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 No escape

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Anonymous
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MessageSujet: Re: No escape   No escape - Page 2 1400359500-clockMar 16 Juil 2013 - 13:21

No escape
Benjamin Hawkins


Il accepta avec une légère grimace. Ses doigts laiteux sur sa joue bronzée offrait un contraste saisissant, une différence de plus parmi toutes celles qui existaient déjà. Il bafouillait encore et alors qu’il ferma l’écran de ses paupières, une perle s’en échappa. Luisante, elle glissa lentement jusqu’à ce qu’il l’essuie avec empressement. Et à cet instant Selwyn sentit quelque chose au fond de sa poitrine. Comme une coquille qui se briserait, elle ressentit une à une chacune des fissures puis une sorte d’explosion d’une violence considérable. Un temps de latence suivi par un battement très affaibli. Elle étouffa le cri de douleur qui menaçait d’ébranler leurs tympans et caressa du bout de ses doigts la peau du jeune homme. Mon coeur, pensa-t-elle. Mais elle ne pouvait y penser. Maintenant, elle se devait de tenir sa parole et de faire cesser cette folie naissante, avant qu'il ne dise des choses qu'il vienne à regretter par la suite.


Dans sa tête naquit alors l’image du jeune homme. Tout d’abord des formes géométriques simplistes, des carrés, des ronds puis des courbes, des arcs, des ellipses joints subtilement entre eux. Puis les détails. Les os sous la chair, la complexité des articulations, les ligaments, les tendons et enfin les muscles. Puis sa peau dorée comme le soleil, ses yeux si sombres cachés sous ses paupières, chacun des poils qui constituaient sa chevelure si particulière. Il continuait de parler mais elle ne devait pas se déconcentrer car c’est bien sa vie qu’elle avait entre ses mains. Elle s’enferma dans sa bulle, faisant abstraction de tous les éléments extérieurs et ferma les yeux pour encaisser ce flot de vitalité qui déferlait en cascade sur elle. Elle s’attaqua à ses poumons, calma leur frénésie puis son cœur qu’elle fit ralentir avec tendresse. Elle annihila la douleur qui provenait de sa cheville et quand la tête du garçon dodelina entre ses mains, elle savait qu’elle y était presque. Quand un à un, chacun de ses muscles à lui se détendirent, qu’elle sentit son sourire s’effacer doucement, elle rouvrit les yeux et décolla sa main de sa joue. Sa poitrine se soulevait selon un rythme régulier ; elle prit son bras et le relâcha : aucun tonus musculaire. Il était bel et bien évanoui  alors elle lâcha un soupir de soulagement. Elle avait réussi à ne pas le tuer.

Les muscles endoloris, elle se releva mais des vertiges la surprirent. Elle prit appui sur le lit et manqua de vomir. Heureusement, elle n’avait rien avalé depuis midi. Si on partait du principe qu’elle avait emmagasiné une quantité impressionnante d’énergie, elle aurait du « péter la forme » mais ce n’était pas aussi simple. C'était une forme d’overdose et la quantité de pouvoir qu’elle avait dû employer pour tout aspirer l’avait épuisé. C’était étrange et les souvenirs passés de cette sensation revenaient en masse dans sa tête. Sachant qu’il ne pouvait se pas réveiller, elle s’effondra au pied du lit et s’appuya contre le matelas pour reprendre son souffle. Son corps fut secoué de spasmes et elle laissa éclater un sanglot. Elle alla ensuite à la fenêtre et siffla Salam. Elle savait qu’il ne tarderait pas à répondre et laissa la vitre entrouverte pour qu’il s’y glisse à l’intérieur. Avec précaution, elle retourna vers Benjamin et lui retira ses chaussures en faisant très attention à ne pas tordre sa cheville qui commençait à enfler. Elle n’y toucha pas davantage, ses connaissances se limitant aux blessures superficielles qu’elle avait l’habitude de se soigner elle-même plus petite. Elle partit chercher dans la salle de bain la trousse de secours en évitant agilement l’enchevêtrement d’affaires masculines, n’osant absolument rien toucher. Elle imbiba un coton de désinfectant et l’appliqua sur l’entaille de son visage avant de mettre un pansement dans le sens de la coupure puis quatre ou cinq perpendiculairement. C’était surement inutile, la blessure n’avait pas besoin d’être suturée mais ça donnerait lui style casse-cou auquel la plupart des autres filles n’étaient pas insensibles. Du moins, c’est ce que la népalaise s’imaginait.

