Sujet: Le swag est dans l'building sisi Jeu 1 Mai 2014 - 1:57
#asshole Awkward.
Il a quitté la nenette, Felicia, et erre de nouveau en solo au milieu de la fête. C’est un peu ce que font tout les dealos du coin ceci dit. N’ayant rien d’autre à foutre, il sort sa cam et s’approche d’un groupe posé dans la salle “cocoon”. Petit trafic, et ça discute de la soirée, puis de lui - inévitablement. Sa célébrité, la série, hollywood, ses potes acteurs etc. Toujours pareil. Ca lui déplaît pas à Ern, frimer ça lui déplaît jamais, mais il s’en lasse à force, et quitte toujours ses “fans” de façon prématurée. Il aime pas l’idée de se sentir supérieur à eux, mais la célébrité y’a pas à dire, ça monte à la tête, malgré soi. Il aime pas ça, réellement. Mais malgré lui, ça arrive, parfois. Enfournant quelques Prisms en poche, il quitte la salle. Arrivé à la piscine, y’a cette chaleur qui l’envahi, celle qu’il y a toujours au bord de l’eau chlorée, et il a l’envie irrésistible de se baigner. Mais les poches de son fut’ son pleines de cam et de thune, il sait pas trop quoi en foutre. Paumée la star, il connaît personne, il sait pas comment tout fonctionne ici. Alors il s’approche de Jim, puisqu’il est dans le coin. Se glissant jusqu’à son oreille, il lui demande où est-ce qu’il peut vider ses poches - il a pas envie de se faire niquer son matos. Alors Jim lui propose de tout garder, et c’est là qu’il se rend compte que dans l’regard de ce mec, y’a une dose monstrueuse de sincérité, de gentillesse, d’honnêteté. C’est quoi ce mec, un saint ? Oeillade sur le corps de l’hôte de la soirée - un saint dont il aurait décidément bien envie de voir les travers.
Mais la blonde de Jim arrive, et chasse Ern d’un regard qui en dit long. Ce dernier ignore Bloomkvist, file son matos à Jim avec un clin d’oeil et s’éloigne - il sait pas encore trop de quoi ce Morgan est capable, vaut p’tet mieux étudier la bête avant d’se lancer en chasse.
Les poches vides, Ern marche au bord de l’eau, observe un peu le monde. Il se sent seul et pourtant, il a pas la foi de gratter l’amitié, encore. C’est fatiguant, depuis le début de la fête il squatte avec différents groupes, mais là il a juste envie d’se poser. Finalement, il ôte son tee-shirt, ses pompes, se retrouve avec son grand calbut’ de bain noir. Quelques pas vers le bar, il chope une bière, et au bord de l’eau, attire à lui le matelas gonflable le plus proche. Avec une agilité douteuse, il parvient finalement à s’y allonger, mais se retrouve loin du bord à cause de ses péripéties - et loin de sa bière. Np, il place sa main en mode Spiderman (il est pas obligé, c’est juste pour le style) et lance sa toile pour choper la bière.
... Il se rate, ça gicle à côté.
NP, le deuxième essai est le bon: sa toile s’accroche à sa bouteille et il l’attire à lui. Il se débarrasse comme il peut - maladroitement - du filament qu’il laisse flotter, et décapsule sa bière avec ses dents.
Enfin calé. Soupir, une gorgée, et une main sous sa tête il observe les gens. Il est peinard là, quand il aura la foi il retournera chercher l’amitié, mais pour le moment il est bien. Visiblement tout les matelas sont pris, et une fille le hèle, au bord de l’eau, penchée en avant en mode mate-mes-nichons. Elle lui demande si elle peut prendre son matelas, si il serait assez gentil pour le lui laisser. Son seul argument ? Ses bewbs se balançant gaiement. Alors Ern étire un grand sourire, après quoi il porte vivement sa main sur ses balls, les saisissant dans un geste qui en dit long - assez long pour que la nenette se barre sous le regard moqueur d’Ernest.
Branleur.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Jeu 1 Mai 2014 - 4:38
Ça ne le faisait pas rire.
Alors certes, très peu de choses parvenaient à le faire rire ces derniers temps, mais ce soir ça n’allait vraiment pas. Il a l’impression d’être décalé, tellement pas synchrone avec la réalité. Ça fait un petit moment que ça dure déjà, ce sentiment d’être coincé, à faire du sur place, alors qu’autour tout s’active, tout est en mouvement. Des gens qui vont, qui viennent, qui disparaissent. On pourrait citer des noms mais à quoi bon, il a arrêté de compter. Ils disparaissent tous au final. Et lui, il stagne. Alors il avait tenté de forcer la main au court de son existence bien trop lent à son goût. En commençant par dissoudre les idées noires avec plusieurs verres d’alcool beaucoup trop fort, par se remplir la tête de musique et non plus de ce silence pesant. Mais non, vraiment, ça ne le faisait pas rire du tout. Ça le fout même en rogne tellement la situation est absurde.
Il repousse finalement la fille qui enlaçait beaucoup trop fort son cou et il se redresse, reprenant une longue inspiration, en train d’émerger. On respire tellement mal ici. La brume c’est bien sympa mais c’est de l’air chargé de vapeur d’eau que Léocade inhale désormais. Il pousse un long soupir et il voit presque son souffle se frayer un chemin dans les volutes de fumée. C’était une idée stupide de venir ici et c’était encore plus stupide d’avoir branché la première nana qu’il a croisé. C’est quoi déjà son nom ? En y réfléchissant, il n’a même pas dû lui demander. Nan, ce genre de fille tu les appelles “miss” ou “princesse” et ça passe. Alors il dévisage la miss assise à califourchon sur lui alors qu’il était sur l’un des bancs des vestiaires. En plus le maillot de bain de la meuf est super moche.
- Tu crois donner envie à qui sapée comme ça sérieux...
Pendant quelques secondes elle hallucine, ou alors c’est le temps que ça monte au cerveaux, on sait jamais avec les blondasses dans son genre. Serre les dents, Léo’. Et puis un bruit sec déchire l’air et il se prend une tarte qui rentre facilement dans son top 10 des plus grosse gifles de sa vie. Elle se lève, reprend son short avant de sortir de la pièce, furieuse qu’on lui ait fait perdre son temps. La douleur pulse au niveau de la mâchoire et il passe une main sur la zone où l’impact avec eu lieu, alors qu’il se lève. Là tout de suite il n’a que son bermuda de bain noir et il vient de réaliser que cette conne lui a embarqué son sweat en même temps. Fais chier bordel.
Il remet juste son débardeur super large, gris à imprimé et déjà à moitié trempé vu qu’il avait passé tout le début de la soirée au bord de l’eau. On y était pas si mal, au final. Il va y retourner. En chemin il croisera bien quelqu’un avec de quoi fumer ou une âme charitable qui lui déposera une pastille colorée sur la langue, un buvard au pire. Acide, trip, carton, t’appelles ça comme tu veux. C’est pas ce qu’il aime, en général il évite ces trucs comme la peste pendant les party, parce que ça te met la tête en vrac et que ne plus se contrôler c’est ce qui le tente le moins. Mais ce soir il a envie de laisser sur le banc de touche cette chose qui le ronge. Il va faire nimp’. Et il pourra peut-être commencer à s’amuser.
L’effervescence à l’extérieur est monstre, pire qu’au début de la soirée. Il slalome entre les groupes sans accorder un regard à ceux qui peuvent tenter de l’arrêter pour discuter. Des gens pas intéressant. Et finalement, l’étendue d’eau d’un bleu turquoise luminescent. On l’interpelle, un mec random, au moins c’est rapide, il s’apprête à prendre sa dose de fun mais une bombe au bord de la piscine attire son attention. C’est surtout la manière dont elle se fait recaler qui le fait buguer. Regard désintéressé au gars qui voulait lui filer un trip. Ouais nan, garde ta merde.
