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| Le Paria et la Diva ; un accord commun. | |
| InvitéInvité | Sujet: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Lun 19 Aoû 2013 - 21:19 | |
Le Paria et la Diva ; un accord communWith Tobias Infanati ☆
Après avoir dîner, Mammon eut un grand besoin d'air frais alors elle décida de se rendre une énième fois sur le toit. Depuis sa rencontre avec Tobias - oui elle connaissait désormais son identité après l'avoir « gentiment » quémandé à des inoffensifs élèves - elle n'avait plus retrouvé son fameux ruban rouge. A contrecœur elle avait dû envoyer une lettre à sa mère pour qu'elle réussisse à lui en retrouver un. Depuis elle se baladait avec un nœud identique mais cette fois-ci de couleur bleu marine. En ce début de soirée qui était doux, elle était vêtue d'une robe à bustier ainsi qu'à volants assortie à son accessoire qu'elle portait dans ses cheveux, un gilet blanc qu'elle avait placé sur ses épaules et des escarpins de la même couleur. Elle ressemblait vraiment à une fille de bonne famille comme ceci mais elle s'en contrefichait, elle s'était toujours habillée de la sorte.
Elle parcourut le chemin jusqu'au fameux toit croisant quelques élèves qui baissaient la tête quand ils croisaient le regard glacial de la brunette, elle accéléra le pas n'ayant toujours pas envie de devenir désagréable avec ces parasites puis finalement arriva à destination. Elle se rendit près du bord puis ferma les yeux en prenant une bouffé d'air.
« Que c'est agréable de pouvoir être seule et tranquille par ce doux temps. »
Seule et tranquille? Étrangement, elle pensa que cette ambiance n'allait pas durer et elle n'avait pas tord...
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Lun 19 Aoû 2013 - 23:51 | | Ce que j’appréciais énormément, c’est lorsque les trois quarts des élèves du pensionnat s’agglutinaient pour aller s’empiffrer au réfectoire. Ainsi, j’en profitais régulièrement pour m’adonner à mon activité favorite : L’escalade! Non, vous pouvez éloigner de votre esprit la vue du beau matériel composé de mousquetons et de cordes que l’on donne régulièrement à ce sport. J’étais plutôt du genre « Je grimpe et si je tombe bah… mon épitaphe vous emmerde. » Bref, j’étais actuellement en train de faire mumuse le long d’un des murs du pensionnat, m’aidant de prises par ci par là. Le vent était absent et mon entreprise ne pouvait donc pas être considérée comme étant complètement suicidaire. Qu’est ce que j’aimais dans ce genre de sport ? L’adrénaline d’une part, la physique musclé que cela procurait et enfin la possibilité de rajouter « Evasion et effraction » dans son petit listing d’activité frauduleuse. Mes profs avaient bien essayé de m’intéresser au foot, à la danse ou au badminton mais je n’étais ni un chien, ni une fille et encore moins un essuie glace. Seul l’escalade c’était avérée être un défouloir plaisant pour moi. Au grand malheur de mes parents qui avaient du me chercher un nombre incalculable de fois à l’hôpital (pour blessures diverses) et à la gendarmerie (pour mes nouveaux terrains d’exercices qu’étaient les monuments histoires). Rebref, c’est en jouant sur la façade que j’entendis la porte de métallique du toit grincer comme une démente, me permettant par la même occasion de savoir que j’étais présentement importuné. Ainsi j’avais de la visite. Mais étant toujours aussi peu porté sur les politesses d’usages, je continuais mon exercice et sautais pour m’agripper à une prise sur ma gauche. C’est une fois de nouveau plaqué contre les pierres de la façade qu’une voix aux accents familiers me parvient…
« Que c'est agréable de pouvoir être seule et tranquille par ce doux temps. »
Hum… c’était quoi déjà son prénom… Machon? Maton ? Chtermon? Non… bah c’était ma Diva puritaine! Néanmoins, j’aurai bien aimé savoir ce qu’elle foutait sur mon toit (oui, MON toit, et je vous emmerde !). Est-ce qu’elle me suivait ? C’était peut être une sorte de stalkeuse en puissance. Le genre de fille que si vous daigner embrasser trois secondes vous collent jusqu’au restant de votre vie en placardant des tonnes de photos de vous sur leurs murs et en confectionnant des peluches à votre effigie pour vous jeter ensuite de mauvais sort à la mode vaudou! Et je ne plaisante pas ! C’est du vécu ! Face à cette terrible hypothèse, j’aurai pu continuer mon exercice pour demeurer hors de sa vue. MAIS vu qu’elle avait l’air ravie d’être seule…forcement… fallait que je ramène ma belle gueule!
