jechercheencore. pv ulysse

« Cesse de rêver Artus... Passe quand tu veux. »

Tu observes le papier, le manies hasardeusement entre tes doigts, avachi sur le canapé. Un regard à ton lézard on ne peut plus immobile. Un regard à ta tenue on ne peut plus décontractée – il ne serait pas étonnant qu'ulysse la qualifie plutôt comme étant adaptée pour le plus gros des dégueulasses au vu du nombre de tâches présentes sur ton t-shirt. Disons que t'as voulu faire des muffins. Et qu'y avait pas orwenn, mais belle et bien une recette imprimée sur la boîte appropriée. Inutile de préciser que tu as cédé à la tentation. Bref, l'état de la cuisine est simplement pitoyable. ..Tu t'en occuperas plus tard.

Tu finis par te redresser, t'étires, et daignes enfin te lever. Le silence pèse dans la cabane, ce qui t'arrache une moue ennuyée. D'habitude, il y a toujours une altercation entre sony et crystal pour te divertir, ou le simple fait de pouvoir faire chier orwenn. Étrangement, là, il n'y a personne. Tu entres dans ta chambre, tentes de marcher dans les rares espaces où l'on entrevoit encore la moquette. Et après ce véritable parcours du combattant, tu atteins enfin ton armoire. Tu changes simplement de t-shirt, optes pour un blanc, et ne te donnes même pas la peine d'en faire de même pour ton jogging, ni même d'arranger tes cheveux qui sont témoins de la courte sieste que tu as fait sur le canapé.

Tu quittes la cabane, jettes un regard aux quelques personnes qui traînent là, les salues d'un bref geste de la main. La zone des bungalows. Une fois devant, tu esquisses un sourire. Sourire de courte durée. Tu saisis que tu ne sais pas lequel est le bon. Problématique. Tu fais un pas, t'arrêtes. Très problématique. Il n'y a plus qu'une chose à faire. Y aller au hasard en sachant que tu élimines d'office le premier bungalow que tu connais très bien. Les trois premières tentatives se révèlent alors infructueuses. Tu t'es d'ailleurs fait dégager de l'un très violemment étant donné que la fille sortait de sa douche – mais elle avait une serviette, pourquoi tant de cruauté.

Quatrième tentative. Tu ouvres la porte. Ulysse. « Ah putain, enfin. » Que de bonnes manières. Tu balances la tête en arrière, souffles. Victoire. Et lorsque ton regard croise le sien de nouveau, tu souris, t'avances pour finalement te planter devant elle, parfaitement à l'aise. Et comme un con, tu lui fais un signe de la main. « Salut. Je suis venu au plus vite pour que tu puisses toouut m'expliquer. » Tu te détournes d'elle quelques instants, parcours l'intérieur du regard jusqu'à trouver une chaise. Aussitôt, tu la tires jusqu'à toi et t'y installes à califourchon, bras croisés sur le dossier. « Je t'écoute. »

hrp ; c'est nul. c'est court. et c'est très nul. et très court. désolée ;A;

Tu gardes le regard fixé sur elle, silencieux, avec un sérieux qui ne te va pas. Elle se mordille la lèvre, et tu hausses un sourcil. T'es pas assez con pour ne pas y percevoir de la nervosité. Tellement de personnes font ça. Tellement de personnes que tu connais bien. Elle se détourne, et avec une certaine difficulté, tu ne fais aucune réflexion là-dessus. Parce qu'en te disant de venir, il ne fallait pas s'attendre à autre chose que te recevoir, dans les minutes qui suivent. T'es d'une curiosité maladive lorsque cela concerne les personnes que t'apprécies.