Sans prendre le temps de retirer son haut, Léo’ s’approche du bord et s’y assoit pour se laisser glisser agilement dans l’eau. Il s’immerge complètement, reste quelques secondes sous la surface dans un lourd et court silence, il ferme les yeux et entend l'ambiance hystérique étouffée par les mètres cubes d'eau au dessus de lui; avant de remonter à l’air libre. À quelques mètres à sa gauche près du bord, celui qui a envoyé chier la bombe de tout à l’heure n’a pas bougé. Léo' s’approche, se tenant au rebord, avant de finalement s’agripper au matelas gonflable sur lequel le jeune homme était allongé, le faisant légèrement osciller. Léo’ lui adresse un sourire de whore et prend une voix exagérément suave.
- Bonsooir, j’ai un Q.I à deux chiffres et des gros seins, tu me prêtes ton matelaas… ?
Et ça le fait rire.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Ven 2 Mai 2014 - 1:46
gurlz gonna have fun
Même Lenzo avait lâché l’affaire. Stan avait tenté de la forcer à rester un peu mais à force elle lit très bien dans son jeu et elle était partie avant de lui laisser le temps de faire quoi que ce soit. Tant pis pour elle. La fête battait son plein, atteignait son paroxysme et s’en était trop. Devant la scène où mixait le DJ, les gens s’entassaient le plus près possible des sonos, ces véritables totems, des espèces d’artefact qui ont le pouvoir de te mettre en transe avec leurs ondes hypnotisantes. Les basses font vibrer chacun de ses organes, cognent contre les parois de son crâne, et il pensa dans un instant de lucidité que bordel c’était une lobotomie putain de jouissive. Combien de pourcent d’alcool et autres substances peu recommandables se tapaient des sprints dans ses veines désormais ? Beaucoup trop. Mais il voulait profiter, s’imbiber de tous ces excès après lesquels il avait l’impression d’avoir toujours couru. Et aujourd’hui tout était là, à portée de main, il n’avait qu’à tendre le bras, adresser un regard, arborer un sourire, et il avait tout, absolument tout. Pas besoin de donner des ordres pour obtenir l’impossible. Il était allé au Luxor, à l’Heaven, à la Fabric, au Pacha, mais sérieux tous ces clubs londoniens lui semblaient fades voire carrément miteux comparés à l’événement auquel il participait. Alors c’était ça, une Jim’s party.
Pas un centimètre carré d’espace vital mais c’est pas comme si c’était dérangeant, surtout quand t’as un bg de la night qui se la joue collé serré tkt c’est pas pour pécho. Sauf qu’il y a un truc qui cloche, quelque chose qui dérange, Stan a beau le dévisager il arrive vraiment pas à trouver, peut-être son visage, sûrement son visage en fait, pas harmonieux, chaque élément à part est pas mal mais assemblés tous ensemble le rendu est dégueulasse. Sa voix peine à se faire entendre à travers les tonnes de décibels que crachaient les enceintes et tient miraculeusement le coup alors qu’il sort ce à quoi il pensait depuis cinq bonnes minutes désormais.
“C’est énooorme parce que même bourré j’arrive pas à t’trouver beau !!”
Il a le chic pour sortir ce genre de vérité comme si c’était une mondanité moindre et alors que le jeune homme qui avait accepté d’être son cavalier le temps d’une chanson perd aussitôt son sourire, Stanislas éclate d’un rire cruellement sincère. No problem, il en peut plus de toute façon. Difficilement, il se fraye un chemin en dehors de la foule de zombies drogués aux boom basses, galère à leur échapper, il en sort et il a déjà envie d’y retourner. Sauf que son corps proteste alors qu’il sent la fatigue fourmiller le long de ses bras et ses jambes lorsqu’il marche vers la piscine qu’il espère trouver un peu plus calme.
Finally. Les acouphènes qui résonnent dans ses oreilles l’exaspèrent déjà et sans vraiment réfléchir et il descend les marches pour s’immerger dans l’eau couleur cyan, avant un besoin urgent de mettre sa tête sous l’eau, espérant calmer le sang qui battait bien trop fort à ses tempes.
Quelques minutes après avoir quitté la masse d’hystérie agglutinée près des enceintes, Stan est désormais au milieu de la piscine, il veut se poser, et hors de question de rester là à nager comme un con. Il s’en fait pas pour ça, Ernest acceptera forcément de lui prêter le matelas gonflable sur lequel il est allongé. Ah pardon il était en train de parler à Remington ? C’est pas grave, ça m’dérange pas. Prenant son élan en plongeant quelques secondes sous l’eau, Stan émerge brusquement sous le matelas pour dégager le brun et le foutre à l’eau. Il se hisse ensuite dessus alors qu’il reçoit la dose d’éclaboussures en pleine face, arborant un air satisfait.
“C’est sympa merciii.”
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Ven 2 Mai 2014 - 2:56
#pussy
Coke. Il est là, high, vautré comme un pacha sur son matelas rose-pute, portant régulièrement sa bière a ses lèvres. La fille vient d’se barrer, il n’a pas manqué de lui mater le cul au passage, avant que son attention ne soit capturée par le brun descendant dans l’eau, juste là. Léo... quelque chose. Tout le monde l’appelle Léo, alors il l’appelle Léo, il cherche pas plus loin. L’oeil vitreux, pouffant de rire sans aucune raison, Ern mate le A qui s’approche. Il aime bien sa gueule, il aime bien son genre. Dès qu’il l’a vu il a su qu’ils s’entendraient bien. Y’a marqué SLUT sur son front, et Ern aime ça. D’ailleurs, le jour de leur rencontre, ils s’étaient mis à bitchin sur les gens, ils avaient passé un bon moment, cette aprem là. Depuis, ça leur arrive de traîner ensemble, quand ils se croisent quoi. Pas assez pour venir ensemble à cette fête, mais assez pour savoir qu’il voudrait volontiers rester avec lui pour le reste de la soirée, désormais.
- Bonsooir, j’ai un Q.I à deux chiffres et des gros seins, tu me prêtes ton matelaas… ? - Han wi bitch, je t’en supplie dépucelle-moiiii ♪
Et il mime une petite branlette parce-que la vulgarité fait partie de lui, et ricane, parce-que ces nanas le font bien rire. Ern aime les parties de jambes en l’air, c’est certain, mais c’est pas non plus un mort de faim qui va dire Amen à la moindre paire de boobs. Il hoche la tête et porte sa bière à ses lèvres. Une gorgée, deux, à la troisième il crache, vacille, sens son corps soulevé par en dessous et le matelas s’faire la malle - il a pas le temps de capter ce qu’il se passe qu’il est sous l’eau, sans air, remontant hâtivement à la surface.
- Putain d’ta m... - C’est sympa merciii.
Quelques secondes le temps de réaliser qui est la grosse pute qui l’a délogé de son matelas. Stanley. Nan. Stan... Stan. Ouais, Ernest il arrive pas avec les prénoms, c’est comme ça. Il est capable d’apprendre ses dialogues de film par coeur et sans soucis, mais les prénoms, ça bloque. Oeillade au malotru, il fait la moue, se passe la main sur sa gueule trempée, fout ses cheveux en arrière - ses beaux cheveux bouclés, merde, c’est pas pour rien qu’il s’était appliqué à pas mettre sa tête sous l’eau ! Connard. Mauvais perdant, et surtout p’tit con, Ern se jette brusquement sur le matelas, se vautrant sur Stan, menaçant gravement de faire basculer le matelas - rien à foutre - il a toujours sa bouteille en main et vient renverser sur sa gueule le contenu foutu de sa boisson: savoureux mélange de bière et d’eau chlorée, avec traces probables de pisse. Il vide l’intégralité de la bouteille sur sa gueule, sauf que ça se débat, et comme deux connards ils tombent à l’eau, le matelas s’faisant la malle un peu plus loin. Quand Ern ressort de l’eau il abandonne sa bouteille, crache parce-qu’il a du chlore dans la bouche, et cherche des yeux l’objet de toutes les convoitises: le matelas et un peu plus loin, derrière Stan. Analyse en trois temps: un, il est pas bien positionné. Deux, il est pas sûr de gagner leur jeux de mains. Trois, Ce connard a un don qui lui donne bien trop d’avantage. Ern chasse alors l’air d’une main, en mode bon prince.
