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 Gloomy rainy day.

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MessageSujet: Gloomy rainy day.   Gloomy rainy day. 1400359500-clockLun 9 Juil 2012 - 16:17
Une journée d'hiver qui ressemblait à une journée d'automne, tellement le temps était moche et gris. Il pleuvait à verse, et il faisait horriblement froid. Morose, déprimant, ce temps. Habituée de la chaleur et des temps secs, Freyja n'était pas du tout à l'aise avec ce temps-ci. Et elle restait, bien patiemment dans son studio, à regarder la pluie tomber en chauffant les vitres qu'elle tenait de ses mains brûlantes. Elle se sentait seule, avec cette chaleur qu'elle créait seule, et s'ennuyait profondément dans ce lieu clos. Où ses compagnons n'étaient pas là. Où était Maud ? Ou était Alec ? Elle les cherchait régulièrement du regard, mais s'apercevait à chaque fois avec regret qu'elle était seul. Définitivement seule.

« Qu'est-ce qu'ils foutent... » grinçait-elle entre ses dents, faisant plusieurs fois le tour du grand salon, d'un air impatient. Rien, il n'y avait absolument rien à faire ! Chouchouter son lézard ; fait. Faire le ménage ; fait aussi. Ranger pour la énième fois les dossiers qu'elle avait fait sur ses élèves ; fait, fait et refait. De la frustration à l'état pure, c'est ce que pourrait définir dans quel état se trouvait la jeune professeure. Frustrée, horriblement frustrée de n'avoir absolument rien à faire en cette froide journée d'hiver. Elle aurait fait n'importe quoi pour se défouler un peu, et le beau temps, rien qu'un petit rayon froid de soleil l'aurait poussé à se défouler dehors, pour marcher dans le campus et gueuler sur deux ou trois fanfarons qui désobéirait au règlement intérieur. Même pas ça, elle n'avait même pas le droit à ça. Tant pis. Pour déverser sa colère, elle cracha une énorme bourrasque de flamme qu'elle éteint de suite après l'avoir créé. C'est un moyen de camoufler le hurlement qu'elle voulait pousser.

Se laissant glisser le long du studio, elle se laisse porter dans le coin salle de bain où elle préféra trouver une bonne excuse pour faire couler la douche pour rien ; se détendre. Une douche brûlante, bien entendu, où elle resta un long moment sous la cascade artificielle d'eau en fermant les yeux, se laissa porter dans un autre univers et dans des réflexions étranges que l'on a tous eu au moins une fois sous la douche. Le sens de la vie ou pourquoi on avale l'eau pour la cracher tout de suite après, ou bien laisser couler l'eau le long de ses bras et la maîtrise comme si on avait comme don le contrôle de l'eau. Des trucs plus ou moins profonds qui font perdre un temps fou. Freyja, bien entendu, pensa à toutes ses choses là, mais se laissa également porter par les souvenirs de sa Nouvelle-Zélande natale. Là-bas, au moins, même en temps de pluie il y avait toujours un truc à faire. Ici, tout paraissait moins vert, moins beau. Si Freyja n'était pas passionnée par son métier, elle serait restée chez elle, c'est certain. L'herbe dont elle coupait les tiges le matin, à la rosée, l'odeur de la laine trempée lorsqu'elle lavait ses agneaux, le foin des lapins qui la faisait éternuer, toutes ses petites choses qu'elle ne retrouvait pas, ici, en ville. Et même si l'établissement avait conservé une esthétique d’antan, ce n'était pas suffisant.

