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 Le swag est dans l'building sisi

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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockDim 18 Mai 2014 - 21:37



Liar Liar by Cris Cab on Grooveshark


- Et toi t’es là tu le laisses faire et t’assistes, j’suis sûr que t’as kiffé le spectacle en plus. Même pas tu m’aides grosse pute. J’retiens.
- Hooo il se fait embêter par un garçon le pauvre petit ?!


Et on retrouve un Ernest faisant face à Léocade qui, après avoir lâché une douceur du type ‘bouffeur de chattes’, passe sa langue entre deux doigts écartés au bord de ses lèvres, vulgaire et débile au possible.

Et elle, elle le regarde, sourcil haussé, s’approchant doucement. Ses cheveux sont lâchés, fraîchement coupés pour ne plus effleurer sa taille mais plutôt sa poitrine. Ondulés, châtains, épais, négligés. Elle porte une robe noire à effets de volants et jeux de transparence, graphique, n’obéissant à aucun code de la mode actuelle; elle est bien loin des hipsters et bobo Prismveriens - qu’elle plaise ou non, sa robe a le mérite d’être originale, et on le lui a dit tout au long de la soirée. Des bottines noires, une veste en cuir de la même couleur, elle arrive près d’Ernest, clope convertible au bout des doigts, la mine légèrement narquoise.

- Charmant...


L’attention captée, elle lui sourit, montrant qu’elle n’est pas ici pour jouer la rabat-joie. Oeillade de haut sur Léocade, elle le salut d’un simple ‘Salut Léo’ trop hésitant pour être naturel et décontracté. Parce-que, comme toujours, elle ne sait pas comment se comporter à ses côtés. C’est toujours pareil. Tout est entre ses mains à lui. Alors, ce soir, sera t-il le charmant Léo, séducteur, adorable, ou sera t-il l’enflure qui va la jeter d’ici quelques secondes en la cassant sur à peu près tout les points possibles ? Elle cille, profite de son silence, et surtout de sa surprise, pour renforcer sa carapace: il est hors de question qu’elle soit là, à ses pieds, à attendre de se faire jeter. Elle le lâche du regard, relève le menton d’une façon presque imperceptible et glisse sa cigarette entre ses lèvres, son regard croisant celui du troisième type, qu’elle ne connaît pas.

Ernest se présente alors à elle, ce à quoi elle répond qu’elle le connaît déja très bien, et confie être fan de sa série. Souriante, agréable, on observe là une jolie fille dont on devine un certaine timidité, mais sociable, charmante et curieuse de voir ce qu’il peut résulter d’une confrontation avec ces trois là. Quelques mots échangés avec le frisé, elle se tient toujours là, devant Léocade, sans le regarder, un bras croisé sur l’autre et sa clope fumant au bout des doigts. Son cousin arrive rapidement dans la conversation, étant donné qu’il est le colocataire d’Ernest, et d’une seconde à l’autre Johanna surprend la petite assemblée en saisissant fermement l’entre-jambes d’Ernest qu’elle serre, plongeant un regard de braise dans le sien, conservant néanmoins un sourire railleur.

- Oui, le copain de Jim. Et si tu tiens à ton petit pactole je te suggère vivement de ne pas troubler le bonheur de mon cousin et de son couple.


Un haussement de sourcil, et une fois certaine de s’être bien fait comprendre, elle le lâche et le contourne, taquine, le gratifiant d’une main amicale sur l’épaule tandis qu’Ernest cherche réconfort du regard auprès de ses amis, en mode ‘omg elle est folle les mecs help’. Johanna prend alors place près de Stan, assise loin de Léocade.

Oeillade sur les sachets qui jonchent le sol et les jambes de Stan - elle saisit celui qu’il a en main pour en observer le contenu, curieuse, l’agitant entre ses doigts.

- C’est quoi ?


Et d’un regard du coin de l’oeil à un Ernest qui commence déja à s’exciter, poursuit:

- T’excite pas, j’en veux pas de ta merde.


C’est net, cassant, paraîtrait presque crédible si à la seconde d’après, elle n’avait pas yeuxté le paquet avec une certaine envie. Retenue.

