Party Menage Time Plz.

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Party Menage Time Plz.

Munie d'un seau d'eau chaude bouillant et d'une serpillière tu dansais dans les couloirs. Tu t'éclatais à faire des aller et retours de plus en plus vite. Tu glissais sur le sol. Non franchement, c'était épique. Pourquoi, tu fais ça ? Parce que tu es maniaque de une et de deux on t'a lancé un défis. Qui ? Aslinn.

Tu déambulais dans les couloirs penaude, quand la brune te fonça dedans. Surprise tu tombas littéralement sur le cul et tu constatas la crasse sur le sol. "BAAAH". Tandis qu'Aslinn se foutait royal de ta gueule. Tu pensais déjà à comment nettoyer ÇA. "Uh ?" Elle te tend la main et t'aide donc à te relever. Aussi tot, tu regardes un peu partout "Y'a pas des agents d'entretiens qui viennent nettoyer ?" Elle hausse les épaules avant d'esquisser un sourire diabolique "CAP DE NETTOYER TOUS LES COULOIRS DE PRISMVER EN UNE JOURNÉE ?" Sourire de ta part. "Et si j'y arrive, tu me donnes quoi ?" après un instant de réfléxion elle te répond "Des prism !" Tu acceptas de suite. Tfaçon ça allait t'occuper, t'avais rien prévu de faire. Alors tu t'étais munis de tout ce qu'il te fallait et commença le rez- de chausser. Un fois qu'il était finis tu t'es précipitée au 1er étage.

Vous comprenez mieux maintenant ? C'est juste un pari que tu prends très à cœur. Les gens passent devant toi en te dévisageant. Quoi vous jamais vu quelqu'un faire le ménage ou quoi ? Mais tu t'en fous, tu continues et tu danses toujours "Aï me mamie girl in the Robleswor-orde. Mon sceau en plastique est fantastique ! "

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❝ Ménage Time 

Je veux voir mon reflet sur ce sol.

Je ne sais pas où je suis et ce qui m'entoure. Je ne connais rien, je suis perdu dans ce bâtiment aux aspects originaux et à l'architecture unique, seule contre des centaines d'étudiants au caractère perturbant et à l'allure intimidante. Quant à moi, je ne suis que le nouvel ignorant de cet institut intrigant et aux territoires macabres et épeurant qui avoisinent le bâtiment inconnu. Je ne me sens vraiment pas à l'aise dans ce pensionnat d'extraterrestre aux pouvoirs mutants, décidément. De plus, ce n'est pas comme si mon tempérament timide et réservé parviendrait à m'aider et à socialiser avec ce peuple de je-ne-sais-quoi. Il n'y a pas de nom pour qualifier les mutants que nous sommes, en fin de compte. Comment se faire des amis, surtout avec l'accoutrement plutôt encombrant, voyeur, coloré et gênant que l'enseignant m'a refilé sur le dos ? Malory est probablement la seule personne avec qui j'ai su parler depuis mon arrivée, mais le résultat n'a pas été très fructueux. Je déambulais donc les couloirs vêtus d'un chandail rouge, manche longue accompagné d'un shirt noir style salopette. Une vraie victime, mais il reste le seul être gentil de cette école que je connais pour le moment. Soupire. Je vis dans un pensionnat pour barbare sans intérêt et aux caractéristiques paranormales. Je ne réussirai jamais à vivre paisiblement ici tout en sachant que je suis entouré de pseudos humains aux cas désespérés.

J'entreprends tout de même de continuer ma petite marche jusqu'à je-ne-sais-où tout en examinant de mes yeux scrutateurs les détails des salles que je visite, sans entrain. Je suis perdu, mieux vaut en venir aux faits. Je baisse la tête, ferme les yeux et souffle bruyamment. Ce couloir est dégoûtant, cette école est une atrocité en soi. Je relevai la tête, et par chance, je vois la concierge qui s'occupe du couloir. Soupire de soulagement. Elle semblait jeune pourtant, trop jeune. Mais vieille à la fois. Ce n'est pas comme si ses cheveux blancs l'aidaient dans la tâche non plus. Son visage, pourtant, semblait si beau avec des traits d'adolescent bien soigné. Je ne sais pas trop quoi pensé d'elle, pour tout dire, alors je décide de m'approcher d'elle avec hésitation. Elle est belle et jeune, je ne peux le renier. Elle ne travaille pas pour l'école et c'est évident. Elle semble s'amuser et je doute qu'une rencontre ne me fasse du mal. Je m'approche encore plus, ayant relié mes mains ensemble dans mon bas dos.

« Est-ce qu-que tu aurais b-besoin d'aide ? »

Je n'ai jamais été très bon pour approcher les gens, étant déjà d'une timidité maladive. Cependant, je ne pense pas avoir besoin de craindre la jeune femme m'étant encore inconnu mais, par réflexe, tourne la tête et fixe une fois de plus le sol, le visage rouge comme à l'habitude.