C’est ainsi que trois seconde plus tard, mais tignasse de jais apparaissait sous la barrière qui empêchait les élèves de se casser la gueule de façon irréversible. Posant mes mains sur la sauveuse de vie, je me hissais au dessus de cette dernière et retombais du côté des gens sain d’esprit. Puis je posais mon regard sur la demoiselle qui semblait avoir une nouvelle fois décidé de se cosplayé en une vieille fille du temps de Versailles avec ses trois tonnes de froufrous en tout genre. J’haussais donc un sourcil sceptique face à son manque de goût. Pourquoi tombait-elle dans le stéréotype typique de la fille mondaine? Moi je la préférais dans l’angle d’un mur ou sur la table! Mais je crois que je m’égare…un peu.
C’est donc avec un ton amusé que je déclarais :
« A croire que tu ne peux plus te passer de moi Miss Plante Verte.»
Puis j’en profitais pour étirer mes membres endoloris par l’exercice. Mes doigts étaient noirs ainsi que le dessous de mes ongles. C’était avec satisfaction que j’entendais mes os craquer. Je me détendais donc tranquillement via une petite séance d’étirement. Au passage je constatais que mon uniforme (déjà méconnaissable avec la quantité de customisation apporté) avait perdu une bonne partie de tissus en dessous du genou de la jambe gauche. J’avais du m’accrocher et pris dans ce que je faisais ne l’avais même pas remarqué. Je me tapotais donc les mains pour en déloger une partie des saletés et leurs redonner un semblant d’hygiène tout en observant le trou béant dans mon pantalon.
Franchement, le dirlo ne pouvait pas nous saper avec une matière un petit peu plus potable ? A croire qu’il avait prit le truc qui était en réducution pour fringuer ses élèves! Non mais franchement ? On n’était pas censé être l’avenir de cette école ? La fierté de cette dernière? (si je pouvais me fier au discourt d’entrée bien sûr). C’était sérieusement à se poser des questions…Non mais je vous jure ! |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mar 20 Aoû 2013 - 0:19 | |
Le Paria et la Diva ; un accord communWith Tobias Infanati ☆
Je sentais le doux air caressait ma chevelure châtain, l'endroit était vraiment calme. Bien trop calme pour que je puisse y croire. Alors que je me plongeais dans mes pensées, j’apercevais des cheveux de jais près de la barrière qui permettait de ne pas tomber au cas ou où un parasite aurait l'idée de malencontreusement tombé. L'inconnu grimpa la barrière et c'est avec un soupire que je vis ce cher Tobias qui arrivait à mes côtés. Il me toisa quelques instants puis s'adressa à moi l'air amusé.
« A croire que tu ne peux plus te passer de moi Miss Plante Verte. »
Apparemment, il semblait vouloir reprendre notre jeu que nous avions laissé en plan durant ma visite à la bibliothèque. Je souris en entendant ses propos, ce jeune homme se prenait vraiment pour un prince et son ego que j'avais auparavant flatté ne daignait à s'amoindrir. Je me tournais vers lui, un sourire provocateur se dessinant sur mes lèvres, bien décidée à reprendre le jeu où il s'était stoppé.