- ... Pff. Azy, j’te le laisse.
Sous entendu que si tu peux le prendre, c’est uniquement parce-que je le veux bien. OK c’est pas vrai. Mais on va faire comme si. Oeillade à Stan, son regard glisse de haut en bas, et il reporte son attention sur Léo, sur l’épaule duquel il vient s’accouder. Il repose alors un regard narquois sur Stan, sourire mauvais aux lèvres.
- ... Bon, elle est là ta copine ? - Regard bref pour Léocade - Lenzo c’est ça ? T’a l’intention d’passer à l’acte ou tu continue de jouer la petite pucelle amoureuse ? Ce soir c’est ptet l’occasion ou jamais. J'ai quelques douceurs si ça peut aider.
Sourire narquois, il roule sa langue dans sa joue, ne pouvant s’empêcher une nouvelle fois de glisser son regard sur son corps - regard appréciateur, qu’il détourne juste après, l’air désintéressé, par fierté.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Sam 3 Mai 2014 - 16:09
- Han wi bitch, je t’en supplie dépucelle-moiiii ♪ - Quand tu veux darliing haha~
Il avait tenté de garder son sérieux quelques secondes mais trop tard, Léo’ éclate d’un rire franc qu’on entend rarement. Fallait qu’il passe le reste de la soirée avec ce mec priceless, ça valait cent fois mieux que la bande de petits hypsters débiles à qui Léo’ vendait de la bonne compagnie hypocrite à souhait. En temps normal il fait attention avec qui il traîne, si jamais on le voit avec l’une des plus grosse bitch du bahut ça va tout de suite faire parler les gens. Sauf que ce soir tout le monde va finir déchiré et personne ne s’en souviendra. Si Léo’ avait su qu’ils seraient rejoints par la deuxième plus grosse bitch de Prism. Stan, dont la réputation le devance toujours parce que ça parle souvent de lui dans les couloirs. La salope de luxe, excellant dans l’arrogance et la désinvolture, quelqu’un qui a tout pour lui en somme. Et comme si c’était pas suffisant il a fallu que ce mec soit assez doué pour rejoindre la classe des A.
Il recule, se fait éclabousser au passage, rage inside et lance un regard noir à l’idiot qui venait de voler son matelas à Ernest, avant de secouer la tête, de s’ébrouer comme un clebs trempé.
- Putain d’ta m… - C’est sympa merciii.
Chill, Léo’ se recule et vient poser son dos contre le bord de la piscine, s’y accoudant, pour admirer le spectacle. Deux cons en train de se battre pour un matelas gonflable rose Barbie, si c’est pas génial. Euphorie à nouveau lorsque Stan prend une douche à la bière, cette fois ci Léo’ a temps de lever son avant-bras devant son visage pour ne pas se prendre les éclaboussures à la figure quand ils finissent tous les deux à l’eau, encore.
- ... Pff. Azy, j’te le laisse. - Mais quelle pédale.
Il lui adresse un sourire moqueur parce que malgré ses airs de diva c’est cramé qu’il évite l’altercation. En même temps, Léo’ comprend un peu. Son regard se reporte sur Stan, et il se demande si ce mec a réellement un bon fond ou si tout ça c’est de la comédie. Parce qu’en y réfléchissant, quand tu peux donner n’importe quel ordre à n’importe qui t’as plus vraiment besoin d’être sympathique avec les autres. Léo’ il est fourbe et la fourberie il la sent. Pour ça qu’il a l’intention de se méfier malgré tout.
- ... Bon, elle est là ta copine ? Lenzo c’est ça ? T’as l’intention d’passer à l’acte ou tu continue de jouer la petite pucelle amoureuse ? Ce soir c’est ptet l’occasion ou jamais. J'ai quelques douceurs si ça peut aider. Il hausse un sourcil en entendant la proposition d’Ernest puis finit par remarquer le regard - T’oublies qu’il a qu’à demander pour l’avoir dans son lit. Enfin… si c’est pas illégal. Il lève les yeux vers Stan, l’air un peu sévère. Impossible pour lui de ne pas penser à la dangerosité de ce mec lorsqu’il le dévisage. Mais il se force à faire abstraction, histoire de ne pas montrer que la présence du danois le dérange un peu. Au lieu de ça il finit par ricaner, moqueur, et se tourne vers le brun à bouclette, accoudé à son épaule. - … Pourquoi tu poses la question ?
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Sam 3 Mai 2014 - 16:54
gurlz gonna have fun
“... Pff. Azy, j’te le laisse.” “Mais quelle pédale.”
L’égo de Stan monte en flèche alors qu’il récupère son trophée, après avoir immergé une seconde sa tête histoire de drainer la bière qui y coulait. Victorieux, il se hisse agilement sur le matelas et s’y allonge sur le ventre, poussant un long soupir de satisfaction. Il s’y accoude finalement pour se redresser, histoire de dévisager les deux bruns en face de lui.
“... Bon, elle est là ta copine ? Lenzo c’est ça ? T’as l’intention d’passer à l’acte ou tu continue de jouer la petite pucelle amoureuse ? Ce soir c’est ptet l’occasion ou jamais. J'ai quelques douceurs si ça peut aider.”
Best joke eu. Lenzo et lui, c’est ça que ce mec sous entend, et si ça se trouve c’est comme ça que les autres les voient. Ça le fait rire et il ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire. Et puis cet air narquois qu’Ernest se donne, c’est le genre de truc qui lui donne envie de répondre à la provocation, mettre en œuvre ses aptitudes de démagogue né.
“Tu crois vraiment que j’ai besoin de ta came pour faire venir cette fille dans ma chambre ?” “T’oublies qu’il a qu’à demander pour l’avoir dans son lit. Enfin… si c’est pas illégal.”
Court silence. Stan s’est jamais posé la question, déjà parce qu’utiliser son don pour forcer les gens à faire ce genre de chose c’est hors de question, ensuite parce qu’il atteint un niveau de narcissisme extrême et qu’il ne se souvient même pas avoir entendu quelqu’un décliner n’importe quelle invitation. Et je dis bien invitation et non obligation. “Nan mais laisse Léo’ c’est pas grave.” Légère moue compatissante, l’air de dire “dude sois cool, il est en D quoi…”, qu’il remplace vite par un sourire railleur qu’il adresse à Ernest cette fois ci. Il hausse ensuite les épaules, traçant distraitement des cercles imaginaires du bout de l’index sur le matelas rose.
“Si j’avais l’intention de passer à l’acte j’l’aurais fait depuis un moment. J’suis pas quelqu’un de très patient, tu vois…” “Oui c’est pour ça que j’ai pas voulu attendre ton autorisation pour le matelas, tu m’en veux ?” Œillade faussement désolée à l’intention d’Ernest. “… Pourquoi tu poses la question ?” “Si tu t’intéresses à elle le mieux c’est d’aller lui parler, tu sais. T’es pas trop moche, Ernest, t’as tes chances.”
Il avait dit ça sur un ton parfaitement détaché voire carrément blasé, déjà ennuyé, parce qu’il sait que bien sûr que non, Ernest ne s’intéresse pas à Lenzo et que l’idée lui paraissait ridicule. Mais c’est juste que ça lui fait plaisir de caler ‘moche’ et ‘Ernest’ dans la même phrase, rien que pour voir sa réaction.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Dim 4 Mai 2014 - 1:33
#useless
- Mais quelle pédale. - Quoi, c’pas comme ça que tu les aime ?
Ca avait été soufflé avec un regard sur le côté pour Leocade, haussement de sourcil et mordillement de lèvre en disant long. Et puis, Ern n’avait pas attendu plus longtemps pour faire chier Stan, parce-que c’était tout naturel. Depuis leur rencontre, encore fraîche, ils ne cessaient de se provoquer, c’est aussi pour ça que Stan était venu chercher le matelas sans vergogne, et pour ça qu’Erny faisait désormais allusion à Lenzo.