Parce-qu’elle a toujours été sage. Trop sage. Jamais un pas de travers, toujours dans le droit chemin. Elle est fière de ce qu’elle est aujourd’hui, et trop fière pour se mettre dans un état qu’elle pourrait regretter par la suite. Elle est différente, Johanna. Différente de la plupart des nenettes de la fête, qui sont toutes déja saoûles et droguées, dansant avec les mecs dans leurs petits slims sexy. Elle s’est toujours sentie à part, et pourtant, elle a les mêmes envies que les autres. L’envie de se lâcher, de temps en temps. De s’oublier, d’arrêter de se prendre au sérieux. L’envie de, juste, délirer, passer du bon temps sans se prendre la tête. L’envie d’enfreindre les règles, aussi. L’attirance de l’interdit. Les bad boys, les bad things, elle se ment à elle-même lorsqu’elle affirme qu’elle y est insensible - l’un des trois bruns en sait quelque chose. Léocade est son ex, l’ex duquel elle n’arrive pas à totalement se défaire, l’ex pour lequel elle craque toujours. L’ex qui est très probablement la raison pour laquelle elle ne parvient pas à tomber amoureuse de son nouveau petit-ami, pourtant parfait.

Johanna, c’est cette fille qui s’affirme, cette bohème qui s’assume, qui critique la masse et la génération actuelle ; mais qui, en scred, rêverait parfois de faire partie de ce monde, juste pour, comme son cousin, découvrir pourquoi tout le monde y est si bien, et pourquoi elle est si à part - si seule. Une fille qui voudrait découvrir le monde, mais n’ose pas mettre le pied sur la moindre terre inconnue.

Il ne manque qu’un Reed à la Bloomkvist, pour s’épanouir, et vivre.

- Au fait Léo.


Elle s’est penchée en avant, un peu devant Stan, et regarde Léocade avec tout ça, toute cette confusion de sentiments: le mépris, la jalousie, la haine, la détresse, l’attirance, l’admiration, et cette volonté d’essayer de rester en bon terme alors que, depuis la rupture, le chaos règne. La guerre est déclarée, entre eux. C’est ce qu’elle aimerait pouvoir affirmer, assurant qu’il n’y a plus rien d’autre.

Mais pourtant.

- C’était... surprenant, ce baiser. J’savais pas que t’avais viré de bord.


Provocante, désinvolte. Elle le quitte des yeux, l’air de rien, se laisse tomber contre le grillage, bien heureuse que l’inconnu soit assis entre eux. Sa cigarette se glisse entre ses lèvres non maquillées, elle tire une taffe, son regard de biche à peine maquillé de crayon et mascara papillonnant au loin.

Blanche-Neige au milieu des loups, c’était vraiment une bonne idée, Jo... ?


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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockLun 19 Mai 2014 - 1:59

gurlz gonna
have fun
“Et toi t’es là tu le laisses faire et t’assistes, j’suis sûr que t’as kiffé le spectacle en plus. Même pas tu m’aides grosse pute. J’retiens.”
“Hooo il se fait embêter par un garçon le pauvre petit ?!”

La joue encore en feu à cause de la gifle qu'il s'était pris, Stan n'en peut plus, il va crever de rire, la réaction de Léo’, puis celle d’Ernest qui est loin de rejoindre les rangs du russe et qui au contraire l’enfonce un peu plus. Affalé contre le grillage, il respire un peu mieux désormais, les côtes douloureuses après l’euphorie qui l’avait gagné. Et c’est avec quelques secondes de retard qu’il remarque finalement la présence de la nouvelle arrivée, juste avant d’entendre sa voix.

“Charmant…”

Merci toi aussi. Mais il préfère se taire et porter sa clope à ses lèvres quelques secondes pour inhaler sa dose de tabac, alors qu’il la toise de la tête aux pieds. Jamais croisée, jamais vu, jamais parlé, la parfaite inconnue le remarque à peine de toute façon. C’est Léo’ qui monopolise son attention durant les premières secondes, et rien qu’à voir les regards qu’ils se lancent, on comprend facilement qu’il a dû se passer pas mal de choses entre ces deux là pour que tant de sentiments et d’expressions se lisent dans leurs iris et sur leur visage. Et même si la miss joue la nana désinvolte un peu hautaine, même si ça ne se décèle pas au premier coup d’œil, ça s’entend au moins dans l’intonation qu’elle venait de prendre. Elle se détourne et engage la conversation avec Ern’.