« Bien sûr mon cher Tobias. Ne t'avais-je point dit que je me dévoilerais dans un endroit où nous serions seuls? Aurais-tu la mémoire courte? »
Durant mon discours il s'étira nonchalamment, puis l'observant je distinguai que son uniforme était dans un piteux état. Cela était bien une chose commune aux E, aucun respect pour le matériel fourni. Je soupirai de nouveau détournant mon regard vers le ciel où le soleil déclinait lentement faisait apparaître les premières étoiles. Je ne me lasserai jamais de ce spectacle. Je détournai à nouveau mon attention vers le jeune homme. Bien qu'il soit prétentieux et fortement narcissique je ne pouvais m'empêcher d'admettre qu'il était charmant. Je décidai de m'approcher dangereusement de lui collant de nouveau ma poitrine à son torse, souriante.
« Ne trouves-tu pas que le temps est agréable en cette soirée? »
Désormais, je ne pouvais reculer face à ce jeu où la pente était pour le moins glissante mais peu m'importait. Cet acharnement à mutuellement trouver un moyen de faire plier l'autre était réciproque bien que je n'en connaissais pas encore les conséquences.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mar 20 Aoû 2013 - 23:17 | | C’est sans grande surprise que je vis la Diva me faire son sourire qui disait qu’elle se sentait d’attaque pour faire mumuse avec moi. Tout du moins, Miss Plante Verte se pensait apte à jouer avec ma personne, même si dans les faits nous ne jouions clairement pas dans la même cour!
« Bien sûr mon cher Tobias. »
Ca, ça voulait dire qu’elle c’était fait chier à chercher qui j’étais. Et que donc pendant le laps de temps où nous ne nous étions pas vu, elle avait pensé à moi. Devais je vraiment la prendre pour une obsessionnelle ? Certes son attachement avait un aspect flatteur, néanmoins je n’espérais pas voir de quelconques conséquences peu appréciables me retomber dessus. Cependant, en bon prince, je ne niais pas le « Tobias ». Mon honnêteté me perdra!
« Ne t'avais-je point dit que je me dévoilerais dans un endroit où nous serions seuls? Aurais-tu la mémoire courte? »
Ma mémoire l’emmerdait prodigieusement. Cette dernière était simplement sujette à une sélection…euh… sélective qui allait de paire avec mon bon vouloir. Bref, je retenais ce que j’avais envie de retenir, ni plus ni moins. Cependant qu’entendait-elle par « dévoiler » ? La première chose que cela m’évoquait était « dépoiler ». Cela voulait ‘il dire qu’elle rêvait de se mettre nue devant moi? Remarquez qui ne fantasmerait pas sur mon regard bleu gris cendre qui ferait des aller et retour sur son corps offert? (le premier qui fait un commentaire…) Ou alors devais-je penser qu’elle désirait me prouver quelque chose ? Peut être, après tout dans la bibliothèque tout n’avait été que défis plus ou moins implicites. Quoi qu’il en soit, je n’eu pas le temps de répondre car le moulin à parole qui me faisait face vint une nouvelle fois écraser sa poitrine comme moi. Etait t'elle sensible à ce niveau là ? Se sentir comprimé au niveau des seins était son petit plaisir? Dans tout les cas de figures je m’en fichais et me contentais d'apprécier. Au passage, je remarquais qu’elle ne se débarrassait pas son sourire douteux.
« Ne trouves-tu pas que le temps est agréable en cette soirée? »
PITIÉ NON PAS CA !!!! Pourquoi quand une fille ne sait plus quoi dire, elle doit nous parler du temps ! ON S EN BATS LES COUILLES !!! Qu’est ce que le silence avait de si affreux? Je l’aimais bien moi le silence ! Il était gentil et ménageait mes tympans ! A croire que la Diva avait un besoins morbide d’entendre sa propre voix. Se sentait-elle plus rassurée en s’entendant ? Était-ce une façon de se donner contenance et de ne pas perdre pied en ma présence ? Avait-elle peur qu’un blanc s’installe ? MAIS MERDE, POURQUOI FALLAIT-IL QU ELLE OUVRE SA BOUCHE SYSTÉMATIQUEMENT !!! Elle veut se dévoiler ? Et bien qu’elle le fasse ! Je devais lui signer une autorisation? Elle attendait que j’applaudisse pour son désir d’initiative? Fallait grandir dans sa tête et arrêter d’attendre mon approbation! Elle veut, elle fait ! Point ! Et si ça ne me plait pas, elle s’en rendra bien assez vite compte!