- Tu crois vraiment que j’ai besoin de ta came pour faire venir cette fille dans ma chambre ? - J’le crois ouais.
Il lâche ça avec un signe de tête provocateur, l’air de dire ‘alors, qu’est-ce t’en dis ?’ mais c’est Léo qui enchaîne en signalant qu’avec son don Stan fait ce qu’il veut. Illégal ? Ern hausse les épaules. Pour ce qu’il a de morale, lui. Dans le monde magique d’Erny, les règles, elles son faites pour être transgressées. Nan, il va pas tourner violeur ou pédophile, mais il aime marcher sur le fil, jouer borderline, et dès qu’il le peut, franchir la limite. Ern ne se plie jamais aux règles, alors dès qu’on lui parle d’interdit, ça l’attire, c’est comme ça.
- Si j’avais l’intention de passer à l’acte j’l’aurais fait depuis un moment. J’suis pas quelqu’un de très patient, tu vois…
Et il fait le kéké sur son matelas. Fier. Arrogant. Erny baisse les yeux sur le plastique gonflé, l’intérieur de sa joue venant se glisser entre ses dents. Vive envie de le récupérer, juste pour montrer qui domine - et lui faire fermer sa grande gueule. Mais il hésite une seconde de trop, et c’est la voix de Léo, sur lequel il est toujours accoudé, qui le freine.
- … Pourquoi tu poses la question ? - Parce-que j’veux la serrer. C’est lâché à voix basse, comme si il ne prenait la peine que de s’adresser à Léo, haussant les épaules. - Si tu t’intéresses à elle le mieux c’est d’aller lui parler, tu sais. T’es pas trop moche, Ernest, t’as tes chances.
Il penche la tête, un petit rictus sur le visage, entre agacement et amusement. Alors il lâche enfin Léocade et marche vers Stan et son matelas, dégaine de cow-boy, c’est limite si il renifle pas en passant ses pouces dans l’élastique de son maillot. Et quand il arrive près de lui, il choppe le plastique, l’attire vers lui et se penche près de son visage, plongeant son regard vert-gris dans le sien. Alors il parle lentement, articulant exagérément chaque syllabe.
- I’m so gonna fuck her.
Et il se mord la lèvre, fronce le nez et donne un coup de bassin en avant, assez suggestif. Après quoi il se redresse, le toise quelques instants. Et sans le quitter des yeux, lentement, il se baisse, se baisse jusqu’à ce que son visage s’immerge dans l’eau, tout doucement, fixant toujours Stan l’air provocateur. Il disparaît finalement sous l’eau par la force des choses, et se glisse à son tour sous le matelas. Mais ce n’est pas pour le renverser comme l’a fait Klaus, non. Sous l’eau, Ern vient se coller sous le matelas, passe ses bras de part et d’autre de lui et ressort ses mains qu’il joint au dessus de Stan; il fait la même avec ses pieds qu’il croise au dessus des jambes du brun, à la surface.
... Et il est en mode ventouse sous le matelas, bras et jambes écartées, faisant prisonnier Stan. Ca sert à rien, strictement à rien, on est d’accord. Ern est un abruti. Dans quelques secondes il manquera d’air et remontera, et son petit tour aura été le mouvement le plus inutile de l’histoire de Prismver.
... Et voila. Après de longues secondes à sentir à peine Stan sous ses mains et sous ses pieds, il lâche prise, et remonte. Et une fois à la surface, main passée dans les cheveux, il regarde de nouveau Klaus, toujours proche de lui, le visage impassible. Un, deux, trois, et il lui crache en faible débit l’eau qu’il a dans la bouche, directement dans sa gueule, en le fixant. Une fois tout le liquide écoulé il lâche, dans un rictus provocateur et amusé, la voix exagérément aiguë:
- Gaaaay.
Et il repart vers Léo en soupirant, ignorant aussitôt - et soudainement - Stanislas.
- J’ai du mal à croire qu’un branleur pareil soit en A...
Il a bel et bien désigné Stanislas d’un geste du pouce par dessus l’épaule, prenant Léo à parti, comme si une force surnaturelle bloquait le son entre eux, soudainement. Ou pas.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Lun 5 Mai 2014 - 4:14
gurlz gonna have fun
N’importe qui se serait redressé pour le remettre à sa place. Montrer les crocs, le menacer de le buter si jamais il ose. Mais pas Stan. Stan il se contente de suivre la petite performance d’Ernest du regard qu’il commente d’un sourire ou d’un ricanement.
“I’m so gonna fuck her.”
Stan a rarement accordé un traitement de faveur à la gente féminine. Il apprécie la galanterie, il la met en pratique pour les nanas qui méritent car il n’a jamais cru à cette phrase de lover qui affirme que toutes les filles sont des princesses. Faut arrêter de dire des conneries et voir la vérité en face : y a quand même énormément de salopes dans le lot. Ça tombe bien, Stan en est une aussi, alors hors de question de perdre son temps avec ces filles là.
Mais Lenzo c’est pas une salope, au contraire. Lenzo c’est une chouette fille, sûrement la plus chouette que Stan ait jamais rencontrée, une gamine forte, complètement folle, qui voit les choses d’une manière que t’aurais pas pu trouver tout seul. C’est pour ça qu’il ne s’en fait pas et c’est pour ça qu’il laisse Ernest parler : parce qu’il a énormément d’estime pour cette fille, que c’est pas pour rien qu’elle est sa princesse et que si Ernest se risque un jour à l’aborder il se rendra vite compte qu’il va falloir rayer l’option “serrer Lenzo” dans sa liste de vœux.
Alors au final Stan n’a pas la réaction clichée du pote jaloux qui s’inquiète pour sa meilleure amie. Il admire le spectacle, laisse Ernest jouer ce rôle du mec arrogant, vulgaire et provocateur. Un personnage qui aurait finit par agacer n’importe qui mais pas lui. Même lorsque cet imbécile manque de le faire chavirer avec ses acrobaties aquatiques ridicules. Stan se moque, lui fait clairement comprendre qu’il est bien au dessus de tout ça en lui accordant un haussement de sourcil hautain, presque dédaigneux, l’air de dire “j’me donne même pas la peine d’essayer de te comprendre, mec”, alors que notre comédien national émerge finalement pour lui cracher de l'eau à la gueule. Aucune réaction
“Gaaaay.”
Ernest revient auprès de sa bestah et Stan en profite pour se laisser glisser dans l’eau et descendre du matelas qu’il pousse ensuite vers l’autre bout de la piscine, parce que c’était marrant deux minutes quand il l’a racketté à bouclettes mais plus maintenant.
“J’ai du mal à croire qu’un branleur pareil soit en A…” “Ouais c’est vrai quoi, qu’est-ce que j’fous en A, sérieux…”
Phrase qu’il ponctue d’un haussement d’épaules qui se veut plein de fausse modestie, levant les yeux au ciel rien qu’une seconde. Son regard se reporte ensuite sur Léocade. “Elle est au courant ta copine ?” Signe de tête en direction d’Ernest. Quelques secondes de silences. Il pousse ensuite un soupir, se redresse et s’approche pour se planter devant lui. C’est pas si grave, il va lui montrer, ça ne lui coûte pas le moindre effort de toute manière, depuis le temps qu’il le fait. C’est un peu la raison pour laquelle il est en A. Il plante son regard émeraude dans celui du D, un sourire narquois au lèvres, et il lève sa main au niveau de ses yeux.
“Quand je claquerai des doigts, je veux que tu mettes ta tête sous l’eau. Et qu’elle y reste.”
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Mar 6 Mai 2014 - 1:38
Il s’était marré tout le long, à toutes les allusions à propos de la futur conquête d’Ernest, à son petit numéro avec le matelas. Et après son show il avait levé les yeux vers Stan, espérant y voir une lueur de colère ou de jalousie. Mais non. Que dalle. Juste cet air supérieur qui le quitte rarement. Léo’ fait la moue rien qu’une seconde, ressentant une pointe de déception.
