Tonight is our night [PV]

On t'avait dit qu'elles étaient populaires, on t'avait dit que tu en ressortirais avec des souvenirs plein la tête. Sexe, drogue, alcool, musique ... Les Jim's étaient connues et reconnues pour les folies du créateur, parce que Jim était un bout d'homme bourré d'imagination. On t'avait raconté le lasergame, la plage avant et toutes les autres. On te les avait décrites avec des yeux pétillants d'admiration et d'envie. Mieux qu'une simple "party" dans le bar le plus célèbre du coin. Alors tu t'étais décidée.

Tu pioches dans ton armoire la première tenue sexy que tu trouves -short en jean et débardeur noir sans manches. Un beau décolleté qui attirerait assurément plus d'un œil, tu en salives d'avance. Et lorsque tu sors de ta chambre, la première chose que tu fais c'est d'aller voir dans la pièce voisine où en est ta camarade. Ashley t'as fait promettre de l'accompagner, toi qui déteste les femmes. Tu ne sais pas vraiment comment elle s'y est prise et tu regretterais presque ton choix vu le temps que mademoiselle met à se préparer.

« Bouge-toi Bridgestone j'ai pas que ça à faire ! »

C'est qu'en plus elle se permet de t'engueuler, tch. Qu'elle impolie. L'envie de la planter te prend alors qu'au même instant elle se montre à tes yeux. Elle est jolie Ashley, mais elle est triste Ashley. Tu perçois toujours cette peine dans son regard malgré le sourire qu'elle t'offre presque naturellement. En même temps c'est pas comme ci t'en avait quelque chose à fiche de ce qu'elle pouvait bien ressentir. Tu la tires par le bras d'un geste impatient, vous enfilez vos chaussures et dans un dernier mouvement pour la paire de lunettes de soleil que tu fourres sur ton nez, vous franchissez la porte du bungalow d'un pas pressé.

Tu prends les devants, le coeur excité, l'esprit embrouillée par le désir de passer une soirée mémorable. Tu veux boire, draguer, bouger, danser. Tu veux leur montrer aussi que tu emmerdes les préjugés, que ceux qui t'insultent peuvent bien aller se faire voir et que tu n'hésiteras pas à rester naturelle. Le trajet ne fut pas bien long et dès lors que le complex s'offre à vos yeux, ta bouche elle s'ouvre en grand. Étonnée. Ne perd pas contenance Alessandra, c'est tout naturel pour Jim d'organiser ce genre de chose. Alors souris, souris et pars donc jeter un oeil à toutes ces animations plus déjantées les unes que les autres. Sous le commandement de demoiselle Elisa Brigestone vous faites donc un rapide tour des lieux, bravant la foule d'élève déjà agglutinée dans le coin.

« Nan mais attend.. Il a invité TOUT le pensionnat ?
Tire pas cette tête, c'est Jim donc tout ce que tu vois là est absolument normal. Il doit être à l'intérieur, viens. »

Vous entrez donc. Vous passez par les vestiaires, visitant, souriant, observant. Vous cherchez Jim du regard, histoire de saluer le maître des lieux avant de commencer à s'amuser. Coup d'oeil plus ou moins discret au bar, ton prochain lieu de rendez-vous si tu ne trouves rien de mieux pour t'occuper. Ashley avance, s'improvise guide dans une vague humaine qu'elle découvre en même tant que toi. Et tu suis, admirative devant tant de créativité. Tu t'incrusterai plus souvent dans ses fêtes désormais. Haha, c'est quand même fou... !

Puis tu les vois arriver les uns après les autres, se rencontrer, se saluer. Heath et toute la bande réunie. Leur bande à laquelle tu n'appartiens pas mais que tu auras plaisir à désordonner un minimum ce soir. Johanna et Joach sont arrivés, Morgan est là lui aussi et ton sourire s'étire lorsque tu constates le regard sensiblement amère qu'ils te lancent lorsqu'ils vous aperçoivent enfin. Contact. Tu adresses une folle étreinte à Heath et ceux qui te supportent un minimum alors que Miss s'affaire à embrasser tout le monde, se glissant subtilement dans les bras de la brune avant que la musique ne se lance soudainement. Regard vers le plafond.