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PREUM'S ❞

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Party Menage Time Plz.

Alors que tu chantais à tue tête dans les couloirs, une petite personne t’interrompt. Ses mains reliées dans son bas du dos. Tu souris. TROP CUTE. Il a les cheveux blanc en plus. KNFKJEGK. Viens dans ma camionnette petit garçon. Stop, stop Lottie. Tu vas trop loin. Mais sa tête te dis que ce n'est pas un gosse de 13 ans qui te feras chier, du moins tu l'espères, parce qu'on connaît tous ta patience envers les enfants, même si tu essayes de faire de ton mieux au niveau de ça.

Il détourne alors ton regard pour rougir en fixant le sol. Oui, il est sale le sol, je sais. Haha. D'un revers de main, tu enlèves tes cheveux qui te gênaient. Ensuite, tu l'observes et en déduit que tu ne l'as jamais vu. C'est un petit nouveau. "Oh tu es nouveau ? Et bien oui tu peux m'aider, attends je vais chercher un balais." Et tu pars un peu plus loin, le laissant seul, et tu galères à sortir ce fucking de balais à serpillière.

Tout en chantonnant, tu reviens une minutes après, sourire aux lèvres. "Ah et moi, c'est Lottie et toi ? En tout cas, si tu as un problème ou des questions tu peux venir me voir ! " Tu te munies alors de ton balais en mode combat. "Je te préviens ça tue de faire ça, mais je te propose qu'on fasse une petite course, si on doit faire le ménage, autant le faire en s'amusant non ?"

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❝ Ménage Time 

Je veux voir mon reflet sur ce sol.

Je n'avais pas eu tort ; elle était incroyablement sympathique. Elle devine facilement que je ne suis qu'un vulgaire et nouvel élève de l'école et, après m'avoir apporté le balai, cette présente avec élégance. Maintenant, je sais son nom et que c'est une jeune femme très sociable et aidante. Tant mieux, ça fait du bien de voir que tous les gens de ce pensionnat ne sont pas des brutes malodorantes qui ne veulent que me faire du mal. Toujours aussi rouge pivoine, j'empoigne tout en tremblant le balai mais pose ma main sur la sienne. À peine avais-je commencer à redevenir normal que j'empire mon cas et attire le balai vers moi en lui arrachant des mains. Je le colle à mon torse avant de tenter de me présenter sans trop avoir l'air d'un boulet trop timide.

« P-pardon. Mon nom est Cody Alexander Williams, j-je viens d'Australie et j'ai seize ans, déballais-je rapidement à cause du stresse. »

Je détestais être aussi timide. Il n'y avait rien de mignon à ne pas être capable d'aligner une phrase correctement sans, en plus, bégayer certains mots. Elle reprend ensuite son balai et illustre une position étrange et insolite à l'aide de l'instrument de ménage en proposant une petite course de ménage. Timbrée, celle-là ? Je suis naturellement quelqu'un de lent et s'amuser, elle ne le pourra pas vraiment avec moi. Je ne suis pas amusant, loin de là. Ce n'est pas avec quelqu'un comme moi qu'elle parviendra à rire. Je ne veux pas qu'elles se fassent de fausses idées, je veux qu'elle soit au courant de ne pas avoir de grosses attentes humoristiques envers moi, c'est tout.

« En faite j-je suis quelqu'un qui n'est pas très bavard et plutôt t-timide. Je crois que tu risques d'avoir quelques de difficulté à me faire parler. »

Je n'ose pas la regarder dans les yeux et préfère commencer à travailler. Je ne veux pas la décevoir de m'avoir pris pour cette tâche, donc j'ai une préférence à focuser sur le bouleau à faire. Je n'arrive pas réellement à m'amuser ou à rire. C'est quelque chose qui m'arrive que très peu, je n'ai plus vraiment le temps pour ce genre de truc. Je préfère planifier mon avenir à l'avance et cesser de vivre jour le jour car je trouve ce concept idiot.

« Tu d-dois avoir de la patience pour y parvenir. »

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 \o/ ❞

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Party Menage Time Plz.

