Sujet: Au gré du vent [PV Caleb] Dim 5 Mai 2013 - 13:33
Au gré du vent
Avec Caleb
∞ Le soleil donnait des coups sur sa peau laiteuse
La chaleur enivrante du soleil réveilla la jeune fille. Ses paupières avaient du mal à se relever. Les rayons de l'astre la forçaient à se lever. Faith souleva brusquement son coussin, et l'aplatit sur son visage. Des plumes formaient un petit manteau blanc à côté du lit de l'étudiante. Elle regarda sa montre, qui affichait 10:04. Elle voulut se relever rapidement, mais se rappela qu'aujourd'hui, c'était dimanche !
Elle prit donc son temps, s'habilla en vitesse avec son uniforme, qu'elle détestait tant. Pourquoi ? Premièrement, elle voulait être libre de choisir ses habits, il en va de soi. Deuxièmement, ils étaient très serrés. Et quand Faith, après une transformation en aigle, reprend sa forme humaine ... Elle se retrouve sans vêtements. Croyez-moi, ça lui est arrivé. Surtout que durant une crise de somnambulisme, il peut lui arriver de se transformer. Et elle a des colocataires. Imaginez ...
Elle sortit la tête par la fenêtre, et salua ses connaissances accompagnée d'un grand sourire. Le vent soufflait, mais il était léger et chaud. L'odeur enivrante des fleurs gagnait ses narines. L'élève se coiffa rapidement et descendit aux Jardins. Quoi de mieux pour décompresser ? De toute façon il n'y avait rien de mieux à faire. Elle ne fit pas attention à ses coloc's et claqua un peu brusquement la porte.
Arrivée aux jardins, le parfum des fleurs colorées prit une grande place dans l'esprit de Faith. Elle était comblée. Deux trois oiseaux chantaient mélodieusement. Quelques moineaux vinrent se poser sur l'épaule de la jeune fille. Bah, oui, quand on est en quelque sorte un oiseau, c'est inévitable. Ca ne la dérangeait pas, au contraire, mais au bout d'un moment, hein. Vous comprenez, c'est un petit peu chiant.
La fille s'assit sur un banc et s'adossa au dossier. Elle se mit à l'aise, et ferma les yeux pour n'entendre que le chuchotement du vent, qui caressait le feuillage des arbres. Les chants d'oiseaux résonnaient dans sa tête, et leurs battements d'ailes l'apaisaient. Elle poussa un soupir, qui se mêlait aux murmures du vent. Elle ne remarqua même pas qu'il y avait des gens, autours d'elle. Peu, mais quand même. Elle ouvrit les yeux, et sortit son livre. Un vieux livre poussiéreux qu'elle aimait bien lire quand le temps ne lui manquait pas. Quoi ? Vous pensiez que j'allais vous faire part de l'histoire contée dans le bouquin ? Eh bien non ...
Alors que la fille était absorbée par le conte, de petits moineaux s'installèrent tout au long du dossier du banc. Ridicule, me direz-vous. Mais elle aimait bien ça. Ce chant si doux, si enivrant que pouvaient faire les oiseaux la ravie. Contrairement aux aigles, qui ne se contentent que de pousser d'abominables cris, à cause desquels les alentours fuient. Faith ne s'est jamais transformée en publique, non seulement à cause du .. petit problème cité plus haut, mais aussi car elle n'aime pas les aigles. Elle ne veut pas non plus créer des rumeurs à son sujet. Et puis un aigle, ça fout quoi, dans la vie ? Rien, ça bouffe des souris (qu'elle n'a jamais mangé !), ça picore, ça crie, ça vole. Voilà.
HRP:
Assez court, désolée, je suis nulle pour commencer des RP's o/
InvitéInvité
Sujet: Re: Au gré du vent [PV Caleb] Dim 5 Mai 2013 - 15:25
AU GRE DU VENT « Caleb&Faith♥ »
Why doesn't anybody think about how my feelings can get hurt ?
Le soleil qui se levait aujourd'hui était magnifique. J'ai toujours apprécié les levés de soleil à vrai-dire. L'instant où la nuit, lieu de songes et de secrets, s'efface doucement pour laisser place au jour, où toute la pièce de théâtre reprend péniblement. Si j'aime tant la nuit, c'est parce que durant celle-ci, tout se met sur pause. Je pense réellement qu'une personne est différente en journée. Au yeux de tous, il est si facile de la juger, alors que la nuit... Ce n'est qu'un somptueux bal de vérité. Sans doutes suis-je un peu niais, mais c'est ce genre de pensée qui envahit mon esprit, alors qu'une fois de plus, je n'ai pas osé fermer un œil. Un fois le soleil mûrement déclaré, je n'ai plus rien à faire dehors ; vient le moment où moi aussi, je me revêtais d'un masque que j'exposerais plus ou moins fièrement aux nez et à la barbe de tous. Rare sont ceux qui partage avec moi ce genre de réflexion. Rare sont ceux qui se doutent que je suis dans la capacité de réfléchir. Le problème est sans doute que je réfléchis trop, justement. Voilà pourquoi, il m'arrive la quasi totalité du temps de mettre mon esprit sur pause. Un peu comme une coquille vide qui a perdu la faculté de penser. Tristement, elle ne fait qu'agir. Ce vent de nostalgie et de mélancolie m'envahit chaque fois que les rayons assassins de cet astre se font percevoir. Le prix à payer pour passer un instant de paix, sans la prise de tête du quotidien. C'est donc l'esprit une nouvelle fois torturé que je quittais le toit du pensionnat. A ma montre s'affichait 6h14. Il faisait un peu frais, je ne m'en étais même pas rendu compte. Seuls mes pas raisonnaient dans le silence du petit matin. Alors que je m'apprêtais à m'évanouir devant un soleil trop lumineux pour moi, je jetai un dernier regard en arrière. Sans m'en rendre compte, un dernier soupire s'échappa de mes lèvres. Vivement que cette lumière ne cède sa place. Plus j'y pense et plus je me dis que je me voile la face. Finalement, le feu des projecteurs n'est pas pour moi, je préfère me terrer dans les coulisses. Tu vois Bails, je pense que je ne m'en suis toujours pas entièrement remis. Je pense d'ailleurs que je ne m'en remettrais jamais. Comme mes pensées, j'ai chassé ton image, espérant ainsi oublier ton existence. J'ai souvent songé à applaudir la beauté de quinze années d'un monde avec toi, au crépuscule. Mais comment dire, ceci marquerait une fin que je n'étais pas encore prêt à affronter. Pardonne-moi. C'est muni de ces pensées cafardeuses que je tournais définitivement les talons. Refermant une porte derrière moi, qui soulignait ma fin d'errance. Au final, il était 6h22.
