EVENT | Saupiquet il nous fait le couscous le bon couscous qui nous plaît

J'étais impatient depuis mon réveil. Il y avait quelques jours, j'avais entendu dire qu'un cirque sur des pingouins cracheurs de feu. En même temps, je trouvais ça bizarre, quand même, ces animaux vivaient dans des environnements froids... Enfin, osef, le monde était rempli de plein de mystère. Tout de suite je me douchais, me brossais les dents puis m'habillais en tenue décontracté. Après cela, je quittais le pensionnat pour aller vers la grande place, seul. Je savais bien que les autres allaient venir d'eux même alors j'avais pris de l'avant pour garder les meilleurs places.

Arrivé à destination, j'avais pu gardé des places pour mes proches. Je regardais le spectacle avec ceux qui s'étaient mis à côté de moi. Cependant, j'avais un mauvais pressentiment. Le couscous? Je ne le mangeais pas, j'avais pas faim. C'était la première fois que je voyais des pingouins faire un tel spectacle. Cependant...Je ne pouvais pas m'empêcher de trouver cet endroit étrange. Du couscous et des pingouins....Étrange quand même, non? Enfin, profitons du spectacle! Et si quelque chose de bizarre se produisait, je n'aurais cas entrer en action! Si je ne mangeais pas les couscous, c'était grâce à ma leçon: "Surtout, si tu te retrouve dans un endroit louche, ne mange pas la nourriture qu'on t'offre". Les vieilles habitudes ne vous lâchaient pas, comme on dit ^^

Au départ, Aslinn avait pris ça pour une blague. Je veux dire, un cirque avec seulement des pingouins, c'est assez wtfesque non ? Et ça l'était suffisamment pour que la jeune fille y fonce direct. Non, en fait, il lui a suffit d'entendre "Un cirque va arriver..." pour devenir excitée comme une gamine de six ans devant un marchand de peluches. Enfin, juste avant, elle a quand même dû demander une chose :

"... C'est quoi un cirque ?"

Oui parce que quand on s'appelle Aslinn, qu'on a vécu dans une ferme d'un village paumé d'Irlande entouré de moutons, le cirque, c'est limite un mythe. Sa seconde réaction (légitime) fut :

"IL Y A DES MOUTONS ?"

Heureusement, elle fut rassurée et elle a pu attendre tranquillement impatiemment (?) l'arrivée du fameux penguin circus.

Et la voilà, dans les gradins, à s'empiffrer de couscous, à se demander comment un pingouin peut être assez agile pour être funambule, à pouffer bêtement devant le pingouin clown, à s'émerveiller à chaque fois que le magicien fait quelque chose (c'est-à-dire avancer, se présenter, montrer une carte, faire son tour, échouer, ré-essayer, réussir, faire un autre tour) - inutile de préciser qu'elle n'avait jamais vu de tour de magie auparavant ?

Mais d'un coup.

"J'AI PLUS DE COUSCOUS"

Et elle n'avait rien d'autre à manger. Elle jeta un oeil à sa droite. Son voisin (ou sa voisine, elle ne voyait pas bien dans le noir) avait posé son assiette entre elle et lui/elle. Elle tenta de se concentrer sur le spectacle. Une seconde. Deux secondes. Trois sec... TROP DUR.

Elle commença à piocher dans l'assiette de son sauveur. Qui n'était absolument pas au courant de ce qu'elle faisait.

Décidément, le cirque, c'est cool.

c'est comme une fête, qui se mange entre amis !
avec toute la communauté Prismverienne 8D

Un beau matin, Mackenzie Turnover avait ouie dire qu’un cirque magique à pingouins mutants et au directeur douteux avait ouvert ses portes dans la ville. Ce beau matin, on a pu entendre le cri de joie de Mackenzie retentir dans tout le pensionnat.

Mack y était allée dès l’heure de l’ouverture. Enfin, elle était partie deux heures avant, elle s’est perdue une heure, elle a regardé les vitrines fermées de la ville pendant une demi-heure, et elle est finalement arrivée là, tranquillement, au moment où ils ouvraient les portes de leur chapiteau magique, par lesquels s’échappaient des effluves que la rousse de connaissait que trop bien …. DU COUSCOUS.

Il ne faut jamais parler de couscous à Mack. Parce que Mack et le couscous, c’est une tumultueuse relation d’amour. Mack aime le couscous. A la folie. Au point qu’un jour, elle s’était rendue malade à force de manger des merguez. Je ne sais pas QUI mais QUI avait eu l’idée de faire du couscous dans ce chapiteau mais ... avec Mack, ce n’était pas une bonne idée.
Elle s’était précipitée sur le buffet, comme un fauve déchaînée. Elle avait pris une assiette que seule une hulkette comme elle pouvait porter d’une main. On se demandait comme ça faisait pour tenir tout ça. Et surtout comme elle allait faire pour tout manger.

