<Reel> I hate that I love you

Elle l'observe la détailler. Elle sourit. Aguicheuse elle gonfle légèrement la poitrine juste histoire de le faire saliver un peu. Parce que oui, elle a mit cette tenue pour lui. Oui, elle voulait qu'il en bave. Qu'il la regarde comme il le fait, qu'il la désire. Mh. Pas mal. Sourcils froncés Ulysse lève les yeux au ciel. Quel petit con. Et elle affiche une mine légèrement renfrognée qui s'estompe aussitôt avec son rire. Et elle accueille se rapprochement avec plaisir. Soutient son regard avec un petit sourire en coin et baisse naïvement son visage vers son décolleté d'un air faussement étonné. C'est moi ton mec. Cette petite remarque lui arrache un sourire. Ouais c'est son mec. Et elle c'est sa copine, sa copine sexy, problem ? Elle pensait qu'il allait au moins lui offrir un baiser, prendre l’initiative de déposer ses adorables lèvres sur les siennes mais visiblement il n'était pas décidé à lui offrir ce petit plaisir. Alors Ulysse se recule et fait la moue.

Soudain des bruis résonnent dans les couloirs. Ulysse a la même idée qu'Heath en entendant les rires et attrape aussitôt sa main pour se relever. Elle se retrouve alors dans ses bras le temps de quelques secondes. Sourire tandis que ses mains glissent sur son torse pour s'en éloigner un peu. Allons y.

Et ils se mettent en route, suivent les pas qui résonnent et finissent pas sortir indemne et relativement rapidement des égouts. C'est fou parce qu'en fait ils étaient vraiment tout proches de la sortit et finalement ils ont choisis de s'arrêter pour s’avouer leur attirance mutuelle. C'est fou comme le destin fait bien les choses parfois.

Dehors il fait froid et Ulysse n'est pas franchement couverte. Son regard glisse sur Heath et sur sa tenue, elle hausse un sourcil. J'repense à ce que tu disais tout à l'heure. Comme quoi si je continuais à porter des décolletés comme ça en dehors des égouts t'aurais du mal à ne pas crier sur tout les toits que t'es mon mec? Et elle lui tourne autour, ses bras serrent sa poitrine et elle tente vainement de se réchauffer. Et bien mon cher et tendre permet moi de te dire que si tu continues à t'habiller comme un plouc j'aurais bien du mal à dire que t'es mon mec. Enfin je dis ça... Et elle hausse les épaules s'éloignant en souriant.

Ulysse est taquine, c'est sa nature. Au fond elle s'en fiche de comment il s'habille elle est juste un peu superficielle c'est vrai mais généralement elle ne se permet d'être très critique que sur les tenues féminines pour la simple et bonne raison qu'elle se prend pour un modèle dans le genre. Oui Ulysse a aussi un très gros égo. Ne dit-on pas qui se ressemble s'assemble ?

Portée par la nuit elle prend le chemin du pensionnat car elle n'a ni envie de trainer dehors par ce temps, ni envie de retourner voir l'état monstrueux de sa salle de classe. Elle préfère largement le confort de son cabanon ou du sien. Même si elle n'y est jamais allé. Oeillade dans sa direction, elle sourit en coin. Leurs épaules se frôlent, sa main descend lentement, et elle capture la sienne. Oui c'est un geste de couple, oui c'est peut-être un peu trop romantique mais Ulysse est une fleur bleue, il y a des choses comme ça qu'elle apprécie. En l’occurrence sentir la chaleur de son amoureux dans sa main alors qu'il fait très froid dehors, est quelque chose de fort appréciable.

Et elle se penche un peu, se colle un peu plus. Elle n'a pas finit sa croisade alors elle se penche encore et murmure sensuellement à son oreille avant d'émettre un léger rire.

Chez toi ou chez moi ?

Chez toi. J'tiens pas à croiser mes deux meilleurs potes en soirée entre célibataires. Entre l'un qui est pas foutu de séduire une fille et l'autre qui reste accro à son ex gay...