Un bruit de chute attira son attention et elle ne reconnut que Salam, le menton contre le sol et le reste du corps à la verticale contre le mur. Néanmoins, il se releva aussitôt et se jeta dans les bras tendus de sa maîtresse. Elle fouilla dans sa sacoche tandis qu’il essayait de lui lécher le visage. Elle écrivit quelques mots sur le bout de papier et l’accrocha avec du scotch contre le mur (car elle avait toujours du scotch dans son sac) et ce fut alors que son cher lézard remarqua la présence du garçon et balança à Selwyn un regard inquisiteur avec une pointe de jalousie. Après avoir déposé quelques Prism’ sur la table de nuit, elle s’agenouilla alors face à lui et expliqua la situation. Ceci fait, elle posa sa main sur la peau veloutée de son messager et la flamme qui s’agitait au bout de sa queue se transforma en un véritable brasier. Voilà un des effets secondaires d’une surcharge de viatlité, elle pouvait avoir des effets incontrôlables. Elle ramasse son sac, donna ses dernières consignes à son fidèle compagnon puis l’embrassa sur le haut de son crâne vermillon.

Alors, elle s’éclipsa et sur le mur, le petit mot s’agita, victime du courant d’air créé par la porte ouverte.

La prochaine fois, essaye de faire attention


J’ai chargé Salam de te surveiller toute la nuit. Ainsi, à ton réveil, si tu pouvais avoir l’obligeance de lui offrir une pâtisserie… Je t’ai laissé quelques pièces pour ça. Mais ne les utilises pas pour autre chose sinon mon cher lézard finira de te briser les os.

Selwyn





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MessageSujet: Re: No escape   No escape - Page 2 1400359500-clockMar 16 Juil 2013 - 15:36


No escape
feat. Selwyn n'Angae

Lorsque je me réveille, la pénombre de l'aube enveloppe ma chambre. Je rabats la couette sur ma tête et me rends compte que je suis habillé. Les événements de la veille me reviennent d'un coup. Au souvenir de la chute, je ne peux m'empêcher de rougir. Au moins, c'est passé. Je me lève et voit que mes chaussures ont été enlevées. Prudemment, je tourne dans tous les sens mon pied blessé. La douleur est beaucoup moins vive qu'hier. Si je ne fais pas l'abruti aujourd'hui, demain je sentirais plus rien. Je pousse un soupir de soulagement. Souffrir est un des trucs que je ne supporte pas. Surtout quand c'est devant une fille. Les autres garçons sont en train de dormir. Heureusement parce que je n'ai pas envie de faire la conversation. Je me lève dans la semi-obscurité et me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche. C'est là que je vois un lézard. Petit et orange. Une flamme s'agite au bout de sa queue. Je le dévisage avec méfiance. Ses yeux brillent à la lumière de son feu. Il fixe le mur. Je suis son regard et je vois le bout de papier collé avec du scotch. Intrigué, je le décroche et utilise la lumière généré par l'animal pour le lire. Une fois. Deux fois. Trois fois. C'est Selwyn. Elle veut que j'offre une pâtisserie à son lézard. Qui d'ailleurs s'appelle Salam. Je tourne la tête vers le reptile et pouffe de rire.

«Salam, ça ressemble à salami.»