Stan pige alors ce qu’il se passe, vaguement du moins. C’est elle que Léo’ a cherché toute la soirée parmi la foule de jeunes. Une ex, sûrement. Mais quel genre ? Le coup d’un soir, la copine d’une semaine, la petite amie de plus d’un mois ? Faudrait qu’il se renseigne, histoire de pouvoir embêter Remington avec ça, il sait pas grand chose sur lui après tout. Enfin, il sait au moins que ce mec a plutôt bon goût.

“Oui, le copain de Jim. Et si tu tiens à ton petit pactole je te suggère vivement de ne pas troubler le bonheur de mon cousin et de son couple.”

Tiré de ses pensées par la discussion entre la miss et Ern’ qui change de ton, Stan hausse un sourcil et se redresse un peu. Et si la dégaine de la jeune femme avait attiré son attention, son attitude vis à vis d’Ernest lui plaît d’autant plus. Il arbore une risette narquoise après que la demoiselle l’ait remit à sa place. Il a pas suivi le début mais il pige qu’on parlait de Reed, dont la blonde est visiblement de la même famille que la brune qui les avait rejoint. Œillade désespérée de la part d’Ern’, Stan lève les yeux au ciel, décidément pas de son coté.

“De toute façon t’es pas son genre, à Reed, tu ferais mieux d’écouter la miss et lâcher l’affaire mec.”

Nouvelle victoire lorsqu’elle vient s’installer près de lui et non de Léo’, ça s’arrête pas. Il adresse un sourire moqueur au délaissé, l’air satisfait de la tournure que prenait les événements. Mais en attendant il se contente de faire le mec désinvolte que ça n’atteint pas. C’est leurs histoires, il s’en fout. On lui prend le sachet de poudre des mains, il y prête vaguement attention, ayant déjà pris ce qu’il voulait. “C’est quoi ?” Ernest qui se réveille d’un coup. “T’excite pas, j’en veux pas de ta merde.” Ouuh second round. Stan porte son poing à sa bouche en lançant un regard outré qui dit clairement ‘ça m’aurait pas plu’ à Léo’ puis Ern’. Il finit ensuite par rire et s’adosse à nouveau contre la grille derrière lui pour cloper tranquillement. Il l’aime bien, cette fille.

“Au fait Léo. C’était... surprenant, ce baiser. J’savais pas que t’avais viré de bord.”

C’était pas un baiser c’était un sugar rush sans aucune arrière pensée comme les dizaines que Stan a déjà pu faire à tout un tas de gens lorsqu’il va en soirée. Mais quand on connait pas c’est sûr que ça paraît méga louche. Soupir.

“Il assume pas.”

Hors de question de laisser à Léo’ le temps de s’expliquer, il prend direct la parole sans vraiment réfléchir. Le mec qui s’impose pour mettre le bordel. Il entrouvre la bouche, d’abord pour expirer une volute de fumée, pour continuer sur la lancée ensuite. Il dévisage une seconde le A, avec un regard entendu, avant de reprendre.

“J’arrête pas de lui répéter que les temps ont changés, qu’on a plus besoin de se cacher, tout ça, mais bon… On prendra le temps qu’il faudra.”

Voix un peu hésitante mais dans laquelle on sent de la détermination. Regard amoureux cent pour cent synthétique en direction de Léo’ alors que Stan lutte de toutes ces forces pour ne pas s'esclaffer lorsqu’il se décale pour saisir la main du jeune homme, en mode Roméo. La totale.

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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockSam 31 Mai 2014 - 14:55
- Hooo il se fait embêter par un garçon le pauvre petit ?!
- Vieille pute.

Les moqueries d’Ernest, l’euphorie de Stan, le rush de coke dans son organisme, sa tête lui tourne et il la pose contre le grillage derrière lui, ses paupières s’abaissent. Il s’accroche à sa clope, la porte à ses lèvres et tire dessus comme si il prenait une grande bouffée d’air frais. Il expire une épaisse volute de fumée, entrecoupée par des éclats de rire qui le prennent sans raison, aucune. C’est à peine si il sent ses doigts lorsqu’il manque de se brûler avec l’extrémité incandescente de sa cigarette. Des frissons dans tous le corps, il a pourtant la sensation de crever de chaud. Peu habitué à un tel cocktail de substances en tout genre, Léo’ manque de faire un putain de bad trip dont on l’extirpe violemment alors qu’il reconnaît la dernière personne qu’il aurait voulu voir là tout de suite.