- J’ai du mal à croire qu’un branleur pareil soit en A…
Il joue le jeu lorsqu’Ernest revient vers lui et désigne Stanislas par dessus son épaule, prend la pose, les bras croisés, faisant mine de redresser la tête un instant pour regarder le concerné qui descend de son matelas, avant de pousser un soupir, mimant le dédain. - Nan mais il a sûrement du aguicher un haut-placé pour accéder à la meilleure place, toutes les portes s’ouvrent quand on écarte les cuisses. Il esquisse un sourire moqueur qu’il arbore à chaque fois qu’il bitchin’ avec Ernest, l’habitude.
- Ouais c’est vrai quoi, qu’est-ce que j’fous en A, sérieux…
Il y a au moins un truc qu’il aime bien chez Stan c’est sa désinvolture, sa manière de réagir comme si il n’y avait jamais rien de grave, chose dont Léo’ est rarement capable puisqu’il est du genre à s’échauffer plutôt rapidement.
- Elle est au courant ta copine ?
Léo’ hausse un sourcil, essayant désespérément de comprendre ce qu’il se trame derrière ces iris vertes qui le fixent quelques secondes, sauf que ces quelques secondes ne suffisent pas et Stan reporte déjà son regard sur Ernest. Au courant de quoi ? À propos de quoi ? De lui ? Sauf que Léo’ ne sait rien, il le connait pas ce mec, et vaudrait mieux pas d’après ce qu’il a entendu dire.
- Quand je claquerai des doigts, je veux que tu mettes ta tête sous l’eau. Et qu’elle y reste.
Frisson. Il le voit en classe, persuadant une fille pourtant difficile de lui faire son devoir maison à sa place. Dans le couloir, ordonnant à un mec au sale caractère de lui prêter son blouson parce qu’il le trouve classe. Stan c’est un type cool, avec un bon fond, peut-être, mais c’est surtout un mec qui a toujours obtenu ce qu’il voulait, et ça en fait quelqu’un de vachement dangereux. Léo’ lui saisit brusquement le poignet, alors qu’il le voyait faire le geste, il l’avait vu sur le point de claquer des doigts, et ça le fait frissonner parce que ça lui semble si facile et banal, comme geste. Regard entendu et noir, ampli de reproches et de menaces sourdes.
- Déconne pas avec ça.
Il l’a coupé dans sa dynamique et Stan le dévisage sans rien dire, sans aucune expression sur le visage l’espace d’un instant, et le temps reprend son court lorsqu’il brise le silence avec un éclat de rire.
- Justement, c’était pour déconner mec...
Le jeune homme se dégage de sa prise et lève les mains, geste auquel il ajoute un regard innocent et désemparé, comme un peu déçu que Léo’ ait gâché la plaisanterie. Sauf que Stan allait le faire, il en est sûr, ce mec a une éthique différente de la nôtre, rien qu’à lui, une manière de fonctionner beaucoup trop complexe, et Léo’ ça l’énerve. Et ça l’énerve encore plus quand cet imbécile esquisse à nouveau un sourire narquois et hautain.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Mar 6 Mai 2014 - 3:44
•• LOSING control
- Elle est au courant ta copine ?
Dos à Stan, Ern hausse un sourcil, étire un sourire moqueur. C’est monsieur virilité qui dit ça ? Pls, ce mec est une vraie gonzesse. Certes, Ern a sûrement - ok, il a - des manières plus efféminées, mais niveau carrure et corpulence, c’est Stan la nana ici. Maigrichon. Un peu plus petit. Un corps taillé comme Ern les aime. Et il se retourne, histoire de le reluquer encore une fois avant de plisser les yeux, tête penchée et regard dans le sien quand Klaus s’approche. Défi.
- Quand je claquerai des doigts, je veux que tu mettes ta tête sous l’eau. Et qu’elle y reste. - Va t’faire mettre.
Sourire arrogant, fierté. Et pourtant.
Pourtant lorsque ses yeux glissent sur sa main levée, il la ressent. Cette sensation désagréable. Avez-vous déja essayé de ne pas changer de position quand, allongé dans votre lit, vous ressentez le besoin de bouger ? Ce fourmillement, ce picotement atroce, ça vous prend les muscles, et inévitablement vous insupporte: vous êtes obligé de bouger. C’est inévitable. Et lorsque Erny fixe les doigts de Stan, il sourit toujours, mais son regard est lointain, comme hypnotisé par sa main, alors que les secondes semblent ralentir. Comme si il n’attendait que ça. Chaque centième de seconde qui passe, dans l’attente du claquement de doigt, fait ressentir à Ern ce besoin de bouger. Ce besoin d’aller sous l’eau. Ce besoin d’obéir. Durant ces quelques secondes, son esprit n’est plus. Seul son corps est là, suspendu aux lèvres, aux doigts du maître de cet instant. Et il est pris au dépourvu, Ern. Faible D, n’ayant reçu aucun entraînement pour résister à cette magie, il est une proie facile, tellement facile. Ses muscles crépitent dans cette attente, son regard ne peut quitter la main de Stan. Et il les voit alors. Ses doigts, tout doucement, viennent se rencontrer. Ils s’épousent, pouce contre majeur, et commencent à glisser. Et cette envie foudroyante de plonger sous l’eau, ce besoin du corps gouvernant totalement l’esprit. C’est là la force d’un A sur un D. Soumission totale.
Et puis, soudain, quelque chose se rompt. La main de Léocade vient saisir celle de Stan, entre dans le champ de vision restreint d’Ernest. Brisé. Celui-ci cligne des yeux, les baisse sur l’eau et se masse les tempes deux secondes. C’est comme un réveil brutal, l’espace de quelques secondes il se sent sonné, perdu - ses sens refont surface, et le besoin ardent d’aller sous l’eau le quitte doucement.
- Déconne pas avec ça. - Justement, c’était pour déconner mec...
Ern emérge, lève les yeux vers eux. Il sourit plus, parce-que cette transe de quelques secondes l’a déconnecté de l’instant, de la fête, de tout; et là, il prend conscience du pouvoir que peut avoir ce mec sur lui. Effrayant.
Mais la toile se tisse quand même. Echappée de la main d’Ernest, elle vient s’accrocher au poignet de Stan, et aussitôt, l’homme araignée tire dessus avec force: le A est attiré de force vers l’acteur qui le chope avec force pour lui faire une clé de bras, le maintenant fermement dans le dos.
- T’es mignonne.
Et par pure provocation, Ernest lui lèche la joue, lui montrant bien que lui aussi peut avoir un certain contrôle sur lui, et, surtout, ne se laissera pas écraser par son air intimidant, par l’arrogance qui enflamme le regard de Stan.
L’arrogance qui les embrase tout les trois. Oeillade à Léocade, sourire sincère. Une belle bande de putes. La toile libère le poignet de Stan et Ern le relâche avec douceur, mettant fin aux hostilités - essayant surtout d’avoir le dernier mot et d’apaiser Stan avant que celui-ci ne réplique. Car soyons clair, Erny ne lâchera pas l’affaire. Si Stan et lui se lancent dans le jeu de la provocation, le D ne perdra pas. Stan libéré de son emprise, il lui adresse une tape sur l’épaule, un regard à Léo, et il pose une main sur l’épaule de chaque mec, les regardant tour à tour.
- Bon, j’sais pas vous mais moi j’ai bien envie d’une petite douceur. C’est moi qui régale. Jim a mes petites affaires, j’les récupère et on s’cale dans un coin tranquille ? Sauf si vous préférez laisser tremper vos balls encore un moment; moi j'sors.
Et sans attendre plus, il les lâche, se dirigeant vers le bord.
