Sujet: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mar 22 Oct 2013 - 19:00
Le soir il n'y a pas que les fleurs qui se fanent... Feat : Ashley E. Bridgestone
Peut être calme mais pas invincible. Non, je n'étais pas indestructible non plus et j'avais mes propres moments de faiblesse, comme tout le monde dirons nous sauf que, moi, je n'aimais pas les montrer alors, aujourd'hui, je prévins que je n'allais pas en cours. Pour quelle raison ? J'invoquais une raison personnelle. Je voulais être seul et le rester mais... Je ne me sentais pas la force de rester dans mon studio à ne rien faire, d'autant plus que mes deux colocataires n'étaient pas là. Aaron s'était levé tôt pour donner ses cours d'Allemand et Luke... était à l'infirmerie certainement entrain de faire peur à des élèves qui ne demanderaient qu'à être soigner. D'ailleurs, en y repensant, j'eus un petit sourire : cet homme n'avait VRAIMENT pas la tête de l'emploi pour être infirmier mais bon... S'il avait dix ans d'expérience c'est que tout allait bien pour lui non ? Enfin bon, quoi qu'il en soit, je me retrouvais seul à mon studio et cela n'allait pas. Soudain, j'entendis un petit bruit :
Lloyd : « Tiens tu es réveillé, Irish ? À la bonne heure. Je vais sûrement m'occuper un peu de l'entretien du studio avant de partir faire un tour »
Irish, mon lézard, grimpa sur mon épaule tandis que je poussais un soupir de résignation avant de lui caresser la tête et me diriger vers la cuisine que nous partagions à trois évidemment. Cependant, quelque chose attira mon attention : des croquis et des dessins apparemment fait de la main de Luke et qui représentaient... Euh... Oui, en fait c'était des trucs d'infirmier... Dissection d'un corps, croquis qui représentaient des cœurs... Ce n'était pas pour moi. Je laissais donc les affaires de mon cher colocataire et compatriote anglais – parce qu'Aaron était le seul de nous trois à être Allemand – et me continuais ma destination jusqu'à la cuisine où je rangeais la vaisselle qui restait avant de finir par sortir du studio, ayant envie de changer d'air. Quelques minutes plus tard, sans trop me presser, je finis par arriver dans les jardins du pensionnat. L'après midi était bien entamé et le soir commençait à tomber. Mes colocataires étaient certainement rentrés au studio mais moi je n'en avais pas envie. Je ne me sentais pas tellement bien et je me posais beaucoup de questions si bien que j'étais même fatigué de réfléchir. Je me posais alors sur un banc avant de cueillir une fleur et de la regarder. J'ignorais si j'avais le droit mais mon moral n'était pas au beau fixe et l'atmosphère semblait lourde, même ici, dans ces jardins. Soudain, j'entendis des bruits de pas : il y avait encore des élèves à cette heure là ? Je me retournais donc lentement pour voir le nouvel arrivant qui était une demoiselle avant de me rendre compte que oui, je la connaissais. Il s'agissait de Miss Ashley E. Bridgestone qui devait se rendre à mon cours de Bonnes Manière simplement pour se faire une idée de comment il se composait et je ne l'avais pas prévenu de mon absence. Mon malaise s'accentua alors, tandis que je me relevais lentement du banc en m'inclinant légèrement devant elle pour m'excuser :
Lloyd : « Oh... Miss Bridgestone ? Excusez moi, je n'ai pas assuré mon cours alors que vous aviez eu la motivation de venir... En fait, je ne suis pas venu de toute la journée. J'aurais dû vous prévenir... Je me sens honteux de ne l'avoir pas fait... »
Toujours la tête légèrement inclinée devant elle, je restais dans cette position, attendant sans doute qu'elle me pardonne
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mer 23 Oct 2013 - 0:21
Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent
Enfin terminé. Tu rangeas tes affaires avant de quitter la salle d'un pas pressé. À présent que les cours étaient finis, tu pouvais partir à sa recherche en toute sérénité. Tu le connaissais, il t'aurait réprimandé si tu avais séché. Aah ces professeurs, tous les mêmes. Eux pouvaient ne pas se présenter, on ne leur disait rien. Mais alors dès qu'un élève s'amusait à faire autre chose que d'aller en cours.. Le drame. Ça te braillait dessus, te donnant x heures de colles pour compenser. Compenser ? Et les profs, pourquoi on les collait pas eux ? De l'abus de pouvoir, pur et simple. Cette pensée t'arrachas un sourire. Certains ne méritaient pas ça. Tu passas ton visage dans l'entrevue de la porte. La vie scolaire saurait te renseigner sur la disparition de ton professeur de bonnes manières. Enfin, tu l'espérais.