Il est rouge. Il est nerveux. Tu esquisses un sourire rassurant en hochant la tete pour faire signe de compréhension. Destresse petit, Keep calm and smoke weed. Haha. Alors qu'il voulait prendre le balais, il posa une fraction de seconde sa main sur la tienne. Il redevint pourpre et tes joues prirent aussi des couleurs. Fuck. Prit de panique, il arracha le balais de tes mains pour le plaquer contre son torse. Tu laissas un petit « oh » sortir de ta bouche, surprise avant qu'il se présente. Tu hochas alors la tete joyeuse de faire une rencontre. Comme fille t'étais vraiment lumineuse. « En faite j-je suis quelqu'un qui n'est pas très bavard et plutôt t-timide. Je crois que tu risques d'avoir quelques de difficulté à me faire parler. » Continua- t- il. Tu avais remarqué qu'il était timide, mais tu pars du principe que l'on est timide qu'au début et qu'on se sent à l'aise au fur et à mesure. Là, il pourra s'amuser et sociable comme tu es, tu allais tout faire pour qu'il se sente chez lui. Ce ne sera sûrement pas une mince à faire mais bon, acharnée que tu es. Alors il commença à travailler, il y mettait tout son cœur, du moins c'est comme ça que tu l'interprétais. Tu souriais, t'étais contente que quelqu'un vienne t'aider. Qu'un garçon aussi timide que lui, prenne l'initiative de venir te parler. « J'ai remarqué, mais no stresse t'es entre de bonnes mains » Et souris encore une fois. Alors qu'il travaillait, toi tu imaginais un plan pour qu'il s'amuse. Je l'arrose ? Je lui pique son balais? « Tu d-dois avoir de la patience pour y parvenir. » Sans savoir pourquoi tu rougis. De quoi parle t- il en disant y ? Le fait que tu es ton masque de fille tout sourire ? Le fait de nettoyer les couloirs ? Le fait d’être aussi sociable et de toujours etre là pour les autres ? Tu échappais un air questionneur « Hum, y parvenir, de quoi parle- tu en disant ça ? » Tout en empoignant ton balais, tu chantonnas Aime la vie.

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Quand la poisse nous tient !

Mince mince miiiiiiiiiince ! C'est une Vanilla bondissante que nous retrouvons en cette belle fin de matinée. Et vas-y que je cours à gauche, et vas-y que j'repasse à cloche-pied à droite, bref, elle ne savait visiblement plus ou donner de la tête. Elle jeta un bref coup d'oeil dans sa glace : lentille, ok, cheveux à peu près peignés, ok, mascara, ok. Bon, tout semblait en place ! Un rapide coup d'oeil sur l'horloge et... non ! Elle chopa son sac au passage et tel le lapin d'Alice au Pays des Merveilles, se mit à détaler dehors. Non, la référence plus précise serait "tel un Kangourou d'Australie -sisi Codyyyyyy- elle traversa l'étendue d'herbe qui la séparait de son école". Au vu du trophée de la maladresse qui lui était décerné, il était préférable d'adopter dès maintenant la technique de "je marche rapidement pour ne pas me ramasser comme une loque". Elle ne portait aujourd'hui qu'une simple robe blanche cintrée sous la poitrine et une paire de ballerine, seul accessoire qu'elle était parvenue à prendre dans sa course folle contre la montre.
Elle déboula dans le hall d'entrée comme une folle, les gens lui lancèrent des regards perplexe et moqueur. Oui elle était décoiffée, oui elle semblait totalement paumée, oui elle était rouge comme une tomate. Mais Vanilla préféra ne pas leur en tenir rigueur, elle avait l'habitude après tout. Jamais elle n'avait été déclarée comme quelqu'un de normal, alors les regards douteux elle passait outre pour ne pas devoir s'attarder sur des personnes basses de plafond. Elle monta les escaliers quatre à quatre avec l'allure d'une milady, surprise elle-même de cette agilité déconcertante qui pourtant lui était impropre ! Le fait qu'elle ne se soit toujours pas ramassée tenait du miracle ! Pour une fois la gravité semblait être clémente avec elle.
Enfin arrivée à l'étage, elle marcha d'un pas précipité en ramenant l'une de ses mèches décolorée vers l'arrière tandis que de sa main libre elle fouilla nerveusement son sac. Bon sang mais c'était quelle salle déjà ? Elle avait vraiment un sens de l'orientation à en pleurer. Elle sortie enfin son emploi du temps, y jeta un coup d'oeil et.. bloqua. Dans la seconde qui suivi elle se stoppa net et laissa sa tête basculer vers l'arrière en fermant les yeux. Non mais c'est pas vrai.. Elle venait de faire concurrence à Forest Gump pour rien, elle s'était tout simplement trompée de jour. L'art c'est demain ! Elle soupira bruyamment et se remit en marche, elle n'avait plus qu'à raccrocher ses poumons et trouver une occupation. Avec la grâce d'une biche, elle sautilla sur un pied afin de maintenir son sac pour pouvoir y ranger son emploi du temps. Lorsqu'elle leva de nouveau les yeux, elle vit le sol se rapprocher à une vitesse plutôt dangereuse vu la situation. Mais no panic ! Elle entama la démarche de secours qui était tout simplement d'avancer un pied afin d'amortir le reste de son corps. Mais comme de par hasard le malheureux resta bloqué ! Et pour cause il était pris dans un seau remplit d'eau bouillante que sa cheville ne tarda pas à signaler. Vanilla poussa un cri mitigé entre la douleur et la surprise et s'étala lamentablement au sol. Moment de silence, elle resta ainsi durant une bonne minute avant de relever la tête dépitée. Rassurant, l'attraction terrestre tenait toujours autant à elle.
C'est en apercevant les deux jeunes gens en face d'elle -et en sentant l'eau bouillante lui mordre le bidou- qu'elle se releva précipitamment. Elle tira sur le pan de sa robe à présent trempée et constata les dégâts sur ses jambes. Ses joues prirent les couleurs de la honte pendant qu'elle releva un regard confus vers les deux personnes, à voir les balais dans leurs mains, le seau leur appartenait. Quelle sotte elle faisait, fallait y aller pour mettre son pied dans un seau sans le voir tout de même. En définissant les traits des deux jeunes gens, elle se rendit compte qu'elle les connaissait. L'une était dans sa classe, et l'autre la détestait cordialement. Quelle chance.
Elle se rendit alors compte que son sac pataugeait joyeusement dans la flaque d'eau qui s'était formée, Vany n'attendit pas une seconde de plus pour le sortir de là et le poser sur le côté. Donc résumons : nous avons une demoiselle qui incarne la définition du sex apple même, un couloir trempé et un seau vide. Il fallait qu'elle se rattrape !
D'une main frêle, elle attrapa le seau et se présenta devant ses deux camarades.