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Dim 11 Mai 2014 - 0:34
gurlz gonna have fun
Fier de lui, flatté dans son égo par l’effet que son petit numéro a provoqué, Stan lance un regard hautain et plein de complaisances à Léo’. Il le menace pour la forme, le danois en est sûr. C’est lui qui mène le jeu, qui mènera toujours le jeu, parce que le fait de voir des gens crevés depuis des lustres n’aidera en rien Remington, et c’est ça qui est drôle. Ce qui doit être encore plus drôle c’est la tête d’Ernest. Sourire, il se tourne, fait glisser son regard sur le jeune homme, perd l’équilibre. Quelque chose entrave son poignet et le déséquilibre brusquement, trop vite pour qu’il réagisse lorsque le D le maîtrise pour l’empêcher de faire tout mouvement.
- T’es mignonne.
Pris au piège, trop sûr de lui pour anticiper, Stan affiche une mine dégoûtée lorsqu’il sent qu’Ernest lui lèche la joue, qu’il le provoque encore; il tourne la tête, fait la grimace, surjoue comme à son habitude, parce que la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe pas vrai ? Il s’apprête à se dégager pour riposter mais on le libère avant qu’il ne puis faire quoi que ce soit. Passe ton tour, c’est plus le moment de jouer. Une tape sur l’épaule, des regards qui s’échangent.
- Bon, j’sais pas vous mais moi j’ai bien envie d’une petite douceur. C’est moi qui régale. Jim a mes petites affaires, j’les récupère et on s’cale dans un coin tranquille ? Sauf si vous préférez laisser tremper vos balls encore un moment; moi j'sors.
Ses iris émeraudes s’attardent sur Léo’, qu’il dévisage sans ciller, et il reste peut-être deux ou trois secondes là à le toiser. Stan allait ordonner à Ernest de se noyer, rien qu’un instant, il allait le faire pour de vrai et Léo’ l’a bien vu. Et lorsque Remington l’a coupé dans son élan, lorsqu’il a interrompu ce merveilleux rush d’adrénaline qui survient à chaque fois qu’il utilise son don, il lui a clairement fait comprendre que lui aussi aurait son mot à dire. Ils ont tous les trois un caractère impossible, une envie de tout contrôler. Aucun d’eux ne fera de concession pour les deux autres, c’est ça le plus trippant. C’était un peu décevant d’avoir été interrompu, mais d’un autre coté ça montre à tous de quoi chacun est capable. Une de ses épaules se hausse légèrement, en même temps que le coin de sa bouche lorsqu’il adresse un sourire satisfait à Léo’. C’est cool tout ça.
Stan imite Ernest et sort à son tour de l’eau, se hissant sur le bord. Il frissonne un peu, alors qu’un millier de petites perles roulent désormais sur sa peau, et va aussitôt chercher son sweat à fermeture éclair posé sur une chaise longue non loin du bassin. Il l’enfile en revenant vers Ernest, l’arrogance dans les yeux.
- Toi aussi t’étais plutôt mignonne quand tu t’es mis à flipper comme une gonzesse.
Il laisse son regard s’attarder sur le paysage après ça, réfléchit sérieusement à la proposition d’Ernest qui est de trouver un endroit un peu plus calme pour continuer la soirée. Besoin de faire une pause avant le prochain round. Et lorsque Léo’ sort à son tour de l’eau, Stan le voit chercher quelqu’un du regard dans la foule de monde qui afflue de tous les cotés. C’est pas la première fois qu’il le voit avec cet air paumé, ça dure qu’un instant à chaque fois mais à force il a fini par y faire gaffe. Léo’ arbore toujours cette expression lorsque les A sortent de cours ou arrivent au self, et depuis le début de la soirée il arrête pas.
- Nan mais j’sais pas si on peut trop s’éloigner, y a Remington qui attend sa meuf, nan ?
C’est sûrement ça vu la tronche que fait le brun désormais. Pas de quoi impressionner Stan en tout cas, qui en profite pour jouer la grosse allumeuse de service qui s’approche dangereusement de la starlette hollywoodienne. Regard entendu et sourire qui se veut innocent.
- On a qu’à aller se poser tous les deux dans les vestiaires, Ern’ !
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Dim 11 Mai 2014 - 1:35
La tension retombe, c’est pas comme si elle risquait de durer un jour avec ce trio de choc, et Léo’ signe un courte trêve en soutenant le regard narquois de Stan’, bien qu’il soit décidé à ne jamais se laisser faire. Il se croit fort avec son pouvoir over rated mais vous auriez vu sa gueule quand Ernest l'a chopé en mode spiderman. Il a beau esquisser un sourire lorsque le D le libère, sur le coup il a quand même rien compris.
- Bon, j’sais pas vous mais moi j’ai bien envie d’une petite douceur. C’est moi qui régale. Jim a mes petites affaires, j’les récupère et on s’cale dans un coin tranquille ? Sauf si vous préférez laisser tremper vos balls encore un moment; moi j'sors. - Sérieux vous vous cassez ?
Ça fait tilt dans son esprit. Ici ils étaient bien pourtant. C’est un peu le point stratégique de la soirée, l’endroit où tout le monde se retrouve, parce que la piscine c’est incontournable, on s’y pose soit au début, soit au milieu, soit à la fin, mais on s’y pose forcément. Léo’ fronce légèrement les sourcils en voyant Stan’ suivre Ernest et sortir à son tour de l’eau, après l’avoir dévisagé quelques secondes pourtant. Ce connard ne sera jamais de son coté si ça ne l’arrange pas, impossible donc de compter sur le danois pour rester ici avec lui. Alors quoi ? Soupir. Il s’accoude au bord, se hisse à peine, toise les gens qui passent à proximité du bassin pour rejoindre le bar, la piste ou autre, mais aucun visage ne lui revient. Surtout, ne pas afficher un air déçu. Ses dents malmènent sa lèvre inférieure, un poids commence à lui peser dans l’estomac. Fais chier. Il devrait peut-être commencer à la chercher plutôt qu’attendre que le hasard provoque les retrouvailles, laisser ses potes et tenter sa chance ailleurs.
- … Moi je… - Nan mais j’sais pas si on peut trop s’éloigner, y a Remington qui attend sa meuf, nan ?
Ce mec et son putain d’air arrogant qui le rend limite bipolaire, un coup t’as envie de suivre, un coup t’as envie de lui en mettre une, surtout quand il parvient à mettre le doigt sur quelque chose qui dérange. Léo’ réagit direct et lui lance un regard noir avant de finalement sortir de l’eau.
- J’attends personne, bouffon.
Bien qu’il aurait espéré que quelqu’un l’attende quelque part, il aurait préféré rejoindre cette personne plutôt que d’aller s’empoisonner avec les deux autres. Pas envie d’essayer toutes ces drogues. Il s’est toujours méfié de ces paradis artificiels si attirants, il a toujours eu peur de s’y perdre et de ne plus jamais en ressortir. Les rares fois où il s’était prêté au jeu, il avait eu cette horrible sensation de ne plus rien contrôler. Les mots, les éclats de rire, tout se faisait sans lui. La drogue, c’est le pire des sérums de vérité, alors il se disait qu’il était hors de question de s’y risquer.
- On a qu’à aller se poser tous les deux dans les vestiaires, Ern’ !
Mais ce soir, qu’est-ce qu’il encourt ? Probablement de se rendre malade comme un chien, de faire un gros bad trip, de dire ce qu’il pense à certaines personnes si il les croise, et puis avec Ernest et Stan, sûrement de s’amuser comme jamais. Et c’est le regard que Stan adresse à Ernest qui finit par le convaincre. Parce que d’un autre coté il se dit que si il les laisse se droguer tous les deux ça va mal finir. Et puis aucune trace de celle qu’il cherche depuis le début de la soirée, alors autant l’oublier.
- C’est bon, j’viens avec, vous allez faire n’imp’ sinon...
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Dim 11 Mai 2014 - 5:17
•• gentlemen
- Sérieux vous vous cassez ? - Mais naaaan mec, dis pas n’importe quoi... On sort juste, pour aller ailleurs, c’est différent.