- Salut Léo.

Menteur. Il les attendait depuis le début de la soirée, ces deux mots sous lesquels se cachent des centaines de discours. Il rouvre les yeux, les lève vers elle, les restes d’hilarité s’échouent difficilement sur ses lèvres en un sourire vaguement prononcé.

- Salut Johanna.

Sourire qui s’éclipse aussitôt lorsque l’attention de la brune le quitte pour se reporter sur Ernest. C’était dit sur un ton froid et détaché, avec un air serein qui cache bien le chaos que la brune avait provoqué en débarquant sans prévenir. Il la toise du regard, la détaillant de la tête aux pieds, pousse un soupir lorsqu’il se retrouve forcé d’admettre que ce soir en plus d’être mignonne comme à son habitude, elle est également belle, belle à sa manière. Il lui en veut quelques secondes d’avoir raccourci la cascade chatain qui dévale ses épaules mais au final ça ne lui va pas si mal. Qu’est-ce qu’elle fout ici ? Il faut qu’elle s’en aille. C’est ce qu’il devrait l’aider à faire. Se lever, inviter Ern’ à fermer sa gueule trente secondes, saisir le poignet de la jeune femme pour l’emmener un peu plus loin, l’éloigner de ces deux abrutis, de ce monde où il est si peu habitué à la voir. Et ensuite ? Lui parler, mais de quoi ? Lui même n’en sait rien. Il aimerait lui demander des explications, des nouvelles, même si ça lui ferait mal de l’entendre parler de son idylle avec l’autre chicano, et en y songeant une part de lui à envie de lui hurler des horreurs tout à coup. Son regard se perd droit devant lui et il prend une autre bouffée de tabac presque inconsciemment. Il ne la voit même pas remettre Ern’ à sa place, s’asseoir à coté de Stan et non à coté de lui, les embêter tous les deux. Non, il n’y a que lorsqu’elle prononce son nom qu’il sort de sa torpeur et que ses yeux s’éclairent à nouveau.

Au fait Léo.” Et sa mâchoire se serre et il déglutit difficilement, ravalant sa rage et sa frustration. Il se redresse pour se tourner vers elle, haussant un sourcil, faussement intéressé.
- C’était... surprenant, ce baiser. J’savais pas que t’avais viré de bord.
- Il assume pas.
Une courte confusion précède la compréhension. Elle les a vu, Stan et lui, alors que cet idiot l’avait gentiment aidé à se droguer. En temps normal il aurait réagit plutôt brutalement, aurait tout de suite démenti. Mais à quoi bon. La voir lui rappelle qu’il a beau nier, il est blessé et pas vraiment au top de sa forme. L’alcool et la drogue ne font qu’accentuer cette rancœur et il a plus envie, il a la flemme. Et ça l’arrangerait, elle, qu’il s’emporte. Il sent Stan poursuivre sur la lancée, lui prendre la main et il se dit qu’il le remerciera plus tard pour son magnifique jeu d’acteur et l’opportunité qu’il lui donne. Il termine sa clope et lance le mégot un peu plus loin d’une pichenette, l’air désabusé.

- J’arrête pas de lui répéter que les temps ont changés, qu’on a plus besoin de se cacher, tout ça, mais bon… On prendra le temps qu’il faudra.

Il dévisage Jo’ quelques secondes encore avant de la délaisser en un éclair et reporter son attention sur Stan. Sa main libre vient effleurer la joue du brun en face de lui, avant de glisser jusqu’à sa nuque où il la laisse. Avec une douceur parfaitement factice il s’empare alors des lèvres de son ami, et on sait tous que Léo’ est un très bon acteur lui aussi. Ses yeux se ferment, sa tête s’incline à peine, il mordille d’abord sa lippe inférieure avant de l’embrasser pour de bon, quitte à ce que ça soit bien fait autant y aller à fond. Et il laisse défiler les secondes, fait durer la scène le plus longtemps possible. Gros silence qui s’installe. Quand il juge que l’énorme blanc s’est assez bien installé, il éloigne finalement son visage, avec une certaine lenteur, il laisse son regard s’accrocher à celui de Stan, partageant une lueur de complicité déguisée en étincelle passionnée. Et comme si il reprenait conscience du monde qui l’entoure, Léo’ cligne des yeux, les lève vers Jo’, poussant un soupir.

- J’ai fini par m’lasser des filles à force.

