Je joue, Tu m'écoutes, Nous parlons... [PV: Roxanne Murray]

Je joue, Tu m'écoutes, Nous parlons...

Je suis arrivé dans la  matinée sur les lieux de ma nouvelle vie. Après avoir remplis tout les papier administratif, un élève m'emmena à mon cabanon.

Ouais à Prismver, on ne dort pas dans des chambres mais dans des cabanes pour les plus vieux et des cabanons pour nous, jeunesse de cet établissement que je qualifierai plus de prison pour les gens sur qui le destin a donné un pouvoir. Super le cadeau. On est tous content d'avoir un truc qui sort de l'ordinaire et qui nous oblige à quitter notre famille pour venir s'installer sur une île en Angleterre. En plus, il pleut tout le temps en Angleterre.

Mais, je m'égare. Où j'en étais? Ah, oui au moment où cet élève, m'emmena à mon cabanon. Quand je suis arrivé, mes colocs étaient déjà installé pour la plupart. La pièce était plutôt simple, trois lits, une grande armoire centrale et trois petits bureaux. En plus, il croyaient que j'allais travailler! Les murs étaient vide de toute décoration. Je rangea vite fait mes affaires, ne prenant pas soin de les plier bien. Ma mère m'aurait disputée mais elle est pas là donc j'en profite.

Après avoir tout "ranger", je décida de faire un tour de l'établissement. Histoire de voir s'il n'y avait pas d'endroits sympas pour traîner lorsque je sécherais les cours. J'étais repassé par le grand hall puis avait monté un escalier. Je marchais dans le couloir, ouvrant les portes qui se présentait à moi.

La quatrième porte renfermait une salle de musique. Un piano à queue dormait tranquillement en son centre. Je sens que cette pièce va me plaire et que je vais y passer le plus clair de mon temps. J’allai directement vers le piano, l'ouvrit dévoilant les touches blanches et ébènes.  Je m'installa sur le tabouret et commença à jouer quelques morceaux que j'avais appris et que j'appréciais particulièrement. Il y avait du Beethoven, du Mozart, du Chopin, un peu de Schubert mais aussi des musiques plus récentes, des musiques de film, de jeu vidéo...

Puis, je me mis à joué un morceau italien, de Ludovico Einaudi. Ce morceau, il se nommait "Divenire", cela veut dire devenir. Un morceau que j'ai appris à jouer il y a peu de temps. Je le trouve magnifique et j'adore le jouer. Je le rejoua une deuxième fois. J'étais totalement coupais du monde, j'étais enfermé dans ma musique. C'est pour ça que je ne sentit pas la présence de la personne qui s'était introduite dans la pièce...