Non, penser à ça, finalement, ça la déprimer encore plus. Et après s'être lavé le corps et les cheveux très brièvement, Freyja se décida à sortir de la salle de bain, vêtue d'un peignoir, qui recouvrait ses sous-vêtements propres qu'elle avait mis (au cas-où le peignoir se barrait, même si la pudeur ce n'était pas vraiment son fort, et qu'elle s'en fichait pas mal qu'on la voit nue. De toutes façons, avec son corps d'adolescente en puberté qu'elle détestait, rien ne la gênait). La jeune femme se laissa glisser jusqu'au canapé commun et s'étala dessus, refermant les yeux (et s'en fichant pas mal de mettre ses cheveux humides dessus). Pourvu qu'elle entende la douce voix de Maud ou celle d'Alec rapidement, qu'il y ait un peu d'animation...
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MessageSujet: Re: Gloomy rainy day.   Gloomy rainy day. 1400359500-clockMar 10 Juil 2012 - 2:07
Aujourd’hui avait été une journée plutôt particulière. J’avais reçu la visite de mon père et d’Hannah, la fille qui avait donné à ma vie un tournant irrémédiable. Ils ne m’avaient prévenu que ce matin et j’avais accouru comme un bon petit chien, impatient de les revoir tous les deux. J’étais satisfait de constater que mon travail avec Hannah n’avait pas été vain et qu’aujourd’hui elle rayonnait de bonheur. Chaque réussite m’emplissait de fierté et me soulageait profondément. Bon je devais avouer que j’avais utilisé mon pouvoir sur elle, car sans ça elle serait probablement morte à l’heure qu’il était. Violée par son père, personne ne voulait la croire. Elle avait essayé de se suicider et je l’avais prise sous mon aile plus que les autres. Elle m’avait donné envie de travailler pour les enfants et voilà que j’étais arrivé dans cette école. Visiblement Hannah allait souvent chez mes parents et ils plaisaient en l’appelant « ma sœur ». Je les laissai à contre-cœur. J’aurais aimé passer plus de temps en leur compagnie mais je devais rentrer, Maud et Freyja n’étaient pas prévenues de mon absence. Bon après tout nous étions des adultes et avions tous notre vie, mais nous vivions ensemble et il était normal de se tenir au courant de nos déplacements et activités.

L’air était glacial. Le monde était gris, terne. Il pleuvait des cordes et j’enfonçai ma tête dans mes épaules, resserrant davantage l’écharpe autour de mon cou tandis que j’avançai mains dans les poches vers le studio. J’avais hâte que l’été arrive, c’était vraiment désagréable comme temps. Il donnait envie de rester dans son lit et ne plus en sortir jusqu’à ce que la chaleur revienne. En fait, je comprenais les ours qui hibernaient : peut-être devrais-je prendre une année sabbatique et essayer de faire la même chose ? Mes biens me le permettraient, mais quelque chose me disait que je risquais de m’ennuyer. Je marchais lentement et péniblement, retenu par la lourde couche de neige qui recouvrait le sol. C’était comme les femmes : beau mais fourbe. Sauf que contrairement aux femmes, la neige ne pouvait pas se faire pardonner. Je souris à cette comparaison, j’étais vraiment un gosse parfois. Alors que je passai sous un arbre en soufflant de l’air chaud sur mes mains, une énorme boule de neige me tomba dessus. Je tombai en avant et poussai un grognement agacé. Voilà, ma bonne humeur était retombée. Je me relevai trempé et décidai de courir pour rentrer plus vite.

En poussant la porte, je trouvai Freyja en peignoir, allongée sur le canapé. J’accrochai mon manteau au porte manteau et enlevai mon écharpe, avant de m’approcher d’elle. Je déposai un baiser sur son front et lui expliquai que j’allais prendre une douche avant de la rejoindre parce que j’étais frigorifié. Je me déshabillai et fis couler l’eau. La chaleur mordit ma peau et je soupirai d’aise. J’aurais aimé ne jamais en sortir, il n’y avait rien de plus agréable que cette sensation … Sauf le sexe, peut-être. Penser à ça me rappela la jeune femme dans la pièce d’à côté. Ma relation avec elle était spéciale : elle était plus qu’une amie mais n’était pas ma petite amie. Freyja et moi entretenions une relation ambiguë qui faisait parler les curieux. A l’école, tout le monde nous croyait ensemble. Il fallait dire que l’on se comportait parfois ensemble comme l’on se comporte en couple, mais il y avait toujours une limite que nous ne franchissions pas : le baiser. Ça n’était jamais arrivé et ça n’arriverait pas, j’en avais la conviction. Tant qu’aucun de nous ne trouverait son âme sœur, ce petit eu continuerait encore et encore.