▬ Euh.. S'cusez-moi, je voulais savoir.. Vous n'auriez pas croisé monsieur Aaron, par hasard ?
En parlant de bonnes manières. Abandonner ses cours comme ça, c'était pas bien sympa. Tu soupiras, personne ne savait. Personne n'avait aucune idée de où il pouvait se trouver en ce moment. Bon beeh, tant pis. Tu chercherais comme une grande dans ce cas. Et parce que tu étais intelligente, tu t'en allas à l'extérieur. Parce qu'il était un homme calme, aimant les endroits apaisants. Tu crois. Au pire, tu irais toquer à son studio après, c'était pas bien grave. Mais tu ne doutais pas vraiment de toi, t'avais cette capacité à cerner les gens d'un simple coup d’œil, genre un truc de fou. C'en était presque hallucinant. Bon, en même temps tu possédais un bon sens de déduction, et ton don ne t'était pas inutile. Alors voilà.
Direction les jardins. Parce que les jardins fleuris étaient apaisants, disons que toi si tu étais lui, c'est là que tu irais te cacher. Et visiblement tu n'avais pas tort. Tu ralentis le pas, t'approchant tranquillement de lui. Il avait l'air bien triste assit sur ce banc, cette fleur à la main. Hm. Peut-être devrais-tu le laisser seul encore un peu ? Trop tard, le voilà qui se retournait en ta direction, assez surprit. Bah quoi, les jardins restaient publics. Tu avais autant le droit que lui d'être ici, même après les cours. Surtout après les cours. Parce que c'est là que le coucher de soleil était le plus beau. Même si là, dans le fond, t'en avais juste rien à foutre de la nuit qui tombe.
▬ Well...
L'hésitation. Que dire ? Il te devança, se redressant avant de s'incliner légèrement. Euh.. Toute cette politesse était vraiment pour toi ? S'il n'avait pas été ce professeur si particulier, tu n'y aurais pas cru. Nan, tu te serais dis qu'il se moquait de toi, qu'il n'était pas sincère. Mais lui c'était différent. Ça se sentait de très loin, que ça venait des tripes. Et tu esquissas un doux sourire. Parce que t'étais contente.
▬ Pas besoin de vous excuser, j'vais faire signer une pétition pour que les profs absents récoltent autant d'heures de colles que nous t'façon.
Tu pris place sur le banc, lâchant ton sac à dos à tes pieds en soupirant. T'étais bien chanceuse ce soir, il n'avait pas été si difficile que ça à trouver. Contrairement aux élèves, les professeurs restaient vraiment prévisibles. Tu fermas les yeux une seconde, t’étirant de tout ton long avant de t'accouder sur les genoux, cherchant son regard de tes iris azurés. La déprime c'était pas bon pour la santé. Que se passait-il ?
▬ En fait j'étais curieuse. Je m'demandais ce que pouvait bien faire un professeur qui sèche ses propres cours. Et j'suis un peu déçue, j'dois dire que je ne m'attendais pas du tout à vous voir aussi triste. Vous êtes sûr que... Ça va ?
Question bête Ashley. C'était pourtant évident que ça n'allait pas.