Ses mains quittent le corps de Stan et il lui emprunte à nouveau une clope dont il coince le filtre entre ses lèvres. Léger crissement caractéristique du zippo lorsqu’il l’allume et tire une taffe. Regard noir en direction de Jo’.

- Fallait s’y attendre.

Il s'empare du sachet de poudre blanche que Jo’ avait saisit quelques minutes auparavant, se lève, fait quelques pas pour le mettre dans les mains d’Ernest avant de s’éloigner un peu pour aller fumer plus loin, prétextant qu’ils lui filaient la migraine.
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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockSam 31 Mai 2014 - 16:50
Watch me suffer
you’ll feel better


Elle n’y croyait pas. Quand elle avait fait allusion à un baiser, lorsqu’elle l’avait provoqué sur le sujet, elle avait bien conscience qu’il y avait faux semblant; si elle avait bien vu - ce dont elle-même doutait - il devait s’agir d’une blague, après tout elle ne connaissait pas l’autre type, peut-être était-ce un baisé volé, elle n’en savait rien. La seule certitude qu’elle avait, c’était que Léo était hétéro. Il lui avait assez répété. Et assez dit qu’il était halluciné par le nombre de gays à Prismver. En même temps, ayant en tête d’affiches des couples telles que Summers/Natsson ou Reed/Bloomkvist, ce genre de relations ne pouvaient être qu’à la mode. Ainsi, lorsqu’elle ne le vit pas réagir plus que ça à la boutade de Stan - car elle était sûre que s’en était une - elle resta de marbre, mais le doute naquit en elle. Et lorsque Léocade tourna son regard abyssal sur elle, elle cilla. Il avait ce regard qui lui donnait des sueurs froides. Le regard du Léocade méchant, celui qui était capable du pire. Celui qui la blessait. ... Et celui dont elle ne pouvait se passer. Elle le défia du regard, simplement par principe, et il répondit à son défi. Elle vit sa main se poser sur la joue de l’inconnu. Frisson. Elle vit son visage s’approcher du sien. Gorge nouée. Elle vit ses lèvres rencontrer les siennes. Son estomac en fut broyé, et elle détourna les yeux, se sentant purement et simplement tomber. Il n’y avait plus de fierté, plus de masque, plus de défi - juste une chute, la chute de son coeur se décrochant pour s’écraser sur ses boyaux. Amer. Dégueulasse.

Et c’est la jalousie qui embrasait son être à cet instant la. Brûlant ses entrailles, brûlant sa peau, brûlant leurs souvenirs, ses sentiments, et brûlant ses jolis yeux. « Je l’aime encore. » Ne put-elle s’empêcher de penser. Elle releva le menton, essayant péniblement de garder contenance, faisant son possible pour avoir l’air moqueuse. Elle voulu lâcher quelque chose, un sarcasme, une exclamation, n’importe quoi; mais son ventre était purement et simplement broyé, son corps tendu et sa gorge étouffée. Sa cigarette trouva ses lèvres, et le poison glissa sur sa langue, embrasa son palais, dévala sa gorge, empli ses poumons. Acre fumée. Son regard de braise glissa sur Ernest.
Il avait rit. Qu’est-ce qu’il avait rit. Entre la provocation de Johanna, la réplique de Stan et la gueule de Léo, Ernest les observait tout les trois, riant sans retenue. Spectacle. Et la cerise sur le gâteau ? La réaction de Léo. Le frisé fut abasourdi - tout autant que la brunette - mais lui n’était pas du genre à cacher quoi que ce soit. Bouche grande ouverte, sourcils haussés, souffle coupé, il observait la scène sous ses yeux, scène ne manquant pas de lui faire de l’effet, à lui aussi. Jaloux ? A peine. C’est plutôt que lui aussi en voulait. Qu’ils continuent leur truc, mais qu’on l’fasse participer, merde ! Réactif et taquin, l’acteur ne manqua pas de sortir son téléphone pour capturer l’instant, riant.

- Tweeeeeeeeeeeet !