Plus le temps passait et plus mes songes s'en allaient, se mettant une énième fois sur pause, en vue d'une nouvelle journée faite de mensonges. Je me souviens, comme d'habitude, je n'avais nullement envie de me coucher. Pourquoi ? J'ai si peur de rêver. Je me protège de mon subconscient autant que possible, maudissant ces instants où tout mon être flanche, me confrontant sournoisement contre moi-même. Vous lecteur, jamais vous n'avez pu voir cet aspect de ma personnalité retranscrit. Peut-être que vous me trouvez à présent un peu moins idiot. Quelle importance après tout. Il faut être fou pour penser que des inconnus lisent votre vie comme dans un livre ouvert. Machinalement, spectateur du pensionnat qui reprenait vie doucement mais sûrement, je me gratifiai d'un café. Les paupières rendues si lourdes par l'habitude que je ne le remarquais même plus. Un silence réconfortant avait pris place, quelques rayons lumineux filtrés par les vitres des fenêtres salies venaient chatouiller allègrement le sol pour lui souhaiter une bonne journée. Il régnait une paix incroyable quand tous était endormi. Mes pupilles fatiguées vaquaient pensivement sur des détails anodins, que personne ne prenait le temps d'admirer. L'appel de la nicotine matinale se fit sentir. Mon café à la main, le liquide s'offusquait de se voir secouer dans un pauvre gobelet en plastique.
Dehors les oiseaux se manifestaient déjà, l'atmosphère se réchauffait. Je me devais de profiter de ce dernier instant de quiétude, comme s'il ne reviendrait plus jamais. J'étais posé dans un coin de verdure, profitant de cette cigarette dont j'avais pris soin de rouler comme si ma vie en dépendait. Mon corps se relâchait. Un peu trop. Et c'est ainsi que sans que j'en ai eu le temps de m'en rendre compte, je sombrai. Dans un sommeil lourd, targué de cauchemars refoulés.
||*|
Je me réveillai en sursaut, offusqué de m'être laissé aller. Ce dont j'avais rêvé ? Aucune idée, mais mon corps en tremble encore. Maladroitement, je me redressai sur mes jambes, pressé de repartir du lieu qui m'avait piégé. De toute façon, je n'allais pas rester ici toute la journée. Ma main m'ébouriffa les cheveux, me dictant de me réveiller et de m'éclaircir les idées. Quelle heure était-il ? Frénétiquement, je jetai un coup à mon portable. Plus de batterie... Merde. Voilà c'qui arrive quand on se balade la nuit et que charger son cellphone nous parait surfait. Ha merde, tant pis. Rapidement, je parcourus les jardins, quand je l'aperçus. Il me semblait déjà l'avoir vu quelque part. Cette jeune fille. J'hésitai. Plusieurs fois, mes pieds voulurent parcourir leur bout de chemin, mais mon corps les en empêchait. Elle lisait un bouquin, dont le contenu ne m'intéressait pas. Mes yeux bruns ne la lâchaient plus, elle et tous ces oiseaux qui l'entouraient. C'était une scène si calme et si paisible que mon coeur agité s'apaisait. pour quelle raison étais-je auparavant si pressé ? Je laissais tomber mes projets de fuite. Mes épaules se décrispèrent sans que je ne m'en rende compte. Un sourire caché dans un coin de mes lèvres, j'entrepris de faire le tour, rejoignant la demoiselle par derrière son dos. En aucun cas elle n'aurait pu me voir approcher, mais oh grande surprise, mon but n'était pas de l'effrayer. J'avançais à pas de velours, je m’évanouissais presque dans la nature. Comme un enfant, j'avais envie de faire peur aux oiseaux, de les voir s'envoler. Jugeant être à bonne distance, je plongeai littéralement dans le rôle que je m'étais donné, en même temps que je me projetai sur le dossier du blanc. Comme un gamin, il me semble avoir crié "bouh", de l'innocence emplie dans une petite voix hasardeuse. Les oiseaux prirent peur et s'envolèrent avant même que je ne les atteignis. Des étoiles pleins les yeux, je fixais ce somptueux spectacle, cette envolée d'oiseaux, dans un matin de printemps. Les genoux à terre, les bras croisés sur le dossier, j'en avais presque oublié que je n'étais pas seul. J'eus comme un petit électrochoc qui me ramena péniblement à la réalité. Là, je détournai mon regard vers la jeune fille, un peu surpris de l'avoir oublié, avant d'esquisser un de mes plus beau sourires, rendu magnifique par l'insouciance pourtant artificielle qu'il portait.
_ Yo ! Quelle belle journée n'est-ce pas ?
HRP
J'étais dans ma période métaphoriques incompréhensibles, si tu as une question, aks me ! J'espère que ça te convient♥