Les doigts de la rousse enserre la poignée du placard, l'ouvre. Ton corps balance légèrement sur ta gauche, et tu poses un regard interrogatif sur le contenu du meuble. « Tu veux quelque chose à boire ? J’ai de l’eau, du schweppes, du jus de fruit. » Sans le savoir, elle vient de trouver le moyen de te faire brièvement oublier la raison initiale de ta venue – moyen parmi les dix autres. Le nom de l'une de tes boissons favorites prononcé, un sourire similaire à celui d'un môme noël venu étire tes lèvres. « Schweppes schweppes schweppes. »

Les deux verres se posent sur la table. Tu n'as toujours pas l'initiative de dire un simple s'il te plaît. Ta mère aurait honte si elle voyait à quel point tu oublies ces simples formules de politesse – ainsi qu'orwenn qui essaie tant bien que mal d'arranger ton cas. Elle vous sert, pose les verres devant toi. Tu ne tardes pas à prendre le tien, ou disons plutôt que tu te jettes dessus, y pressant tes paumes. « Merci. » Légère amélioration.

Coudes sur le dossier, tu mènes le verre à tes lèvres tandis qu'elle s'assoit, bois quelques gorgées. Elle fait de même, et tes prunelles s'accrochent à elle, avec une certaine insistance. Elle entreprend ensuite de tranquillement dépoussiérer sa salopette, ce qui a le don de te faire souffler intérieurement. Tu es d'une impatience redoutable. « Je ne sais pas par où commencer en réalité. Il s’est passé vraiment beaucoup de chose depuis la dernière fois. Tu as d’ailleurs du entendre quelques rumeurs à mon sujet. »

Tu restes tout d'abord silencieux. Il est vrai que shu se défoule au niveau des rumeurs, et ne se gêne pas pour descendre quasiment la totalité du pensionnat. De quoi te donner la furieuse envie de lui en foutre une, au passage – du moins, dans certains cas comme lorsqu'elle parle d'orwenn, holly ou alessia, autrement t'en as plutôt rien à foutre. Malheureusement, valeur oblige, tu ne peux pas frapper une fille comme ce connard de nathan. Quoiqu'il en soit, t'as bien entendu parler d'ulysse.

Miss Perfection larguée. Inutile de préciser que ce surnom t'a semblé plus que ridicule. Surtout pour ulysse. Tu t'es toujours dit que beaucoup de ces affirmations étaient fausses, que c'était de véritables conneries sur papier. Mais t'as eu tendance à y croire, à certaines de ces conneries. Comme la rupture d'heath et ulysse. Et bien évidemment, du bordel a été rajouté autour de ça. De toute manière, dans ce pensionnat, c'est le bordel.

T'avais fini par ne plus y penser, et t'as pas fait le lien avec l'absence longue et soudaine d'ulysse. Tes sourcils se froncent. Ça ne pouvait tout de même pas être seulement pour ça. Si? « C'est à cause d'heath? » Direct, net, précis. Un silence de courte durée s'installe, que tu reprends déjà dans un haussement d'épaules. « Si c'est ça, t'aurais dû venir te défouler. 'Fin bon, y a pas que ça, si? Y a aussi eu le truc avec la gamine en A, me semble. ..Remarque, ça on s'en fout. » Et tu sens le besoin de t'occuper les mains. Alors tu fais glisser ton verre d'une main à l'autre, tentes de ne pas dire de conneries susceptibles de l'agacer.

« Après, on sait tous les deux que shu est pas toujours une source sûre. Alors explique moi ce qui s'est passé, parce que, je sais pas, c'est quand même long deux mois. » Possible que ça ne l'a été que pour toi. « C'est con à dire, voire très con, mais sérieusement ulysse, tu peux me faire confiance. J'irais pas étaler ta vie, je garde tout ça pour moi, ok? Alors vas-y direct. » Silence. « Et si shu vient à le savoir parce que c'est une fille chelou et qu'elle sait beaucoup de trucs, si tu veux, on la défonce à deux. »

hrp ; désolée pour l'atteeeennte ;A; ..et c'est nul² hbsg, pardon. -je vais m'excuser à chacun de mes posts oui-