Rencontre sous un ciel automnal [PV : Rafael Di Marzio]

Une douce guirlande de feuilles rougeâtres traversaient le ciel azur, transportant avec elles quelques délicates odeurs automnales. La température était plutôt clémente pour un lois de novembre cependant, le vent s'engouffrait bruyamment dans les allées, et refroidissait  l'atmosphère. Assit entre les ébènes aux branches menaçantes, Alice scrutait l'horizon, silencieusement. Bien que Rome était une ville active, celle-ci n'en était pas moins dénué de beauté. Les quelques domus faisaient ressortir la délicatesse du paysage, tandis que l'herbe verte et humide seyait parfaitement avec le bois pâle des arbres. Bien que la jouvencelle habitait ici depuis plusieurs années, cette dernière n'avait pu se résoudre à détacher ses iris de cet environnement féerique. Tout en passant sa main droite dans ses cheveux de jais, notre amie tenta de remettre ses mèches rebelles en place. Le temps lui paraissait si long, et l'inquiétude la rongeait peu à peu. En effet, l'adolescente allait bientôt découvrir son fiancé, un noble italien, à la réputation plus que douteuse. En effet, il s'agissait d'un Di Marzio, une famille longuement connue pour ses pratiques commerciales douteuses. Soupirant longuement, la demoiselle pensa à l'affreuse soirée qui l'attendait : un dîner aux chandelles, spécialement organisé par son grand-père. Quelle abomination ! Pour l'occasion, le vieil homme avait forcé la donzelle à revêtir l'une de ses plus belles robes de mal, et une coiffeuse était venue spécialement pour s'occuper de la future Madame Di Marzio. D'ailleurs, plusieurs rumeurs courraient à présent dans toute l'Italie. Tandis que l'atmosphère se refroidissait peu à peu, Alice se dirigea vers le manoir familial, afin d'entraîner quelque peu son piano. Après tout, elle était l'héritière des Di Stefano, notre amie se devait d'être parfaite et cultivée. De plus, étant un peu hautaine sur les bords, la nouvelle aimait montrer qu'elle était la meilleure, que personne lui arrivait à la cheville. Parcourant rapidement les touches du piano du bout des doigts, sans prêter attention à la pénombre de la pièce, la brune se mît à jouer les quatre saisons de Vivaldi, sans prêter attention au jeune homme qui venait de pénétrer dans le salon.

HRP : si t'as un truc à rajouter

Tu t'avanças lentement et démotivé vers le manoir des Di Stefano. Cette famille de vieux bourge avait conclue un marché avec ton père : te fiancer avec leur seule héritière, une certaine Alice. Encore une sainte nitouche qui devait respecter l'étiqueter et qui n'avait malais rien fait de passionnant de sa vie. Ta mère t'avait bien habillé pour l'occasion, et coiffé ! c'était hideux. Tu t'arrêtas devant une fenêtre et passa ta main dans tes cheveux afin de leur redonner leur aspect d'origine, pour le costume par contre, tu ne pouvait pas faire grand chose. Pour avoir au moins l'air d'un être humain et non d'un pingouin, tu enlevas ta cravate et déboutonna le haut de la chemise. Voila qui était mieux. Tu soupiras et repris le chemin de la villa. Tu entras sans frapper dans la demeure, pas mal, moins joli que chez toi et plus vieillot, mais pas mal. Au loin tu entendais du piano. Génial, le vieux Di Stefano agit prévu une soirée culcul et chiante à souhait. Il n'y avait personne pour le moment, tu sortit une cigarette et la fumas. C'était si agréable, tu te promenais dans le grand couloir, cherchant d'ou venait la musique. Plus tu avançais, plus la musique devenait forte. La salle à manger... Putain, ça sentait le diner au chandelle, tu voyais même les bougies aux loin. Le vieux s'était mis le doigt dans l'oeil, tu n'étais pas du tout un romantique. Tu observas la pièce et.... Oh mon dieu, la pianiste était sexy, bandante... Tu t'installas a côté d'elle.

- Ciao bella ragazza !

Pendant qu'Alice exerçait paisiblement son piano, un jeune blond écervelé prit place à côté d'elle, interrompant alors sa partition. Il ne fit que la saluer, un sourire niais aux lèvres. De quoi mettre l'italienne de bonne humeur. Tout en dévisageant le jouvenceau longuement, la brune se rappela des ordres de son grand-père : "ne soit pas détestable, comporte toi convenablement, obéis à tous ses désirs...". L'étudiante n'avait aucune envie de respecter ses injonctions stupides. Mais elle n'avait pas le choix, notre amie ne voulait subir les sautes d'humeurs du vieil homme se soir. De plus, elle souffrait encore de ses précédentes blessures. Tentant d'aborder un sourire angélique, la damoiselle salua à son tour le bel italien, d'une voix presque sensuelle. Tournant le regard vers le superbe dîner aux chandelles de son grand-père, Alice soupira longuement, avant d'ajouter :

- Je déteste dîner aux chandelles.

Il fallait bien engager la discussion, bien que cela était assez compliqué pour la brune.

HRP : si t'as un truc à rajouter

Elle avait commencé à engager la conversation. Quelle réplique pertinente, mais au moins elle te parlais et pas sur un ton de petite coincée. Tu te relevas et te dirigeas vers la table décorée de façon qui se voulait romantique. Tu attrapas le bougeoir et souffla sur les bougies.

- Moi non plus... Je préfère quand les choses vont plus vite si tu vois ce que je veux dire ma jolie.

Elle était très belle, autant en profiter, même si elle sera bien obliger de coucher avec toi pour donner un héritier à vos familles, le plus tôt serait le mieux. Tu t'asseyais sur une des chaises. Il n'y avait pas de vin, ce n'était pas ce soir que tu allais la saouler.

- Viens ma belle.

En attendant qu'elle s'installe à table, tu fouillas les placard de son vieux schnoc de grand père, à la recherche d'une bouteille d'alcool, mais il n'y avait rien que de la vieille vaisselle qui date d'avant la guerre. Tu soupiras. La soirée allait être très longue

- Ciao bella ragazza !