans tout les sens dans l'unique espoir de pouvoir échapper à cette emprise mortelle. Mais comme Aria change du tout au tout, son visage aux traits durcit par la colères se détendirent tandis que ces traits devinrent plus doux, affectueux. Pourquoi punir finalement ? Elle déposa un léger bisous sur le front de l'animal avant de le laisser partir.
La prochaine fois elle le boufferait.

[ps: J'ai rp à elle alors que je devais le faire sous tu. Donc dans les prochains postes ne t'étonnes pas si je change de personne Cx]

Un sourcil se souleva avant que son confrère ne le suive avec empressement mais celui-ci, trop feignant pour rester à ce stad,e se rabaissa laissant son frère seul. Tu n’étais pas sûre de saisir ce qui se passait dans la tête de cet énergumène. Pensait-il réellement que ton Lézard parle ? Lui avais tu donner un coup sur la tête ou était-il simplement idiot ? Mais il ne pouvait pas avoir une voix féminine, c’était un mal. Qu’importait, il avait tendu une perche pour se faire taper, tu ne pouvais la jeter et lui avouer la vérité, c’était bien plus amusant. Mais comme tu n’étais pas du genre très sympathique, tout commença par des pics…Lorsque le lézard partit.

« Bébère ? C’est horrible comme nom. Pauvre bête. Remarque avec une tronche pareille et un nom comme ça, c’est sur qu’il ne pouvait pas savoir parler. »

En fait, il avait carrément oublié que tu étais assise sur lui ! Mais diable ! Etait il sérieux. L’animal reflèterait il l’intelligence du maître ? Etait il exploitable ? Vraiment, parce que tu sais très bien te montrer opportuniste parfois. Pour la peine, tu le gardais en otage puisque cela ne semblait pas réellement le déranger. Ton poing se glissa devant ta bouche avant de toussoter bruyamment.

« J’ai le nez bouché j’crois. Bon minus, ça te dis pas de me donner des sous pour que j’aille m’acheter une Pizza ? Je t’enverrais God pour qu’il te parle en attendant s’tu veux. P’t’être que si t’arrêtes de te plaindre t’aura même le droit à une olive. »

Pas question de se lever, de lui tendre la main pour conclure le pacte. Non, tu voulais une bonne réponse et de toute façon il n’y en avait qu’une. Et puis, il n’avait pas qu’à manger ton muffin au chocolat fondant avec des pépites de chocolats…C’était le tiens ! Il n’avait pas le droit ! Ton ventre se mit alors à rugir comme un lion affamé et complètement vide. Tu n’avais pas mangé ce matin. Ca ne se mange pas la pizza le matin, hein ? T’aimes pas le café donc t’en as pas bu, ici ils propose pas du cappuccino, les chocolats c’est pas ta tasse de thé (AHAHAHAH/PAN/) du coup tu as pris un jus d’orange. Sauf que le jus d’orange, y en a ça les rassasient, bah toi, ça te nourris pas.

Histoire d’avoir quelque chose dans les mains, tu t’apprêtais à te saisir de la tortue, mais après avoir vu sa mine presque déconfite d’animal peureux et presque incompétent et trouillard, tu décidas de ne pas la toucher. Ces petites bêtes là, ce n’étaient pas des flèches, ton reptile était plein de vie, le sien rampait vers la mort. Quel drôle d’idée de prendre ce genre d’animal. Ca ne faisait pas de bruit, ça ne se sortait pas, ça ne se câline pas, ça prend de la place. C’est plus utile dehors qu’en tant que petit bête de compagnie.

« Si je me lève, tu décampes pas à toute vitesse ? »

Sait on jamais. Il avait beau avoir une tortue, lui il avait visiblement des jambes prêtes à courir. D’un côté, s’il avait voulu partir, il l’aurait déjà fait. Après tout un coup de tortue dans la tête ça pouvait s’avérer être fatale ! Tu claquas des doigts comme si une lumière venait de t’éclairer.