Bref c’est blasé au possible que je lâchais un soupir dépité. Seigneur…pourquoi nous avoir privé du bouton off…ou ne serait ce que de la possibilité de baisser le volume pour la passer en mode sourdine ! C’est donc avec un manque de tact monstre, que je la poussais brutalement loin de moi.
« Franchement, me causer de la pluie et du beau temps… revient me voir quand tu auras quelques choses de plus intéressant à me dire…ou à me faire. »
Sans plus de considération pour la jeune femme, je lui tournais le dos pour m’accouder contre la barrière récemment enjambé. J’observais avec un certain amusement la distance de cinq étages qui me séparait du sol. S’il y avait bien une chose que je n’avais pas, c’était le vertige. Le mal de mer oui, et même bien correctement, mais le vertige non. Dans une autre vie, j’avais du être un piaf… ou un mec qui se prenait pour un piaf. L’un ou l’autre, peu importait. Des quatre éléments, l’air avait toujours été mon favori. L’eau me ralentissait, le feu me brulait et la terre m’oppressait. Il n’y avait que l’air qui me voulait du bien. Le seul reproche que je pouvais lui faire étant sa manie de me décoiffer par grand vent, mais hormis cela il était irréprochable. Le regard perdu en bas, je remarquais les élèves qui sortaient du pensionnat pour regagner leur cabine et cabanon. Leurs tailles démesurément petites me donnaient l’agréable impression d’être une sorte de dieu omniscient qui contemplait leur existence avec désinvolture. L’altitude me détendait et me distrayait tranquillement.
Mais il était vrai que le temps était agréable en cette soirée… Mais chut. Faut pas le répéter. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mar 20 Aoû 2013 - 23:47 | |
Le Paria et la Diva ; un accord communWith Tobias Infanati ☆
Apparemment je pus constater que ma dernière phrase l'avait ennuyé car il me repoussa violemment. Quel goujat ce garçon, il ne possédait vraiment aucune manière, je soupirais exaspérée par son comportement. Il est d'un compliqué... Néanmoins il était hors de question que j'abandonne. Je l'observais du coin de l’œil, il se déplaça pour aller s'accouder à la rembarre qu'il avait précédemment escaladé puis détourna son attention vers le bas de l'immeuble. Je ne savais pas encore comment cette douce soirée allait se terminer ; sur une violente querelle ou par un baiser comme se fut le cas alors que nous étions dans la bibliothèque? Je ne sais point ce qu'il me prit mais j'eus une soudaine envie de changer de vêtements. Je suis tellement imprévisible parfois.
« J'ai envie de changer de vêtements et quand une princesse veut, elle a. Tu me suis? De toute façon je ne te laisse point le choix. »
Je m'avançais vers Tobias, lui prit sa main et l'obligea à me suivre en courant. Moi? Peste? Bien sûr que non, je préférais Diva Puritaine. Je me mis à sourire alors que je parcourais le couloir menant à la sortie du bâtiment principal traînant mon jouet derrière moi. La situation d'un œil extérieur devait être comique ; une petite A tirant par le bout du nez un grand rebelle de la E. Nous nous trouvions désormais à l'extérieur et nous continuions la route jusqu'à ma chambre. Arrivée à destination, je le dis entrer par politesse et sortis quelques affaires comprenant un top à bustier beige, un mini-short et une veste en jean dont j'allais retrousser les manches ainsi que des bottines de la même couleur que le haut. Je me tournais vers le jeune homme, l'air malicieux.
« Maintenant, tu te retournes! Je vais me changer. »
Je lui tournais le dos, espérant tout de même qu'il s'exécuterait. Je me déshabillais rangeant au fur et à mesure mes vêtements puis j'eus un déclic à propos de mes sous-vêtements. Le rouge me vint aux joues quand je les aperçue, il était vraiment provocateur pour mon âge bien que la couleur bleue, elle, était simple et pas très voyante mais le style lui... Je me changeais en vitesse détachant ma chevelure au passage puis baissa la tête en attrapant la main de Tobias.