"Désolée, je ne l'ai pas fais exprès ! Je vais le remplir au toilette !"

Ni une ni deux, elle tourna les talons en direction des dit "toilettes". Quand ça veut pas, ça veut pas.

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❝ Ménage time 

Je veux voir mon reflet sur ce sol.

Sans attendre, je m'attelais à la tâche dans un silence paisible. J'en avais l'habitude, après tout. Je ne parlais pas, autant dire que j'étais presque muet. J'avais toujours vécu dans le silence et il n'y aurait sans doute jamais de fin à cela. C'était ma nature, c'était ainsi que j'étais née et c'étais probablement ainsi que j'allais mourir. À cette pensée, je cessais mon travail et me reposais à l'aide du bâton de la serpillère. Un soupir faible mais évident se laissait entendre dans les couloirs avant qu'un bruit intrigant ne commence à animer la pièce. Certes, celle-ci ne dura que quelques secondes mais elles furent assez longues pour captiver mon attention vers la source. J'y trouvais une jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux... rouges. Comme moi. Je fronçai les sourcils de mécontentement et la fixai d'un regard persistant à en devenir presque gênant. Un peu gênée, elle se levait et proposait d'aller remplir le seau pour nous et de nous le rapporter dans le délai le plus court possible. D'un hochement de tête lent, je rapportais mon attention à l'eau chaude qui s'éparpillait de plus en plus sur le sol en restant inactif. Je posai mon regard de nouveau sur la jeune fille ; c'était Vanilla, l'étudiante qui s'amusait à se moquer des albinos. Cette fille n'était qu'un boulet, décidément. Je prenais donc mon balai à serpillère avant de tenter d'éponger l'eau sans grande énergie.

« Dépêche-toi. Utilise de l'eau bouillante mais fait attention à ne pas en échapper en l'emmenant. Je n'ai pas le goût que tu t'ébouillantes. »

Ce n'était pas une fille que j'appréciais, certes, mais j'étais trop soucieux pour lui souhaiter malchance et blessures. Je reportais donc mon attention sur Lottie et, en regardant à son sens contraire, lui répondit en me grattant la tête sur un ton mi-gêné mi-honteux.

« Enfaîte, je suis quelqu'un de très pleurnichard. Au moindre truc que l'on me fait, mes yeux se remplissent d'eau et je suis sur le point de pleurer comme une madeleine. »

Tout en affichant des couleurs embarrassantes, je commençai à fixer le sol et continuais de nettoyer sans trop oser jeter un coup d'oeil à ma camarade. Sa question m'avait profondément gêné et maintenant, je ne désirais que passer inaperçu et rester discret. Je ne manquais de rien, excepté peut-être d'un instrument qui m'aurait aidé à m'enterrer six pieds sous terre.

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Voilà voilà ❞

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Party Menage Time Plz.

Alors que tu nettoyais tranquillement le sol en chantonnant. Un fracas vint te sortir de tes songes. Une jeune fille aux long cheveux blanc, c'était prise dans ton seau d'eau, d'eau bouillante. Tu t'es alors dirigée à pas de course auprès d'elle. « ça va ? Va mettre de l'eau ». Tu étais complètement paniquée. Ce n'est qu'au bout d'une minute qu'elle se releva toute honteuse. Tu soufflas de soulagement. C'est bon elle est vivante.

