Sujet: After the war, the fragile peace. Mer 18 Déc 2013 - 17:51
JIM & SKYGGE
any time we have a conversation it's never what you wanna hear
Il a éclaté de rire à ta remarque, ce qui t'a surpris. Sourcil arqué et moue dubitative, tu te demandes sérieusement s'il ne manque pas quelques cases à ce mec. Tu hausses les épaules, avançant, les mains dans les poches. Les gens qui vont vous croiser vont se poser des questions. Qui aurait pu croire que tu puisses te tenir à côté de lui de façon si pacifique ?
Jim commence à se faire une cigarette et tu le regardes faire avant de détourner les yeux. Tu soupires machinalement. T'as jamais vraiment compris où était l'intérêt de fumer. Bah, c'est pas comme si t'allais leur faire la morale. Tu t'en contrefous. Ils pourront toujours se plaindre le jour où ils seront malades. Tu hausses les épaules en écho à tes pensées. On crève tous un jour de toute façon.
▬ Moi c’est le contrôle des probabilités. Enfin contrôle. j’appelle plutôt ça la connaissance, parce que je ne peux pas réellement les influencer.
Tu écoutes silencieusement, continuant à avancer sans rien fixer en particulier. Les probabilités hein ? Ça explique ses commentaires sur tes endroits de shoots favoris. Tu esquisses un sourire en pensant au moment où tu l'as frappé. Quelle probabilité ça a pu donner ? Tu secoues légèrement la tête, un tantinet amusé.
▬ C’est cool comme don. Mais je m’y fie beaucoup trop, je crois. ▬ ...c'est pas une mauvaise chose, je pense.
Il allume sa cigarette, le regard rivé à l'horizon, comme toi.
▬ Explique moi comment marche ton pouvoir.
Un regard sur lui puis tu replonges ton regard au loin. Tu réfléchis aux mots que tu vas utiliser. Tu finis par hausser les épaules, regardant le sol pavé.
▬ Il marche en permanence. J'ai pas vraiment de... contrôle dessus. C'est basé sur l'instinct je dirais.
Tu te masses la nuque, ne sachant vraiment pas comment expliquer tout ça.
▬ C'est pas évident à expliquer, en fait. C'est... naturel. Comme c'est naturel de respirer. Mon don est comme... un 6ème sens je dirais.
Tu grognes, lui jetant un regard.
▬ Ouais bon, sans commentaire. Je suis pas en A moi, je sais pas expliquer les choses. Tu t'en contenteras.
Et c'était un ordre. Une fois arrivés en ville, tu regardes les quelques badauds qui vous fixent d'un oeil parfois surpris, ou parfois indifférent. Tu aimes ce genre de situation. Personne ne juge à cause des rumeurs, parce que, ici, personne ne te connaît. Tu avances d'un pas assuré, esquivant les gens sur le point de te rentrer dedans. Tu zigzag presque élégamment au milieu des promeneurs, esquivant habilement les distraits. Oui, ton don est très utile pour une personne qui fuit les gens comme toi. Mais, dans une foule, c'est tout bonnement insupportable. Comme si on attirait ton attention de tous les côtés en même temps.
Tu arrives devant la terrasse d'un bar en bout de rue. Un endroit calme en somme. Tu te laisses tomber sur une chaise, t'y vautrant de manière confortable. Ton sac au sol, tu pousses un soupir en t'étirant. Tu attrapes la carte, y jetant un oeil.
▬ Bon, quel est le truc le plus cher ? Histoire de te faire raquer un maximum.
Tu lèves les yeux vers lui, histoire de voir sa réaction. Et tu profites que la carte cache une partie de ton visage pour esquisser un sourire. T'es un connard, mais peut-être pas à ce point. D'autant plus que tu as horreur des choses chères. Tu lui lances presque la carte, testant ses réflexes, avant de plonger ton regard sur la rue.
Lorsque la serveuse arrive, tu passes ta commande : une simple bière, marque danoise, comme d'habitude. Elle s'attarde un peu plus sur Jim et tu la fixes avant de regarder Jim, sourcil arqué. Il a la côte avec les filles, visiblement. Tu détournes la tête, n'y prêtant pas plus attention. Quand elle part enfin, et sans le regarder, tu reprends la parole.
▬ J'espère pour toi que tu vas pas attirer plus de nanas.
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Mer 18 Déc 2013 - 19:06
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« C’est cool comme don. Mais je m’y fie beaucoup trop, je crois. » « ...c'est pas une mauvaise chose, je pense. » « Ouais, sauf quand ton meilleur pote à le pouvoir de niquer toutes tes probas... »
Il tire une taffe, tique en fronçant les yeux. « ... ‘fin, ton copain, j’veux dire... » Merde, il avait vraiment dit meilleur ami ? Ca lui paraîssait tellement plus naturel, ca lui était venu tout seul. Putain, il sort avec Morgan, mais cette pensée est encore bien trop étrange pour lui. Pour eux. Ils se comportent bizarrement, sont pas à l’aise. Faut dire que rouler des pelles et coucher avec ton meilleur pote, celui que tu considère comme ton frère, c’est légèrement perturbant, au début. Il se rappelle finalement que Skygge est un bon ami d’Ashley, et en tire la conclusion - sage - qu’il vaut mieux ne pas trop aborder le sujet Morgan pour le moment. Le blond détourne alors la conversation sur le pouvoir du brun, et ce dernier lui explique ce qu’il peut.
« Ouais, le mien marche pareil. Constamment en marche. C’est vachement frustrant, au début. Alors tu capte les mouvements de toute chose vivante... Ca doit être atroce dans un bain de foule. Personnellement, je vois des chiffres. Partout. Regarde la fille à droite. Elle risque de glisser sur les pavés. »
Les regards des deux hommes se dirigent vers une jolie fille, la jupe volante, le haut pailleté. Elle marche, élégante, gracieuse. Elle descend du trottoir, marche sur les pavés. Mais l’un d’eux est glissant, et la matière neuve de son talon la fait glisser. Sourire aux lèvres et clope au bec, le blond est déja en route pour l’aider à se redresser. Il revient finalement vers le basketteur, haussant les épaules.