Ses lèvres s’étiraient désormais en un grand sourire. Parce-que pour lui tout ça n’était qu’amusement, il passait un super moment, et putain, il les kiffait, ces deux là. Le baiser se termina alors, et Léocade lâcha à sa belle des sous-entendus assez faciles à comprendre, même pour un idiot comme Erny. Ce dernier continuait de pouffer de rire. La miss se vit retirer le sachet des mains par un Léocade peut-être plus protecteur qu’il ne voudrait le faire croire, et cela n’échappa pas à Ernest - ni à Stan, probablement. Le regard des deux garçons se croisèrent tandis que la pute slave leur faussait soudainement compagnie. L’attention d’Ernest se reporta sur la jolie Johanna, guettant la réaction. Va suivre, ou pas ?



Et l’envie de le suivre. L’envie de lui parler, de le regarder, de sentir son regard sur elle. D’avoir son attention, encore un peu. Mais lui courir après, après ce qu’il venait de faire ? Hors de question. Il lui fallu quelques secondes pour encaisser ses paroles, sa fuite, après quoi elle se pencha en avant pour le suivre des yeux, cigarette au bout des doigts, et de lâcher à voix assez haute pour se faire entendre:

- T’es juste pas à la hauteur, Léo. On en reparlera quand tu sera un vrai mec capable de satisfaire une femme.

Ce fut craché comme un venin, sa voix claire mêlée de toute son amertume, de moquerie aussi. On y entrevoyait des allusions à Joach qui semblait, lui, la combler. A toutes ses histoires foireuses avec les filles, à la façon immature avec laquelle il les traitait. Gamin. Léocade Remington jouait le badboy, et il le jouait bien. Mais pour ce qui était des choses sérieux, c’était toujours la même: il prenait la fuite. Et c’est bien cela qu’elle venait de pointer du doigt. Plus bas, se laissant de nouveau tomber contre le grillage aux côtés de Stan, elle lâcha, plus bas, comme une confidence aux deux mecs restant:

- Tapette.

Elle laissa de nouveau le poison glisser en elle, comme pour s’aider à être venimeuse. Parce-que malheureusement, face à Léo, cette arme était nécessaire. Johanna n’était pas qu’une petite fleure fragile. Rose épineuse, croire qu’elle allait l’écraser et partir en pleurant était mal la connaître. Du moins, la dernière fois qu’elle l’avait fait, Léocade s’était pris une baffe devant tout ses amis. La jeune femme garda le menton haut, sourit en réponse au rire joyeux d’Ernest, et récupéra dans ses mains le sachet confisqué par Léocade. Défi. La star hollywoodienne, elle, gueulait à Léocade de revenir, dansait de façon grotesque en remuant son bassin, tenant devant lui une silhouette invisible, et en donnant des tapes dans le vide d’une façon suggestive. Le message adressé à Léo était assez clair: il s’était fait dominer. Ern poussait à la provocation, oui, mais s’apprêtait aussi à rattraper Léo si ce dernier déclarait forfait.

Face à lui, Johanna avait posé son regard sur Stan, sourcil haussé, sachet suspendu en l’air devant lui.

- Bon, tu me montre comment vous vous amusez ? J’suis novice, mais crois-moi, j’apprend vite.
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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockSam 28 Juin 2014 - 5:56

gurlz gonna
have fun
Quelques secondes d’hésitation, le temps de se demander si il devait suivre pour une fois, laisser Léo’ jouer avec cette fille ; est-ce qu’il a envie de le voir gagner au moins ?  Sauf qu’on ne lui laisse pas le choix, il sent déjà la main du garçon emprisonner sa nuque et celer ses lèvres, il est obligé de le suivre pour mettre à exécution une vengeance stupide dont il n’a pas encore saisit toute la trame. Putain de merde on lui a jamais appris que ça se faisait pas de rouler une aussi grosse pelle à une pote sans prévenir ? Le mec se sert, tranquille. Stan voulait mettre le russe dans l’embarras, obliger l’hétéro à se réveiller et à s’énerver contre lui devant Jo’, sauf que c’est carrément raté. Tellement raté que ça se retourne contre lui et qu’on l’utilise. Il a une dette envers lui, rien à foutre.

Complice, il joue le jeu, exagère même, en profite pour troubler l’assemblée. Un soupir lorsque ça s’arrête, il lui lance un regard faussement enflammé, même si au fond il hésite entre éclater de rire et lui en mettre une. Léo’ le zappe aussi vite qu’il l’a embarqué dans ses conneries et reporte son attention sur celle qu’il a fait semblant d’ignorer. “J’ai fini par m’lasser des filles à force.” Et ce connard me pique encore des clopes… “Fallait s’y attendre.”