Regard moqueur, il s’humecte les lèvres et son regard descend sur Stan qui, devant lui, commence à sortir de l’eau. Le pied d’Ern vient se poser sur l’épaule du danois et il y fait une pression juste au moment où il s’élève pour grimper sur le rebord. Loupé, sous le geste d’Erny, Stan se retrouve de nouveau dans l’eau. Ricanement de la part du frisé qui, après un regard narquois, lui fout la paix, détourne son attention ailleurs: faut trouver Jim, c’est lui qui a toute sa came. Il voit Stan du coin de l’oeil qui va chercher son sweat, Léo qui reste dans l’eau, visiblement hésitant.
- Toi aussi t’étais plutôt mignonne quand tu t’es mis à flipper comme une gonzesse.
Ignorance superbe. Rien entendu. Beaucoup trop occupé à chercher Jim - ou pas. Ouais, il a flippé. Il a flippé quand il a vu que son corps était totalement prêt à obéir à un claquement de doigt. Il préfère pas y penser. Oublier. Et oublier le pouvoir total que pourrait avoir Stan sur lui, si il le voulait. Il cherche toujours Jim du regard, l’aperçoit près du bar avec sa blonde.
- Nan mais j’sais pas si on peut trop s’éloigner, y a Remington qui attend sa meuf, nan ?
C’est qui Remington ? Owh, ok. Sourcils haussés, le regard d’Ernest trouve le concerné qui, déja, fulmine et réplique. Ernest se moque de leur échange, répète le “bouffon” qu’il trouve visiblement très amusant. Il rit comme un connard, tout seul, se moquant d’eux, jusqu’à ce que son regard soit soudainement captivé par un Stan qui s’approche de lui, séducteur. Il a l’oeil malicieux, la démarche sensuelle, son regard qui glisse sur Erny - il en faut pas plus à ce dernier pour être soudainement très intéressé par ce nouveau rôle que joue ce p’tit con. Mains dans les poches de son calbut’, Ern le regarde faire, le dévisage, un sourire amusé aux lèvres mais une lueur au fond des yeux qui ne trompe pas. Et puis...
- C’est bon, j’viens avec, vous allez faire n’imp’ sinon...
Oh maaaaan. Partagé entre l’enthousiasme que Léo suive et la déception de voir certaines pensées étouffées dans l’oeuf, Ern sort de ses pensées, claque des doigts et les pointe tout deux de ses index.
- Threesome.
Et sans un mot de plus, il se détourne d’eux, et se plonge dans la foule. Direction le bar, direction Jim, direction sa came. Il se glisse entre Jim et Morgan, dos à son colloc, et demande à Jim de récupérer son matos. Les yeux doux, une langue malicieuse venant glisser sur sa lèvre. Jim lui file alors une clé, lui indique un numéro de casier, et Ern s’échappe en gratifiant Morgan du regard le plus hypocrite dont il est capable, grand sourire aux lèvres.
Oeillade vers les deux bruns, le mouvement suit: il se retrouve dans la salle à bulles, ouvrant le casier 69: il y retrouve son caleçon, son skinny rouge, et son matos. Et sans crier gare, il baisse son maillot de bain soudainement, offrant à la vue des deux bruns sont cul et suscitant diverses réactions. Il se retourne alors, la biii à l’air, les pointant du doigt, narmol.
- Hey j’ai 2,06 M d’abonnés sur Twitter qui voudraient être à votre place les mecs, alors on respecte mon cul.
Pas de panique, il se change juste. Il enfile son caleçon, puis son skinny rouge. Pas de tee-shirt, pas de chaussures - il est même pas sûr d’en avoir donné à Jim. Il fout sa came dans ses poches et referme le casier, se tire de cette salle à bulles reloue. Ils cherchent alors un coin peinard, sauf Léo visiblement qui pour d’obscures raisons semble préférer la foule. Alors, sur le chemin, Ern et Stan jouent les bitches sur son dos, en mode “regarde le comme il la cherche... accro... soumis... ouais mais t’façon elle est sûrement avec un autre...” ne prenant pas du tout le soin de baisser la voix. Ca provoque, ça joue les putes. Les alliances se forment et se brisent à vitesse grand V dans ce trio, l’allié peut devenir ennemi à la seconde d’après. C’est un jeu prenant, et ça les amuse tout les trois, ou du moins, surtout deux d’entre eux à cet instant.
Ils s’échouent finalement dehors. Sur le terrain de boules, un groupe de potes s’amusent. Idem du côté des voiturettes de golf, y’en a deux qui roulent dans une course poursuite, et on entend des cris. Le trio marche, erre, se cale finalement contre le grillage du terrain de boules, côté extérieur. Ern reste debout face aux deux bruns, toujours torse nu, fouille ses poches pour en ressortir multiples petits sachets. Alors, il cite, les jetant au fur et à mesure sur l’un et l’autre comme des croquettes à des chien(ne)s:
Et alors il se penche en avant, son visage venant près de celui de Léo, avec une petite moue.
- Ou alors on reste clean parce-que Miss Pute Slave a décidé de jouer sa pruuude ? ~
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Sam 17 Mai 2014 - 4:08
gurlz gonna have fun
Le grillage ondule à peine lorsqu’il s’y adosse un peu brutalement et y pose sa tête, cette dernière profitant enfin de ce semblant de calme. La musique résonne toujours mais pas aussi fort que près des sonos et putain ça faisait du bien. Ses paupières s’abaissent quelques secondes, il a l’impression que les décibels continuent de marteler les parois de son crâne, emprisonnés dans son cerveau pour toujours. Pour le moment on va déjà essayer d’évacuer tout ça avec de la drogue, drogue qu’il évacuera plus tard, demain, sûrement à coup de cachets d’aspirine, mais il s’en souciera au moment venu. Alors il rouvre les yeux. Au sec dans les poches de son sweat qui était resté loin de la piscine, il trouve un paquet d’indus’ déjà pas mal entamé et un briquet, il en a presque plus fait chier mais c'est sa faute aussi, il fait pas gaffe on le taxe et il en offre à chaque fois. Le filtre coincé entre ses lèvres, il crée l’étincelle, allume l’extrémité du bâtonnet pas franchement bon pour la santé et inspire une grande bouffée de tabac. Et croyez le ou non mais comme dans les rêves les plus fous du plus gros camé de l’univers il se met à pleuvoir de la drogue.
“Cannabiiiis, LSD, Ecstasyyy, cocaïïïne, speeed…”
Une tonne de drogue. Tenant sa clope entre ses doigts, Stan’ reporte finalement son attention sur Ernest, ou l’un des plus gros dealers de la soirée, qui déballait toute la marchandise devant Léo’ et lui. Il ne peut pas s’empêcher d’être légèrement impressionné par le stock que le D avait en sa possession. Il en avait déjà eu un aperçu dans les vestiaires quelques minutes plus tôt mais on va dire qu’il a été distrait par autre chose. “Hey j’ai 2,06 M d’abonnés sur Twitter qui voudraient être à votre place les mecs, alors on respecte mon cul.” Aucune gêne ce mec, impressionnant ce besoin de s’exhiber. Sur le coup Stan’ avait étouffé un rire, pas du tout perturbé, jouant le mec désinvolte en mode on respecte mais fringue toi s’te plaît. Mais n’empêche c’était carrément awkward comme scène. Il regarde Ern’ se pencher et surplomber Remington, clairement en train de se foutre de la gueule de ce dernier, et en attendant Stan’ cherche distraitement dans les sachets dispo’ ce qui lui ferait plaisir.
“Ou alors on reste clean parce-que Miss Pute Slave a décidé de jouer sa pruuude ?”
Rester clean ? Sans lui. Il trouve le surnom tellement approprié qu’il a envie de se moquer avec Ernest mais la trêve entre eux deux s’efface aussi vite qu’elle est venue et il préfère le pousser un peu pour qu’il recule, pour qu'il cesse d’être aussi proche de Léo’. Il lui lance un regard blasé, presque ennuyé, ses vannes ça va trente secondes mais c’est finit maintenant, pour le moment, Stan’ il le zappe.