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mer 23 Oct 2013 - 11:26
Le soir il n'y a pas que les fleurs qui se fanent... Feat : Ashley E. Bridgestone
Je me sentais un peu idiot de m'incliner comme ça devant Ashley mais en même temps, je me sentais honteux de n'avoir prévenu personne même si, d'après la jeune fille, je n'avais pas à m'inquiéter parce qu'elle avait dans l'idée de faire signer une pétition pour que les professeurs récoltent eux mêmes des heures de retenue en cas d'absentéisme. J'eus un doux sourire : en tant qu'élève je pouvais comprendre une telle chose et j'étais totalement d'accord avec elle : après tout, je me rendais compte qu'à présent j'étais dans une situation assez privilégiée : en tant que professeur on était pas obligés de se justifier à chaque absence ce qui pouvait être considéré comme un certain abus de pouvoir. Me rasseyant donc sur le banc, ma fleur toujours à la main, je répondis dans un discret sourire :
Lloyd : « En tant qu'ancien élève de cet établissement, je signerais sans doute votre pétition car oui, je suis d'accord avec vous, les professeurs qui s'absentent sans aucune justification doivent être autant sanctionnés que les élèves, même si je trouverais cela étrange d'être surveillé par un collègue »
Discret rire aussi. N'étais je pas venu là dans l'espoir d'être seul ? Si, certainement mais je n'allais pas demander à Ashley de s'en aller comme ça et puis, elle ne faisait rien de spécial. Elle semblait même s'être inquiétée pour mon absence alors je devrais en être heureux sauf que c'était bien la culpabilité qui dominait. Elle prit également place sur le banc, à coté de moi et j'eus un instant de panique : un tel rapprochement était il autorisé de la part d'un élève avec son professeur ? Oula... Où était donc passé ton calme Lloyd... ça ne te ressemble pas de paniquer autant normalement... Soudain, je sentis un regard vrillé sur moi : apparemment, le regard d'Ashley me cherchais. Et oui, Monsieur le Professeur de Bonnes Manières, il était toujours plus poli de regarder son interlocuteur dans les yeux quand on veut lui parler ! Lentement donc, je tournais la tête pour faire rencontrer mon regard noisette avec les siens, bleus azurés. Elle ne s'attendait pas à me voir aussi triste ? Ainsi donc je l'avais réellement inquiétée pour le coup... Poussant un soupir, je lui répondis :
Lloyd : « Oh... Ce n'est pas bien grave. Je suppose que tout le monde a ses moments de faiblesse n'est ce pas ? Dans mon cas, il est vrai que je me remets un peu en question sur la réelle utilité de mon cours mais je pense qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter même si je vous remercie de vous en faire pour moi Miss Bridgestone »
Il était vrai que je n'avais pas la réputation d'être quelqu'un qui déprimait, préférant rester calme en toutes circonstances mais il était vrai aussi que je n'étais qu'un homme qui pouvait ressentir bien des émotions et la dépression faisait malheureusement parti de celles ci. Enfin, maintenant que je n'étais plus seul, il fallait que je fasse un minimum bonne figure mais comment arriver à sourire quand le cœur n'était pas à la fête ?....
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mer 23 Oct 2013 - 18:50
▬ J'vous accorde ce point, si vous voulez, je vous surveillerai si jamais vous êtes collé. J'aurais une bonne raison de sécher les cours au moins.
Vous aviez souris. Tu savais pertinemment que ça n'arriverait jamais, mais le simple fait de l'imaginer t'arrachas un petit rire. Vous vous étiez installés sur ce banc tout près, puis vous aviez parlé, un peu. Tu avais parlé. Tu lui avais fais part de ton sentiment, dans un sens tu t'étais livrée à lui. On peut dire qu'il avait aisément réussit à percevoir l'inquiétude de ton regard. T'espérais juste pas qu'il le prenne mal, qu'il croit que tu le plaignes. Parce que c'était pas le cas, tu t'étais réellement fait du soucis pour lui, tu le savais adorablement gentil et proche de ses élèves. Du moins de ceux qui se déplaçaient jusqu'à son cour. C'est la raison qu'il te donna. Il s'interrogeait ? D'accord, c'était pas une raison.
Je suis certaine qu'il n'y a pas que ça.
T'aurais voulu lui balancer ça en pleine face, prendre le risque de te tromper au prix de quelques reproches sur ton indiscrétion flagrante. Mais tu ne pouvais pas. Parce que bon, tu lisais dans les pensée, ok. Mais c'était pas ton rôle de forcer les gens à te parler. Non, toi tu ne faisais que les écouter. Tu ferais une bonne psy' d'ailleurs, on te l'a jamais dit ? Bref. Tu cherchais quoi dire. Tout en cherchant, tu farfouillais dans ton sac pour en ressortir une barre de chocolat que tu lui tendis avec un grand sourire. On t'a toujours dit que c'était un bon remède contre les coups de gueules. T'avais jamais essayé, mais tu croyais dur comme fer que ça pouvait fonctionner. Parce que bon, faire la tête c'est bien. Mais rire c'est mieux.
▬ Vous pouvez pas dire non, c'est cadeau. Et les cadeaux ne se refusent pas. À moins que vous n'aimiez pas le chocolat ? tu marquas une pause, en sortant une pour toi que tu déballas avant de la croquer à pleines dents. C'était si bon le chocolat. Votre cours est très bien, c'est parce que les gens sont trop bêtes pour venir que vous pensez ça. Moi j'aime bien, même si j'ai vraiment du mal à m'habituer à tout c'que vous nous apprenez... Mais, erm. Est-ce réellement la raison pour laquelle vous vous trouvez dans c't'état ?