Tiens il est là lui ? Ce mec est taré.

Et ce sont des rires et des exclamations lorsqu'il se déshabille, des applaudissement et des cris lorsqu'il plonge dans l'eau de la piscine. Et toi tu suis, tu laisses ton corps glisser au rythme de la musique, restant près du groupe pour saluer l'arriver du maître des lieux. Pour ce soir. C'est Jim qui vous apparaît nu, Jim qui embrasse Mo' sous le regard d'une Ashley faisant mine de rien. Mais toi tu sais parce que même si elle est de celles à qui tu ne parles que rarement, tu sais tout. Le mal qu'il lui a fait, toi ça te fait doucement sourire mais elle tu sais qu'elle souffre. D'ailleurs la voici qui s'avance doucement sous les bruits d'une fête débutée avec enthousiasme, elle s'avance vers celui qu'elle a aimé, celui qu'elle croit toujours aimer. Elle adresse ce sourire bienveillant à Morgan avant de féliciter le Roi. La sincérité et la solitude au bord des lèvres.

« Coucouuu ! Jim cette entrée était absolument super, comme toutes les autres en fait. Comment fais-tu pour toujours autant nous étonner ? »

euphoria

- Je t’aime.

Ou comment bien commencer la soirée.

Tout s’enchaîne, c’est l’effervescence, ça bouge ça se bouscule, parce que c’est the place to be. Mais Mo’ se sent chez lui. Les boom bass, la boisson qui coule à flot, les rires, la musique, les gens qui t’embarquent pour danser. Il a longtemps cherché sa place. Trop hype pour être un looser et trop looser pour être quoique ce soit d’autre. Il a longtemps oscillé. Mais c’est là qu’elle est sa place. Le coté fun de l’île, vous saisissez l’idée ?

N’importe qui flipperait. N’importe qui lui dirait qu’avec ce train de vie il a peu de chances de vivre très vieux. Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre, franchement ? Il aime cette sensation de tournis, d’ivresse, d’euphorie constante qui t’envahit quand tu entends un morceau que tu aimes au loin alors que t’arrives. Il aime les sourires qu’on t’adresse quand tu débarques et que tu salues tout le monde. Il aime rigoler bêtement après deux trois verres, tousser alors qu’on se fait la première soussou’ de la soirée. Il aime danser avec des gens qu’il a du croiser cinq fois depuis qu’il est dans ce bahut, danser avec ces gens qu’il a l’impression de connaître depuis toujours. Il aime par dessus tout les situations improbables dans lesquelles il se retrouve tout le temps avec ces personnes.

Devoir interrompre sa discussion avec une pote pour tendre un calbut’ à son copain, par exemple. C’est n’importe quoi mais ça lui plaît. Surtout lorsqu’il l’embrasse comme si c’était la chose la plus logique au monde avant de lui dire “je t’aime”. Alors oui, la soirée commence bien, parce que désormais tout va aller pour le mieux. On le sait, on le sent.

Il le regarde, il lui sourit, tout son être lui répond “moi aussi”, et il ne le retient pas plus longtemps, parce que Jim c’est le maître de maison et il doit s’occuper des invités. Il y a quelques secondes encore il sentait sa main sur sa nuque, et Morgan frissonne lorsqu’il sent de l’eau couler le long de son dos et tremper un peu son t-shirt blanc échancré trop grand pour lui. Tout à l'heure on lui a fait "on dirait un t-shirt de meuf". SO WHAT ? T-shirt VANITY TEEN PLZ qu’il avait enfilé à la hâte bar dessus un jean skinny noir. Il passe une main dans ses cheveux et s’apprête à repartir encore un peu dans la foule pour s’ambiancer et saluer le monde qui débarque alors qu’il jette un dernier coup d’œil en direction de son brun. Son brun qui se fait aborder par la nouvelle starlette du bahut. Parait qu’il est connu. Pas assez connu pour troubler l’onde plutôt paisible de la vie de Bloomkvist. Jusqu’à ce soir. Blonde jalouse. Connard. Morgan en prendra pas de sa came, plutôt crever que d’aller quémander. Il s’est cru aux Restos du cœur à offrir sa part à tout le monde ? Et Jim le premier, of course, on se demande bien pourquoi. Hors de question de faire le mec concerné, à ce moment là il a fait mine de regarder ailleurs, même si intérieurement il hurle BUT BITCH YOU DON’T KNOW ME.