« J’ai compris ! T’as une tortue pour te défendre. Un peu comme une matraque. Moi qui pensais que tu étais un débile déprimé sans cervelle qui était dans les D simplement par manque d’efficacité mais en fait tu es quelqu’un de malicieux ! Bien joué. Pas facile à cerner le cornichon dis donc. »

Et le ventre qui s’impatiente de plus belle, griffant l’intérieur du pauvre estomac de la demoiselle se mit à rugir au point que son estomac en eu une secousse. Sauter un repas pour une morfale dans ton genre, ça pouvait être très grave. Alors ton cours qui avait bien pris place sur le jeune confortable, il fallait l’avouer, se déverrouilla. Tes muscles de jambes exercèrent une pression qui te permit de te relever doucement te hissant de tes un mettre soixante-huit. Oui, tu étais grande et tu en étais fière. Enfin, une certaine partie de la gente masculine s’amusait à t’énerver sur cela. La morphologie étant différente, beaucoup te dépassaient d’une tête voir plus. Mais tu es grande statistiquement parlant pour une fille. Sisi. Tu n’es pas dans la norme, c’est comme ça et pas autrement. Et comme tu ne t’ai pas encore dégagé de au dessus du jeune D dont tu ne connais toujours pas le nom, tu le dominais de pleins de pommes. Tu te sentais fière et le regardais de haut un sourire de triomphe sur les lèvres. Mais comme toute bonne chose prends fin, tu te décales sur le côté.

Il n’était pas franchement bavard. Pourtant, tu les attendais ses réponses après chacune de tes paroles, mais n’ayant aucune attention de sa part, tu te sentais d’un côté obligé de continuer la conversation seule, même si ton délire te servait de partenaire, évitant que tu tombes dans une quelconque formes de solitude dépressive. Ce genre de chose ne t’arrivait jamais de toute façon, tu n’avais pas grand-chose à craindre.

Un parpaing. Son unique phrase depuis quelques minutes était aussi lourde qu’un parpaing. Qu’il ne veuille pas parler parce qu’il est du genre timide ou une autre forme introverti, d’accord. Mais que depuis le début, mais le début du début, il soit là, à quelques centimètres de ta bouche, ton faciès tourné vers lui, son attention sur toi, sans avoir aucune écoute ? Tu sentis ton corps tomber dans le plus long puits . Autant parler à la tortue, tu aurais certainement eu meilleure réaction. D’ailleurs elle était où celle-là ?

Ton regard désespéré se baissa sur ton ventre, où rebondissait son index tandis que le lion affamé rugissait sur celui-ci avec cette impression qu’il veuille sortir pour le bouffer, puis sur le sol. Une boule verte à quatre pattes avançait dans une sorte de fuite au ralenti. La scène était tellement hilarante que tu ne pus t’empêcher de rigoler mais le pire était que ton Lézard était sur lui, étendu sur sa carapace, s’en servant de taxi. Les pauvres bêtes n’étaient déjà plus très jeunes, bien que ton Lézard n’était pas bien lourd, il ajoutait de la masse.

Et puis qu’il était obligatoire que tu reviennes à ton cas désespéré, tu le regardas un instant. Qu’es ce que tu pouvais détester te répéter. La patience n’avait jamais été très indulgente avec toi, alors tu ne l’étais pas avec les autres, et en l’occurrence cet abrutit n’avait guère entendu la question. Tu n’allais point la répéter mais pour être sûr qu’il n’écoute pas que ton ventre, tu te saisis de son menton entre tes doigts et comme vous faites la même teille, tu le regardes droit dans les yeux.

« Toi. »

Ne sachant plus vraiment comment procéder pour qu’il sache que la voix vienne de toi, et que ce soit toi qui parle, tu le pris bien ton temps d’articuler. MOI parler à TOI. Toi écouter, capich ? Ca voulais dire cela, ce petit toi.

« Tu me payes une Pizza. »

Ouais. On ne se répète pas. Et le petit d’un centimètre comprends pas, tu lui casses la tête pour t’avoir fais perdre du temps, pour avoir perdu de la salive, un muffin, tu lui prends ces sous et tu vas acheter une Pizza et s’il y a d’autres sous dans le porte monnaie, tu t’achètes une sucette, et un milk shake, et un muffin, brownies, et tout ce que la divinité du rayons de magasin peut mettre sur ton passage. Pour ponctuer la phrase, tu lui souris gentiment. D’apparence.