Ça y est tu l'avais dis. Toi qui t'étais promis de ne pas chercher à savoir, toi qui t'étais promis de ne pas lui demander. Parce qu'il était ton professeur, c'était pas le genre de chose qu'on demande à un prof.
▬ Vous avez l'droit d'vous laisser aller vous savez. ... Enfin j'veux dire, vous n'êtes pas obligé de vous forcer à sourire parce que j'suis là quoi. J'aime pas en plus, ça fait hypocrite.
Et tu avalas une nouvelle bouchée de ta friandise adorée. Comme-ci de rien était. Évidemment, il était tout à fait normal de dire ce genre de chose à un professeur. Il était tout à fait normal aussi de lui parler comme tu parlerais à un ami. Bah oui, c'est bien connu, les profs c'est tes potes. Enfin, Eilween mise à part.
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mer 23 Oct 2013 - 21:35
Le soir il n'y a pas que les fleurs qui se fanent... Feat : Ashley E. Bridgestone
Cette jeune fille était vraiment un remède contre tout comportement morose, au vue de sa réplique : me surveiller si j'étais collé ? Comment un professeur pouvait il être lui même en retenue et, surtout, surveillé par un élève ? C'était vraiment le monde à l'envers. Je continuais cependant de sourire, amusé, car cette idée, bien qu'absurde, n'était pas si idiote que cela, en fin de compte. J'avais conscience que déprimer n'était pas un comportement naturel pour moi mais il fallait se rendre à l'évidence : tout le monde avait ses instants de faiblesse et je n'étais pas l'exception qui confirmait la règle, malheureusement, mais ce n'était pas une raison pour ennuyer l'élève qui se trouvait sur le banc à coté de moi. Quoi qu'il en soit, je me sentis dans l'obligation de répondre :
Lloyd : « Bien tentée Miss Bridgestone mais j'ignore si l'excuse de la surveillance d'un professeur qui effectuerait lui même une heure de retenue sera un motif valable pour ne pas assister à un cours. Bien que je ne vous conseille pas d'essayer ce genre de chose, évidemment, l'idée est plutôt bien trouvée »
L'avantage était que j'oubliais petit à petit les raisons qui m'avaient amenées à rester seul dans les jardins du pensionnat ce soir. Soudain, j'entendis un bruit comme si quelqu'un déchirait du papier et je fus surpris de voir Ashley prendre du chocolat et me le présenter, expliquant que c'était un cadeau et que je ne pouvais pas le refuser sauf si, évidemment, je n'aimais pas le chocolat. Euh... Mes yeux s'écarquillèrent de surprise et j'eus l'impression d'être un parfait idiot à regarder la jeune fille comme ça mais je devais avouer que je ne comprenais pas grand chose. Pourquoi me proposait elle du chocolat, tout d'un coup ? Restant sonné deux secondes, j'eus quand même la politesse de me saisir du chocolat avant qu'elle ne s'en serve pour elle même avant de me dire qu'elle trouvait mon cours à son goût, arguant qu'il n'y avait que les idiots pour ne pas y assister. Cette tentative de me rassurer était tellement belle que je ne pus m'empêcher de prendre la parole, sur un ton doux :
Lloyd : « C'est fort gentil à vous de vous inquiéter autant pour moi Miss Bridgestone mais je suis réaliste sur le fait que les bonnes manières ne sont plus dans l'air du temps et que j'ai choisi d'enseigner une matière à présent obsolète alors que, dans la réalité, la vie devient de plus en plus moderne. C'est ce que j'entends par l'utilité d'un tel cours. Après, bien évidemment, je suis touché qu'il y ai encore quelques élèves qui acceptent d'y assister malgré tout »
Je croquais ensuite dans mon carré de chocolat puisque c'était un cadeau de la part de la jeune fille donc je n'allais pas lui faire l'offense de refuser. Soudain, il y eut une légère brise qui eut le don de me faire frissonner. Avais je réellement froid ou était ce dû à autre chose ? Je l'ignorais mais, une chose était sûre : c'était assez désagréable. Encore une fois, la surprise dû m'atteindre puisque Ashley me dis qu'elle détestait les hypocrites et que je n'étais pas obligé de sourire si le cœur ne m'en disais pas. Je calais alors mon dos contre le dossier du banc avant de regarder le ciel rempli d'étoiles. Oui, il faisait nuit à présent mais je ne m'inquiétais pas pour moi. Au pire, si je n'avais pas la force de rentrer dans mon studio aurais je le droit de passer une nuit sous les étoiles. Je souris : cette perspective était plaisante en effet, sauf s'il se mettait à pleuvoir. Poussant un long soupir, je repris la parole :
Lloyd : « Pour vous dire la vérité, Miss Bridgestone, cela fait quelques temps que je me remets en question. Dites moi, croyez vous que j'ai fais un choix judicieux en choisissant d'enseigner une telle matière ? Je ne voudrais pas vous ennuyer la dessus mais la raison pour laquelle j'ai choisi d'enseigner les bonnes manières est personnelle... »
Mais je me taisais, comme incapable de continuer la conversation ainsi. En effet, parce que si je la continuais, j'allais dériver sur un sujet plus que personnel et j'ignorais si j'avais le droit d'aborder ce genre de sujet avec une élève...
