Pourquoi c'est toujours à moi qu'arrive ce genre de chose? (RP Violette Schoenfeld, Anna Rosebery et Amélie Scarlet)

Toujours appuyée contre le mur, je continue de pleurer. Maudits souvenirs... J'aurai voulu les enfuir à jamais. Ou tout oublier. Quel soulagement ce serait pour moi... Mais je ne peux pas. Je dois regarder droit devant et laisser le passé derrière moi. C'est pour cela que je dois arrêter de pleurer et aller m'excuser auprès d'Amélie. D'habitude, je ne le ferai pas; mais j'ai la terrible impression que c'est ma soeur que j'ai frappé. Et puis, je commence à l'apprécier: pas besoin de faire des manières avec elle. Elle pleure quand elle est triste, s'énerve quand elle est en colère et rit quand elle est heureuse. Ce sentiment... Serait-ce de l'amitié? Non, Violette. Rappelle-toi des quelques amies que tu avais réussi à te faire. Elles t'on toutes abandonnée, blessée, reniée. Tu dois garder la tête froide. Mais je ne peux pas... Je ne veux pas être blessée encore une fois. Essuyant rageusement mes larmes, je décida de prendre la direction de ma cabane et d'oublier tout ça dans une bonne tasse de thé à la guimauve. Avant même que j'ai pu faire un pas, une voix me stoppa:
- Tu n'es pas blessée?, s'enquit la brunette sans son sourire agaçant.
Je ne répondis pas. Je n'ai pas besoin de sa pitié. Je veux juste quelqu'un qui m'apprécie à ma juste valeur. Je détournai la tête pour lui faire comprendre que je ne voulais pas lui parler. Mais mes larmes continuaient de couler... Je commençai à m'enfuir une fois de plus, quand une personne blonde sortit de la bibliothèque. Amélie. Elle n'avait pas lâché son bouquin sur les castors lapons... Cette pensée me fit légèrement sourire. Elle sortit un miroir de sa poche et entreprit de se refaire une beauté. Mais comme elle était parfaitement coiffée, elle le rangea. Elle se dirigea vers nous en fredonnant quelques notes, le sourire aux lèvres. Elle se mit à parler seule. Non pas que je trouve cela idiot. Il m'arrive de monologuer assez souvent.
- Aujourd'hui a-t-il été un jour horrible, ou bien une agréable journée ensoleillée, le temps idéal pour profiter de l'extérieur? Moi, je trouve que c'était plutôt un beau jour quand on y pense. Je me suis bien amusée!, dit-elle, les paupières closes.
Elle se tourna vers nous, et nous demanda:
- Et vous, que pensez-vous?
Incapable de me retenir plus longtemps, je me précipita vers elle et tomba dans ses bras en pleurant de plus belle.
- Je... Je... Excuse... Moi..., balbutiai-je en hoquetant.
Si elle veut de moi, je ne serai plus jamais seule... Car j'ai confiance en elle.

La blonde ne répondit pas à ma question, détourna la tête et commença à s’en aller. Je ne savais pas si je devais dire encore quelque chose ou s’il valait mieux que je me taise. Je fus étonnée que la blondinette ne nous est pas rejoint, je me retournais et vit qu’elle était occupée à se recoiffer. Apparemment elle avait aussi encore tout rangé. J’espérais que les incidents d’aujourd’hui passerait inaperçu mais heureusement personne ne semblait nous avoir vu. La blondinette finit par sortir à son tour de la bibliothèque et nous rejoindre.
« - Aujourd'hui a-t-il été un jour horrible, ou bien une agréable journée ensoleillée, le temps idéal pour profiter de l'extérieur? Moi, je trouve que c'était plutôt un beau jour quand on y pense. Je me suis bien amusée! »
Je ne répondis pas puisqu’elle semblait se parler à elle-même. Je trouvais quand même étonnant qu’elle dise s’être amusée alors qu’elle avait été menacé de mort et blessé par la blonde lunatique et avait failli mourir écrasé sous un immense meuble. Elle s’adressa ensuite à nous :
« -Et vous, que pensez-vous ? »
Après tout, à aucun moment je n’avais été blessé et il ne m’était rien arrivé de grave. Et puis, c’était aussi, voire plus, distrayant que de passer l’après-midi à lire comme je l’avais prévu en venant à la bibliothèque.
« -C’était surtout une journée particulière ! », dis-je en reprenant mon sourire habituelle.
Je me demandais si la pleureuse allait répondre ou continuer à partir. C’est alors que je la courir vers celle qu’elle menacée de mort quelques minutes auparavant et la prendre dans ses bras. Elle lui bégaya même quelques excuses. Je la comprenais de moins en moins, ne voulait-elle pas la tuer juste avant ? Elle l’avait même blessé ! Je me dis qu’il valait mieux que je ne cherche pas à comprendre.
Je voulus d’abord m’en aller afin de laisser les deux jeunes filles régler leurs affaires puis je me souvins que j’étais venu chercher un livre. Je décidais donc de rester encore un peu, j’étais aussi curieuse de voir comment aller réagir Amélie. Et puis, partir maintenant aurait été comme s’arrêter à l’avant dernière page d’un livre.