« J’sais pas toi, mais moi ça me fait des bourdonnements d’oreille quand j’suis fatigué, et si je me concentre trop dessus j’ai envie de gerber. »
Le duo arrive finalement à la terrasse d’un café, et s’installe. Skygge regarde la carte, sous le regard curieux de son... du mec qui l’accompagne. Ce dernier fume tranquillement, prenant soin de souffler en l’air ou sur les côtés pour ne pas incommoder le danois. Lorsque ce dernier lui jette la carte, le blond la plaque sur la table pour stopper son mouvement, sourire aux lèvres. « Fortes probabilités pour que tu fasses ça. Je ne m’attend pas à un geste doux de ta part avant un bon moment. » Sourire, il porte sa clope à ses lèvres pour checker la carte. La serveuse arrive, une petite brune, visiblement peu sûre d’elle. Jim laisse Skygge commander avant lui, commande à la suite une Guiness, levant les yeux vers la jeune fille pour lui tendre la carte, resplendissant de son sourire habituel : sympathique et rassurant. « Nouvelle ? » Elle acquiesce, explique que c’est son second jour, après quoi le blond lui souhaite poliment bon courage. Il tapote sa clope dans le cendrier lorsqu’elle s’en va, et, clope à la main, se lisse les sourcils, inutilement, appuyé sur la table. Jim est plein de petits tics du genre, des petits gestes inutiles, qui ne servent qu’à contenter son besoin d’être en permanence en mouvement.
Il n’a pas relevé quand Skygge a fait allusion à la boisson la plus chère; il s’est contenté d’hausser les épaules, souriant. Jim est riche. Jim est très riche. Probablement trop riche pour ce qu’il fait de son argent, d’ailleurs.
« J'espère pour toi que tu vas pas attirer plus de nanas. » Le blond hausse un sourcil, et son regard se pose sur la petite serveuse en train de repartir. Il se laisse tomber au fond de sa chaise, portant cigarette à ses lèvres. « J’attire personne, c’est la serveuse, encore heureux qu’elle vienne à nous. » Naïf ? Oui. Jim n’a pas vraiment conscience de l’effet qu’il a autour de lui. Il n’est pas séducteur. Il est juste sympa. Vraiment sympa. La plupart du temps, il agit avec naïveté et innocence, mais il arrive que les personnes ne perçoivent pas la chose de la même manière.
« Puis bon, si y’en a un de nous deux qui a de quoi attirer les filles, c’est toi pas moi. Et non Skygge, je ne suis pas en train de te faire du charme, haha. »
Lâche t-il finalement en écrasant sa clope dans le cendrier, lâchant un dernier souffle toxique sur le côté, demi-sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Mer 18 Déc 2013 - 21:50
JIM & SKYGGE
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▬ J’attire personne, c’est la serveuse, encore heureux qu’elle vienne à nous.
Tu secoues la tête en émettant un grognement. Ce mec recommence à te taper sur le système. Il attire les gens comme la merde attire les mouches. Comparaison peu flatteuse, certes. Mais l'idée est là. Ce n'est pas de la jalousie, juste que tu n'aimes pas les gens pour qui tout semble si simple. Dire que, par le passé, tu étais comme lui. A quelques détails prêts. Les filles étaient charmées par ton sourire heureux, par ta joie de vivre. Et maintenant ? Elles baissent les yeux, ne te regardent pas. Parce que tu fais peur. Et tu ne cherches vraiment pas à changer ça.
▬ Puis bon, si y’en a un de nous deux qui a de quoi attirer les filles, c’est toi pas moi. Et non Skygge, je ne suis pas en train de te faire du charme, haha.
Tu le regardes, étonné. C’est nouveau ça. Tu le regardes écraser sa cigarette et sourire. Ça te démange de lui foutre un coup de poing, mais tu t’en abstiens. Tu ne retiens cependant pas un coup de pied dans sa chaise.
▬ On peut savoir ce que t’insinues par là ?
Tu te redresses quand la serveuse revient avec vos boissons. Tu ne lui accordes aucun regard, les yeux toujours rivés sur Jim. Quand la brune s’en va, tu reprends la parole.
▬ Et encore heureux que tu me fais pas du charme. Les probabilités pour que je t’explose la tronche auraient atteint des sommets inédits.
Tu es on ne peut plus sérieux. Puis tu te détends, suffisamment pour tendre le bout de ta bouteille pour trinquer. Une fois le tintement de verre sonnant, tu bois une gorgée de la boisson fraîche. Tu apprécies ce goût plutôt amer. Tu reposes la bouteille sur la table, sans la lâcher. Tes yeux sont rivés sur les passants. Tu aperçois alors un couple, puis un autre. Tu fronces les sourcil et te tournes vers Jim en grognant.
Là, par contre, c’est de la jalousie. Depuis ta rupture, tous les couples t’énervent. Sans exception. Ça te frustre tellement. Tu relèves alors la tête vers ton acolyte, menton logé dans le creux de ta main bandée. Tu repenses à ses mots au gymnase, puis à ceux de tantôt, à propos de son don. Tu réfléchis un moment. Tu hésites à aborder le sujet. Pas de peur de le gêner, mais tu sais qu’il va vouloir te retourner l'ascenseur. Mais c’est un risque à prendre : ta curiosité est piquée.
▬ Tu parlais de ton “copain” tout à l’heure. T’as pas vraiment perdu de temps dis-moi. A moins que tu ne flirtais déjà avec lui pendant que tu étais avec Ashley.
Jim pourrait prendre ça comme un reproche, et pourtant... ce n'en est pas un. Tu es juste trop franc et pas vraiment subtil. Tu le fixes longuement. Tu n’ignores pas que Jim est au courant de ta relation avec Ashley. Malgré ta rupture avec Cale, tu as gardé contact avec Ashley. Tu apprécies cette fille avec qui tu partages tes origines danoises. C’est tellement rare de trouver une personne de la même nationalité dans un endroit comme celui-ci. Cependant, même si tu es resté en bons termes avec elle, t’es pas vraiment du genre à prendre parti. Ça n’a jamais été le cas. Peut-être qu’avec Cale, tu aurais pris parti… peut-être. Et encore. Tu te mêles tellement peu aux autres qu’on ne peut pas dire que tu sois en position de prendre parti avec qui que ce soit. Tu bois une nouvelle gorgée de ta bière avant de reprendre ton observation silencieuse. Tu te vautres de nouveau sur ta chaise, te calant correctement dedans.