« Allez, va chercher ta grand-mère, on y va. »

Tu lâches son menton en espérant qu’il comprenne qui était désigné comme une grand-mère. Que c’était la grand-mère et non pas sa grand-mère. Soyez en sûr, s’il commettait cette faute là, tu partirais, et ce, même si tu dois sacrifier une Pizza. Même si ton estomac crie famine. Oui, les gens empoté, c’était trop. C’était le fardeau. Tu lui laisserais ton Lézard pour compagnie même si tu doutes que celui-ci s’en aille rapidement.

Lorsque tes pas commencèrent à se tourner, GOD , toujours aussi majestueux qu’en ses habitudes, leva la tête tel un empereur , avant de comprendre que tu allais bientôt disparaître. Ayant un minimum de méninges, il descendit de la tortue pour te dépasser et courir tu ne savais où encore. Tu t’en foutais. La plupart du temps il réapparaissait quand il avait un message. Ca devait être fatiguant cette vie de Lézard quand même. Courir pour aller chercher, courir pour ramener, courir pour chercher le Lézard, accourir pour ne pas avoir de retard. Et lui, il court sans raison. Certainement qu’il fait partie de la branche des abrutis, mais ça c’est dans ses gènes.

Il y avait de l’amélioration ! Le patient M retrouvait ces capacités à se déplacer, écouter et peut-être même réfléchir. Analyse d’une phrase. Tout n’était pas perdue et tu commençais enfin à reprendre espoir en voyant qu’il n’allait pas chercher une grand-mère mais bien sa tortue. Dans le fond, les gens dans son genre, c’était plutôt rare. Beaucoup était même trop intelligent, il manipulait, il connaissait un tas de chose. Pour eux, la fin justifiait les moyens.

Ton petit ventre criait encore famine mais cette fois-ci, il s’emblait s’être calmé. Ce n’était plus un pleure d’enfant voulant manger qu’un lion férocement affamé. Tout doucement il s’était posé et comptait cette fois-ci se faire plus agréable. Il avait gagné, il savait qu’il allait être nourris, que tu allais engloutir ce que lui et toi aimiez le plus. Rien que l’idée te faisait saliver.

La question fatale pour une grande mangeuse de pizza comme toi. Comment tu aimais les pizzas ? De toutes les manière imaginable. Mais il fallait avouer qu’avec le temps, ton goût s’était fait un peu plus critique. Tu aimais de moins en moins les pizzas de mauvaises qualités et ce à cause de qui ? A cause de Jarvan ! Ces pizzas étaient pour toi un paradis pour ton palais. Elles étaient tellement bonne que tu prenais ton temps pour les savourez, tu ne les engouffrais pas comme celles acheter au super marché ou autre. Non, celle-ci ils fallait les laisser dans la boucher, les manger doucement pour découvrir chaque ingrédient et surtout ressentir cette fusion entre tous. Ouais, il fallait le dire, ce type savait manier l’art de faire la Pizza. Puis, à force d’en faire, il devenait expert, ça se sentait. Chaque vendredi était meilleur que son précédent. Succulent.

« Comment je les aime. Cuite à point, sans fromage écœurant, parce que sur certaines pizzas, leur fromage, je sais pas où ils vont le pêcher mais il est dégueulasse ! Mais bon, j’la bouffe quand même. Mes pizzas je les aime à toutes les sauces, je prends n’importe laquelle, elle me va. En faite, tout ne dépends pas des ingrédients mais surtout de la personne qui le fait. Parce que si tu prends des bons ingrédients mais que tu ne sais pas la faire, bha c’est dégelasse, tu vois. C’est pour tout pareil, j’pense. Ouais nan, ça dépend aussi des ingrédients. Parce que tu vas pas cuire de la salade dessus t’vois ? Enfin je les aime c’est tout. T’en pauses des questions des fois. »

Avoues simplement que tu venais de te prendre la tête avec une question des plus con. Tu aurais pu te contenter de dire. J’les aime bien au fromage. Ou encore. J’adore avec du saumon, c’est vachement bon, puis quand le saumon est fumé c’est encore mieux. Ou tout simplement .Celle avec des anchois aussi, le poisson c’est plutôt pas mal. Tu as peut-être des gênes de chat dans le corps mais dans ton les cas, je ne suis pas sure que le lion qu’est ton estomac aurait eu autant de difficulté que ça à répondre à une question aussi con. D’ailleurs tu pouvais lui demander à lui. Vu qu’iil avait un neurone sur cent qui marchait, la question serait plus courte certainement.