« Nous sommes repartis. »
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mer 21 Aoû 2013 - 17:19 | | Alors que j’étais toujours occupé à contempler ce qui se passait cinq étages plus bas, j’entendis la voix de la puritaine. Elle avait intérêt de me dire un truc intéressant ou je l’a balançais de l’autre coté de la barrière!
« J'ai envie de changer de vêtements. »
Non mais franchement… elle tenait vraiment à passer par tous les sujets qui m’exaspéraient ? Après la pluie et le beau temps, il fallait qu’elle me cause de fringue? Ce n’était pas possible…J’avais franchement une tête à m’intéresser à ce genre de connerie ? Peu désireux d’entendre la suite, je ne prenais même pas la peine de me retourner et n’écoutais plus un mot. Le son de sa voix commençant à s’assimiler dangereusement à un profond sentiment d’agacement. Ainsi lorsque la Diva me prit la main, j’hésitais franchement à la retirer pour l’envoyer paître loin de moi. Néanmoins, ma curiosité maladive se demandant ce qu’elle pouvait bien avoir à me montrer, je décidais de la suivre avec une nonchalance désabusée. Au fur et à mesure de notre progression, je me donnais l’impression d’accompagner ma petite sœur à un manège. De nous deux, seule la jeune fille semblait emballée par notre destination. Personnellement, hormis le fait de n’avoir guère mieux à faire, je lui emboitais le pas. Après quelques minutes nous arrivions dans la zone attribuée aux cabanons et cabanes. Je finis par pénétrer dans l’un deux à la suite de la demi-portion. Cette dernière se dirigea immédiatement jusqu’à son armoire pour trifouiller je ne savais trop quoi dedans. Pas franchement intéressé par ses activités, je me contentais de farfouiller dans sa chambre. J’ouvrais les livres, tiroirs et tout ce qui me passait sous la main.
« Maintenant, tu te retournes! Je vais me changer. »
Quelque chose me disait que je n’étais peut être pas venu pour rien ! Mon regard se posa donc sur le lit où je vis que divers vêtements y avaient été déposés. Je ne manquais pas de noter le mini short. Dont la seule chose à retenir était l’aspect « mini » du truc. Au final, la Miss Plante Verte semblait opter pour une tenue dénuée de ses abominables froufrous et j’eu donc un sourire satisfait. Néanmoins, s’imaginait-elle vraiment que j’allais me retourner? Genre elle me traine dans sa piaule pour que je mate ailleurs pendant qu’elle se fou à poil alors qu’elle m’a allumé sur le toit ? Bah voyons ! Si ce n’était clairement pas une invitation à me rincer l’œil, qu’est ce que c’était ? Fallait pas me prendre pour un idiot et surtout arrêter de se voiler la face! Bref, je levais les yeux au ciel en constant qu’elle se butait à me tourner le dos. Bien décidé à lui montrer que j’emmerdais prodigieusement ses ordres, je contournais le lit pour aller me placer devant elle. J’en profitais pour m’adosser contre le mur et regarder ce qui me plaisait. Pour compenser ma présence, je constatais que la puritaine mettait le turbo pour enfiler ses fringues. A croire que quelqu’un c’était amusé avec la zappette de l’univers pour mettre la scène en avancé rapide. Cependant je m’en fichais, ayant amplement eu le loisir de voir ce qu’elle donnait en sous vêtement. Mes conclusions ? Plutôt mignonne. Mais juste mignonne, pas sexy ni canon, simplement mignonne. Non que ce soit un mal mais je ne parvenais pas à lui attribué le sex-appeal d’une meuf en fin de croissance. Sa taille n’était pas encore complètement dessinée, son visage conservait les rondeurs enfantines, bref : Mignonne. Avais-je quelque chose contre les choses de ce genre là ? Euh non, pas spécialement. Néanmoins, cela renforçait cette impression que nous ne jouions pas dans la même cour. Je ne me sentais pas en présence d’une jeune femme mais plutôt d’une jeune fille. Cela n’avait rien à voir avec Toison de Jais ou L’hystérique dont les corps étaient des plus affriolants. Mais je ne pouvais retirer à la petite Diva qu’elle ferait dans quelques années, une sublime jeune femme.