Sourire en coin. Il parle sûrement de Skygge. Ulysse le connait. Elle le connait très bien même. Ses regards haineux, ses petites remarques. Ce mec ne la supporte pas. Et pourquoi ? Parce qu'elle est un peu trop proche de son « ex gay » Cale. C'est d'un pitoyable. Et elle sert sa main entre la sienne un peu plus. Chez moi donc ? Ainsi soit-il.

Ils se mettent en route, sans un mot. Profitant simplement de la présence de l'un et l'autre. Ulysse n'est pas bavarde, ou du moins elle ne prend pas la peine de parler pour ne rien dire. Ce n'est pas grave de marcher en silence – ça ne veut pas dire que ça ne va pas et qu'ils n'ont rien à se dire. Ça veut juste dire qu'ils prennent leur temps pour apprécier la compagnie qu'ils s'offrent et la compagnie est agréable il faut dire.

Ulysse voit la façade de son cabanon s'annoncer au loin. Elle se permet d’accélérer le pas  légèrement pour s'assurer qu'il n'y a pas de lumière. Soupire satisfait, personne. Forcément Morgan est chez son mec, Drew dieu ne sait où et James sûrement entrain de dormir dans un coin. Sourire, le cabanon leur appartient cette nuit. Et étrangement ça donne quelques idées à Ulysse. La porte s'ouvre et puis se ferme bien vite. Sourire – nostalgie. Rebienvenue chez moi Heath. Ulysse reste quelques secondes appuyés contre la porte parce que la dernière fois c'est sur celle ci qu'il l'avait plaqué pour lui déboutonner prestement son chemisier.

Et son regard de feu glisse sur lui. Ulysse se mordille la lèvre, donne une légère impulsion pour quitter l'encadrement de la porte et ondule jusqu'à la cuisine. Provocante. Appuyé naïvement contre l'évier – sacré évier n'est ce pas ? Ulysse croise les bras contre sa poitrine. Petit sourire en coin tandis qu'elle attend patiemment que son homme s'approche d'elle. Et elle murmure. Dis moi mon cher tout ceci ne te rappelle pas de bons souvenirs ?

Ulysse se cambre un peu, glisse ses mains contre l'appuie de évier. Déglutit. Son visage se rapproche du sien mais reste néanmoins à une distance raisonnable. Il est tellement beau que ça devrait être interdit par la loi. Ses jambes se glissent entre les siennes. Oeillade vers ses lèvres tentatrices, plongeon dans ses yeux. Ulysse papillonne, vit, profite. Mordillement de lipes provocant, c'en est presque devenue un tic avec lui. Elle rapproche son visage encore un peu plus. Ses mains restent péniblement accroché à l'évier, Ulysse se retient.

Embrasse moi.

Et ses yeux brillent intensément. Ce n'est pas un ordre, ce n'est pas une supplication. C'est juste une simple invitation.

Et elle sert les doigts contre l'inox froid de l'évier. Son corps s'enflamme tandis qu'il pose sa main dans sa nuque. Inspiration, son cœur s’emballe et il dépose ses lèvres sur les siennes. D'abord chastement, puis bien plus passionnément. Et c'est ce qu'elle aime Ulysse. Quand c'est passionnel. Sa main se glisse sur sa mâchoire tandis que les siennes quittent enfin l'évier pour venir lentement et sournoisement se nicher dans son cou. Et ses mains remontent le long de sa nuque s'attardent sur chaque courbe de celle ci. Effleurement. Ses pouces viennent eux aussi s'approprier sa mâchoire et Ulyssse s'abandonne et se rapproche. Son corps vient se coller au sien, sa poitrine effleure son torse et sa main glisse pour attraper le col de sa chemise. C'est le même parfum, la même bouche qu'elle avait ardemment embrassé ici il y'a deux ans et pourtant tout est différent. Tout est mieux. Est-ce parce qu'ils se connaissent mieux maintenant ? Que ça fait 2 ans qu'ils en rêvent à demi mots ? Est-ce parce qu'ils sortent ensemble ou tout simplement parce que la sensation de leur corps l'un contre l'autre leur avait tout simplement manquée ? Un peu de tout. Ulysse sourit contre ses lèvres quand il la soulève sans mal. Rougissement de plaisir, et c'est son cœur qui s'emballe un peu plus.