« Toi ? T’aimes bien les pizzas au moins ? »

Parce qu’il aimait pt’être pas. Et pourtant, ta bonté d’âme te permettait de peut-être partager avec lui. Peut-être.Tu étais en pleine réunion avec toi-même pour le savoir. Mais un autre élément vint te perturber. Tu étais devenues extrêmement pipelette à ces côtés. Tu n’avais pas pour coutumes de parler autant. D'ailleurs tu es connue pour que tes poings parlent plus vite que ta voix. Bon sang… Était ce le fait d’être au côté d’un incompétent qui te faisait sauter un plomb. Était ce comme cela que tu évacuais ? Ton organisme avait il mit au point une façon différente de s’y prendre ? Après tout c’était de l’opportunisme. Ne pas frapper son confrère pour l’avoir dans la poche, et utiliser son argent.

Son nom tu ne l’avais même pas entendu. Ton cœur se mit à battre rapidement, ton estomac à rugit. Le dragon qui sommeillait se réveillait il ? Non, il n’était pas question de s’énerver là, tout de suite, encore, pas question. C’est vrai, tu n’avais eu aucune raison valable de le frapper, c’était pour cela que tu ne l’avais pas blessé. Mais pourquoi n’avait il pas refuser comme tous les autres ? Mais quel con ! Tu stoppas ta marche et le regarda furieusement en tendant la main.

« Allez donnes ton argent, j’irais bien plus vite toute seule. »

Il allait dire non et tu pourrais le frapper. Et tu prendrais son argent, et tout irait bien dans le meilleur des mondes. Et s’il te le donnait bha t’irais ta calmer avec ta pizza et tu lui rendrais la monnaie par le biais de ton Lizzard. T’irais pas le revoir en personne, non. Il est trop bizzard. Peut-être qu’il put un champignon inodore mais qui empêche le cerveau de prendre ces habitudes. Quelque chose du genre.

Ah. Quelle horreur, mais quel était son problème ? Tu le regardais sans savoir si ce qui te bouillait dans les veines était simplement un douceâtre sang de haine, de pitié, ou de dégoût. Comment était ce possible de tomber sur le plus infâme, le plus idiot, des abrutis. N’y avait il aucune limite à ses pensées ? Si, visiblement, y en avais trop. Trop pour toi. Tu n’étais pas dans la branche des gentils. C’en était trop.

« Triste ? »

Attendez une petite minute. Admettons que tu es un miroir dans la poche. Tu étais presque sûre et certaine que ton faciès possédait des très tiré, pommettes rouge sanguine par l’agacement de cette individu. Tu ressemblais certaine ment plus à une cocote minutes qu’à un pauvre enfant apeuré. Certainement.

« J’ai franchement l’air d’être triste ?! »

Sur ces notes féminines se glissait impatience et violence, méchanceté et dureté, annonce d’un ouragan, aujourd’hui petit, ça sera violent. Tu n’avais pas de pitié pour les plus faible car les plus fort non jamais de pitié. Tu n’es plus une femme d’esprit depuis bien longtemps et comme on dit, ce qui ne tue pas, nous rends plus fort, peut-être que grâce à toi, ce petiot , soit disant passant, il n’avait qu’un centimètre de moins que toi, deviendrait quelqu’un.

Ainsi, payer deux pizzas ne le gênait pas ? Quelle bonne chose, parce que d’un certain côté, il allait bien falloir, dans l’histoire, il n’avait pas son mot à dire. Ici, tu détenais les rennes, ici, ton seul dilemme était cette tortue qui devait faire plus mal que son maître. Mais tu n’avais pas grand-chose à craindre. Tu avais déjà pris tellement de coups.