Je les regardais. La blonde, toujours au bord des larmes, semblait vouloir partir, et la brune... D'ailleurs, comment s'appelait-elle ? Je crois qu'elle me l'avait dit... ah, voilà : Anna... Roseberg. Euh non, Rosebery. Anna me répondit donc, avec son sourire collé au lèvres, signe qu'elle avait plus ou moins retrouvé ses esprits :

-C’était surtout une journée particulière !

En effet. Et on dirait bien que comme moi, cette journée avait distraite la jeune brune. Par contre, notre camarade... Je ne comprenais pas. En fait, c'était moi qui avait eu le plus de malheur, la tentative de meurtre, la blessure et tout. La blonde s'était juste pris une pile de livres sur la tête. Et malgré cela, je suis restée normale alors qu'elle, elle s'est mise dans tout ses états. Mais ce que je trouvais le plus drôle, c'était Anna. La brune, qui observait tout depuis le début, devait surement à avoir plein de choses à raconter maintenant. En plus, elle devait nous trouver bien débiles parfois ! J'aimerais bien être à place, juste pour voir comment on était, la folle et moi.
Je regardais maintenant la pleurnicheuse. Elle ne m'avait toujours pas répondu. Je haussais un sourcil, elle était vraiment en mauvais état. Mais on ne peux pas dire qu'elle ne l'a pas cherché. C'est bien elle qui nous avait provoquées, alors qu'Anna essayait de l'aider depuis le début et moi qui lui avait juste fait un câlin. Elle a voulu me défier en entrainant la brunette avec elle, qui n'avait même pas donné son avis, et m'avait menacée avec une dague. Franchement, quand je disais que ses chances d'avoir un petit ami était proches du vide intersidéral, cela s'appliquait aussi avec les amis. Malgré tout, la blonde m'inspirait un peu de pitié.
D'ailleurs celle-ci, me regardant de ses yeux mouillés de larmes, ce qui ne manquait pas de me gêner, sauta sur moi en s'écriant et hoquetant :

- Je... Je... Excuse... Moi...

Ben tiens, c'était maintenant qu'elle le disait ? J'ai trouvé d'ailleurs étrange qu'elle ne s'excuse pas non plus devant Anna. La blonde l'avait quand même rejetée froidement au début, quand la brune s'inquiétait de son état. Cette derniere semblait d'ailleurs de plus en plus.. amusée, intéressée ? par la situation. Ce qui est normal, quand on y pense. Avec la folle, c'était presque un épisode d'une série télé qu'on avait fait. Une série avec de l'action, du sang, des armes, des castors lapons, des bibliothèques et de l'émotion. Bouh que la brune devait s'amuser. Mais je ne pouvais pas me plaindre non plus, même pour moi la situation était amusante. Après tout, les acteurs aussi ont le droit de se divertir sur la scène...
Replongeant sur terre, me rendant compte que la blonde était toujours dans mes bras, je soupirai puis la dégagea lentement, la plaçant près d'Anna. Inspirant un bon coup, je tendis mes deux mains vers les jeunes filles, en leur attribuant mon sourire le plus sincère, pas comme celui que sortait la brune en toutes occasions, ce faux sourire. J'avais bien remarqué cela ; et aussi je savais que c'était elle qui avait fait exploser l'étagère. Je l'avais vue ce concentrer sur le meuble. Mais ce n'était pas grave...

-Vous savez, on peut oublier cette partie de la journée et ne rien raconter aux autres. Ce sera notre petit secret ☆ ! On repart de zéro, on tourne la page, cette aventure est terminée ! Je pourrais vous aider à chercher votre livre !

Je fis une pause, le temps de prendre la main de mes camarades. Mon regard se posa un instant sur l'encyclopédie machiavélique, et un sourire sadique-amusé fendit mes lèvres avant d'ajouter, le ton un poil ironique et moqueur :

-Et aussi... vous pourriez peut être m'aider dans ma dissertation sur les castors lapons... Je suis sûre que vous savez pleiiin de choses.... fu fu fu...