Le regard du dénommé Salam devient meurtrier. Je répète deux fois «  Salami.  » en riant discrètement et en caressant son crâne. Je sais que je fais une gourde car il se jette sur moi et utilise sa queue pour me brûler la main. J'étouffe un cri rageur et utilise mon pouvoir pour le contrer. Le combat dure quelques minutes. Je finis par abandonner. Ma main droite est complètement brûlée. Lui, il sent le roussi. Je me dirige vers la salle de bain pour rafraîchir ma main et mettre un bandage. Quand je commence à me rétablir d'une blessure, il faut que je m'en fasse une autre. Pathétique. J'allume la lumière et constate dans le miroir que j'ai un pansement sur l'arcade sourcilière. C'est drôle, ça me donne l'air... casse-cou. J'aime bien la façon dont elle m'a fait ça. Je m'habille de mon uniforme et sors dehors, sac de ours sur le dos, avec les Prism' que Selwyn m'a donnés.

L'air frais me fouette le visage. Ça me fait du bien. Le lézard sort à ma suite et garde une distance de sécurité entre nous. C'est très bien comme ça. D'une allure lente, je me mets à marcher en quête d'un endroit où je pourrais manger. Je passe à la galerie marchande. C'est loin mais j'ai tout mon temps avant que les cours commencent. J'achète comme convenu une pâtisserie à Salam qui s'enfuit sans demander son reste. Je reviens dans l'établissement scolaire. À cet heure-ci, il n'y a presque personne dans les couloirs. J'ai curieusement du mal à monter les escaliers qui mènent à la salle de cours des B. je me sens tout flagada, comme si... on m'avait volé mon énergie. Arrivé devant la porte qui évidemment est fermée à cet heure-ci, je m'adosse contre le mur pour reprendre mon souffle. Puis je sors ma console et commence à jouer. Autant s'occuper utilement avant que les cours ne commencent.

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MessageSujet: Re: No escape   No escape - Page 2 1400359500-clockMar 16 Juil 2013 - 16:39

No escape
Benjamin Hawkins


Selwyn était rentrée dans sa propre chambre, le dos vouté et les traits fatigués. Son estomac était encore retourné et ingurgiter quelque chose sans qu’il fasse un aller-retour s’avérait être chose impossible. Pourtant, elle avait bien besoin d’un remontant. Un mal de crâne atroce lui martelait le cerveau. La lumière du soleil couchant lui brulait les rétines et elle n’avait plus son lézard pour la guider dans la pénombre. Néanmoins, au bout de bientôt six ans, elle connaissait le chemin par cœur. La racine sournoise sur la droite, l’odeur délicieuse du buisson puis une vingtaine de pas plus tard, la petite porte. Elle rejoignit ses appartements au comble de la fatigue, se déshabilla et entreprit de se laver. Assise sur le carrelage froid de la douche, elle laissa la brume envahir l’habitacle et la noyer dans son opacité. L’eau chaude délassa ses muscles et rinça son irritabilité à fleur de peau. Elle enfila des sous-vêtements propres mais trop fatiguée pour chercher sa chemise de nuit dans le capharnaüm qu’avait laissé ce cher Salam’Alicoum la veille, elle se coucha comme ça.

La caresse de la lumière derrière ses paupières la réveilla. De sa main droite, elle tâta les couvertures à la recherche de la chaleur bienfaisante de son compagnon. Elle se releva d’un bond et se souvint des évènements passés. Elle regarda le ciel dans le jour laissé par les rideaux en espérant qu’il ne s’était rien passé de dramatique durant la nuit. Elle s’habilla en hâte, récupéra un gâteau dans sa réserve privée puisque son messager ne sera pas là pour l’accompagner et se pressa de rejoindre le bâtiment principal. Mais elle dû faire demi-tour pour retourner prendre son sac qu’elle avait malencontreusement oublié. Voilà une journée qui commençait bien !