Tu t’approchas au point qu’il sente ton souffle chaud sur son visage, tu avais à peu près la même odeur que ton Lézard. La vanille. Mais si cela continuait, tu finirais par avoir la puissance d’un dragon et l’halène cramoisie. C’est ce qui arrive souvent. Le lendemain tu as souvent des déchirures musculaires. Une fois de plus, si tu bossais, tu pourrais gérer cette répartition, mais plutôt que de ne pas en faire usage, tu l’uses au maximum. Tes membres d’humains ne peuvent le supporter, ce qui donne une puissance trop forte et te blesse, inévitablement.

Ta main, fine, de pianiste, se saisie du col du jeune brun. Ton regard se loge dans le sien. C’est marrant, tu n’avais jamais pris garde à son regard, ni même aux courbes de son visage. Tu dois vraiment être miraud. Il n’a rien d’un laid boutonneux d’adolescent. Il a un physique que certains pourraient envié s’il était légèrement plus…Grand et musclé. Certainement. Et moins con aussi, c’est une certitude. Le caractère des gens fusionne avec le physique. Ceux laids à l’intérieur le deviennent à l’extérieur. S’il avait plus d’assurance, il aurait plus d’élégance.

« Je suis ravie que payer pour deux ne te dérange pas. Mais même si ça avait été le cas j’en aurais eu rien à fouttre. »

Tu glisses ta main libre dans ses poches à la recherche d’une porte monnaie. Voler n’était pas le terme exact. Tu reprenais ce qui te revenait de droit. Il avait bouffé ton muffin ! Ensuite tu mangerais les deux Pizzas qui t’offrait et tu lui rendrait la monnaie avec son porte monnaie si son Lézard ou sa tortue reçoive un quelconque courrier, sinon tant pis pour lui.

Tes muscles commencèrent à chauffer. Comme le bas de ton estomac. Le lions était partie , la vague de chaleur l’avait fait fuir.
Tu n’avais jamais eu aucune relation avec un garçon ou une fille. Tu n’y avais jamais songé et ce qui devait te retenir, c’était certainement ce plaisir que tu prenais à menacer les gens ou les frappé. Les blesser en quelques sortes. Tu n’étais pas Sado maso, mais tu aimais la puissance et le pouvoir. C’était comme si…C’est douce enfant qui avait naquit il y a déjà des années de cela, dans un froid hivers, celle qui était malade tous les hivers, celle qui aimait câliner et offrir attention était scellé au fond de ton âme pour que personne ne la vois. Personne ne la connaissait, personne ne la connaîtrait. Tu voulais la laisser mourir là où elle était. Cette partie de toi ne serait plus. Un jour.

Après avoir enfin trouvé le trésor, tu balanças non loin de toi – faut pas abuser, la force de l’animal mythologique n’avait pas totalement envahis ton corps, tu restais à semi-femme, tout de même- et tu partis vers ta bouffe avant de lâcher un dernier mots.

« T’es pas mon amis, t’saisis ? »

Son regard peiné, celui qui t’oblige à te regarder en face. Celui qui te dis que tu es un monstre d’agir ainsi. Celui qui te fait comprendre que le monde n’est pas que de haine et que par ces actes tu brises l’homme qui ne l’est pas. Tu le forces à devenir ce qu’il n’est pas, ce que tu ne veux pas voir. Tu ne le rendras pas plus fort mais plus méchant. C’est à cause de ces actes là que tu l’es devenue. Apprendre de son passé, de ses douleurs. Tu as encore cette jeune fille en toi qui t’empêche de faire ce que tu veux. C’est con. Ca te soule, mais elle a raison, alors tu cèdes.

Ton pas se ralentis jusqu’à ce qu’il se stop. Tu te tournes, légèrement, juste pour que tu puisses l’avoir dans ton champ de vision et tu lui rends son porte monnaie en le lui balançant. Si tu avais cru que cela allait se passer, si tu avais pensé revenir sur tes choix. Quel merdier.