Elle examina par la suite sa jambe, rouge, comme ses joues et ses yeux. Oh comme Cody tient. Tu reportas alors ton regard sur lui. Il affichait un air de mécontentement alors que toi, c'était un air interrogateur qui se plissait sur ton visage, te demandant si ils se connaissaient.

Tu haussas par la suite les épaules et différas ton attention sur la blanche. Elle prit d'une main frêle le seau avant de s'excuser et partit le re remplir au toilette. Mais toi, t'étais dans ton délire de cheveux et t'avais pas vraiment écouté. ELLE A LES MEME CHEVEUX QUE MOI PLEASE. C'est fou là, genre on est trois et on a tous les cheveux blancs. IT'S SO COOL.

Alors que tu revenais du pays des pensées, la jeune fille était déjà partie, et tu voyais Cody éponger avec difficulté le sol, en plus de ça te parlant. «Enfaîte, je suis quelqu'un de très pleurnichard. Au moindre truc que l'on me fait, mes yeux se remplissent d'eau et je suis sur le point de pleurer comme une madeleine. » Les yeux ronds, tu commençais à capter ce qu'il ce passait. Avec vivacité, tu te mis en face du jeune homme et l'aida. « Dis toi que chacun à ses défauts et ne te rabaisse surtout pas pour ça. Et puis, entre nous, je trouve ça mignon. Dis- tu en le rassurant. Ah et si tu veux arrêter, tu peux hein. Te fatigue pas pour ça ». Finis- tu par dire.

Les minutes passaient, toujours entrain d'éponger le sol avec ce silence pesant. Tu cherchais quoi faire. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'une illumination te vint à l'esprit. « Vitesse Maximale! » Avec élan et rapidité, tu glissais sur le sol avec rapidité. « OUHOUH ». Tu t'éclatais à éponger le sol de cette manière. Une fois ta crise d'excitation passé.Tu t'écroulas sur le sol. Putain de faire ça, ça t'avais un peu épuisé quand même. Tu allas alors chercher ton sac et en sortit pleins de cochonnerie ainsi que tout tes ustensiles pour te rouler un oinj. Bien évidemment, avant, tu avais mis un petit quelque chose pour couvrir le sol. Vous n'aviez pas fait tout ce travail pour rien. Et puis, il y avait encore des choses à faire dans cet étage. « Sers- toi, mon grand. » dis- tu tout en roulant ta clope magique.

OUI, on a pas le droit de fumer dans l'enceinte de l'établissement. Oui, bah ça toi, tu t'en fous. Tu te tapes déjà le ménage, donc si ils sont pas content qu'ils aillent se faire voir gentiment, en plus tu fumes à la fenêtre pour ne pas gêner les autres. Donc hein, fuck it.

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Une cigafette ?

Ah vraiment, elle méritait de se cogner contre un mur. Comment pouvait-on être aussi maladroite ? Sérieusement, même un enfant de deux ans sait marcher ! Et ça se dit leader des pompom girl's hein ! Mais bon, elle ne pouvait pas comparer, ça c'était une autre affaire. Lorsqu'elle supportait les équipes, elle pensait plus à l'image qu'elle renvoyait et au soutient qu'elle apportait qu'à sa maladresse. Elle refusait de leurs faire honte et elle voulait être un bon modèle pour ses filles, c'était important à ses yeux. D'ailleurs, contre toute attente, ils n'avaient pas rigolé d'elle lorsqu'elle était tombée, au contraire, la fille qui était présente s'était inquiétée. Lorsque Vanilla avait relevé la tête, elle avait pu voir deux grands et magnifiques yeux bleus la scruter avec inquiétude, cela lui avait remonté le moral. Il y avait quelque chose de doux dans son visage, de doux et de sympathique. Il faut dire, c'était beaucoup plus agréable que la remarque cinglante que lui avait sorti l'albinos. Il ne l'appréciait pas beaucoup, à ce qu'elle avait comprit, il pensait qu'elle se moquait des gens comme lui car elle prétextait l'être aussi auprès des autres. Peut-être est-ce dû au fait qu'il l'a croisé un jour dans un couloir sans lentilles et qu'il s'était rendu compte de la supercherie qu'il lui en voulait autant. Elle ne pouvait pas savoir que sa couverture allait finir par le blesser ce garçon..
Enfin bon, il fallait à présent réparer son erreur. Elle entra dans les toilettes et laissa l'eau bouillante coulait dans le seau, comme lui avait indiqué le garçon aux cheveux blancs. De mémoire, il se nommait Randy, ou non, Cody plutôt, quelque chose comme ça. Vanilla fut tellement obnubilée par ses pensées qu'elle en oublia le robinet. Et ce qui devait arriver arriva, l'eau déborda. En panique, elle referma les deux vannes et poussa un long soupire d'exaspération, il fallait qu'elle se ressaisisse un peu et qu'elle redescende sur terre. Elle n'allait jamais pouvoir se faire des amis et paraître comme quelqu'un de normal si elle continuait à agir de manière aussi bizarre. Elle vida un quart du seau dans l'évier et reprit la direction du couloir, titubant sous le poids du seau, retrouvant les deux jeunes gens. Tiens, ils avaient déjà tous séché ?