▬ C’est Bloom-machin non ? Il me semble que Cale m’ait dit que vous étiez très proches. Et comme tu t’es corrigé après avoir dit “meilleur pote” je suppose que j'suis pas totalement à côté de la plaque, pas vrai ?
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Jeu 19 Déc 2013 - 22:48
Him.
« On peut savoir ce que t’insinues par là ? » Il glousse, s’accrochant à sa chaise soudainement chahutée. Le blond continue de rire, yeux baissés, alors que le danois évoque les probabilités qu’il lui casse la gueule si il lui faisait du charme. « Arf, moi qui croyais avoir déja atteint les sommets avec toi... »
Rieur, il adresse un sourire poli à la serveuse, la remerciant, et trinque avec Natsson. Et bah, on est loin de ce jour là, dans la salle des A, où le basketteur lui avait éclaté la gueule contre le tableau. Et Jim n’avait fait que répliquer, mauvais, ce qui n’avait en rien arrangé la situation. Et dire que c’était “grâce” à cet évènement qu’il était sorti avec Ashley... Elle était venue lui rapporter ses cours, abandonnés sur le sol de la classe. Elle l’avait trouvé couvert de blessures. Elle avait décidé de rester avec lui. De passer la nuit avec lui. Et puis, elle lui avait tout avoué. Et de là était née leur relation. Mais le A se tait, estimant qu’il vaut mieux éviter de donner tant de précisions au danois.
Le blond se cale tranquillement au fond de sa chaise, affalé, bras croisé sur l’autre, tenant sa bière en main. Il regarde également les passants, mais est trop distrait pour s’attarder sur les couples, ou se poser la moindre question. Il est plus attentif à la température agréable, au ciel assez dégagé. Positif. Il est parvenu à traîner Skygge pour boire un verre avec lui, franchement, ça lui suffit à vivement égayer sa journée. « Tu parlais de ton “copain” tout à l’heure. T’as pas vraiment perdu de temps dis-moi. A moins que tu ne flirtais déjà avec lui pendant que tu étais avec Ashley. » ... Le blond porte la bière à ses lèvres, son regard se fixant sur un point totalement au hasardn sans même faire attention à ce qu’il y voit.
« C’est plus compliqué que ça. J’ai couché avec lui avant d’être avec Ashley. j’ai cru pouvoir l’oublier, mais non. J’suis devenu accro à lui. » Regard se faisant lointain, pensif. Leur histoire est belle, tout en étant basée sur des tromperies, des mensonges, de l’hypocrisie. C’est compliqué, malsain, et magnifique à la fois. Eux même ne savent pas quoi en penser. Ils sont paumés. Il y a des hauts très hauts, mais aussi des bas très bas. Une fondation à la fois solide et terriblement bancale. Non, vraiment, cette histoire est compliquée, et tordue. Mais il est heureux. Plus que jamais.
« C’est Bloom-machin non ? » « Bloomkvist. » Siffle t-il en dérivant sur lui un regard légèrement agacé; on écorche pas le nom de Morgan. Aussi tordu soit-il. « Et oui, c’est lui. Mon meilleur pote depuis trois ans. »
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir son oeil briller, son regard se perdre, lorsqu’il parle de lui. Non, décidément, ça n’a rien à voir avec Ashley, ou avec quiconque.
« Ca a toujours été ambiguë entre nous, mais c’était nos délires... Puis ça l’a été de plus en plus. Il était avec... avec un mec, Chainlos, Mike Chainlos. - Un mépris non dissimulé, un regard flamboyant - Mais à une soirée, on a couché ensemble Mo et moi. J’pensais que Mike allait lui pardonner. Alors pour l’oublier, j’ai... - il baisse les yeux, déglutit. - J’ai accepté de tenter le coup avec Ashley, et j’ai fuis Morgan. J’espérais réellement que ça nous mène quelque part. Mais j’ai pas réussi à oublier Mo. Et réciproquement. On s’est retrouvé lui et moi. On s’est disputé. Il m’a dit que Mike l’avait quitté dès le lendemain de notre nuit ensemble. Et qu’il était lui aussi accro à moi depuis. Alors j’ai craqué, et on s’est embrassé. Ashley nous a surpris à ce moment là. »
Il porte le goulot à ses lèvres, le regard fuyant. Parce-qu’il s’en voudra toujours qu’Ashley ait été le dommage collatéral de leur passion. « Et voila comment ça s’est terminé avec Ashley...» Il boit, soupirant, s’affalant le coude sur la table, tête sur sa main. « Crois-moi, si j’avais su, jamais je lui aurait fait endurer ça. » Il se mord la lèvre, cille, et repose son regard sur Skygge. « Voila. Voila. » Une seconde. Puis, un sourire vient illuminer son visage, discret, mais rayonnant. Et levant son regard dans le sien, quelque peu gêné, il avoue. « J'crois qu'en fait je l'aime comme un dingue. Et qu'ça date pas d'hier. » Il rougit légèrement, déglutis, et détourne les yeux, portant de nouveau son goulot à ses lèvres pour se redonner un peu d'allure.
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Ven 20 Déc 2013 - 15:47
JIM & SKYGGE
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Il parle, il parle. Et il parle encore. Pire qu'une gonzesse ce mec. Tu détournes la tête, ne l'écoutant que d'une oreille distraite. T'aimes pas vraiment les histoires des autres couples. Parce que ça ne te regarde pas, et aussi parce que, depuis ta rupture avec Cale, t'as franchement perdu tout espoir en ce qui concerne l'amour et tous ces trucs romantiques. De toute façon, on peut pas dire que tu sois de bons conseils. Tu te demandes dans quel état tu vas retrouver Ashley. Elle était très amoureuse, pour le peu que tu en savais. Elle l'est probablement encore. Comme tu l'es probablement encore aussi. Tu secoues la tête à cette idée.
