Is it the end of the game ? / pv (Raïley)

If I burn, you burn with me

Ulysse. Le genre de nana que je n’arrivais pas à comprendre … Enfin, la gent féminine était le plus grand mystère jamais résolu de tous les temps, et cette demoiselle ne faisait pas exception à la règle. Au contraire, elle était encore plus tordue que ses comparses en agissant de manière peu catholique avec moi. Elle avait une réputation de fille bien élevée, gentille douce, … Toutes les qualités nécessaire pour être une fille’ bien’. Cependant, moi je la connaissais d’une autre manière, d’une manière bien moins délicate. Elle était loin d’être tendre, et qu’on soit clair elle m’a toujours tendu subtilement le steak sans jamais me le donner. Elle voulait m’affamer, me donner envie, me frustrer et le pire c’est que ça marchait ! C’était le genre de sadique à te proposer, à te faire croire sans jamais céder et moi comme un débile je tombais toujours dans le panneau.
Bon ok, j’étais un gros con de jouer à ça tout en sachant que je n’aurais rien à me mettre sous la dent, cependant ce jeu m’amusait et pas qu’un peu. C’était de la séduction, un flirt qui me faisait fantasmer sur une superbe fille. Je me faisais moins chier avec elle, même si on n’avait jamais été plus loin que quelques images coquines transmise par la pensée et de sous-entendu explicites. Je n’avais vu que l’emballage pas ce qu’il y avait en dessous hélas et elle faisait en sorte que j’ai l’intime conviction qu’il y avait de quoi regarder sous ses foutu sous-vêtements. Il fallait le dire, elle était loin d’être moche.

Oh oui, ce jeu était amusant, mais me torturait l’esprit également. En rajoutant cette frustration qui me tiraillait il fallait également ajouter un détail délicat : c’était une A. Le genre de fille normalement qui n’était pas du tout censé traînée avec moi, mais qu’il le faisait quand même. J’avais appris une chose en arrivant ici : t’approches pas de l’élite, ça va t’attirer des emmerdes. J’avais pris soin de respecter cette règle, mais bizarrement la majorité des gens que je côtoyais était des A et des B … Où était la logique ? A croire que j’aimais vraiment avoir des problèmes. Bref, le fait qu’elle appartienne à cette classe me laissait perplexe. J’étais un peu méfiant, peut-être qu’elle avait des idées cachées mais aimant jouer avec le feu, je continuais de la fréquenter comme ce jour-là. Ayant l’envie pressante de la voir pour me changer les idées, je l’avais invité à me rejoindre sur le toit, et comme à chaque fois elle fût présente.

« Salut … Prête pour de nouvelles aventures ? » Et non, je n’y allais pas par quatre chemins, de toute manière on se voyait uniquement pour ça. Elle m’offrait un film érotique, en live pour moi tout seul. Le concept était génial ! En même temps il n’en fallait pas beaucoup pour me divertir, suffisait de parler de cul pour que ça m’émoustille rien qu’un peu.
Uniforme impeccable en ayant une jupe bien trop longue comparée à certaines, cheveux coiffé, elle avait le style de l’élève modèle. Détaille que j’aimais toujours regarder soigneusement sur elle. Ça me faisait intérieurement rire comme disait le diction ‘l’habille ne fait pas le moine’, et pour le coup ça dégaine n’avait rien à voir avec ce qu’elle me montrait par les pensées. Certes, rien n’était réel elle me balançait juste des images, mais il fallait avouer qu’il y avait un sérieux décalage entre ce qu’elle me montrait et ce qu’elle faisait voir à tout le monde !

If I burn, you burn with me

Les hommes étaient cons, c’était un fait dès qu’on voyait un bout de chair on s’excitait comme des puces. Un magazine cochon me faisait rêver, et un film porno m’ouvrait l’appétit. Alors imaginer mon état quand j’avais droit à des séances privés et personnalisé, presque aussi réelles que si je les avais vécues ? L’anonymat était un facteur majeur, au début je ne savais pas qui était derrière tout ça, ça pouvait tout aussi bien être un boudin qu’un mannequin, et ça rendait la chose intéressante me demandant en traversant les couloirs qui pouvait être l’auteur de ce flirt psychologique. Quand je découvris l’identité de la belle, l’excitation ne fût pas amoindrit, au contraire vu que ce n’était pas n’importe qui. Le jeu n’était pas moins intéressant, le but par contre était toujours inconnu. Oh, je n’allais pas me plaindre hein, mais je me demandais toujours pourquoi ? Pourquoi faisait-elle ça outre le fait de s’amuser à allumer un mec ? Et surtout pourquoi moi ? Je revenais toujours dessus, mais j’étais un E, une raclure qu’il valait mieux éviter et puis il y avait bien mieux à gagner en titillant un A. La classe, le prestige, la réputation qui allait avec … Le genre de truc qui faisait rêver les filles. L’image du prince personnifié.

Bref, sans que je m’y attende – comme d’habitude – elle s’immisça vicieusement dans mon esprit et je fis alors abstraction de tout ce qui m’entourait, on pouvait très bien m’en coller une sans que je ne réagisse tout bonnement obnubilée par la demoiselle à la marche féline. S’avançant vers moi, prononçant mon prénom de sorte que je sentis des frissons de part et d’autre, elle se pencha finalement devant moi. Aguicheuse level 99, elle finit par m’embrasser quand finalement elle disparut. Zut ! Je ne ressentais pas à proprement le « toucher », mais le visuel suffisait à me faire réagir. Je l’avais dit, il en fallait peu pour titiller un mec. Ouvrant alors finalement les yeux, la vraie Ulysse se tenait droite, devant moi. Malgré le fait qu’elle voulait le cacher, je pus remarquer quelques signes de fatigue notamment à la sueur qui brillait délicatement sur son visage. Ne voulant pas montrer ses faiblesses, elle restait stoïque. Je connaissais ces symptômes, j’avais les même en usant – quand j’y arrivais - abusivement de mon don. Une des raisons pour lesquelles je ne l’utilisais pratiquement jamais. « Dommage je commençais à me mettre dans l’ambiance … » Dis-je esquissant un sourire en la regardant dans les yeux.

La taquinant un peu, je pris finalement une autre clope pour combler un peu cette frustration, mais bon j’avais l’habitude avec elle ayant tendance à m’offrir la main, je voulais toujours le bras petit voyeur que j’étais. M’asseyant sur un banc, je m’y mettais au bout de sorte qu’elle ait elle aussi de la place pour s’y installer. Elle était un peu fatiguer, je l’avais remarqué et j’étais parfois prévenant quand l’envie y était ce qui faisait de moi quelqu’un de difficilement cernable. D’un côté je pouvais être un vrai salaud, et de l’autre gentil aussi bizarre soit-il. Je n’étais pas lunatique, tout dépendait de mon humeur et surtout de la personne en face de moi. Crachant doucement la fumée qui me brûlait un peu la gorge, je continuais de la fixer sans gêne. C’était bizarre pour moi de voir une A fatiguer après avoir utilisé son don. J’avais toujours eu une image bien fixe de l’élite. Froids, hautains, ayant un air suffisant et surtout qui contrôlaient à merveille leur don sans qu’il n’y ait de contrainte de ce genre. Alors la voir comme ça me donnait une étrange impression comme si je découvrais que ces êtres « parfaits » avaient aussi leur faiblesse. Le scoop de l’année ! « Je suis le seul à profiter de tes images exotiques ? »