Sous le ciel de l'été, on va chanter, toi même tu cey![libre]

Ce matin là, il faisait bon. Certes, le ciel était couvert de ce léger toit nuageux grisâtre, mais de toute façon, Enif n'a jamais aimé voir le ciel totalement vide. Donc quitte à avoir un ciel moche, autant qu'il soit rempli. C'était...effectivement une philosophie de merde! Bah! Il a été affecté en tant que prof de physique, donc Enif servait plus à apprendre à calculer qu'à apprendre à penser! Enfin, en théorie.

Bref, il faisait moche, mais bon, et Enif arrivait au pensionnat. Le jeune homme était en pleine forme! Toujours aussi décoiffé, il avait pour l'occasion été un peu plus soigneux en faisant sa tresse le matin, ce qui était un gros progrès, en soi. A force de traîner dans les couloirs de Prismver, Enif finit par rencontrer brièvement ceux qu'il devait absolument voir, à savoir le directeur et quelqu'un qui a pu lui indiquer où est-ce que le grec trouverait du bon whisky. C'est ainsi qu'après avoir jeté sans trop y faire attention son unique sac dans le studio où il était logé, Enif courut en ville s'acheter un stock de bonnes bouteilles de whisky.
Finalement, le jeune homme passa toute la journée à visiter l'île sans trop savoir où il allait, mais le principal, c'était de profiter, nan? Ah non? Bah, fuck alors. A force de demander son chemin, Enif put revenir au pensionnat. Ouais, c'était génial! Il n'était plus perdu sur l'île!

"Bon, bah j'suis paumé dans les jardins du pensionnat."

Le professeur, pas trop bête, décida d'utiliser son pouvoir pour s'éclairer et avança dans les jardins. Avec de la chance, il croisera quelqu'un pour le guider. Sauf que non. Résultat des courses, Enif était encore plus perdu, et maintenant il faisait nuit. Ayant la flemme de chercher une meilleure solution, il décida de noyer ses malheurs dans l'alcool. Il s'assit sur l'un des nombreux bancs devant lesquels il a du passer une dizaine de fois, et leva les yeux vers les étoiles en même temps que le fond de sa bouteille.
Au bout d'une bouteille entière, Enif arrêta d'utiliser son pouvoir comme une lampe torche. Le blondinet se coucha sur le banc, sur le dos. Ses yeux dirigés vers les étoiles, il ne bougeait pas. Le petit vent estival venait faire gigoter sa tignasse mal arrangée et, bien que cette bise était un peu trop fraîche, elle lui faisait un bien fou. Bah dis-donc, c'était cool la vie, en fait.

"Du whisky, un ciel étoilé et des jardins déserts. 'Me manquerait plus qu'une clope, tiens."