J’enfilai des vêtements propres et me laissai tomber dans le fauteuil à côté du canapé. Je soupirai et fermai les yeux, épuisé. Cette journée avait été riche en émotion et j’avais besoin de réconfort. Heureusement je le trouvais auprès des deux jeunes femmes, auprès d’autres membres du personnel et même parfois auprès d’élèves que je considérais plus comme mes amis plutôt que mes patients. D’une voix douce, je demandai :

« Tu n’es pas sortie ? »


Je connaissais la réponse avant même qu’elle me la donne. Freyja avait comme don la maîtrise du feu. Elle aimait les endroits secs et chauds et avait tendance à déprimer quand il pleuvait ou neiger. Alors quand c’était les deux, plus rien n’allait. J’avais l’impression de voir une baleine dépérir sur la plage, bien que la jeune femme soit moins grosse et plus jolie. Je me levai de nouveau pour aller faire du café. J’avais envie de quelque chose de brûlant et de gouteux. Je sortis aussi une tasse pour la jeune femme que je posai devant elle. Je pris de nouveau la parole pour lui demander si elle savait où était Maud. On m’avait souvent fait remarquer que j’avais une chance énorme de vivre avec deux femmes aussi jolies et je ne m’en plaignais pas. Mais la présence d’un autre homme ne m’aurait pas gênée non plus. Avec elles j’avais toujours peur de faire quelque chose de travers, de dire quelque chose qui leur déplairait … Plus même, j’avais peur d’intervenir dans leurs conversations et de dire des conneries. Je passais pour quelqu’un de réservé, alors que ce n’était pas du tout le cas, naturellement.

« Désolé d’être parti sans prévenir, je pensais que Maud serait là … tu aurais du me téléphoner. »


Je souris. J’hésitais à me servir de mon pouvoir sur elle pour lui redonner un peu de courage. Mais elle savait que j’en étais capable et si c’était ce qu’elle voulait, Freyja n’avait qu’à demander. J’espérai quand même qu’elle ne le fasse pas, j’étais assez fatigué comme ça. C’était le week-end, mais j’avais du mal à récupérer le sommeil qu’il me manquait, sans doute à cause du froid. J’avais remarqué qu’il y avait plus d’étudiants qui se bousculaient à ma porte pendant l’hiver, car le froid donnait un vrai coup au moral de chacun. Je m’étirai et baillai bruyamment.

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MessageSujet: Re: Gloomy rainy day.   Gloomy rainy day. 1400359500-clockMer 11 Juil 2012 - 21:11
Compare avec Phileas. J'écris jamais autant. Ca risque de bien diminuer plus tard. *Ermh*
Un petit grincement, oh, pas très fort mais assez audible pour que Freyja tourne la tête pour voir de quoi il s'agissait, s'échappa de la porte d'entrée. Alec semblait être enfin rentré et la demoiselle se mit à sourire lorsque celui-ci s'approcha d'elle pour venir lui embrasser doucement le front. Ça y est, elle avait retrouvé un peu de bonne humeur, et laissa s'en aller son ami dans l'autre pièce, après qu'il ait expliqué ce qu'il comptait faire. Han, comment avait-il bien pu faire pour rester dehors. C'est limite si son corps ne lui avait pas refilé de la fraîcheur du dehors, et Freyja se mit à le plaindre, en attendant patiemment. Elle entendit rapidement l'eau couler dans la petite pièce à coté, et ferma les yeux en se laissant aller par le bruit des gouttes touchant le carrelage. Elle attendit, attendit, en battant la jambe qui dépassait du canapé au rythme de ses battements de cœur ; lents et réguliers. Sans qu'elle en ait réellement conscience, elle faisait des petits ronds de feu avec sa bouche et sa langue, qui montaient dans l'air et disparaissait à un mètre de la tête de la jeune professeure, sans que les ronds ne touchent ou brûlent le plafond. Tout en maîtrise. Oh, ce petit jeu ne dura pas bien longtemps, car le son des pas de son colocataire vinrent la réveiller un petit peu. Elle suivit sa marche, sans bouger, et le fixait s'asseoir sur le fauteuil proche d'elle. Il semblait exténué. Exténué d'avoir sûrement fait des tonnes et des tonnes de choses. Alors que Freyja était exténuée de n'avoir rien fait, juste d'avoir supportée l'air humide.

Un doux « Tu n’es pas sortie ? » permit de démarrer la conversation. Un petit « Nope » à semi-silencieux en réponse sortit de la bouche de Freyja, alors qu'elle secouait la tête de droite à gauche, négativement. Et peu après cette petite réponse, Alex s'en alla à nouveau pour aller dans le coin cuisine. Préparer du thé ou du café... Ah, non, du café. La cafetière ça sert pas à faire du thé. Pas à ce que je sache. Et quand il revint, il avait une tasse pour la demoiselle. « Merci » et un sourire furent accompagné d'un mouvement, enfin un mouvement ! De la demoiselle qui s'assied sur le canapé, au lieu d'être mollement allongée. Vivement que le café soit prêt, se disait-elle en fixant sa tasse vide.