Au loin, elle aperçut une fusée rougeoyante qui fonçait droit sur elle. Elle sauta sur le côté pour l’éviter mais la bestiole se jeta sur sa jambe en gémissant. Reconnaissant Salam, elle le décrocha en grimaçant légèrement lorsque ses griffes ripèrent sur sa peau. Elle fronça le nez devant l’odeur de cochon grillé qu’il dégageait et lui la regardait avec des grands yeux de chien battu, sa queue enflammée fouettant l’air avec nervosité. Dans un soupir agacé, elle s’imagina facilement la scène. Deux salamandres ensemble ne pouvaient surement pas faire bon ménage. Cependant, la crème d’un certainement très bon gâteau couvrait les babines du petit dragon. Au moins, l’américain avait été capable de suivre ses instructions. Après l’avoir tendrement reposé sur le sol, Selwyn prit le chemin de sa salle de classe. La sonnerie retentit alors qu’elle n’était qu’un rez de chaussée. Ce fut donc haletante qu’elle déboula au milieu de la queue que formait les autres gens de sa classe et s’assit tout au fond. De là, elle pouvait tous les surveiller et dessiner sans vraiment se faire remarquer. Position stratégique. Puis elle était bonne en classe alors on la laissait généralement tranquille.

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MessageSujet: Re: No escape   No escape - Page 2 1400359500-clockMar 16 Juil 2013 - 22:06


No escape
feat. Selwyn n'Angae

Lorsque la sonnerie retentit, je lève la tête de mon jeu. Les élèves sont parfaitement alignés devant la porte. Je rentre en silence et m'installe au deuxième rang. Pas trop près du prof pour ne pas être fixé sans arrêt par lui mais pas trop loin pour ne pas éveiller les soupçons. Je sors mon cahier en observant la masse d'élèves prendre place dans la classe. Parmi eux, je distingue Selwyn qui part vers le dernier rang. J'hésite à me lever pour lui parler. Laisse-la un peu tranquille. Je me ravise et décide de rester à ma place. Le professeur invoque le silence et commence son cours.

Au bout de cinq bonnes minutes, ma tête se met à dodeliner. J'ai beaucoup de mal à rester éveiller. J'ai l'impression de ne plus avoir d'énergie. Plusieurs fois, ma tête manque de s'écraser contre ma table. Je lutte difficilement contre le sommeil. Pourtant, j'ai dû bien dormir dix heures. Je jette un coup d’œil endormi vers le fond en direction de Selwyn. Je la soupçonne d'en être responsable. Après tout, hier soir, je me suis endormi assez facilement. Trop à mon goût. Pour me maintenir éveiller, j'écris des partitions en vrac dans mon cahier. C'est sûrement la voix du professeur qui est soporifique. Un quart d'heure plus tard, j'abandonne. Au bord du sommeil, je croise mes bras sur ma table et pose ma tête dessus. En moins de deux secondes, je suis endormi.

Mon petit somme dure à peine vingt minutes. Je suis réveillé par l'enseignant qui me réprimande. La brièveté de ma sieste me rend de mauvaise humeur. J'entends quelques rires derrière moi. Je me retourne en me levant brusquement et leur crie de la fermer. Le prof me menace de m'exclure du cours si je ne me calme pas. J'ai envie de lui balancer de me laisser dormir en paix. Le sommeil, c'est sacré pour moi. Mais qui dit exclusion dit retenue et je n'ai aucune envie de passer une soirée en salle de retenue. Je me rassois et passe ma colère sur mon stylo en le détruisant. Je sens que cette journée va être sympathique...