Une étreinte autour de ses épaules le fait émerger, il remarque en même temps le sourire d’Ashley un peu plus loin et lui rend comme il peut, essayant de faire abstraction de ces quelques secondes de rage plutôt intense. Éclat de rire lorsqu’il sent des boucles brunes lui chatouiller à peine le cou et il rend son étreinte à la responsable.

- Jooo’~ ! Énorme effort pour ne pas jznkjfbjfeb comme une folle pck c la famille rpz. C'est cool que tu sois là. On se contentera d'un énorme smile. T’es accompagnée ?

Si elle ne l’est pas, il faudrait qu’ils aillent danser, ça fait un bail. Sauf que nan connard elle est venue en compagnie de son imbécile de chicano. Et quelqu’un le pense tellement fort que c’en est presque surprenant que Morgan ne l’entende pas d’ici. Léo’ le fixe un moment lui et sa cousine avant de reporter son regard sur la pouffiasse qui l’avait traîné à la soirée. Soupir. Gonna have fun.

Jim’s Party. L’événement à ne pas louper lorsque l’on est à Prismver. C’est ce qui revient le plus souvent après avoir prononcé le prénom de l’organisateur. Avec le couple ultra populaire qu’il forme avec Morgan. Le cousin de Johanna. Le cousin de sa petite-amie. Il ne les connaissait pas des masses, que ce soit Jim ou Morgan. Il ne leur avait jamais vraiment parlé, peut-être juste salué brièvement. En gros, Joach n’a jamais été à l’une de ses fêtes. C’était une première et il espérait ne pas regretter d’être venu. Parce que ouais, ce dernier aurait très bien pu rester dans sa chambre à rien foutre ou proposer une partie de baseball à Heath.

En réalité, Joach craignait aussi que son pouvoir ne se déclenche à l’improviste durant la fête en sachant que du bruit, ils en feront. Énormément. Et ce n’était jamais très agréable. Ce dernier avait déjà expérimenté plus jeune et autant dire qu’il en a souffert, le pauvre. Joach s’était entraîné de temps en temps depuis, mais rien de bien concret. Disons que, contrôler à la perfection son don ne faisait pas spécialement parti de ses objectifs. De toute manière, ce soir, il espérait s’amuser, oublier tous les problèmes qu’ils ont pu avoir. C’est à ça qu’elles servent les fêtes de Jim, non? Aider à oublier les emmerdes et passer une soirée inoubliable.

Finalement, ils avaient rejoint le gymnase déjà bien rempli. Et encore, Joach ne doutait pas qu’il devait encore avoir d’autres personnes qui allaient bientôt débarquer. Ces fêtes sont si populaires en même temps. Tous les regards se braquent sur Jim, à poil. Sans aucune honte. Joach arque ses sourcils. « Ok, ok... » Sans doute un beau spectacle pour les filles et les homos. Mais bon, lui ça l’intéresse pas vraiment. Il sourit en pensant que Jim doit être marrant. Mais sans plus. Bref. Le brun se tourne vers son ami qui a le regard ancré sur l’hôte de la soirée. Puis il tapote son épaule, amicalement, souriant. « Bah alors? Il t’a tapé dans l’oeil? » Histoire de le taquiner un peu. En réalité, il savait très bien que le chef d’Entropy avait de la peine à supporter ce genre de personne. Un peu plus loin, il aperçoit Johanna enlacer Morgan. Ah ouais, il a bien failli oublié qu’ils étaient cousins, ces deux-là.