"Tenez, excusez moi encore une fois."

Vanilla bloqua un petit moment, que faisait-elle à terre, la jeune fille aux longs cheveux pâles ? -car oui, elles ont les même cheveuuuuuuuuuuux !- Elle délaissa le seau pour s'accroupire non loin de la demoiselle qui, durant quelques secondes, la fascinée par ses gestes. Vanilla était comme ça, curieuse, et lorsqu'elle ne connaissait pas, elle s'intéressait. Ce qu'elle tenait dans ses mains ressemblait à une "cigafette", ou quelque chose qui sonne dans le même genre. Elle avait découvert ces drôles de machins il n'y a pas longtemps, en Russie elle n'avait jamais vu de pareille choses. En même temps, ce n'est pas son père qui aurait apporté ça au manoir, il se méfiait de tout ce qui venait de la ville. Durant son année passé en ville, elle avait pu voir deux trois personnes en ayant entre les lèvres, mais elle ne s'y était jamais intéressée de plus près. Ces tubes blancs là n'avaient pas la même odeur que d'habitude, et elle n'avait jamais vu personne en faire à la main.

"Dis, que fabriques-tu ?"

Elle pencha la tête en clignant des yeux, affichant toujours la même mimique lorsque quelque chose lui échappait. A vrai dire, elle n'avait plus rien à faire à présent. Elle avait couru jusqu'ici pour rien. Puis valait mieux trouver un sujet que d'affronter les regards méprisants de Moby. Ah non ! Cody. C'est que, quelque part, il lui faisait peur, et puis elle n'aimait pas être détestée par les gens, il fallait absolument qu'elle se fasse pardonner. Vanilla ne se démonta pas en se disant qu'un jour ou l'autre, il lui pardonnera sa bourde enfantine.

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❝ Ménage Time 

Je veux voir mon reflet sur ce sol.

Elle m'ordonne de me reculer et sans chigner j'exécute sa demande. D'un coup de vent, Lottie se permet de se débarrasser de l'immense dégât malgré les règles de l'établissement. Je m'apprête à l'avertir mais elle prend parole avant, proposant de prendre une pose. Elle empoigne son sac à dos alors que moi, je reste planté là, toujours aussi timide. Elle y sort des croustilles et autres choses à laquelle je n'ai pas souvent eu la chance de goûter et, tout en s'amusant avec des produits inconnus, m'invite à me servir parmi les sucreries. Je tourne le regard, n'osant pas vraiment la regarder en face et la rejoint d'un pas lent. Je ne savais pas ce qu'elle avait dans les mains, à ce que cela servait et quel problème cette chose pouvait engendrer. Je ne m'en préoccupais pas trop et m'assis devant les sacs qu'elle avait sortis sans oser y toucher. Je préférais observer ses gestes en rougissant stupidement et en détournant le regard lorsqu'elle me lançait un regard. J'étais vraiment mal à l'aise. Je ne soufflais pas un mot et restait silencieux, toujours sans bougé.

« ... »

Vanilla semblait tout aussi impressionner que moi. Visiblement, elle cherchait aussi à comprendre l'utilité de la chose mais elle ne se gêna pas pour questionner Lottie plutôt que de la dévisager subtilement comme je le faisais depuis maintenant cinq bonnes minutes. Je me levais donc silencieusement, retournant au travail sans avoir toucher un seul des sacs - trop gêner pour vouloir en prendre un peu. Je portais une oreille intéressée à Lottie, attendant sa réponse, aussi curieux que Vanilla l'était.

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C'est vraiment nul pardon. ❞

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Party Menage Time Plz.

Assise dans le couloir, la fenêtre ouverte. Tu roulais ton précieux join. La jeune fille aux longs cheveux blanc identique au tien, revenue en titubant. Tu souriais. Elle te fait penser à toi, une fois que t’es partie sur le mauvais pied, ça sera comme ça jusqu’à la fin de la journée et parfois ça s’empira. Il faut que tu la mettes à l’aise, comme Cody d’ailleurs. Il est si timide. Il n’ose pas te regarder dans les yeux, il fuit. Il rougit. Et toi, tu t’attendris. Tu vas tout faire pour qu’ils soient à l’aise. Pour qu’ils se sentent bien et qu’ils ne se forcent pas. Parce que après tout, toi, Lottie t’es connue pour ta sociabilité, ta tendresse et tu mets les gens à l’aise en deux, deux. Mais là ça semble plus compliqué pour Cody.