Quand il évoque le fait d'avoir accepté de tenter le coup avec Ashley, tu tournes la tête vers lui, le dévisageant de ton regard si pénétrant et si sombre qu'on te connaît si bien. Si quelque chose t'énerve le plus en matière d'amour, c'est l'infidélité. Le fait que ta mère soit partie juste après ta naissance a été, pour toi, une trahison, une sorte d'infidélité. La trahison, l'infidélité, l'abandon. Ce que tu détestes le plus au monde. Et Jim, à travers son cinéma, a réuni inconsciemment tout ça. Tu serres ta bière un peu plus fort dans ta main, tâchant de garder le plus possible ton calme. Ne pas faire de scandale en public. Tu tiens à conserver cette impression que les gens sont indifférents à ton passage et cette impression qu'ils ne te jugent pas. Tu détournes de nouveau la tête.
▬ Et voila comment ça s’est terminé avec Ashley... Crois-moi, si j’avais su, jamais je lui aurais fait endurer ça...
Il marque une pause puis finit par avouer les sentiments qu'il éprouve. C'est tellement pathétique. Plus ou moins calmé, le regard absent et la tête dirigée vers la rue, tu restes silencieux. Puis finalement, les mots sortent d'entre tes lèvres.
▬ Si tu avais su, qu'est-ce que tu aurais fait ?
Un silence s'installe, volontaire et maîtrisé.
▬ Si on retourne bien trois fois le bord de ses chaussettes, on ne rackettera pas les autres ? Si on n'a pas de boucles d'oreilles, on ne volera pas ? Si nos cheveux sont blonds, on ne tuera jamais personne ? Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille. On peut pas prévoir à l'avance comment les choses vont se passer. Peut-être que si tu avais su plus tôt, tu n'aurais pas blessé Ashley, mais peut-être que tu l'aurais fait d'une autre façon.
Tu hausses les épaules, te coinçant au fond de ta chaise, posant tes pieds sur celle, inoccupée, à côté de Jim. Tu croises les mains sur ton abdomen, plongeant ton regard sur celui de ton interlocuteur.
▬ Dis-toi une chose. Si tu avais repoussé Ashley dès le départ, tu ne lui aurais pas offert ces instants de bonheur. Peut-être que tu lui as brisé le coeur, oui. Si tu n'avais pas choisi de vouloir oublié Morgan, peut-être qu'Ashley aurait tu ses sentiments. Et ça l'aurait bouffé.
Tu bois une gorgée de bière, haussant les épaules avant de regarder de nouveau la rue.
▬ Il faut qu'elle tourne la page et elle pourra redémarrer sur de bonnes bases. Sans ça, peut-être qu'elle se serait laisser crever à petit feu par peur de t'avouer son amour. C'est sûr que c'est pas très glorieux. Dans les deux cas, elle aurait fait face au chagrin et à la souffrance. Mais pour trouver le bonheur... je suppose qu'il faut faire quelques sacrifices.
Tu dis ça comme si tu essayais de te convaincre. Mais tu en es conscient. Tu termines ta bière avant de t'étirer, basculant la tête en arrière.
▬ Enfin... si t'es convaincu que c'est Morgan que tu aimes hein... j'espère juste que t'es conscient que tu vas avoir certaines personnes à dos pendant un moment. Je doute que Cale te pardonne facilement ce que tu as fait à Ashley...
Tu ne bouges pas pendant un moment avant de redresser la tête, le sang te montant au cerveau. Tu grognes et secoues la tête. Parler de Cale ravive la douleur dans ton coeur. Tu soupires. Ça va mettre du temps avant que les sentiments ne disparaissent complètement.
▬ Ah, c'que vous me faites chier avec votre sentimentalisme de mes deux.
Tu détournes de nouveau la tête. T'as explosé ton débit de mots. Ce Jim a une influence étrange. Tu lui adresses un regard méfiant et réservé. Il ne t'aspire pas entièrement confiance. Il parle pour te faire parler, et ça marche. Et ça te frustre. Toi qui a horreur de parler de toi, de ton passé. Tu grognes. Mais un grognement identique à celui d'un enfant à qui ont vient de soutirer des aveux. De la gêne.
▬ Tu m'énerves, Reed. Profondément. Je te hais même. T'es au courant ?
Est-ce vraiment sincère ? Si c'était le cas, pourquoi es-tu là ? Peut-être que, finalement, tu éprouves une sorte de sympathie teintée de reconnaissance et de compassion. Jim est pas si prétentieux que tu le pensais. Même s'il reste, à tes yeux, un clown éternel. Un mec sur qui on aurait vomi un arc-en-ciel. S'il est la lumière, la joie, tu es presque son antithèse. Cette pensée t'arrache un sourire. Tu relèves le défi. Tu fais signe à la serveuse de vous resservir la même chose avant de fixer Jim.
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Ven 20 Déc 2013 - 21:15
animosity
« Si tu avais su, qu'est-ce que tu aurais fait ? » Il hausse les épaules, le regard se perdant sur le verre de la table. C’est bien là le problème. Et c’est pour ça qu’il a dit à Ashley qu’il ne regrettait pas d’être sorti avec elle, malgré tout ça.
« Tu sais... Ashley et moi on avait couché deux fois ensemble. Avant. J’ai été son premier... » Il ne regarde pas Skygge, il fixe la table, parle à voix basse. « Et le soir ou tu m’a frappé, elle est venue me voir. Elle a voulu qu’on repasse une nuit ensemble. Qu’on le fasse une troisième fois. Mais entre-temps elle m’a avoué ses sentiments. » Il lève les yeux sur lui. « J’aurai juste été un monstre de profiter d’elle et de lui dire que j’veux pas qu’on se mette ensemble. Elle m’a dit qu’elle m’aimait. J’voulais juste la rendre heureuse. Et puis ça a mal tourné. Donc, si j’avais su... j’en sais rien, en fait. Si j’avais su, j’aurai pas couché avec elle la première fois. »
Après ça, Skygge confirme son point de vue. Qu’il l’a, certes, blessé, mais qu’il lui a également apporté du bon. «... Mais pour trouver le bonheur... je suppose qu'il faut faire quelques sacrifices.» Le blond lève les yeux sur lui. C’est tout à fait le genre de chose qu’il a l’air de se dire plus pour lui que pour Jim. Mais il ne relève pas. Skygge lui signale ensuite qu’il aura des gens à dos, comme Cale. Ce à quoi il hausse les épaules, agacé, se renfrognant légèrement. Il ignore la réflexion sur le sentimentalisme. Venant d’un mec qui vient se changer les idées avec un inconnu pour oublier sa rupture, c’est pas crédible. Et puis, quand Skygge lui dit qu’il le hait, il se contente de sourire légèrement, taquin. Recommandant deux bières, c’est avouer qu’il passe un bon moment, et que Jim parvient à l’ouvrir un peu, lui qui est si renfermé.