« Dépêches toi avant que je change d’avis. C’pas sûre que je te supporte longtemps. Les pleurnichards j’aime pas ça. »

Tu lui retournes le dos. Tu venais de faire un effort surhumain. Mais ce n’était pour lui que le début des petits ennuis. Ta franchise absolue ne craignait pas de peiné, tes mots sortaient malheureusement plus vite que l’allure de tes pas. Chaque chose de travers qu’il ferait tu lui ferais remarqué, puis de toute façon, même s’il avait des manières de gamins, il y ressemblait pas. Il allait le comprendre un jour ?

« Pourquoi t’as pas de répondant ? »

Ta voix ? Elle est froide et endurcit. Ta voix, elle passe comme un vent d’hiver tandis que tu ne lui accordes pas le moindre regard. Les perdants, ils ne vivent pas longtemps, ils vivent dans la misère. Les perdants, surtout les hommes, ils ont moins de chance que les autres. Il avait intérêt à avoir un pouvoir qui rox du dragon pour remonter dans l’estime de notre demoiselle aux cheveux roses.

« Pour la Pizza, ça t’gène si on mange pas ça dans la pizzeria ? Genre on s’mettera dans un lieu tranquille ou truc du genre. »

Tu préférais. Tu n’aimais pas que les gens viennent te chercher les puces lorsque tu te détendais. Puis dans ces lieux y a beaucoup de bruits. Ce n’était pas toi que cela gênait en réalité, mais là, tu allais déjà supporter le gamin, alors il allait falloir du calme. Un minimum. Puis assise, en face de lui, à te sentir obligé de lui parler alors qu’il faisait beau. Sans hésitation l’idée de se mettre dehors, comme une clodo, contre un mur, avec le soleil dans la face domina ta pensée. Tu t’en foutais du regard des gens en plus, et ceux qui trouvaient crade de faire ça , ils étaient tous trop con de se privé des bonnes choses.

Les couloirs où la mélodie des différentes voix résonnaient vous rapprochaient de plus en plus de dehors, là où vous aviez pour objectif de bouffer. Tu ne savais pas quelle heure il était, jamais l’idée de t’en soucier avant d’avoir l’envie de déguster quelque chose ne t’étais venu en tête. Ce qui était étonnant pour le jeune gars avec toi. Que toi tu t’en foutte, c’était une chose, que lui ne s'en soucis pas, c'était quelque chose d'étrange.

Ainsi il avait décidé de suivre une fille des enfers. Ainsi ce petit être avait choisit sa route malgré ce que tu avais pu prononcer. Tu pouvais tout de même t‘estimer heureuse qu’ici les gens ne te dégagent pas à coup de pied au cul. Après mur réflexion, ton carnet d’amis ne ressemblait il pas à un carnet d’ennemis ? Des amis tu n’en avais pas beaucoup finalement. Tu dois être sacrément sadique pour pouvoir t’éclater avec tes ennemis. Pas sûr que beaucoup de personne en soit capable.

Tu laisses courir jusqu’à ton ouïe le bruit de ses pas moins enthousiastes. Tu ne le regardais pas mais comme chaque individu encore en vie, dégage une sorte d'aura. Toi, tu appelles cela comme ça. C’est ce qui peut pourrir une soirée en deux secondes. C’est le fais de ressentir ce que l’autre émane comme sentiment. La joie ? Alors c’est une ambiance légère. La colère ? Une ambiance hostile. La tristesse ? Une ambiance lourde. Là, elle n’était pas déterminée mais elle n’était pas aussi joviale que quelques minutes auparavant.

Sa voix te surpris, il faut l’avouer. Tu eu presque un doute sur la personne. Jetant regard discret en sa direction , tes fines lèvres laissèrent esquisser un vague sourire. Déstabilisent comment son faciès avait changé. En le remarquant tu ne pus t’empêcher de 'observer de façon insistante. C’est comme ci, une seconde personne au fond plus noir avait prit place. Tu n’aimais pas les Schizophrènes.

« T’es Schyzo ? »

C’était une question con, hein. Surtout que tu aurais très bien pu lui demandé quel était son prénom plutôt. Mais ce côté plus âgé était beaucoup plus adapté à la situation. Peut-être que son pouvoir était de venir d’un animé ? Il viendrait alors d’un des animés de Tim Burton notamment l’étrange Noël de Monsieur Jack et il ne serait rien d’autre qu’une descendance du maire. Vous savez celui qui tourne son visage pour change du coté obscur ou du côté clair. C’était pas comme ça que tu allais te le remettre dans la poche n’empêche.