D’ailleurs tu ne sais même pas comment, la blanche s’appelle. C’est avec sourire que tu lui demandes. “C’est pas un problème, ça arrive à tout le monde. Vas- y viens, on prend une petite pause. Tu peux te servir, c’est pour nous. Dis, tu t’appelles comment ?” Par la suite, elle te dit son prénom et vint s'asseoir au près de toi. Les deux jeunes étaient comme en admiration total par ce que tu faisais. "Dis, que fabriques- tu ?" te fit Vanilla. Un sourire gêné vint apparaître sur ton visage. T’es pas pour qu’ils consomment, tu t'en fous complètement. Tu ne veux juste pas qu'ils finissent comme toi : accroc. Tu ne fumes plus que ça. C’est comme un besoin. T’es pas accroc au goût, à la substance qu’il y a dedans. Non. T’es accroc à ses effets. Tu oublies quand tu fumes. T’es calme quand tu fumes. Tu te prends pas la tête pour rien et tu vies. Pendant quelques heures, tu te sens bien. Tu te sens soulagée. Tu te sens ailleurs.

"C’est hum du Cannabis. C’est illicite oui. Mais c’est une plante qui pourrait beaucoup servir pour la médecine et en plus c’est naturelle. C’est des petites feuilles vertes." -Tu leurs montres- Ils ont une odeur spécial aussi. C’est mieux que les somnifères, les anti douleurs. Tu prends ça t’es dans ton monde, tu n’as plus mal, tu déstresses. Tu peux dormir tranquillement. Tu as une imagination débordante, enfin pour ma part. Après y’a des inconvénients bien évidemment, je ne cache rien. Tu peux devenir accroc à ses effets. Tu peux partir en bad tripe si tu en as trop consommé et que tu n’es pas habitué. Le bad tripe pour vous expliquer, c’est un état secondaire. Tu vomis, tout tourne autour de toi. Tu vacilles. Tu ne te sens vraiment pas bien. Tu te recroqueville sur toi- même et essaye de dormir pour que ça passe, mais souvent tu finis dans les toilettes entrain de vomir. Après c’est un choix d’en consommer ou pas. Et c’est nous qui sommes libres de nos choix. Dis- tu, en finissant par un petit sourire.

Alors que tu expliquais ce que tu faisais, Cody s’était mis à l’écart, silencieux, il balayait le sol, l’oreille attentive. Une fois que tu avais fini de rouler, tu t’approchas de lui doucement. Tu ne voudrais pas l’effrayer. Tu lui tapota, légèrement la tête et lui mit dans la main de petits bonbons. Enfin, d'un geste doux, tu pris le balais. “Viens, ça me ferait plaisir que tu viennes avec nous, n’ai pas peur on va pas te manger.” Tu souriais. Un sourire rassurant. Un sourire chaleureux.

Tu te rassis alors et allumas ton petit plaisir. Ratatouille ne mit pas beaucoup de temps à rappliquer, il aimait être là quand tu fumais, comme si il avait peur que tu partes en bad tripe. Il se mit au tour de ton cou et il te parlait. Toi, tu le comprenais mais les autres devaient vraiment te prendre pour une folle. “Il vous dit bonjour.” finis- tu par dire aux deux jeunes élèves. Et tu tirais sur ton bijoux. Fumée opaque. Cœur qui fait de petit accéléré. Tu souffles. Tu destresses et avec automatisme tu manges de petit bonbon. Bah ouais, t'as oublié tes carottes.

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❝ Ménage Party 

Je veux voir mon reflet sur ce sol

Sa voix était apaisante, elle me rassurait sans trop que je ne m'en rende compte. Elle expliquait alors que j'écoutais subtilement et que je buvais chacun de ses mots, quelques peu impressionné par ses connaissances. Je n'avais pas eu la chance de m'aventurer et de connaître autant de détails comme ce truc-là dans ma vie. Elle m'apprenait quelque chose et ça semblait intéressant. Elle était captivante.

Je ne le remarquais pas, mais je devinsse encore plus pivoine qu'au début lorsqu'elle vint me tapoter la tête alors que je ne m'y attendais pas. Elle déposa des bonbons dans ma main et m'invita de sa voix chaleureuse à la rejoindre, mais je n'osais tout de même pas la suivre. J'imitais donc chacun de ses pas dans le silence et avec délicatesse jusqu'à en venir à m'asseoir à ses côtés.

