BAM ! [PV. Connor]

	▬ Feat Nell Hawthorne.

Bon. Je dois faire les courses de la semaine moi. Papier toilettes. Bouffe. Dentifrice. Je lis la liste des courses alors que je me dirige vers le premier magasin, tranquillement, après tout j'ai tout l'après-midi pour faire les courses. Je regarde ici et là, et je vois un mec près à buter un petit. En plus, ce mec aux cheveux bleus me dit un truc, c'est pas un gars de Prismver ? Je m'avance vers eux en foutant mon bout de papier dans ma poche arrière, et je regarde bien la scène, et je l'entends qu'il réclame son porte feuille au mioche. Je hausse un sourcil, j'arrive par derrière, et je le lui prends des mains. Je le pousse pour qu'il dégage, et je regarde le grand qui était sans aucun doute à Prismver. Abruti, tu gâches ma journée là ! Pourquoi je suis allé l'aider ? Non. Ce n'est pas de l'aide. Ce n'est qu'un prétexte. Je dois me battre. Je dois me défouler.

« Mec, on résout rien par la violence, et c'est qu'un gosse bordel. On frappe pas les gosses comme ça. » Sans réfléchir et sans aucun raison précise, je lui fous mon poing dans le visage. Bordel mais qu'est-ce que ça fait du bien. J'avais besoin de me défouler, et ce type était là pour ça. Sans attendre une quelconque réaction, je lui en remets une, utilisant l'autre main, blessant l'autre partie de son visage. Ça fait un bien fou, si vous saviez ! Je me rends compte que ce type il m'a rien fait. Je me rends compte qu'en fait, si le gamin se faisait frapper ou non je m'en foutais royalement. Je me rends compte que si je deviens si violent, c'est à cause de tous ces abrutis que je rencontre à Prismver. On résout rien par la violence ? Oui, ça se voit Connor, vraiment. Je souris en coin, prêt à lui remettre mon poing dans sa face, attendant malgré tout qu'il se redresse.

« Prends un adversaire à ta taille si t'as besoin de cogner. » Phrase typique sortie de film, mais on s'en fout. Je cogne, et ça me fait un bien fou, c'est tout ce qui m'importe, là tout de suite. Je lui fais un clin d’œil et je mets mes poings l'un en face de l'autre, attendant impatiemment qu'il se redresse et tente de m'en mettre une.