Toujours dans les bras d'Amélie, je continue à pleurer. Ça fait du bien de tout relâcher. J'ai l'impression que ce sont mes idées noires qui s'en vont avec mes larmes. La blondinette sembla réfléchir quelques instants, puis soupira et me dégagea de mon étreinte. Elle nous fit un magnifique sourire et nous lança:
- Vous savez, on peut oublier cette partie de la journée et ne rien raconter aux autres. Ce sera notre petit secret ☆ ! On repart de zéro, on tourne la page, cette aventure est terminée! Je pourrais vous aider à chercher votre livre!
Elle s'interrompit un moment, jeta un coup d'oeil sur son bouquin, qui était en fait la cause de tout ce qui nous était arrivé. Son sourire éclatant se transforma en un sourire moqueur et ajouta:
- Et aussi... Vous pourriez peut être m'aider dans ma dissertation sur les castors lapons... Je suis sûre que vous savez pleiiin de choses... fu fu fu...
Je souris. Décidément, Amélie ne se séparait jamais de son côté ironique. Je me tournai vers Anna. Cette tirade semble l'amuser aussi. Nous pourrions être amies toutes les trois. J'ai terriblement besoin de quelqu'un à mes côtés si je ne veux pas perdre mon humanité. Mon regard s'accrocha à nouveau sur le livre d'Amélie. C'est aussi grâce à ce livre que nous nous sommes rencontrées. Je crois que je ne l'oublierai jamais. J'inspirai un grand coup, et commençai à parler avec un sourire. Un vrai. Pas un sourire de satisfaction. Un qui exprime la joie pure.
- Oui... Cette journée est symbolique, car c'est par elle que tout a commencé. Ce n'est que le début. Le début de notre amitié.
J'ajoutai en me tournant vers les deux filles.
- Que diriez vous si nous devenions... amies?
Oui, c'est sûr... Jamais je n'oublierai ce jour. Ce jour où tout a commencé...
--------FIN--------

(HRP: Ceci est mon dernier post! Quand Amélie aura posté, ce RP sera terminé!)

Un peu en retrait, j’observais les deux blondes en attendant la réaction de la plus jeune. Je m’attendais à encore un de ses grands sourires mais différent des miens puisqu’ils étaient sincères ou qu’elle lui rende son câlin et que les deux se mettent à pleurer de joie en fêtant leur réconciliation. Mais il n’y eu rien de tout ça. Elle soupira et mit fin à l’étreinte. Pendant quelques secondes je retins mon souffle craignant que ce soupir ne provoque une nouvelle crise de rage de la jeune lunatique. Mais cette dernière n’eue aucune réaction. Amélie se contenta de dire avec un grand sourire :
« -Vous savez, on peut oublier cette partie de la journée et ne rien raconter aux autres. Ce sera notre petit secret ☆ ! On repart de zéro, on tourne la page, cette aventure est terminée ! Je pourrais vous aider à chercher votre livre ! »
C’était sans doute la meilleure chose à faire ou du moins oublier d’en parler parce qu’oublier cette journée était tout à fait impossible. En environ une heure, peut-être plus peut être moins, en réalité je n’en avais aucune idée, il s’était passé plus de choses qu’il ne s’en était passé depuis que j’étais arrivé à Prismver. Pour réponse j’adressais mon sourire habituel à Amélie. J’espérais que les deux filles n’avaient pas compris que j’étais responsable de l’accident du meuble ou qu’en tout cas elles me pardonneraient.
Amélie regarda son livre sur les castors lapons et ajouta d’un sourire presque sadique :
« - Et aussi... Vous pourriez peut être m'aider dans ma dissertation sur les castors lapons... Je suis sûre que vous savez pleiiin de choses... fu fu fu... »
Amusée par sa réplique je souris, elle avait bien le droit de se venger un peu après tout je l’avais presque forcé à ranger les livres qui étaient tombés sur la blonde de ma classe. Cette dernière nous détailla tour à tour et parla tout en montrant pour la première fois un grand sourire heureux.
« - Oui... Cette journée est symbolique, car c'est par elle que tout a commencé. Ce n'est que le début. Le début de notre amitié. »
Notre amitié ? Avais-je bien entendue ? Parlait-elle à Amélie ? A moi ? A nous deux ? A quelqu’un d’autre ? Je restais étonnée un moment lorsqu’elle ajouta :
« - Que diriez vous si nous devenions... amies? » , avec toujours son sourire radieux malgré qu’elle soit décoiffée. »
Je n’avais donc pas rêvé, elle voulait vraiment que nous devenions amies toutes les trois. N’avait-elle pas remarqué mes faux sourires ou si elle les avait vue comment pouvait-elle vouloir être amie avec moi ? Il fallait que j’arrête de me poser des questions et que je lui réponde avant qu’elle pense que je ne veux pas.
« -Oui avec plaisir ! »
Je me rendis compte qu’un stupide sourire heureux s’était formé sur mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler. Avec des amies comme ces deux-là je pense que je ne risque plus de m’ennuyer. Et puis Amélie est sympathique, en plus elle a l’air d’aimé ranger et l’autre blonde aussi, surtout quand elle n’est pas en colère.
Gênée d’avoir souri réellement je me tournais vers Amélie et ajoutais :
« -Et nous pourrons aller faire ta dissert sur les castors lapons je m’y connais beaucoup ! »
J’avais parlé sur d’un ton ironique et amusé mais le pire c’est que je n’avais pas menti. En effet, un jour d’ennui j’avais lu tout un livre à peine plus cours que celui qu’elle tenait à la main sur les castors.