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Mer 23 Oct 2013 - 22:45
▬ J'essaierais. que t'avais dis en souriant.
À ton grand étonnement il avait accepté ta barre chocolatée. Ça te faisais plaisir à toi, de voir que même surprit et hésitant, il l'avait prise pour croquer dedans. Il t'avait parlé ensuite du fait que que tu n'avais pas à t'inquiéter pour lui, et que bien que son cours soit totalement décalé dans l'air du temps il restait heureux que quelques élèves y participent encore. Quoi de plus normal ? Tu ne dis rien, te contentant de l'écouter. Parce que lui dire que c'était faux, que son cours justement méritait d'être mit plus en valeur, ce serait faire du lèche. C'était pas ton genre. C'était pas faux, mais en sois, ça servait à rien d'en parler.
La brise s'était levée doucement pour venir caresser tes cheveux. T'aimais ça toi, le vent doux et frais comme celui de ce soir. Ça avait un coté relaxant si on enlevait le fait qu'il donnait froid. Tu réprimas discrètement un frisson, terminant ton dernier morceau de chocolat tout en jetant un œil sur ton professeur. Il avait l'air bien mal en point, terriblement déprimé. Et t'aimais pas ça. Faut dire qu'à part les sucreries et la bonne humeur t'aimais pas grand chose. Allons bon, il reprit la parole et tu l'écoutais avec attention. Une raison personnelle ? Soit. Si c'est cette raison qui le mettait dans cet état, alors non, valait mieux qu'il arrête tout.
Mais c'est bien plus compliqué que ça, pas vrai ?
▬ J'peux pas répondre à ça, parce que j'ai pas la même façon de penser que vous. Ça tiendrait qu'à moi je vous aurais dis d'arrêter, de pas vous torturer l'esprit pour ça, parce que voilà quoi. C'pas bien pour vot' santé de déprimer comme ça. et comme il n'y a pas que toi qu'il faille prendre en compte ... Vous me parlez d'une raison personnelle, moi j'ai une question pour vous. Parce que je sais pas ce qu'il y a pu s'passer dans votre vie et c'est votre droit de ne rien me dire. Alors voilà, est-ce que vous aimez réellement enseigner les bonnes manières ?
Tu n'en dis pas plus, déplaçant ton regard vers le ciel et cette lune si belle qui naissait lentement.
Hors rp:
C'est court, pardon ;w;
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Ven 25 Oct 2013 - 21:28
Le soir il n'y a pas que les fleurs qui se fanent... Feat : Ashley E. Bridgestone
La question de la jeune fille était judicieuse et la réponse en était évidente : bien sûr que oui je me plaisais à enseigner les bonnes manières. Quel professeur prendrait le risque d'enseigner une matière qui ne lui plaisais pas ? En même temps, au vu de mon passé, on pouvait se demander si je n'étais pas influencer par mon père qui faisait parti d'une grande famille. La vérité était que j'avais reçu une éducation basée sur le respect et les bonnes manières mais, au jour d'aujourd'hui... Cela voulait il encore dire quelque chose ? La nuit tombait sur le jardin et la brise se levait. J'avais frissonné et j'avais remarqué que la jeune fille avait fait de même. Pourquoi s'embêtait elle à rester ici ? Ne pouvait elle pas retourner dans sa Cabane ? Enfin je suppose que je pouvais me poser la même question : ne pouvais je pas retourner dans mon studio ? Oui, elle avait raison : la jeune fille ne pouvait pas se avoir le même état d'esprit que moi et j'étais le seul à savoir pourquoi j'étais d'humeur à déprimer. Cependant, la question qu'elle réflexion qu'elle fit était judicieuse. En effet, pourquoi diable se torturer l'esprit. Je poussais un donc un soupir en répondant :
Lloyd : « Je suis certain que ce n'est qu'un moment difficile à passer mais, pour être totalement honnête avec vous, Miss Bridgestone, je peux vous assurer que l'enseignement des bonnes manières me plais sinon je pense que j'aurais arrêté d'enseigner cette matière – s'il on peut appeler cela une matière – depuis longtemps. Je suis même fier de l'enseigner voyez vous car il s'agit là de l'héritage de l'éducation donné par mes parents. Mon père est notaire donc j'ai connu un mode de vie assez aisé mais, attention, ne vous méprenez pas là dessus, Miss Bridgestone, je ne dis pas cela pour me vanter, je souhaitais juste... Et... Oh pardon ! Ma vie personnelle ne vous intéresse certainement pas... Je suis navré que vous ayez dû entendre ce genre de chose.. »