Il finit par demander où se trouvait leur seconde camarade de studio. Maud ? Elle ne savait pas, et répondit négativement très calmement, en venant fixer le creux du mug qu'elle tenait entre ses deux mains. Ce n'était peut-être pas plus mal qu'elle ne soit pas là à cet instant précis, ça leur permettrait à tous les deux d'agir plus naturellement, sans que l'un se retienne de dire telle ou telle chose à cause de Maud. Pas qu'elle soit méchante, au contraire, Freyja l'appréciait beaucoup. Mais quand elles partent dans leur délire de sucreries et autres trucs mignons, plus de traces d'un quelconque Alec. Et c'est en s'apercevant, tardivement, que Freyja le mettait de coté qu'elle s'en voulait. Mais les choses faites sont faites.

« Désolé d’être parti sans prévenir, je pensais que Maud serait là … tu aurais du me téléphoner. »

La jeune femme secoua la tête de droite à gauche et vint de relever, après que le jeune homme ait montré plusieurs signes de fatigues, pour venir s'asseoir sur le rebord du fauteuil, à coté de Alec sans l'écrabouiller. Elle avait déposé sa tasse sur la table basse et avait désormais les mains libres, assez libre pour venir s'accrocher à cou de Alec, tendrement. Après lui avoir déposé un baiser sur la tempe, elle lui répondit un calme « Non, j'aurai pas voulu t'embêter sur ce que tu avais à faire. » Après tout. C'était un adulte responsable et il avait le droit à sa vie. Et Dieu sait à quel point elle était impatiente de revoir quelqu'un, avoir de l'animation... Cela ne l'empêchait pas pour autant de vouloir respecter un minimum la vie de son ami un petit peu spécial. Qu'il fasse son rôle de psychologue ou qu'il use de son pouvoir un peu particulier, qu'il aille voir sa famille ou même sa petite amie, même si Freyja savait pertinemment qu'il n'en avait pas, qu'il fasse n'importe quoi de ses journées... Tant mieux pour lui, elle n'avait pas à s'immiscer dedans. Sauf si, bien sûr, son état s'en trouvait dégradé. Qu'il ait des douleurs psychiques ou physiques. Et là, à part de la fatigue, elle ne discernait rien de bien important.

« Puis... » coupé de la cafetière qui s'arrêta de faire du bruit. Oui, coupée par le silence. Freyja se redressa et vint ramener la cafetière et servit dans la tasse de Alec ce qu'il avait préparé, elle n'avait rien fait, au final, lui tendit la tasse et se servit toute seule. Elle gardait fermement sa propre tasse entre ses mains, pour ne pas qu'elle tombe alors qu'elle se remettait tout proche de lui, la tempe contre son épaule. Et même si elle était légèrement penchée, à cause de sa position, cela ne l'empêchait pas de siroter le café noir et bien serré. Elle ne savait pas si le jeune homme préférait avec ou sans sucre, et celui-ci était en évidence sur la table basse, au cas-où il veuille s'en servir. Elle continua alors ce qu'elle avait commencé à dire ; « Puis... maintenant que tu es là j'ai plus trop à m'inquiéter. ». Une gorgée de plus avalée, que ça faisait du bien, ce liquide chaud. Elle pouvait presque le sentir glisser le long de sa gorge, et dès qu'un peu du café était avalé, elle soupirait de satisfaction. Peut-être que ça allait un petit peu la réveiller. Et peut-être que ce café allait rendre un peu de courage et de force à son colocataire qui, plus elle le regardait, plus avait-il l'air fatigué. Elle resta quelques longues secondes à le mirer, et à se dire pour la énième fois qu'elle avait quand même de la chance d'avoir cette relation avec lui. Relation qu'elle ne saurait définir elle-même, relation qui la faisait se mettre en couple avec lui aux yeux des autres personnes... Même si l'amour qu'on voit dans les films de prince charmant n'y était pas. Pas cet amour là. Une sorte d'affection toute particulière... ambiguë. Oui, ce terme là. Elle soupira.

« Le café ne va pas te réveiller ? Tu as l'air tout fatigué... Tu pourras plus te reposer après... Et le café va t'exciter plus qu'autre chose. » rajouta-t-elle en venant passer son pouce sur la joue du garçon, d'un geste tendre.
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MessageSujet: Re: Gloomy rainy day.   Gloomy rainy day. 1400359500-clock
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