Le blond reste silencieux, repensant aux paroles du D. Cale va lui en vouloir... Il le sait. Les bières se posent sur la table, mais cette fois-ci, Jim ne regarde pas la serveuse.
« Franchement... j’aime profondément Cale. Mais on a pas à juger nos histoires. Je ne juge pas votre rupture, il n’a pas à juger la mienne. Et si il me respecte, il respectera ma décision. En plus, je fais ça pour Morgan, pour un couple auquel je veux croire, plus que toute autre chose. J’ai pas fait ça à Ashley pour m’envoyer en l’air avec n’importe qui, sans lendemain. Alors franchement... » Il détourne les yeux, son regard s’assombrissant légèrement. « En plus il est trèèèèèèèèèèèès bon pote de Mike, alors qu’il vienne pas me titiller parce-que ça ça me reste en travers de la gorge, en ce moment. »
Il soupire, porte le goulot à ses lèvres. Il a bien envie de questionner Skygge sur leur relation, leur rupture, mais il ne veut pas le brusquer, ou lui donner l’impression qu’il est là pour ça. Il considère que le sujet étant Cale, c’est au danois de juger si il veut orienter la conversation sur eux, ou rester sur la discussion actuelle.
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Lun 23 Déc 2013 - 23:53
JIM & SKYGGE
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Lorsqu'il parle de Cale, tu ne le regardes pas. C'est devenu une sorte de réflexe maintenant. A chaque fois qu'on évoque Cale, tu détournes la tête. C'est évident que tu l'aimes encore. Profondément. Tu essaies de faire rapidement le vide dans ton esprit puis, lorsqu'il parle de Mike, tu le fixes. Bière en main, tu scrutes ses expressions. Oui, il ne semble pas l'aimer. D'ailleurs, tu n'aimes pas non plus ce E. Mais qu'importe. Si on devait faire la liste de toutes les personnes que tu hais, on aurait besoin d'une bonne grosse journée. Et encore, ce serait plus simple de faire la liste des gens que tu aimes. Ça prendrait moins de temps et moins de place.
▬ Tu détestes Mike comme si c'était lui qui t'avait pris Morgan. C'est assez ironique.
Tu bois une gorgée de bière avant de le pointer avec le goulot.
▬ Mais on dirait que t'as assez de tripes pour en venir aux mains pour protéger celui que t'aimes. Mon diagnostic : t'es pas amoureux, t'es accro. Et, crois-moi, être accro à quelqu'un, c'est pas toujours très sain.
Tu poses ta bière, t'étirant en bâillant sans retenue et sans distinction. Puis tu t'affales, front sur la table, bras traversant toute la surface du bois en laissant tes mains retomber devant Jim. T'es crevé. Oui, la journée n'as pas été des plus éprouvantes physiquement, mais t'as trop réfléchi, et le fait d'avoir boxé un pauvre mur sans défense t'a fatigué. Enfin, dans tous les cas, il t'en faut pas beaucoup. Puisqu'il n'y a qu'en dormant que tu peux avoir la paix vis à vis de ton don... Il fonctionne toujours, mais, quand tu dors à poing fermé, ton subconscient t'emmène au pays des rêves.
Tu finis par te redresser, la table n'était pas des plus confortables. Tu bois une nouvelle gorgée de ta bière, fixant ensuite le gringalet devant toi. Sérieux, c'est une crevette ce gars. Tu m'étonnes qu'il valse quand tu le frappes. Tu ne caches pas ton sourire moqueur puis passes les mains sur ta nuque, entrelaçant tes doigts.
▬ Je suis prêt à parier que t'es toujours aussi curieux au sujet de Cale et moi. Je me trompe ?
Tu le fixes droit dans les yeux. Il est évident que Jim souhaite en apprendre davantage. Il s'est confié, il serait normal que tu lui rendes la pareille. A la seule différence c'est que t'as rien demandé. Mais bon. Tu peux bien faire ça, non ? S'il ne l'apprend pas par toi, il finira pas l'apprendre par quelqu'un d'autre. Et ça sera un peu comme le téléphone arabe. Les faits auront été modifiés d'oreille en oreille. Alors autant se confier cash. Enfin... facile à dire.
▬ Je te dirais ce que tu veux savoir. Mais t'as droit qu'à deux questions.
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Sam 28 Déc 2013 - 21:26
Not a game.
« Tu détestes Mike comme si c'était lui qui t'avait pris Morgan. C'est assez ironique. » Le blond hausse les épaules, glisse ses coudes sur la table, saisissant sa bière pour la porter à ses lèvres. « Je sais... J’suis jaloux de leur passé, c’est complètement con. »
Qu’est-ce qu’il y peut ? C’est le genre de truc qui se contrôle pas. Morgan et lui, c’est tout frais... Avec le temps, il sait qu’il va oublier Mike, qu’il n’y pensera plus. Leur histoire est terminée, et elle est terminée parce-que Morgan l’a choisi lui. Il n’a pas de raison d’être jaloux. Mais voila. C’est la première fois qu’il est autant attaché à quelqu’un, et il voudrait, de façon égoïste, que Morgan n’ait eu que lui. Il ne peut s’empêcher de les imaginer dans leurs moments intimes. Pulsions. L’oeil brûlant, il boit, et est ramené à la réalité par Skygge qui lui dit que, être accro, c’pas forcément bon. Jim hausse de nouveau les épaules, se laissant tomber en arrière, croisant les bras et tendant ses jambes croisées sous la chaise de Skygge. Encore une chose contre laquelle il ne peut rien. Il soupire, murmurant qu’il le sait bien. L’amour, c’est comme toutes les autres drogues. Ne serait-ce que la clope; tu kiffe un max pendant que tu consomme, et puis t’en crève. Mais partant du principe que tu finis par crever dans tout les cas, Jim se dit qu’il fait aussi bien de profiter à fond.