Ça dégoulinait de rancœur et de reproches si peu dissimulées. Ok il comprend la situation mieux maintenant. Sûrement une histoire foireuse qui leur est restée en travers de la gorge. Ça fait sourire Stan. Jamais il aurait pu imaginer que fut un temps où ces deux là étaient ensembles. Parce que sans déconner, quelle meuf serait capable de supporter Léo’ au quotidien ? “T’es juste pas à la hauteur, Léo. On en reparlera quand tu sera un vrai mec capable de satisfaire une femme.” De base, pas cette fille, vu comment quelques minutes en sa compagnie ont suffit pour la mettre en rogne. Stan suit Léo’ du regard alors qu’il préfère s’éclipser. Ça lui semblait être la première fois qu’il le voyait courber l’échine comme ça devant quelqu’un.

“Tapette.”
“On est d’accord.”

Il éclate de rire en même temps qu’Ernest, incapable de tenir plus longtemps. Léo’ essuyait une défaite cuisante et ça leur faisait vachement plaisir d’assister au spectacle. Et il se repasse en boucle le speech prononcé par Johanna pour l’assimiler, histoire de pouvoir le répéter mot pour mot demain, et le jour d’après, encore et encore, bien content d’avoir trouvé un point faible à Léo’.

“Bon, tu me montre comment vous vous amusez ? J’suis novice, mais crois-moi, j’apprends vite.”

L’euphorie s’estompe finalement, même si on en voyait les dernières traces au sourire qu’affichait Stan et dont il n’arrivait pas à se défaire. Il ne remarque que maintenant le sachet de poudreuse pincé entre les doigts de la jeune femme en face de lui. Regard furtif et entendu en direction d’Ern’. Léo’ va nous niquer mais c’est ta came alors c’est toi qui prendra le plus cher, bro. Il dévisage Jo’ quelques secondes ensuite, essayant de la cerner pour savoir si elle bluffait.

“Paraît qu’on a pas besoin de poudre pour s’amuser...”

Il est encore temps, elle peut se raviser, il lui laisse de la marge histoire d’avoir la conscience tranquille. Sauf que Léo’ ne revient pas, et elle n’a pas l’air de revenir sur ses paroles. Tant pis. Stan hausse les épaules, gestes montrant qu’il se décharge de toute responsabilité, alors qu’il s’empare du sachet. Il baisse les yeux, analyse rapidement le contexte. Sol pas assez clean pour se faire un rail, pas de matos pour chasser le dragon, et hors de question de faire un sugar rush à une fille, c’est contre ses principes. Au pire il demande à Ern’ de se mettre à quatre pattes devant lui pour un avoir un support, wait, wtf, no, quand même pas. Soupir désabusé. Pas que ça le dérange de partager son savoir-faire mais…

“J’suis pas sûr que ça plaise à l’autre dumbass là-bas.”

Il désigne Remington toujours en train de bouder dans son coin d’un signe de tête avant de reporter son attention sur Jo’ avec un air faussement ennuyé, arborant un sourire désolé. Ça ne lui plairait pas DU TOUT, il est certain de s’en prendre une si jamais il incite la miss à faire quoi que ce soit. Enfin, si ce mec daigne se réveiller et se bouger le cul un jour. En y réfléchissant faut peut-être lui donner un coup de pouce. Tilt. Il simule une expression résignée.

“Mais bon c’est pas comme si t’avais besoin d'un autorisation signée… Tend ta main." Un ordre, pas le choix. Il saisit la main de Jo’, l’oblige à serrer son pouce contre son index, avant de déposer un peu de poudre dans le creux qui se formait au dessus de son poignet. Oeillade en direction du russe, toujours aucune réaction. “Approche et inspire fort.”

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MessageSujet: Re: Le swag est dans l'building sisi    Le swag est dans l'building sisi  - Page 2 1400359500-clockLun 30 Juin 2014 - 1:55
La drogue l'enivre, les mots l’énervent, l’ambiance l’emmerde. Il n’avait même pas voulu rester pour voir quelle réaction sa scène avait bien pu provoquer chez Jo’. Sa petite scène ridicule. Et vaine. Qu’est-ce qu’il cherchait à accomplir, c’était quoi le concept ? La rendre jalouse, la pousser à bout ? C’était n’importe quoi. Il entend encore Ernest en rire. Puis la voix de Johanna qui le fait tressaillir.