Ola Lloyd... Toi qui était pourtant si calme et qui ne dérivait jamais sur ta vie personnelle, voilà que je parlais de tout cela à Ashley comme si je connaissais la jeune fille depuis bien longtemps alors que c'était tout à fait faux. Cette jeune fille était une élève et j'étais son professeur, donc je n'avais pas à me diriger sur ce genre de sujet avec elle. Je le savais pourtant alors, pourquoi... Pourquoi avais je fais cela ? En tant que professeur, nous avions une certaine distance à instaurer vis à vis de nos élèves et les conversations du style personnel étaient interdites. Heureusement qu'à ce moment là, Ashley levait son regard vers le ciel où la lune commençait à apparaître lentement parce qu'au moins ne m'aurait elle pas vu rougir d'embarras. Quoi qu'il en soit, après cette « gaffe », je gardais un instant le silence, me flagellant même mentalement en me traitant d'idiot. Franchement mais qu'est ce qui t'as pris Lloyd ?! Tu ne pouvais simplement pas garder ton ressentit pour toi, au lieu de venir embêter une élève – qui n'avait certainement pas que ça à faire – avec tes problèmes ? Et elle, tu en as pensé ? Tu as pensé qu'elle pouvait aussi avoir ses propres soucis à gérer ? Franchement ,Lloyd, sais tu que tu es le dernier des égoistes ? Ne voulant pas que ce silence devienne trop gênant, je pris une grande inspiration et pris la parole, d'une voix que j'espérais assurée :
Lloyd : « J'ose espérer que vous n'êtes pas resté au pensionnat par simple inquiétude pour moi, Miss Bridgestone... Je ne pourrais m'empêcher de m'en vouloir si jamais c'est le cas parce que la nuit est tombée. Je pense qu'il serait plus sage pour vous de regagner votre cabane. Vos colocataires et camarades doivent vous attendre et sont sûrement inquiets de ne pas vous voir revenir, surtout à une heure pareille. Enfin... évidemment, je ne dis pas cela pour vous faire partir... »
C'est ça Lloyd vas y... Enfonce toi encore plus
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Lun 28 Oct 2013 - 15:45
Il se passa un temps avant qu'il ne trouve une réponse à te donner. Il réfléchit, semble hésitant. Puis lorsqu'il prend la parole à son tour, ses doutes s'envolent. Il est sûr de lui. Tu souris, l'écoutes sans un mot. Il aime son métier, il aime sa matière. Il aime ce qu'il fait. Alors pourquoi tant de doutes ? Les adultes étaient si compliqués parfois. Tu étais pareille. Prit dans l'élan, il se met à te raconter que son père est notaire, qu'il baigne dans noblesse depuis tout petit, que sa passion pour les bonnes manières est en vérité un héritage de son éducation. Une belle histoire que, bizarrement, tu te plais à écouter. Tu esquisses un léger sourire, le regard toujours penché vers la Lune planant fièrement au-dessus de vous.
▬ [...] attention, ne vous méprenez pas là dessus, Miss Bridgestone, je ne dis pas cela pour me vanter, je souhaitais juste... Et... Oh pardon ! Ma vie personnelle ne vous intéresse certainement pas... Je suis navré que vous ayez dû entendre ce genre de chose.. ▬ Hn ?
Le charme est rompu, il est embarrassé. Même si tu ne le vois pas, tu le sens. L'atmosphère devient moins détendue, tu baisses la tête, soupires une seconde. Parler le bloquait, il semblait être un grand timide, chose qu'en général tu n'étais pas. Puis il pensait trop. Beaucoup trop. Des doutes, des doutes et toujours des doutes. C'était possible de vivre comme ça ? Tu te demandes si toi, tu aurais tenue. Tu n'sais pas. Tu penses que oui, puis tu dis que tu préfèrerais ne pas savoir. Parce que lui devait souffrir, au moins un peu, et tu ne voulais pas qu'il t'arrive la même chose.