Ses yeux marrons glissent sur Skygge, étalé sur la table. S’aurait été n’importe qui d’autre, il aurait taquiné ses mains, si proches de lui. Il aurait joué avec ses doigts, titillé sa peau. Mais il se retient, un faible sourire aux lèvres, observant ses cheveux, sa nuque, la musculature impressionnante de son dos, qui se dessine sous son tee-shirt. Une pensée pour Cale. Il le comprend, Skygge est carrément canon. M’enfin, on a beau penser que Jim est une crevette, il fait bel et bien parti des mâles dominants, et son petit Morgan manipulable l’excite bien plus qu’un colosse comme Skygge, aussi bandante soit sa musculature de bon sportif. Ce dernier se redresse, leurs regards tombent de nouveau l’un dans l’autre.
« Je suis prêt à parier que t'es toujours aussi curieux au sujet de Cale et moi. Je me trompe ? ...Je te dirais ce que tu veux savoir. Mais t'as droit qu'à deux questions. »
Le blond hausse un sourcil, bras toujours croisés, observant son vis à vis avec curiosité. Après quelques instants, il saisit sa bière, boit une nouvelle gorgée, réfléchissant.
« ... A vrai dire, j’vois pas bien c’que je pourrais te demander... » Il repose sa bière, pose ses coudes sur la table, baisse les yeux sur son briquet qu’il s’amuse à faire tourner comme une toupie, pensif. « Votre rupture, j’me doute que c’est juste les sentiments, qui ont disparu. J’vous vois mal aller voir ailleurs, ou faire une quelconque connerie... » Il penche la tête, légèrement, observant toujours son zippo tournoyant.
« Nan, la seule chose que je me demande, c’est pourquoi vous semblez si mal tout les deux depuis, alors que, de ce que je sais, vous avez rompu d’un commun accord... J’veux dire, on dirait que vous êtes toujours dingues l’un de l’autre, alors j’me demande juste pourquoi rompre. »
Il hausse les épaules, levant les yeux vers lui, sérieusement. Mais avant qu’il ne réponde, il repense à la façon dont Skygge l’a autorisé à poser des questions. Il le dévisage une seconde, puis se redresse, tapant légèrement sur la table avec son zippo, marquant la fin de son petit jeu de toupie dans un soupir en fronçant légèrement les sourcils.
« Tu sais Skygge, j’suis pas là pour faire ma commère... J’cours pas après les infos juteuses, si j’voulais ça m’suffirait d’aller voir Blackmore... J’suis pas juste un gosse curieux, on peut parler entre adultes, tu sais. Penser le contraire c'est mal me connaître. Surtout concernant Cale, j’ai pas de mauvaises intentions, et c’est un sujet sérieux pour moi. J'ai pas besoin d'un jeu avec un nombre défini de questions-réponses... »
Sur ce, ses grandes mains saisissent de nouveau son paquet de feuilles, alors qu’il glisse un filtre dans l’une d’elles.
▬ Lix ▬CODE COULEUR : #FF1A48
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Mer 1 Jan 2014 - 23:07
JIM & SKYGGE
any time we have a conversation it's never what you wanna hear
▬ ...A vrai dire, j’vois pas bien c’que je pourrais te demander... Votre rupture, j’me doute que c’est juste les sentiments, qui ont disparu. J’vous vois mal aller voir ailleurs, ou faire une quelconque connerie...
Tu l'écoutes silencieusement, retenant un sourire ironique. Tu le laisses poursuivre, buvant une nouvelle gorgée de ta bière sans le quitter des yeux.
▬ Nan, la seule chose que je me demande, c’est pourquoi vous semblez si mal tout les deux depuis, alors que, de ce que je sais, vous avez rompu d’un commun accord... J’veux dire, on dirait que vous êtes toujours dingues l’un de l’autre, alors j’me demande juste pourquoi rompre.
Ton regard se perd un peu. Tu fixes son zippo sans vraiment le voir. Ses mots résonnent dans ta tête. Oui, une rupture d'un commun accord. Une connerie aux yeux des autres peut-être, mais une décision juste à tes yeux. Quand Jim arrête de faire tournoyer son zippo, tu sors de ton absentéisme pour le fixer de nouveau, te calant au fond de ta chaise, les mains derrière la tête. Il te fixe sérieusement, fronçant même les sourcils.
▬ Tu sais Skygge, j’suis pas là pour faire ma commère... J’cours pas après les infos juteuses, si j’voulais ça m’suffirait d’aller voir Blackmore... J’suis pas juste un gosse curieux, on peut parler entre adultes, tu sais. Penser le contraire c'est mal me connaître. Surtout concernant Cale, j’ai pas de mauvaises intentions, et c’est un sujet sérieux pour moi. J'ai pas besoin d'un jeu avec un nombre défini de questions-réponses... ▬ Je sais.
Tu laisses ces simples mots faire le chemin jusqu'à lui, puis tu reprends, glissant tes mains jusqu'à ton abdomen.
▬ Je sais que t'es pas une commère. Quand bien même tu le serais, venir chercher les infos auprès de moi serait risqué. Et je sais également que tu n'oserais pas avoir de mauvaises intentions me concernant. Je pense que mon impulsivité n'est plus à prouver, n'est-ce pas ?
Tu fixes ta main bandée puis la trace laissée sur son visage plus tôt, au gymnase.
▬ Pour le reste, on est pas potes. C'est pas parce qu'on boit une bière ou deux ensembles qu'on va devenir amis du jour au lendemain. Quitte à ce que tu le deviennes, j'ai besoin de m'assurer de plusieurs choses. J'ai pas confiance en toi. Et sans ça, l'amitié n'a pas lieu d'exister. Ce serait comme une maison sans fondations.
Tu finis par soupirer, fixant la rue un moment.
▬ Tout ce que tu peux et dois savoir, c'est que je l'aime toujours. Bien plus que personne ne peut l'imaginer. Lui le premier. Et que c'est à cause de ça que je veux le préserver.
Tu tournes la tête vers lui, te redressant. Tu attrapes ta bouteille et tu bois le restant d'une traite, reposant le récipient vide devant lui. Tu te lèves, attrapant ton sac avant de le fixer, logeant ta main bandée sur la lanière de ton sac sur ton épaule.