La commode hein ? Tout ses bouquins sont foutus par terre. Tout ses cours éparpillés hâtivement sur le sol et pourtant Ulysse s'en moque. Elle préfère se concentrer sur les lèvres et le main de son homme. Nouveau baiser. Et ça brûle entre eux, le désir monte à une vitesse monstre. Et ça se sent dans ses mains impatientes et dans leur souffle chaud. Ulysse perd la tête, suffoque mais adore ça. Sa langue vient danser lentement avec la sienne et ses mains se glissent sur son ventre. Paumes contre le tissu de sa chemise, Ulysse remonte lentement jusqu'à ses pectoraux – là ou se trouve son cœur, là où elle s'attarde un peu. Elle a envie de la lui arracher mais se contente d'en défaire un à un les boutons. Sourire en coin parce que ça lui rappelle leur première fois et que les rôles sont inversés. Ulysse quitte ses lèvres, bien difficilement il faut l'avouer. Et se recule pour admirer son œuvre. Le souffle court ses yeux rougeâtres inspectent le corps d'Heath. Mordillement de désir, il n'a pas changé. Ou si il a changé mais en mieux, tellement beau – l'entropie lui va tellement bien au teint. Sa poitrine se soulève à des rythmes indécents. Ulysse se glisse au fond de sa commode et son pieds vient se poser sur sa cuisse ses talons s’enfonçant très légèrement dans celle ci pour lui intimer de ne pas s'approcher.

Et son regard s'accroche à ses yeux. Ulysse ne s'est pas seulement faite belle à l'extérieur elle avait aussi un peu espérée de cette soirée. Preuve qu'il lui avait manqué et qu'elle avait – et qu'elle a encore - follement envie de lui. Ses mains font lentement glisser son gilet sur ses épaules, elle se redresse et vient défaire les boutons de son bustier dans une lenteur proche de la torture. Ses yeux brûlent dans les siens mais l'eau de ses yeux ne se calme pas – au contraire elle boue, ce qui pousse Ulysse a en jouer davantage. Et à chaque bouton qui claque son souffle se fait de plus en plus chaud, impatient et impatiente, ils s'observent se cherchent, Ulysse joue avec lui mais son envie n'en est que renforcée et quand le dernier bouton claque et que son bustier tombe Ulysse dévoile à Heath sa plus belle lingerie. Noir de jais à la dentelle fournie, féminin et pourtant si simple. Galbe parfait. Ulysse a tout donné parce qu'il le mérite bien et parce que mine de rien le but de tout ceci était de lui faire perdre la tête. Et à en juger par celle-ci la mission est un succès. Sourire fière et son pied glisse lentement contre sa cuisse tandis qu'elle se rapproche pour venir déposer ses lèvres sur les siennes pour une simple baiser. Joue collée contre la sienne Ulysse s'approche de son oreille. Et attends de voir la culotte mon cher et tendre. Rire étouffée.

Ses iris plongent dans les siennes. Une seconde, puis deux, puis trois, puis quatre. Parce qu'ils ont le temps. Ils ont tout le temps maintenant. Alors Ulysse profite et détaille son visage, laisse le désir monter et monter encore. Mais ce n'était pas judicieux de faire ça parce que le temps qu'elle le détaille, le temps qu'elle a prit pour profiter de sa beauté c'est du temps qu'elle a eu pour douter.