Joach n’était pas le seul à participer pour la première fois à une des fameuses fêtes de Reed. Pytha était dans le même cas que ce dernier. Disons qu’il n’était pas spécialement le genre de personne à faire la fête tous les soirs. Ils avaient salué un peu près tout le monde, souriant. Avait ébouriffé affectueusement la chevelure de Gautier lorsqu’il vint lui parler de Nathan. Première fois qu’il ne se mettait pas en colère après avoir entendu ce prénom.

ft. people | complexe sportif | #6e022b

Tonight is our night.
Tonight we gon’ be it on the floor.
Party people.

Jim’s party = usure de talons garantie. Enfin pour moi.
Parce qu’il s’accompagne toujours des meilleurs dj. Parce que la musique qui pulse toujours plus fort nous fait nous égosiller dans de brèves discussions qui n’ont ni queue-ni tête et qui sont de toute façon, déjà oubliées. Parce que Jim sait nous faire danser comme personne. Et parce que ça me suffit. L’alcool, oui bien sûr. Juste assez pour faire rouler un peu plus longtemps le sang dans mes veines. Les embrassades amicales aussi bien entendu. Encore plus que d’habitude. Mais, très égoïstement pour ne pas changer, je suis plus là pour le dancefloor que pour autre chose. Je papillonne facilement d’un lieu à un autre, bercée par les mouvements de foule qui ne me capture pas pour autant. Difficile à dire si je serai une nouvelle fois une dernière à quitter la piste vu le monde réuni ici ce soir, mais peu importe. Mon défi de la soirée : ne pas perdre mes chaussures. Parce que même si je les userais volontiers jusqu’à la semelle, soyons honnête, je les abandonne souvent dans un coin pour les y oublier. Morgan ou Jim les retrouvent souvent, quoique ces temps-ci, aucun retour aux propriétaires n’a été noté. C’est louche. Mais passons.

Premier shot assuré. Glissade évitée. J’ai retrouvé des têtes connues du côté de la piscine, pile à temps pour voir le show du maître de la soirée. Sourire aux lèvres et regard amusé, je me dis qu’il va falloir qu’il songe sérieusement à renouveler ses apparitions. À force, tout le monde l’aura déjà vu sous tous les angles. Et si il n’y a plus de surprise et de paillettes à envoyer, alors il n’y a plus d’intérêt. Et si Mo’ se joignait à lui la prochaine fois ?? Je m’élance pour aller emmerder ces deux p’tits culs-là comme il se doit, mais je me fais happer en arrière –hanw Gueule d’amour~ (déception ultime), sans comprendre ce qu’il se passe, me laissant simple spectatrice de :
- la starlette frisée qui essaye d’accaparer l’attention et refile sa merde. Verdict final –de toute façon, le bénéfice du doute était factice : toi, j’peux pas te piffrer. And don’t touch the Jim’s Mo’ !
- un Gautier qui s’échappe trop vite.
- une Ashley qui sourit bien trop mal.
Les pincements au cœur ont remplacé la colère soudaine tournée vers Ernest. Mais la jolie Sarah qui se dévoile devant moi en me tendant un verre m’obnubile un instant. On rejouerait presque la scène de notre incrust’ aux auditions de #Noraj. Elle s’attarde sur ma tenue, je m’attarde sur la sienne. #trucsdefilles. On se promet plus d’une danse, avant de se séparer dans un dernier câlin.

Et l’espace de notre petit aparté de James Bond gurls, il y a eu une dispersion de la bande. Ou du moins, mes prunelles ne les trouvent plus. J’avoue que je ne les cherche pas non plus très longtemps. Un autre son m’attire déjà. Je hausse les épaules, les oublie (presque) déjà pour mieux me diriger vers le prochain bar, les prochains shots, ma prochaine piste de danse.