▬ Je te l'ai dis. Être accro à quelqu'un, c'est malsain. Sur ce, merci pour les bières.
Tu en as suffisamment dit. T'as peur d'accorder ta confiance trop vite. Parce qu'il n'y a rien de pire que la trahison.
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Sam 4 Jan 2014 - 0:27
« After the war, the fragile peace. »
feat : Skygge
Him.
« De rien... . » Jim reste pensif quelques secondes, puis sort son porte-monnaie. Il dépose sur la table un billet important, suggérant un pourboire plus que généreux pour la demoiselle. Comme toujours. Il se lève à son tour, faisant grincer sa chaise sur le carrelage de la terrasse. Il récupère son matos de clopes, le glissant dans ses poches, et adresse un sourire et un signe de la main à la serveuse avant de quitter la terrasse du bar.
Et ils se remettent en route vers le pensionnat. Jim pense à Cale. Il y a quelque chose qu’il n’a pas dit à Skygge. Il ne pense pas que ce soit une bonne idée, et pourtant, ça lui brûle les lèvres.
« Je m’inquiète pour Cale. » Il baisse les yeux au sol. Il n’ose pas le regarder. Croisant les bras, il fixe le sol défilant sous ses pieds. Tant qu’il y est, autant continuer sur sa lancée. « Les probabilités qu’on se dispute sérieusement ne font qu’augmenter. Et maintenant que j’ai quitté Ashley pour Morgan... Y’a moyen qu’il m haïsse... » Le rapport avec Skygge ? Lui le voit très bien. Mais il ne sait pas si il est bon de lui dire ou non. « J’fais une fête samedi à la plage... J’vais essayer de parler à Cale le plus tôt possible, j’ai peur que ça parte en couilles... » Il cherche les mots. Il sait pas comment expliquer son inquiétude. Comment la justifier. Comme si elle n’était pas légitime, pas autant que celle de Skygge. « ... Fin bref, j’ai la sensation qu’on va plus être potes très longtemps... Nos chemins ne font que s'écarter, et maintenant que j'ai fais souffrir Ashley...» Avec votre rupture, il va partir en couilles, et je serais peut-être pas là pour veiller sur lui. « J’espère que quelqu’un sera là pour veiller sur lui. » Il détourne les yeux loin de Skygge. Il peut très mal le prendre. Lui dire que c’est plus son rôle, le violenter en croyant qu’il lui reproche leur rupture. Jim n'essaie pas de faire culpabiliser Skygge. Il essaie de lui demander d’être là pour Cale, parce-que leur amitié est au bord du gouffre.
« ... J’veux pas qu’il rechute... »
Protège le. Protègs le comme tu l’a fais tout ce temps, parce-que moi, je ne le pourrai plus.
Il lui confie son inquiétude. Ca le bouffe, quand il y pense. Et il prie pour qu’il ne prenne pas ça comme un reproche, ou une accusation. Il ne fait que dire ce qu’il a sur le coeur, la peur qu’il a depuis qu’il est au courant de leur rupture.
Code de Morgan O. Bloomkvist, modifié. Code couleur Jimmy : #FF1A48
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Dim 5 Jan 2014 - 14:34
JIM & SKYGGE
any time we have a conversation it's never what you wanna hear
Tu ne pensais pas vraiment qu'il te suive, mais, contre toute attente, tu ne manifestes aucune résistance. Sans t'en rendre compte, ta carapace se fissure peu à peu devant ce soleil ambulant. Et, plus la lumière est forte, plus l'ombre est dense. Les gens vous regardent passer mais tu les ignores. Jim attire l'oeil avec son look un peu décalé. Comparé à toi qui ne fait preuve d'aucune originalité. Soudain, il se met à parler.
▬ Je m’inquiète pour Cale.
Tu le regardes presque froidement. Tu pensais avoir été assez clair. Parler de Cale est difficile pour toi. Mais il poursuit et tu regardes devant toi, grognant.
▬ Les probabilités qu’on se dispute sérieusement ne font qu’augmenter. Et maintenant que j’ai quitté Ashley pour Morgan... Y’a moyen qu’il me haïsse...
C'est pas toi qui contrôle les probabilités. Mais, même sans ça, il est aisé de deviner la pensée de Cale. Il lui en voudra, c'est sûr. Ashley représente énormément pour lui. C'est sa meilleure amie après tout. Ceci dit, de là à dire qu'il haïsse Jim... Non, peut-être pas. Cale est sûrement juste en colère, mais peut-être pas au point de haïr Jim. Enfin, t'en sais rien dans le fond.
▬ J’fais une fête samedi à la plage... J’vais essayer de parler à Cale le plus tôt possible, j’ai peur que ça parte en couilles...
Tu hausses un sourcil, tournant la tête vers lui. Inviter Cale ? Après le mal qu'il a fait à Ashley ? Tu secoues la tête en levant les yeux au ciel. Evidemment que ça va partir en couilles. Même toi, tu le vois. Ce serait jeter de l'huile sur le feu. Okay, Cale n'est pas directement concerné par l'affaire, mais le blond a son caractère. Il va pas se comporter comme si de rien n'était alors qu'on a fait du mal à sa précieuse Ashley.
▬ ... Fin bref, j’ai la sensation qu’on va plus être potes très longtemps... Nos chemins ne font que s'écarter, et maintenant que j'ai fais souffrir Ashley... ▬ ...tu t'attendais à quoi ? A ce que le meilleur ami de la fille que t'a blessé t'accueille à bras ouverts ? Faut arrêter de croire que tu vis chez les bisounours. Accepte le fait que tu pourras jamais te faire aimer de tout le monde. Courte pause. Tu dis que t'as peur de plus être son pote, mais tu l'invites à ta fête. C'est limite une provocation. J'suppose que Morgan sera là, non ? Tu vas t'afficher avec Morgan devant Cale ? Okay, t'aimes Morgan. Mais t'aurais mieux fait de pas inviter Cale. Parce que là, c'est sûr que ça va dégénérer.
Tu hausses les épaules, reportant ton attention sur l'horizon puis quelques boutiques.
▬ 'Fin j'dis ça j'dis rien. Ça me concerne pas vos histoires.