“C’est bon lâche le un peu, il est mal à cause de cette meuf qui lui prend la tête.”
Il y a cette risette complice qui peine à faire surface mais il résiste et garde cette expression, un sourcil froncé, l’autre à peine relevé, le regard qui juge et qui finit par laisser de coté le D. Et finalement, il trouve ce qu’il veut. Un petit sachet de poudre qui ressemblerait presque à du sucre, le psychotrope le plus hype et qui engendre la cocaïnomanie.
“Hey, Miss Pute Slave, un sugar rush ça te dit ? J’vais te montrer comment on s’amusait à Soho.”
Parait qu’on trouve de la coke sur 9 dollars américains sur 10; quand j’vous dis que c’est hype. Il lui adresse un sourire bienveillant qui dissimule la moquerie, parce qu’il est certain que ça n’évoque rien à Remington. “Bouge pas.” Obéis sale noob. Son regard esquive celui du russe la seconde d’après, se reporte plutôt sur la fine poudre blanche qu’il avait effleuré du bout de l’index. On l’aurait imaginé raisonnable, parce que ça fait quand même plusieurs semaines qu’il n’y a pas touché. Mais après tout c’est cadeau, alors pourquoi s’en priver. Il entrouvre la bouche, pose son doigts sur sa langue, frissonne lorsque la sensation d’engourdissement envahit déjà sa bouche et se dépêche de s’emparer de celle de Léo’, ses yeux se ferment alors; ses lèvres contre les siennes il partage la dose. Stan’ c’est un gentleman après tout. Il est penché vers Léo', s'appuyant sur sa main libre, à moitié tourné vers lui. Une, deux, presque dix secondes, le temps pour la substance de les imprégner et il éloigne son visage, reprend son souffle, dévisage le A qui a l’air de rien capter et finit par ricaner un peu, déjà envahit par la douce euphorie que provoque la coke. Il lève les yeux vers Ernest, en train de crever de rire.
“Putain mais mate la gueule qu’il fait, meec !”
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Sujet: Re: Le swag est dans l'building sisi Dim 18 Mai 2014 - 5:48
- Cannabiiiis, LSD, Ecstasyyy, cocaïïïne, speeed…
Les sachets de paradis en poudre ou en cachet tombent les uns après les autres à leurs pieds et Léo’ finit par esquisser un sourire, enclin à céder. Il lève les yeux vers le dealer, étouffe un rire parce qu’il ne peut pas s’empêcher de repenser à la scène dans les vestiaires, il se demande si il aura cette vision plutôt awkward à chaque fois qu’il posera son regard sur Ern’. Il avait jamais demandé à être à la place de 2,06 millions de followers, voir son pote à oualp ça a jamais été son plus grand rêve. Pas qu’il soit déçu, Léo c’est un esthète alors quand il voit quelque chose ou quelqu’un de bien foutu il l’admet, mais c’était pas nécessaire.
- Ou alors on reste clean parce-que Miss Pute Slave a décidé de jouer sa pruuude ?
Il entrouvre la bouche, toisant Ern’ du regard, prêt à répliquer. Il attend que ça depuis tout à l’heure, il accumule et il attend le bon moment pour répondre à la provoc’. Parce qu’ils se croyaient discret, avec Stan, à bitchin’ dans son dos alors qu’il marchait devant eux ? Langues de putes. Mais on le coupe dans son élan.
- C’est bon lâche le un peu, il est mal à cause de cette meuf qui lui prend la tête.
Ça casse tout. Il lève les yeux au ciel et cesse de sourire.
- Mais allez vous faire fouutre putain…
Court silence. Même si d’un coté y a une part de vérité chez les deux. Normal qu’Ern’ se foute de lui, Léo c’est le mec qui dit non à la drogue à chaque fois, qui touche à rien à part une tige ou deux pendant les soirées, alors ce changement d'attitudes ça fait bizarre. Et puis y a Stan qui soulève un sujet sensible. Le russe se maudit intérieurement d’être aussi peu discret à ce niveau là. Mais il avait eu ce sentiment d’urgence dans la foule, obligé de la chercher même si il s’était dit qu’il la croiserait par hasard. Sauf que nan, rien. Et il est là, un peu en rogne, ridicule, à se prendre la tête à cause d’une conversation qui traîne. Faut qu’il arrête d’y penser.
- Hey, Miss Pute Slave, un sugar rush ça te dit ? J’vais te montrer comment on s’amusait à Soho.
Sugar rush. Un nom plutôt sympa pour un truc de drogué mais qui ne lui évoque rien. Il a beau se creuser la tête c’est pas quelque chose d’assez courant pour qu’il en ai déjà entendu parler. Il dévisage Ernest au passage, tente d’y déceler la moindre réaction qui pourrait lui donner un indice. Et c’est comme si Stan’ avait fait exprès d’attiser sa curiosité pour qu’il lève finalement la tête vers lui, histoire qu’il l’interroge du regard. Parce que c’est avec ça qu’il le tient, il suffit d’un seul regard et il est fait. “Bouge pas.” Il aurait voulu cligner des yeux pour que l’ordre ne tienne pas mais trop tard. Son corps entier est comme paralysé en une seconde, il pourrait bouger, rien ne l’y empêche physiquement , mais c’est dans sa tête que les décisions se prennent et là tout de suite il veut absolument reste immobile. Il voit Stan faire, se pose encore des questions. C’est maintenant qu’on a atteint le niveau ultime d’awkwardness. Lorsqu’on le drogue à la becquée. Il hausse les sourcils, ferme les yeux, il sent les lèvres de cet enfoiré sur les siennes, lippes un peu sucrées à cause de tout l’alcool qui a pu les franchir, il sent le goût amer de la poudre envahir sa bouche et un frisson lui parcourt brusquement l’échine. Et puis plus rien, il ne sent plus rien. Il freeze encore un instant, reste là, hébété. Wtf man.
- Putain mais mate la gueule qu’il fait, meec !
Et on se fout de sa gueule en plus de ça. Déclic. Ça part tout seul. Il faut une fraction de seconde à sa main pour atteindre la joue de son imbécile de camarade de classe. Connard. La gifle qu’il lui file résonne dans un bruit sec. Il aurait du lui mettre une droite, de toutes ses forces, c’était amplement mérité, mais il s’était forcé à desserrer les poings. Pour éviter de niquer l’ambiance, de s’en prendre une en retour, ou juste parce que la poudre lui monte au cerveau et qu’elle adoucit rien qu’un peu cette colère sourde qui gronde. Regard noir.
- Tu fais ça encore une fois Klaus j’te démonte !!
Faire quoi d’ailleurs ? Lui administrer une dose de coke par voie orale ? Ou l’entraver avec deux petits mots ? “Bouge pas”. Il n’avait pas bougé. Ça doit être ça le pire. Et si il n’y avait aucune présence de psychotropes pour lui embrumer la tête, Léo’ aurait sûrement paniqué et réagit avec beaucoup plus de détresse que ça. Ses yeux revolver se reportent sur Ernest debout devant eux.
- Et toi t’es là tu le laisses faire et t’assistes, j’suis sûr que t’as kiffé le spectacle en plus. Même pas tu m’aides grosse pute. J’retiens.
Il saisit la première chose qui lui tombe sous la main, un sachet de cachets, pour le lui lancer comme il peut à la gueule, sans vraiment prendre le temps de viser. Il le fusille du regard quelques secondes encore, histoire de lui faire comprendre qu’il fait quand même un peu la tronche. Le tout ponctué par un “tss” exaspéré, signe qu’il lâche l’affaire, Léo’ s’empare ensuite du paquet de clope de Stan et se sert sans sa permission, ce con a fait pareil de toute façon donc rien à foutre. Après lui avoir emprunté son briquet également, il s’adosse à nouveau contre le grillage et expire un long geyser de fumée. Et déjà il sent la substance agir, faire disparaître la moindre trace de fatigue et annihiler les pensées noires.