Ma dernière réplique semblait avoir amusé les filles. J'espérais tout de même que l'une d'elle proposerait de m'aider. De toute façon, elles n'avaient pas vraiment le choix, je les aurais obligées. La blonde ouvrit la bouche. Une proposition d'aide au devoirs ?

- Oui... Cette journée est symbolique, car c'est par elle que tout a commencé. Ce n'est que le début. Le début de notre amitié.

Et non. Je savais que ça allait partir dans le trip de l'amitié. Je suis sûre qu'elle va ajouter si on veut bien être ses amies. Avec ce sourire !

- Que diriez vous si nous devenions... amies?

Ah ah ! Bingo ! Personnellement je n'étais pas sûre d'accepter tout de suite cette demande. Elle m'avait quand même bien provoquée, essayer de me tuer, blessée. Alors bon, c'est pas que j'avais des souvenirs mitigés avec elle, malgré le fait que je me sois quand même amusée, mais...Et le truc qui me gêne le plus, c'est....
Comment s'appelle-t-elle ? Je ne savais même pas comment elle s'appelait ! M'enfin bon, ce n'est pas très grave. Juste un peu gênant. J'observais la fille sans nom. Ses cheveux étaient décoiffés et son visage était barré d'un sourire heureux. D'ailleurs mon esprit se tourna vers Anna, alias la fille au sourire, et ma tête suivit le mouvement du cerveau. Je fus surprise de découvrir que la brune avait elle aussi un sourire. Mais un vrai sourire.

-Oui avec plaisir !

D'ailleurs elle ne tarda pas à le remarquer et ajouta, un peu gênée :

-Et nous pourrons aller faire ta dissert sur les castors lapons je m’y connais beaucoup !

Je l'aime bien celle-là ! Malgré le ton ironique qu'elle avait pris, je savais qu'elle s'y connaissait un minimum en castors lapons, car on ne rigole pas su ce sujet là. Je sentais ma dissertation passer sous l'oeil expert de la prof qui au final m'attribuait une super note. Et puis comme ça ce stupide devoir sera fini !
En ce qui concerne l'amitié, je préfère me faire des amies avec le temps. M'enfin bon, malgré certains trucs les filles sont gentilles. Alors... pourquoi pas ? Je pourrais les considérer comme de bonnes camarades. Pas encore comme de véritables amies, mais au moins on pourrait se parler sans se mettre un couteau sous la gorge. C'est d'ailleurs le cas de le dire avec la blonde !
Contente de cette journée, j'ai pu rencontrer des gens et avancer dans mes devoirs. Souriant aux deux filles, je dis :

-Merci Anna ! Bon, on s'y met ?

Tiens, je n'avais pas donné mon avis sur la demande d'amitié. Mais je pense qu'elles ont du comprendre que je n'étais pas contre. Reprenant le livre sur les castors lapons, je cherchai une feuille puis nous nous commencions à écrire sur une table de la bibliothèque. Le soleil filtrait à travers les carreaux, emplissant la salle d'une douce lumière. La journée faisait place à la soirée, la soirée d'été douce et chaude.

Et bien sûr, au final j'ai réussi à finir ma dissert et je crois que les filles ont trouvé leur livre !

FIN (^з^)-☆

[PS : j'espère que cette fin vous aura plût..]

☆☆☆ The End! ☆☆☆