Bref, constatant qu’elle venait de finir, je vis la Miss Plante Verte venir me prendre une nouvelle fois la main (elle croit que je vais me perdre tout seul ou quoi?!) et déclara :
« Nous sommes repartis. »
Si je veux. Est-ce que je le désire? Absolument pas. Certes il y avait eu un progrès considérable au niveau de sa tenue MAIS je n’étais toujours pas satisfais. D’une: le beige c’est laid car trop fade, moi j’aimais les couleurs qui avaient du tonus et du peps! Deux, la veste en jean est immonde. De mon point de vu cette matière n’est potable que pour les pantalons et encore…Trois: Je n’avais pas encore fouiné dans l’armoire! Bref, une nouvelle fois, j’arrachais ma main de la sienne et me dirigeais simplement vers le meuble qui contenait ses vêtements. Ouvrant les portes, je farfouillais entre les piles de tissus et déclarais au passage:
« Quitte à te changer, autant le faire de façon potable ma chère! Autrement je nierais te connaître, tu me fais trop honte! »
Et pour souligner ma phrase, je dégotais un petit string noir avec le soutiens gorge assortis. Les petits rubans rouges écarlates qui s’entrelaçaient sur les bonnets me plaisaient beaucoup! Après quoi je jetais sur le lit une mini jupe rose dont je testais le rendu en glissant le sous vêtement dessous. On voyait à travers…MAGNIFIQUE ! Puis, pour le haut, j’optais pour un dos nu noir dont l’avant était décoré d’une paire d’aile stylisée. Me dressant sur la pointe des pieds, je décelais même un foulard en soie rose que je jetais sur la petite pile de vêtement choisie. M’intéressant ensuite aux chaussures, mon dévolu se porta sur une paire d’escarpin noir, vernis et au talon plutôt haut. Satisfait je les jetais sur les couvertures et ordonnais :
« Allez, enfile moi ça, qu’on puisse retourner sur les toits ! »
Le tout dit avec ma délicatesse naturelle, comme vous pouvez vous en douter! |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mer 21 Aoû 2013 - 18:11 | |
Le Paria et la Diva ; un accord communWith Tobias Infanati ☆
Dans l'absolu, j'aurais dû le laisser seul sur le toit. Il retira brusquement sa main de la mienne puis bien décider à ne pas accepter mon goût vestimentaire, il se permit de fouiller dans les armoires qui se trouvaient dans le cabanon. Je soupirai, quel paria sans manières ni classe. Il dénicha des vêtements dont je n'avais point connaissance... Je me demandai d'où il provenait. Je me tournai vers le lit observant les affaires et j'eus une soudaine envie de rire. Cet écervelé croyait-il tellement que j'allais lui obéir? Je suis pour m'amuser mais point non plus pour ressembler à une prostituée.
« Tu as vraiment cru que j'allais m'habiller ainsi? De plus je ne sais point d'où sort ces vêtements donc il est hors de question que je les porte. » Je pris les affaires posés sur le lit et les remirent bien sagement à leur place ainsi que ma veste en jean. Apparemment ce garçon n'aimait pas les couleurs discrètes alors dans un élan de gratitude je choisis un top à bustier mais cette fois-ci vert pomme puis je me tournai de nouveau pour l'ignorer et enfila le haut que j'avais trouvé. Je n'avais point envie de m'attarder ici le temps était bien plus doux à l'extérieur ainsi je m'approchais du jeune homme, me mit sur la pointe des pieds et l'embrassa fougueusement. Puis me retirant l'air provocateur, je lui fis comprendre que je voulais retourner sur le toit.