Je ne savais pas ce que c'était, mais j'étais terrorisé par cette bête qui s'était pointé à l'improviste. Je ne hurlais pas et me contentais tout simplement de reculer activement vers l'arrière en fixant Lottie comme si elle était une extraterrestre. Je me plaquai à un mur un peu plus loin, et continuais de contempler la créature jusqu'à ce qu'elle déguerpisse de par elle-même. Je portais ensuite mon attention sur l'offrande de Lottie ; devais-je m'en méfier ? Elle ne semblait pas me vouloir de mal, mais les apparences pouvaient aussi être trompeuses. Mieux valait rester sur ses gardes. Je me repliais donc dans mon coin en espérant ne pas rester seul pour bien longtemps... où peut-être que ça ne serait pas si désagréable que cela, de pouvoir respirer sans avoir la forte impression d'être observé.

Random fact, what else ? | H.R.P

J'ai mis beaucoup de temps à répondre et c'est pourris, je m'en excuse. ❞

Invité**Invité**

Oui, une lueur d'espoir.. ?

Oui, elle avait déjà entendu parler de ces étranges roulés auxquels Lottie faisait référence. Vanilla baissa les yeux sur les petites feuilles que la jeune fille montrait et en attrapa doucement une entre ses doigts. Elle s'arrêta alors sur le terme "tu peux dormir tranquillement". Les yeux de la demoiselle s'ouvrirent en grand pour fixer avec fascination les plantes verdâtres. Dormir tranquillement... Cela faisait des années qu'elle en rêvait. Depuis son enfance, Vanilla était sujette à d'affreux cauchemars qui l'empêchaient de faire ses nuits et transformaient ses journées en course contre le sommeil. La petite demoiselle des neiges peinée à garder les yeux ouverts en cours, même si elle avait l'habitude de ce manque de sommeil, elle ne résistait jamais indéfiniment. Peut-être alors avait-elle trouvé une solution à son problème. Elle n'écouta que d'une oreille la suite des explications de Lottie, bien plus intéressé par l'aspect pratique de ces tubes blancs qu'elle fabriquait. Elle entendit parler de "bad tripe", quelque chose comme ça mais ne prit pas garde aux recommandations de sa camarade. Elle DEVAIT essayé cette solution miracle.
Elle porta l'étrange petite feuille à son nez pour en sentir l'odeur. Elle le retroussa aussitôt, c'était assez étrange en fait. Elle reporta enfin son attention sur sa copine blanche et regarda avec étonnement le lézard se glisser autours de son cou. Comme il était mignon ! Vanilla craqua littéralement et s'approcha d'un bon de Lottie.

"Il est vraiment adorable ! Bonjour petite créature ! Tu comprends réellement ce qu'il te dit ?"

Bon, le quadrupède qui s'était campé sur l'épaule de la demoiselle était bien différent de Lolly, mais il était tout aussi mignon et attachant. Vanilla adorait le monde animal, n'importe quelle bestiole était capable de la fascinée, ce n'était vraiment pas compliqué de la distraire. La réaction de Cody était à l'inverse vraiment incompréhensible, comment pouvait-il être effrayé par une chose aussi petite ? Et comment un garçon aussi peureux et adorable pouvait-il la détesté ? Elle était d'ailleurs étonnée qu'il connaisse la signification de ce terme. Puis il n'en n'avait pas lui, de lézard ? Pourtant il lui semblait avoir entendu que tout les élèves se devaient d'en posséder un... Peut-être y avait-il des exceptions après tout...
Mais l'heure n'est plus aux questions, il fallait de nouveau porter son attention sur cette fumée miracle. Vany observa la demoiselle souffler la fumée avec décontraction, visiblement nerveuse. Elle se mâchouilla la lèvre en attrapant du bout des doigts un bonbon, ouvrant le paquet pour le glisser entre ses lèvres. Et tout en mâchonnant la substance collante dans sa bouche, elle pencha la tête, le regard rivé sur le tube.

"Et tu en trouves où, du... cannabis ?"

Elle n'était plus sûr de l'appellation de cette feuille mais il lui semblait bien que c'était cela. Elle avala son bonbon et ses dents prirent de nouveau d'assaut sa lèvre inférieur, elle ne voulait pas paraître étrange aux yeux de la jeune fille, même si elle aurait bien du mal. Aussi étonnant que cela paraissait, elle se retrouvait un peu dans sa camarade qui lui faisait face. Dans ses mimiques, dans ses gestes, dans ses paroles, dans ses sourires... Oui, vraiment, elle avait cette étrange impression de ne pas être si différente que cela face à elle.
Elle jeta un coup d’œil par dessus son épaule, regardant l'albinos camper sur ses positions. Elle ne pouvait pas se risquer à lui adresser la parole, il pourrait mal le prendre ou la rembarrer. Alors elle préféra juste se taire.

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