Dis moi Heath, Inquiétude. Est-ce que tu voudras toujours de moi si on le fait déjà ? Question à demi mot, Ulysse se mordille la lèvre. Elle se sent ridicule de lui poser cette question parce que ça veut dire ajouté une pointe de compliqué dans un océan de simple mais c'est comme ça. Si Heath est vraiment vraiment vraiment très simple Ulysse elle, est vraiment vraiment vraiment compliquée. Et la complication ça passe par des phases de doute un peu idiot, ça passe par des envies refoulées et des petites piques bien placés. La complication c'est Ulysse mais Ulysse est loin d'aimer ça pourtant les complications. Alors elle détourne le regard et se mordille la lèvre, se maudissant intérieurement de gâcher un pareil moment avec une question comme celle-ci. Parce qu'importe sa réponse Ulysse a très envie de lui, là maintenant, tout de suite, sur la commode ou dans son lit.

Monte, monte, monte la chaleur de son corps. Soupire gras. Ses mains sur ses fesses, Ulysse esquisse un rire contre ses lèvres et s’autorise un peu grognement. Quel vigueur dans le geste. Ulysse est vraiment amoureuse d’un très vilain garçon. Et sa vilainerie ne s’arrête pas là, voilà que ses larges mains glissent jusqu’à la lisière de son soutien gorge. Quelle impatience. Quelle coquin. Ulysse suit des yeux sa si belle lingerie voler à travers la pièce. Moue sur le visage, elle a presque envie d’arrêter tout pour aller la ranger proprement dans son armoire. Maniaque Ulysse.

Ses pensées se refocalisent néanmoins bien rapidement sur son homme, surtout quand celui ci dépose ses doigts experts sur sa poitrine mise à nue. Ulysse rougit. Son coeur rate un battement. Mordillement de lèvre, regard de feu. Sa température corporelle ne cesse d’augmenter. Cet homme a un effet monstre sur son anatomie. Et elle se plait à se dire la même chose compte tenu de la sensation qu’elle ressent au niveau de son bas ventre. Sa bouche s’ouvre et laisse échapper un soupire quand il embrasse sa poitrine. Ulysse ressert l’étreinte de ses cuisses et sourit. Son doigt vient effleurer sa bouche, elle le mordille, le torture dans un geste hautement érotique. Et ses yeux ne quittent pas les siens. Hypnotisée. Passionnée.

Ça pulse au niveau de son bas ventre. Une légère chair de poule se dessine sur son corps presque nue. Mais Heath n’en est pas au même niveau. Et ça, Ulysse compte bien s’en occuper. Elle attrape alors son visage entre ses mains, lui embrasse la bouche, le menton, le cou. Lentement, elle s’imprègne de son odeur tandis que ses doigts glissent jusqu’à l’orée de sa braguette. Sourire dans son cou au son de l’ouverture métallique. Ulysse s’éloigne se recule. À califourchon sur lui elle baisse les yeux vers son pantalon.

Ce morceau de tissu m’est désagréable. Mine faussement renfrognée, Ulysse se recule encore, quittant jusqu’à son lit pour s’imposer nue, et debout face à lui. Elle inspire puis glisse ses doigts jusqu’à son baggy qu’elle fait descendre le long de ses jambes. Et comme lui à la manière d’un lasso elle l’envoi valdinguer à l’autre bout de la pièce. Puis elle remonte à quatre pattes sur son lit trouvant bien vite le chemin de ses lèvres tout en étouffant un rire. C’est joyeux. C’est agréable. Ça lui arrive pas souvent de faire la folle, Ulysse.

Mais trêve de plaisanterie, retournons au chose sérieuse. Et Ulysse s’y emploi sans attendre quand sa main se glisse sous son caleçon pour venir épouser la forme de son anatomie. Sensation familière. Deux ans qu’elle ne l’avait pas touché. Légère nostalgie tandis qu’elle entame ses caresses au rythme de ses baisers enflammés.