« Ceci fut le seul effort que je ferai. Est-ce que sa majesté le paria aurait-il l’amabilité de vouloir retourner sur le toit à mes côtés désormais? »
Ma fausse gentillesse me perdra un jour et pour être honnête je pensai qu'il n'était point prêt de vouloir sortir de ma chambre alors pour patienter, je me posai sur le lit en quête d'une réponse.
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Le Paria et la Diva ; un accord commun. Mer 21 Aoû 2013 - 20:42 | | «Tu as vraiment cru que j'allais m'habiller ainsi? »
Je n’avais rien cru du tout, elle allait y enfiler ! De grès…ou de force! Et puis qu’est ce qu’elle avait contre ces vêtements ? Ils étaient très bien! La diva avait vraiment des goûts de chiotte! Constatez également que le simple fait de ne rien dire et d’y porter pour me faire plaisir n’avait même pas l’air de lui effleurer l’esprit ! Une égoïste, voilà tout!
« De plus je ne sais point d'où sort ces vêtements donc il est hors de question que je les porte.»
Je les sortais de son armoire, même si je me doutais qu’un petit malin avait du s’amuser à regarnir de façon potable sa garde de robe (et non ce n’était pas moi ! Bien que j’admets sans mal que j’aurai parfaitement pu le faire! Le petit plaisantait avait LUI AU MOINS de bons goûts dignes de ce nom!). C’est donc avec une mine dépitée que je la vis ranger ces petites merveilles (au moins elle ne les jetait pas ce qui me laissait le petit espoir de la voir un jour dedans !). Néanmoins je la vis troquer son horreur beige contre un haut vert pomme qui me plaisait mieux. Certes il ne valait pas le magnifique dos nu choisis par mes soins, mais c’était toujours plus agréable à voir que l’autre monstruosité fade à en crever. Alors que j’allais retourner à l’armoire pour au moins tenter de négocier le port de la jupe, la puritaine se mit sur mon chemin pour finir par se jeter sur mes lèvres. Comme si j’allais répondre à son geste alors que Miss Plante Verte m’avait à l’instant contrarié ? Je restais donc passif, la bouche maintenu hermétique à la moindre intrusion. Le baiser s’arrêta et la Diva me déclara :
« Ceci fut le seul effort que je ferai. »
Où y avait t’il eu un effort ? Elle n’avait pas porté UN SEUL des éléments que j’avais minutieusement choisis ! Et elle appelait ça un effort ? Elle ne se foutait pas un peu de ma gueule par hasard ?
« Est-ce que sa majesté le paria aurait-il l’amabilité de vouloir retourner sur le toit à mes côtés désormais? »
Hum…je vous la refais en remplaçant le gros vilain mensonge avec le terme qu’elle n’ose point employer : Est-ce que sa divinité sexy à en damner aurait-elle la bonté suprême de daigner retourner sur le toit à mes pitoyables côtés désormais? Bon d’accord, je l’admets sans mal, elle mettait vraiment beaucoup d’ardeur à atténuer ses sentiments pour moi. Fort heureusement, comme vous prouvez le constater, j’avais un don pour comprendre les femmes ! Bref, suite à cela je la vis s’assoir sur le lit. FAUDRAIT SAVOIR ! On sort ou on reste ? La Diva n’avait pas l’air franchement emballé à l’idée de s’en aller. Au final, cela m’allait bien car l’air de rien je retournais chercher The jupe digne d’un regard Tobiesque. Puis j’allais m’assoir à côté de la Diva. Posant une main sur le haut de sa cuisse, je déclarais tout en lui laissant le vêtement sur les jambes.
" Reviens me voir le jour où tu seras capables d'aligner trois mouvements pour me faire plaisir un minimum!"
Et c'est sans plus de cérémonie que je lui envoyais une grande bourrade dans le dos à la mode "bon pote tant que tu fais pas des efforts concret" et décampais en sortant tranquillement de son cabanon. La nuit devenait fraîche et je décidais de rentrer dans ma propre piaule. Rentrant la tête dans le col de mon vêtement et fourrant mes mains dans mes poches, je me tapais le trajet tranquillement. Au final cette Diva puritaine aura été une petite brise amusante.
FIN! |
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