Tu continues d’avancer. Tu ne le regardes plus. Faut que chacun y mette du sien même si dans l’histoire, personne n’a réellement quelque chose à gagner à la fin.

« T’sais quoi p ‘ti ? Tu restes normal et j’arrête de t’emmerde et on passe une bonne aprèm. C’mieux comme ça , non ? »

Ton sourire bienveillant disait « aie confiance » et ton regard violine ajoutait « tu dis non, je t’explose. ». Quelle vie merveilleuse, vous ne trouvez pas ? Puis ils allaient se décoincer…Ce terme n’étant pas exactement adapté, nous expliqueront plutôt que l’ambiance électrique allait plutôt partir, ainsi, toi et tes blagues merdiques allaient pouvoir détendre l’atmosphère un peu plus tard. Tu n’étais pas si méchante, si ?

Et voilà, à dépenser tant d’énergie, ton ventre se mit à crier encore plus, encore plus en colère, encore plus énervé. Tu passas ton bras sur ton ventre, en te crispant un peu. Ca faisait…Un peu comme des crampes abdominal. Un peu…Comme une envie de vomir.

« Bordel je crève la dalle. Jekzfn »

Ouais. Avec de la chance tu as réussis à retenir ta blague vaseuse. Pour la peine tu boufferais plus que d’habitude. Tu avais dépensé plus. Il fallait manger plus ! En fait, tu es le genre de personne qui bouffe autant qu’elle veut sans jamais prendre un pec’ de gras. C’est sensé être fantastique n’es ce pas ? Sauf que, ce qui ne se voit pas physiquement, se ressent dans la santé. Tu es souvent malade. Très souvent. Et lorsque tu seras à ton tour une vieille bique, ton corps sera remplis de diabète et cholestérol. A espérer pour toi que tu meurs dans un de tes combats.

Il est l’heure de s’avancer jusqu’à la rue que tu connais par cœur. Tu sais quand passe le chat noir avec une tache blanche au menton –tu t’es d’ailleurs toujours demandé si ce n’était pas un prof, maintenant que tu sais quel genre de créature existe, plus rien ne te semble innocent- tu sais quand la grand-mère va chercher son pain et surtout, les horaires de la Pizzeria. Il devraient proposés une carte de fidélité là bas.

« J’paye mes Pizzas. »

C’est con gamin, en fait, t’avais plus aucune raison de venir.

La pizzeria est bonne, c’est évidemment un avis de chef. Testée et rester sans en être sortie malade, les croûtes ne sont pas cramé, les fromages dégoulinant de bonnes saveurs, s’il était pas compliqué, la commande serait rapide. Par contre niveau boisson, on faisait rarement plus basique que toi. De l’eau. Ca…A pas de goût, sa déshydrate et c’est la seule chose saine que tu dois pouvoir avaler.

Tu entres dans la pièce lumineuse par les bais vitrées. Tu regardes les personnes assises, tu écoutes la musique de fond. Il fait bon. La chaleur serait élevée pour certains mais pour toi elle est juste bonne. Tu écoutes Myrkos qui parle pour une fois intelligemment. Tu te sens moins seule à crevée la dalle subitement. C’est sensé te rassurer ? Il ressemble à un dalleux comme toi en ce moment. Ca faisait plaisir à ton estomac ! Mais trois Pizzas ? Pourquoi trois ? C’était un nombre impair et ils étaient deux. Une Pizza chacun.

Tu regardes et surtout tu sens ces odeurs alléchantes qui t’accentuent méchamment ton envie de manger. Avec impatience tu regardes la cliente qui est devant toi. Celle qui hésite entre pleins de Pizza. Ces pouffes….A coups sur elle hésites car elles veulent faire attention à leur poids. Une blonde ça pense comme ça , non ?