Mack s'assit, sans aucune considération pour la personne derrière elle qui allait devoir se payer une tête rousse doublée d’un chignon-chouquette pendant tout le spectacle. Mack était émerveillée. Aux anges même. Elle gloussait comme une baleine en voyant les pingouins se dandiner sur la corde avec brio. Elle était avec l’amour de sa vie après tout. Oui, je parle du couscous.

Couscous qui se vidait comme presque par magie de l’assiette garguantuesque de Mack.
Puis tout d’un coup, quelque chose se produisit. Mac fut aspergée de sauce parfumée et épicée. Un flot, une avalanche couscouscière se déversa sur elle. Mack ne bougeait plus. Elle fixait la merguez qui roulait sur ses genoux. La semoule plein le dos, elle se retourna et cria :

-T AS GACHE DU COUSCOUS ! TU SERAS HANTEE PAR LE FANTOME DE LA MERGUEZ JUSQU’A LA FIN DE TES JOURS !

Et c’est tout. Elle se rassit, et se remit à regarder tranquillement le spectacle. Sans se soucier du fait qu’elle avait parlé très fort, qu’elle puait le couscous Saupiquet et que celui-ci imprégnait ses vêtements.

codage par langweilen sur apple-spring

• Non elle n'avait pas prévue d'aller à ce spectacle. Déjà 1 parce que ça pue toujours les cirques 2 parce qu'elle a horriblement peur des pingouins et 3 parce que le couscous c'est dégueulasse. Elle, elle avait prévue de sortir en ville, elle s'était brossée les dents, habillées, elle avait prit son sac, elle était sortie. Mais apparemment la galerie marchande ne plait pas à son pouvoir. Pas du tout même. Pendant que elle, elle veut s'acheter des clopes, des pommes et du dentifrice il faut que son pouvoir lui rappel sa présence. Que ce gros crétin manipulateur de don montre qui est le chef.
  
  Et elle s'était retrouvée comme une conne dans les gradins du cirque Saupiquet. Avec sa poche de cigarettes à la main et un tube de dentifrice dans l'autre, tube que par la même occasion elle n'avait du coup pas payé. Elle manque de piquer une crise, là comme ça, comme une gamine qui n'est pas contente. Mais comme elle a un minimum de dignité elle se retient.
  
  On lui propose du couscous, elle manque de s'évanouir. ELLE AIME PAS LE COUSCOUS C'EST CLAIR ?! Avec son regard bien méprisant elle envoie balader l'élève qui lui en a proposé, pourquoi est-ce qu'il a fait ça d'ailleurs ? Pourquoi est-ce qu'il s'est présenté tout sourire, yeux charmeur et couscous à la main ? Il est con. C'est ce qu'elle pense en tout cas. Bref, après lui avoir fait comprendre qu'il était une sous-merde rien que par le biais d'un regard et d'un "Non." elle change de place. Elle pourrait bien sortir mais les pingouins aux entrées lui font terriblement peur. Alors elle se déplace, à côté d'une fille qui se fait bouffer son couscous par sa voisine.
  
  Jusque là tout va bien. Elle tremble de peur à chaque apparition d'un pingouins, devient encore plus pâle lorsqu'ils se mettent à cracher du feu et fait un bond digne d'un athlète de haut niveau lorsque... sa voisine renverse du couscous. Génial. y'en a partout. Sur la fille qui lui en piquait, sur la propriétaire du couscous, sur une fille devant et sur elle.En fait les autres elle s'en moque presque. Tout ce qu'elle voit actuellement c'est le couscous sur son pantalon. HORREUR. Elle aurait préféré se taper trois heures de plus de pingouins cracheur de feu plutôt que de se recevoir UNE miette de ce couscous.
  
  La rousse se retourne pour engueuler la propriétaire du couscous, la maudissant par la même occasion. Mais Emy elle a peur -non, pas des rousses, des personnes qui crient. Et cette fille à crier. Et elle a encore pleins de couscous sur ses genoux, et un pingouin vient de cracher du feu. LA TOTALE.
  
  En premier temps elle pique une serviette à la sa voisine, on lui avait déjà piqué son couscous alors sa serviette ça ne devrait pas la surprendre. Elle s’essuie rapidement les genoux avec le plus grands des dégoût, ensuite elle se lève n'oubliant pas sa poche et son dentifrice et en deuxième temps elle fuit. Du style une folle qui cours entre les gens, qui s'arrête en manquant de crier devant un pingouins et qui finalement se précipite dans les toilettes. Histoire de fumer au moins tous les paquets qu'elle avait acheté et à en déclencher l'alarme incendie s'il le fallait.
  
  C'était Emy au cirque.