Et pourtant, tu as peur de ce qu'il se passera réellement à cette fête. Tu as peur pour Cale, forcément. Parce que tu l'aimes encore tellement. Tu pourrais venir à la dite fête et rester planqué dans un coin à épier. Mais si tu te fais choper, Cale risque de péter un méchant câble. T'es plus en droit de veiller sur lui. Même si tu en crèves d'envie.
▬ J’espère que quelqu’un sera là pour veiller sur lui.
Tu fronces les sourcils et le regardes de nouveau tandis qu'il fuit ton regard inquisiteur. Qu'est-ce qu'il veut dire par là ? Que Cale a besoin de quelqu'un comme ça ? Une personne qui veillerait sur lui ? Tu regardes le sol, serrant le poing et les dents. Tu voudrais pouvoir le faire, mais tu ne le peux pas. Tu ne le peux plus. Parce que votre histoire est finie, parce qu'il n'éprouve plus que de la haine pour toi.
▬ ... J’veux pas qu’il rechute... ▬ J'ai échoué dans cette mission.
Tu t'étais arrêté, fixant ton interlocuteur. La main serrée sur la lanière de ton sac, le poing serré le long du corps. Tes yeux sombres sont plongés dans l'inquiétude des siens.
▬ Je peux plus veiller sur lui. Même si j'en crève d'envie.
Tu soupires et fermes les yeux un instant avant de secouer la tête, reprenant ta marche. Arrivant à sa hauteur, ta main se lève vers lui. Tes doigts ébouriffent ses cheveux et tu lui adresses un sourire absent, mélancolique.
▬ Je n'ai plus le droit de rester à ses côtés et de veiller sur lui comme avant. Je ne pourrais plus jamais le faire. Quand bien même j'en aurais envie. C'est la triste réalité.
Ta main quitte ses cheveux et tu continues ta route, sentant qu'il finit par te suivre.
▬ Il va falloir... lui trouver quelqu'un d'autre... Quelqu'un de beaucoup mieux. Quelqu'un qui saura l'aimer et l'aider. Quelqu'un sur qui il pourra compter, sur qui il pourra se raccrocher.
Ton coeur se serre. L'imaginer en couple avec une fille, ou même un mec, c'est dur. Très dur. Mais tu n'as pas le droit de l'en empêcher. Tu l'as bien assez emprisonné avec ton amour et ton caractère de cochon.
▬ Je suis à l'origine de certains de ses problèmes. Tu peux pas me demander de veiller sur lui. Désolé, Jim, mais je suis pas la personne qu'il lui faut.
Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Jeu 9 Jan 2014 - 16:54
« After the war, the fragile peace. »
feat : Skygge
You two.
« ...tu t'attendais à quoi ? A ce que le meilleur ami de la fille que t'a blessé t'accueille à bras ouverts ? Faut arrêter de croire que tu vis chez les bisounours. Accepte le fait que tu pourras jamais te faire aimer de tout le monde. »
Jim retient un Non., juste parce-qu’il sait que Skygge et lui sont radicalement opposés sur ce point de vue. Il peut se faire aimer de tous. Presque. Mike et Ulysse mis de côté, parce-que c’est compliqué, il sait qu’il peut parvenir à se faire aimer de tous. Simplement parce-que lui aime tout le monde, sans poser de barrières. Naïf ? Peut-être. Probablement même.
« Tu dis que t'as peur de plus être son pote, mais tu l'invites à ta fête. C'est limite une provocation. J'suppose que Morgan sera là, non ? Tu vas t'afficher avec Morgan devant Cale ? Okay, t'aimes Morgan. Mais t'aurais mieux fait de pas inviter Cale. Parce que là, c'est sûr que ça va dégénérer. » « C’esy une soirée avec les gens qui me sont le plus proches, sans exceptions. J’peux pas concevoir cette soirée sans Cale, sans Morgan ou sans Ashley. Si ils m’aiment, ils doivent respecter mes choix. »
Ca paraît si simple dans son esprit. Et ça l’est. A la plage, ce sera tendu au début. Il lui faudra parler à Ashley en privé. Puis il parlera à Cale, histoire de s’assurer que tout va bien. Et oui, il profitera de cette soirée pour officialiser avec Morgan. Point. Ashley l’acceptera ou ne viendra pas; mais si elle vient, elle sait à quoi s’attendre. Quand à Cale... Ca ne le concerne pas directement, alors si Ashley accepte, il acceptera. De toutes les manières, Jim n’imagine pas que Cale se retourne contre lui. Certes, en ce moment ils sont moins proches, mais ça reste Cale. Il ne lui plantera pas de couteau dans le dos.
Jim continue en disant ses pensées à haute voix, en souhaitant que quelqu’un veille sur Cale si jamais ça dérape entre eux. Skygge lui répond qu’il a échoué, que ce n’est plus son rôle, que ce ne le sera plus jamais. Jim fronce les sourcils, restant silencieux alors que Skygge lui ébouriffe les cheveux - fin sourire. Mais on ne peut pas dire “jamais.” Ca, il en est persuadé.
« Il va falloir... lui trouver quelqu'un d'autre... Quelqu'un de beaucoup mieux. Quelqu'un qui saura l'aimer et l'aider. Quelqu'un sur qui il pourra compter, sur qui il pourra se raccrocher. » « C’est pas trop tard pour le devenir. C'est jamais trop tard.» « Je suis à l'origine de certains de ses problèmes. Tu peux pas me demander de veiller sur lui. Désolé, Jim, mais je suis pas la personne qu'il lui faut. »
Jim tourne le regard sur Skygge, l’observe. Vision fantomatique, il observe les chiffres autour de lui, qui se dessinent dans son esprit. Ca bouge dans tout les sens. Comme si, selon les pensées de Skygge, les probabilités qu’ils se remettent ensemble variaient, à toute vitesse. Jim finit par esquisser un sourire, haussant les épaules et lâchant à voix basse, douce :
« Moi je prend le pari que tu es celui qu’il lui faut. On verra qui a raison. »
Code de Morgan O. Bloomkvist, modifié. Code couleur Jimmy : #FF1A48
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Sujet: Re: After the war, the fragile peace. Sam 22 Fév 2014 - 14:47