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Elle se mordille la lèvre, observe ses traits se déformer sous le plaisir qu'elle lui procure. Ses gestes sont lents, ses gestes sont doux mais maitrisés et elle se sent si heureuse de lui faire du bien. Ulysse perd un peu de son égoïsme avec Heath parce qu'elle en a plus besoin, elle se sent belle dans ses yeux, elle se sent importante. Et c'est beau, c'est tellement beau. Sa bouche accueille la sienne comme une bénédiction. Sa main sur sa joue, affection. Ulysse resserre sa main sous le coup de l'émotion. Un infime frisson lui parcoure l'échine et son cœur rate un battement. Ulysse ferme les yeux. Elle se concentre tandis que sa lèvre se mordille en écho à celle d'Heath.

Elle sent son souffle chaud contre sa bouche, inspire son air, ouvre les yeux. Leurs regards s'embrassent et il ya le feu du désir qui brûlent dans leur iris. Le feu du désir ou celui de l'amour va savoir. Pour Ulysse c'est clair que son cœur est en fusion mais quand est il de l'homme qu'elle aime ? Ulysse se prend pas la tête avec ça maintenant. Au contraire elle profite, profite de ses délicates caresses sur son sein. Le souffle se fait de plus en plus court. La tension monte mais leur lèvres sont toujours attirées l'une par l'autre, magnétiques. Et Ulysse ferme les yeux, essaye de se concentrer sur sa main contre son intimité mais c'est très dur car chacun de ses baisers a un goût de paradis.

Et ses doigts tracent un chemin de plaisir jusqu'à son intimité. Lèvres entrouvertes dans un soupir tremblant, Ulysse sourit faiblement. Ses yeux prennent une lueur nouvelle, et la sensation de ses doigts lui rappellent leur dernière soirée. À quel point il avait été doué, à quel point elle l'avait ardemment désirée et à quel point elle n'avait pas été satisfaite malgré le ménage à trois avec sa Crystal. Et il impose son rythme tandis qu'Ulysse subit. Mais c'est une délicieuse torture, et elle y met plus d'entrain. Son cœur bat la chamade, et à chaque pulsation il déverse une dose d'amour dans tout son corps. Et ça papillonne dans son ventre, ça papillonne d'envie.

Le baiser se rompt et Ulysse glisse sa joue contre la sienne, sa bouche ouverte laisse échapper quelques soupirs de plaisir étouffés. Torture sa lèvre. Sa main libre vient se glisser dans son dos qu'elle griffe délicatement tandis qu’inconsciemment Ulysse a déjà abandonné son autre main sur la sienne. Et ses doigts s'entremêlent dans les siens. Réunion. Son menton glisse sur son visage avant de baisser la tête en arrière fermant les yeux pour profiter du plaisir qu'ils lui donnent. Ensemble.

Souffle chaud, Ulysse retire alors lentement leurs mains pour la glisser sur le matelas à côté d'eux. Ça ne suffit plus. Ulysse en veut plus, elle le veut lui. Et l'euphorie vient lui retourner l'estomac, parce que ça fait trop longtemps qu'elle l'attend, trop longtemps qu'elle veut retrouver l'occasion de le faire rien qu'avec lui. Parce que leur dernière essai n'avait pas été concluant et que ce soir était l'occasion ou jamais de se rattraper.

Alors ses main encadrent son visage qu'elle relève en direction du sien. Ses yeux brillent intensément. Un ange passe. Ulysse se penche et retrouve ses lèvres, pour un simple baiser. Elle se penche sur le matelas et glisse lentement sur le côté. Mais ses lèvres restent collé aux siennes, inséparables et Ulysse finit par se retrouver allongée à son tour sur le matelas. Chaleur, douceur des draps. Le baiser se rompt  - non sans avoir aussitôt envie de recommencer. Et dans les yeux brillants d'Ulysse on lit le Désir, l'Envie, la Fierté et l'Amour car Heath la surplombe, la domine de tout son être massif. Et ça, ça la fait littéralement fondre Ulysse. Rougissement. Mordillement. Requête.

Fais moi l'amour Heath.