Il reprend d'une voix peu assurée. Et tu ne peux empêcher ce sourire attendrit de se dessiner sur ton visage.
▬ C'est gentil de vous en soucier mais.. Vous savez, ils ont l'habitude, c'est pas souvent que je rentre avant le couvre-feu. Puis je crois, que vous avez plus besoin de moi maintenant, que eux.
Et loin de moi l'idée de vouloir m’immiscer ainsi dans sa vie. Mais en gros c'est ça. Tu te retrouves bête une seconde. Qu'est-ce que tu venais de dire ? Damoiselle Bridgestone, psychologue de service, bonjour ! Bref. Dans un sens c'était pas faux.
▬ Et ne croyez pas que. Erm. Laissez tomber. ... J'voulais juste vous dire que j'aime bien écouter les gens se confier comme ça, et si ça peut vous aider à aller mieux alors j'resterais toute la nuit s'il le faut. tu tournes ton regard vers lui, le plaçant dans le sien, un sourire coupable sur les lèvres. Faut que vous sachiez aussi que.. Je suis capable de lire dans les pensées alors.. Erm, je vous entends penser depuis tout à l'heure et je sais que vous allez mal. Enfin, pas très bien quoi. Et.. Oubliez le fait que je sois une élève, y'en a qui font bien pire que nous ici.
Non, tu tairais ces informations. Tu tairais le nom des balances qui t'avaient tout avoué. Après tout là n'était pas le sujet. T'espère seulement qu'après cet aveux, il ne décide pas de s'enfuir en courant et de t'éviter pour le reste de ta scolarité ici. Parce que tu l'aimes bien au fond, tu sais qu'il est gentil et attentionné, qu'il ne ferait de mal à personne. Alors oui, ça te ferait chier qu'il parte à cause de ça.
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Lun 4 Nov 2013 - 14:32
La peur de se dévoiler et tout faire pour se protéger
Mais qu'est ce qu'il m'arrivais tout d'un coup ? Non pas que j'avais forcément quelque chose à cacher mais j'avais une sorte de pudeur qui m'interdisais de parler aussi facilement de ma vie personnelle, surtout devant Ashley qui était une élève et qui avait certainement des problèmes donc je n'allais pas m'amuser à lui en rajouter en racontant les miens. Enfin, malheureusement, je m'étais rendu compte de cela trop tard et je ne pouvais pas revenir en arrière. Je m'étais dévoilé sans faire attention. Peut être un moment d’inattention ? Peut être avais je besoin de parler pour qu'on m'écoute ? Sûrement, mais je n'aurais jamais imaginé que ce moment ai pu se passer aussi rapidement. J'étais pris de cours, vraiment et je ne savais pas comment réagir. Comme j'aurais pu le parier, la jeune fille trouva l'excuse du couvre feu, comme quoi ses colocataires étaient habitués à la voir arriver à ce moment là puis, elle argua également que j'avais sûrement plus besoin d'elle qu'eux. Encore une fois, cela m'embarrassa et je dû intérieurement me calmer pour ne pas trop mal réagir :
Lloyd : « C'est original : une élève qui se fait conseillère d'un professeur. N'ayez aucune inquiétude, Miss Bridgestone, je ne dis pas cela méchamment, ne prenez pas cela comme une critique. Je trouve juste cela touchant au contraire même si ce n'est pas dans l'ordre des choses. Normalement, ce serait mon rôle de vous conseiller et de vous écouter me raconter vos problèmes »
J'avais évidemment remarqué le sourire attendrit que Ashley m'avais lancé et cela continua de m'embarrasser mais je passais au dessus puisque, encore une fois, dans la logique des choses, c'était aux professeurs de montrer la voie pour que ses élèves la suive ou pas. Cependant, je ne tardais pas à remarquer que je n'étais pas au bout de mes surprises. En effet, lorsque je vis Ashley se tourner vers moi et m'avouer qu'elle avait le pouvoir de lire dans les pensées, j'eus une réaction étrange : je manquais de sursauter et, surtout, je la regardais avec des yeux ronds, surpris que la jeune fille puisse avoir un tel pouvoir. En même temps à quoi m'attendais je ? À Prismver, la plupart des élèves et mêmes les professeurs possédaient un pouvoir donc... Mais de là à avoir le pouvoir de lire dans les pensées... J'aurais pu avoir le réflexe de bloquer mon esprit mais, d'après Ashley elle avait déjà lu mes pensées. Involontairement alors, je fronçais les sourcils en regardant la jeune fille, affichant une mine sévère. Inconsciemment, je lui en voulais de posséder un tel pouvoir même si je savais quelque part que ce n'était pas de sa faute mais bon... Je ne pouvais m'empêcher de penser ainsi :
Lloyd : « Voilà un pouvoir bien utile que vous possédez là, Miss Bridgestone cependant... J'aimerais que vous ayez l'obligeance d'éviter si possible de vous immiscer dans mes pensées. Encore une fois, j'ai conscience que tout cela part de bonnes intentions, cependant... J'ai pour principe de laisser privé ce qui est de l'ordre du privé justement et si j'ai du mal à m'exprimer de vive voix ce n'est pas pour que vous ayez accès à mes pensées »
J'avais conscience que ma réaction était puérile mais, franchement, j'étais entrain d'en vouloir à Ashley de s'immiscer dans ma vie privée même si, quelque part, la jeune fille n'y était pour rien. Après il n'y avait qu'à voir si elle comprenait
InvitéInvité
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent Sam 16 Nov 2013 - 23:45
Fuir ses pensées, ne pas s'assumer.