Don’t stop keep it moving
Put your drinks up
Dance the night away !

#ff6633

J’ai déjà le grand sourire carmin, la démarche légère, claquante – l’euphorie dans le cœur. Une joie qui se répand comme une fièvre et qui me sort des tréfonds, qui me pousse, m’attire. Je peux tomber – je m’en fous. Je peux rouler – je m’en fous. I always liked the way I roll like a rolling stone. Le monde autour de moi se presse, et je suis le mouvement, attrapant bouteilles et verres, buvant – un peu, beaucoup, passionnément.

J’ai décidé que ce soir je profiterai – et j’ai fait en sorte de pouvoir profiter. J’ai pris ma douche et j’ai maquillé mes vieilles plaies,  enterré mes vieilles rancoeurs, appelé mes sourires. Moi la créature de nuit, j’ai décidé de briller ce soir. De devenir ma propre lune. Alors, après avoir habillé Jacklynn (parce qu’il y a un moment où il faut faire quelque chose) ; piqué une paire de Louboutin à Ulysse ni vu ni connu (elles me vont tellement mieux) ; tapé à la porte d’Orwenn en le menaçant de lui épiler les sourcils s’il ne venait pas ce soir (je suis sérieuse) ; je me suis faite belle.  Belle pour faire crever les putes de Prismver de jalousie – belle pour moi -

Belle pour eux. Pour ces gens qui prennent une place dans mon cœur et qui se sont réunis autour de cette piscine. Pour ces sourires qu’ils me lancent.

Johanna, Jim, Morgan, Ashley, Charlie et même Joach - embrassades, saluts – je file de bras en bras, déposant des baisers sur les joues et les fronts qui s’offrent à moi. Leur laissant une marque rouge – bénédiction de la déesse de l’Amour (on y croit.) J’aperçois de loin les autres, moins présents mais brillants eux aussi. Clin d’œil à Heath, langue tirée à Ernest, sourire à Felicia – j’étale cette joie bien trop étrange. Je vois un Gautier qui file – je vois une Alessandra qui sourit elle aussi. Frisson qui parcourt mon dos nu.  Et j’étouffe ces mauvais présages au fond d’un verre dont le contenu brûle ma gorge.

Objectif de la soirée : se retrouver aussi imbibée qu’un baba au rhum dans le but de se créer des supers nouveaux souvenirs joyeux qui auront des airs de légendes urbaines le matin venu. Qui sait, peut-être demain matin, serais-je devenue amie avec Alessandra et aurais-je partagé une danse avec Heath de la manière la plus naturelle qui soit. Enfin naturelle. Alcool aidant – c’est toujours plus sûr.

Et alors que je discute allègrement avec Charlie de notre performance de l’autre jour, je remarque Ernest qui commence à tourner autour du Roi de la fête sous le regard ardent d’un Morgan qui essaie en vain de le cacher. Et ça m’étire un sourire. Un bien trop grand sourire. « Momooooooooo ♥ ?» Je glisse à ses côtés et mes pupilles viennent un instant faire la navette entre Ernest et Jim, Jim et Mo. Et je chope Mo. Mo le petit blond que même quelqu’un comme moi peut porter. Et après deux grands pas je le balance dans la piscine, rieuse – avant de venir me planquer derrière Johanna dans un grand bruit d'éclaboussures. « Jimbo,  y’a un prince à la mer ! » Jimbo, ne le laisse pas sombrer dans la jalousie – pas ce soir.  Et je regarde Ernest, avec un petit sourire qui montre clairement mon appartenance au clan des Jimo (qui ne l’est pas ?) (ça se trouve on va avoir le droit à un bouche à bouche.)

La Sarah de ce soir, elle n’a peur de rien. Elle n’a ni peur de venir en haut-talons pour danser, ni peur d’agir comme une gamine la fête à peine commencée, ni peur de boire jusqu'à tout noyer.

Je n’ai peur de rien. Rien à foutre.
J’ai mis du waterproof.