- T’es juste pas à la hauteur, Léo. On en reparlera quand tu sera un vrai mec capable de satisfaire une femme.

Sa mâchoire se serre et il fait mine de ne rien avoir entendu. Afk, pas dispo’. Il s’assoit sur le muret à coté des quelques marches qui menaient au terrain, à une dizaine de mètres des autres. Dos à eux, dos à elle. Oui parce que c’est officiel, elle n’existe plus. L’attention vaguement portée sur la fête qui battait son plein en contrebas, sans eux désormais, il porte le filtre à ses lèvres et tire rageusement une longue latte, soupirant ensuite la fumée et son exaspération.
C’est quoi son problème…?

Ses épaules s'affaissent, son dos se voûte, il y a tout pleins d’idées noires auxquelles il se permet de penser en attendant de se reprendre. Descente. La dizaine de minutes passée après la prise de coke, tant redoutée. Plus envie de faire la fête, plus envie de se foutre joyeusement en l’air avec ses potes. Un seul désir, c’est celui de rentrer à la maison, s’enfermer dans sa chambre et décuver, caché sous sa couverture. Il est plus dans le mood, l’arrivée de Jo’ a tout bousculé, elle a fait dérailler la machine et les rouages commencent à s’entrechoquer douloureusement.

“Ça ne s’arrêtera jamais.”

Foutue réplique émergeant tout à coup dans le brouillard qui menaçait d’envahir son cerveaux. Bien sûr que non. Pourquoi est-ce que ça s’arrêterait d’ailleurs ? Ce mouvement perpétuel dont il s’amusait commence à lui peser, il pensait que c’était lui qui le provoquait mais non, manque de bol, tout marche très bien sans qu’il ait à y mettre du sien. Elle est encore là, ils en sont toujours au même stade, ils se cherchent, ils se trouvent, ils se souviennent que plus rien ne va et se repoussent avec hargne, pour recommencer de plus belle le lendemain. Le même scénario, encore et encore, et ils ne s’en lassent même pas. Ça doit être ça le pire. Alors qu’il croyait pouvoir éviter ce bordel, avoir le contrôle, comme d’habitude, la voilà qui débarque. Il la cherchait, il voulait la voir, elle est là et il n’en veut plus. Il n’y arrive pas, il ne s’en sent plus capable, il ne trouve pas la réponse à ces questions qui le tannent. Il faudrait changer quelque chose, mais changer quoi, et par où commencer ?

Ernest l’appelle et Léo’ le supplie de lui foutre encore un peu la paix dans une prière silencieuse, les lèvres légèrement pincées. Chaleur au niveau de ses doigts, sa clope n’a pas attendu qu’il sorte de ses pensées pour se consumer et il lance le mégot plus loin avant de se brûler. Sa main agrippe ses cheveux quelques secondes, il déglutit difficilement.
“… ta main.”

Il n’arrivera jamais à faire abstraction.
Regard par dessus son épaule, une, deux secondes, il finit même pas se tourner un peu vers les autres, il finit même par la regarder.

- Approche et inspire fort.

Léo’ lui avait pourtant enlevé le sachet des mains…
Il descend du muret, parcourt les quelques mètres, supprime la distance de sécurité qu’il avait instauré. Elle n’a pas le droit. Pas ici, pas ce soir, pas avec Ernest, ni Stan’. Cette fille empiète sur son territoire, s’invite dans son monde, lui rappelle à quel point elle l’a trouvé minable, à quel point son univers à elle est cent fois mieux à l’aide d'allusions faussement subtiles et agaçantes. Debout devant eux. Léo’, est-ce que tu as pris le temps de réfléchir avant d’agir ? Il saisit brusquement le poignet de la jeune femme, la relève sans douceur aucune. La fine poudre blanche est soufflée par la brutalité du geste, finit à terre, une place qu’il lui préfère plutôt que de la voir sur ses mains à elle. Et il la tient, Jo’, maîtrise le corps alors qu’il n’a jamais maîtrisé l’âme et l'esprit, alors qu’il aurait dû la lâcher depuis longtemps. Non, tu n'as définitivement pas réfléchis. Et le regard noir que tu lui lances est dénué de sens, tout comme les mots que tu lui lances à la figure avec rage.

- Mais putain à quoi tu joues ?!

Personne ne te comprendra, décidément.
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