Tu le savais. Ils réagissaient tous comme ça lorsqu'ils apprenaient ton don. Deux grands yeux ronds, un visage étonné, à la limite du choqué. Parce que lire dans les pensées c'était s'immiscer dans la vie des autres. Parce que ça n'était pas acceptable, ça n'était pas bien. Était-ce de ta faute ? Pas vraiment. Enfin, un peu quand même. Si seulement tu avais travaillé un peu plus, tu aurais mieux maîtrisé ton pouvoir et rien, absolument rien de tout ça ne serait arrivé. Tu aurais pu discuter avec ton professeur comme ci de rien n'était, faire ce que tu faisais habituellement avec les autres. À quelques détails près. Tu t'en veux lorsque son regard change. Il devient sévère, tu n'aimes pas ça. Alors tu détournes le tient, le baissant, ne sachant pas trop quoi dire.
- Voilà un pouvoir bien utile que vous possédez là, Miss Bridgestone cependant... J'aimerais que vous ayez l'obligeance d'éviter si possible de vous immiscer dans mes pensées. Encore une fois, j'ai conscience que tout cela part de bonnes intentions, cependant... J'ai pour principe de laisser privé ce qui est de l'ordre du privé justement et si j'ai du mal à m'exprimer de vive voix ce n'est pas pour que vous ayez accès à mes pensées. - Je.. Tu t'arrêtes.
Il avait raison. Tu n'as pas le droit. Tu ne peux pas entrer ainsi dans sa vie tout comme tu ne peux pas te trouver d'excuses. Parce qu'au fond, tu sais très bien pourquoi tu en es là maintenant, tu sais très bien que c'est de ta faute. Sans un mot tu poses une main sur la lanière de ton sac, l'attrapant tout en te redressant. Pas un regard, tu es gênée. Gênée... Ou honteuse, qui sait ? Mais de quoi as-tu honte ? Tu ne sais pas. Tout c'que tu sais, c'est que tu n'peux pas rester ici. Alors tu vas rentrer. Et une fois dans ton cabanon tu prendras une douche, tu rigolerais avec Cale et tu te sentiras si mal que tu lui demandera de dormir avec toi, sans bien sûr prendre la peine de savoir s'il avait prévu quelque chose avec Skygge. Parce que bon. Tu ne pensais pas à tout. Non vraiment, t'es complètement démunie.
- Finalement... Je crois que j'vais rentrer. Il commence à faire froid et... Bref. Tu lèves les yeux vers lui, enfin. J'suis vraiment désolée, j'voulais pas vous énerver comme ça. ... Bonne soirée ! Tu lui adresses un sourire. Faux.
Puis tu t'en vas, tête baissée. Tu ne cours pas vraiment, tu marches, simplement. Assez vite pour t'éloigner rapidement, juste. T'es complètement bête, ma pauvre Ashley.
HRP
Bonsoiiiir ♥ J'suis vraiment désolée, j'ai pas pu poster avant... Mais erm. Du coup, si tu souhaites répondre tu peux, même pour continuer si jamais tu as retrouvé un peu d'inspiration. Sinon le topic est clos et faudra simplement poster au recensement ! Merci en tout cas ♥♥
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Le soir il n'y a pas que les fleurs qui fanent