« BON LA POUFFE SI TU SAIS PAS QUOI PRENDRE TU DEGAGES. Y EN A QUI CREVE LA DALLE , OKEY ? »

Elle se retourne l’air peu fière et énervée. Que quelqu’un lui fasse la conversation ainsi, elle ne devait pas en avoir l’habitude. Les gens d’ici non plus par la même occasion. Subitement l’attention ce tourna vers toi. Encore. « C’est pas un cirque ici, la cage aux éléphants c’est plus loin. »Humhum…Es-ce que….Tu avais bien entendu ce qu’elle venait de dire car si c’était le cas, qu’importait le pouvoir surpuissant qu’elle pouvait avoir , dans la minutes à suivre, et avec l’œil témoins de toutes ces personnes, tu allais lui arracher la tête avant de la faire cuire pour la manger sur ta Pizza.

Les mots ne sont qu’une phase que les gens réfléchis savent utiliser à bon escient pour mettre à terre le plus hideux des criminels. Chez les gens comme toi, voir une fille manucurée qui ose te recadrer, tu n’aimes pas vraiment ça. Tu ne dis rien, tu bouillonnes. Trop c’est trop. Tu la choppes par la tignasse, tu la courbes vers l’arrière et tu lui assène un violent coup de coude dans le nez. Outch, tu l’as sentie la fissure. T’avais mal au coude par la même occasion. La fille se met à mettre ses mains niquels devant son visage au nez sanglants tandis que le gars derrière le bar débarque, te choppes par le bras.

Tu le regardes, l’air de rien. Il va vraiment te fouttre à la porte alors que tu es l’une de ses meilleurs clientes ? Lui qui se fait tellement gentil par moment. Dans son regard tu perçois même la demande de pardon. Ce regard hypocrites qu’on les gens lorsqu’ils sont obligé de vous mettre dehors même s’ils disent vous apprécier. Il t’accompagne jusqu’à la sortie, avec le regard de la foule. Es-ce qu’il va te proposer de t’emmener ta commande ? Même pas. Il s’excuse et se casse le bougre ! Evidemment, Mykos n’a rien fait. Personne n’est au courant que vous êtes venu ensemble. De toute façon ça ne se voyait même pas.

« Fais chier. »

Du coup lui il aurait sa revanche comme ça. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups. L’autre blonde n’aurait rien à manger, elle irait certainement se faire soigner dans l’immédiat. Tu t’avances vers un mur en béton et tu te laisses glisser contre un mur, toi et ton uniforme, à présent assis à l’ombre, en râlant. Tu baisses la tête sur tes pieds. Tes jambes sont légèrement recroquevillées vers toi. On te privé de ton unique plaisir, de ta vie, de ton énergie. T’allais vraiment finir par dégueuler.

Avoir les nerfs à fleur de peau, ce n’est jamais bon pour personne. Tu n’es pas du genre à rester tête baissée, apitoyer sur ton sort. Si tu la revois, tu lui recasses le nez. Mais là, tu es plutôt en train de réfléchir où tu pourrais bien trouver à bouffer. Or de question d’aller au restaurant, c’était beaucoup trop cher.

Un sourire narquois puis enjoué se dessine sur tes yeux. Ah que ça soulage de frappé les têtes à claques, tu relèves le visage vers le ciel ensoleillé, l’air heureuse. Ton visage n’avait rien d’agressive pour une fois, tu ressemblais à quelqu’un de normal, une personne stable et raisonnable. Ce que tu n’es pas.

La chaleur tape et ton uniforme est bien joli mais il te transmet trop de chaleur. Tu dessers dans un premier temps le nœud rouge à ton cou. Tu le laisses pendre de ses deux bouts de chaque côté de ta nuque. Puis tu avances ton dos pour te décoller de cette plateforme de brise afin de retirer la veste que tu poses à tes côtés. Un bleu commence à apparaître. Du moins tu as bien une certaine rougeur au coude qui te lance maintenant que tu y fais attention.

Une glace rose se trimballe à la main d’une enfant de très jeune âge. Une brunette aux yeux noisette. Elle te regarde en la léchant. Ton ventre grogne son désespoir. Ce qui te donne une idée. Pour commencer, pourquoi ne pas aller déguster une glace ? Certes, ça donne soif mais en attendant c’était un bon moyen. Puis dans quelques heures tu aurais certainement le droit de rentrer de nouveau dans la Pizzeria.