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MessageSujet: Re: No escape   No escape - Page 2 1400359500-clockMer 17 Juil 2013 - 0:04

No escape
Benjamin Hawkins


Armée d’un stylo bille, elle griffonnait sur une feuille volante. Un arbre qui perdait une à une chacune de ces feuilles qui se perdaient alors dans un ballet accompagné de la mélodie du vent. Mais ce à quoi elle donnait vie sur le papier ne la satisfaisait pas pleinement. Elle raturait, gribouillait et recommençait, sans réel succès. Plus par dépit que par envie, elle suivit le cours, sa tête appuyée sur la paume de sa main. De sa place, elle voyait les indisciplinés qui s’adonnaient à d’autres activités, les acharnés qui essayaient de tout écrire comme des forcenés et les autres qui faisaient acte de présence uniquement dans le but d’éviter les sanctions. Elle ne savait pas exactement dans quelle catégorie s’inclure. À vrai dire, elle se considérait comme hors concours, observant la scène d’un œil neutre et ne s’incluant pas dans cette classe. N’ayant pas de relations d’amitié avec ces gens, pourquoi devrait-elle avoir le sentiment d’appartenance à leur petit clan ? Non, Selwyn aimait faire cavalier seul.

Elle surprit un regard sombre de Benjamin qui la fit frissonner. Ses yeux injectés de sang n’étaient que la terrifiante illustration d’une fatigue considérable. Pourtant, il ne semblait pas y avoir eu de problèmes sinon Salam aurait accouru la prévenir… La jeune fille se sentit faiblir sur sa chaise. Le lien qu’elle avait créé entre eux s’était-il brisé ou continuait-elle à lui absorber sa vitalité ?

Cette sensation s’accentua lorsque le prof s’offusqua de la petite sieste improvisée du garçon. Selwyn se mordit les doigts et les rires écrasèrent son cœur, le compressèrent jusqu’à en faire sortir l’acide. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même quand avec son accent américain, il leur intima à tous de se taire d’une façon légèrement vulgaire. En son for intérieur, Selwyn paniquait. Elle étouffait, ses poumons refusaient catégoriquement de laisser l’air s’y engouffrer. Dans un éclair de lucidité, elle se demanda s'il la tenait pour responsable. La menace d’exclusion de l’enseignant lui assignât le coup de grâce. Elle s’en voulait terriblement. Si elle n’avait pas cherché à écouter ce mec jouer du violon, il n’aurait pas cherché lui non plus à la connaitre. Elle n’aurait jamais joué les provocatrices avec lui, il ne serait jamais tombé dans les escaliers, il ne se serait jamais blessé, elle n’aurait pas eu à le raccompagner, elle n’aurait pas eu à céder devant le spectacle de sa souffrance, ses souvenirs dévastateurs de cette période où elle a cru sombrer dans la folie ne seraient jamais réapparu aussi brusquement et elle n’aurait jamais eu à étouffer sa douleur en lui pompant toutes ses forces avec son pouvoir. Il ne lui aurait jamais adressé la parole, il aurait continuer sa routine dénuée de sens dans ce monde de fou et elle n'aurait pas à souffrir le martyr pour lui. Elle le déteste, elle lui en veut de l'avoir contraint à accepter sa présence à ses côtés. Elle lui en veut de l'avoir poussé à se montrer faible. Elle lui en veut d'être lui et de provoquer en elle ces réactions infimes qui la poussent pourtant à agir comme une cinglée. Plongée dans une confusion totale, elle s'engouffra dans les ténèbres de son cachot. Son stylo lui échappa, son impact sur le sol ne lui parvint que comme un bruissement indistinct.

Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, la petite fille népalaise se sentait mourir. Car Selwyn était restée une gamine. Orpheline, abandonnée et rejetée de tous, elle soignait ses cicatrices, son corps meurtri et ses traumatismes sans l'aide de personnes depuis des années. Prisonnière de son secret, elle affrontait avec courage la brûlure les flammes du bûcher de la solitude laissaient sur sa peau, qui s’attaquaient à ses muscles avant de ronger ses organes. La fumée obstruait ses voies respiratoires, son cœur ralentissait dans le bruit saccadé du tic-tac d’une horloge. L’engrenage s’enraille et tu péris.

Selwyn, tu es à la fois le bourreau et la victime...

L’esprit plus fort que le corps. L’adage était bien vrai car en quelques secondes à peine, Selwyn s’était évanouie.





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