Dessinateur du dimanche [Pv Victoria]

Victoria & Shawn.

Shawn alla aujourd'hui dans la salle illusoire. Il avait toujours voulu y aller, en particulier pour la tester. Il voulait faire prendre vie à ses dessins (véritables oeuvres d'art... Hem).
Il fut surpris d'être le seul à y être. En fait, il s'attendait à ce que l'endroit soit bondé de monde, et qu'il ne puisse même pas approcher. En fait, il avait toute la place qu'il voulait.
Mais ça ne le rendait pas plus content pour autant, car il se retrouvait tout seul. Alors il soupira, se mis à chanter en yaourt une chanson méconnue du grand public (puisqu'elle est issue de son invention) et s'avança au centre de la pièce.

« Alors... Que vais je dessiner... ? »

Shawn n'avait pas pensé avant à ce qu'il voulait faire prendre vie. Mais il ne mis pas longtemps à réfléchir (car Shawn ne réfléchit jamais longtemps) et dessina la première chose qui lui passa par la tête : un pudding. Bon, il dessina un pudding fort étrange, puisqu'il lui fit un visage et ... Des pattes. Ainsi, un pudding mutant se mis à se dandiner et a marcher... Oui. Shawn inventa là le pudding qui marche.

Mais ce ne fut pas tout. Trouvant cela très amusant, Shawn commença à peupler la salle de nombreux pudding à pattes. Certains en avaient plus que d'autres, d'ailleurs. Certains souriaient, d'autres pas. Certains étaient gros, d'autres tout petit.
Shone essaya quand même d'en manger un, mais remarqua qu'il ne pouvait pas le prendre, vu que c'était une simple illusion. Il fut déçu, qui plus est car les illusions disparaissaient au bout de peu de temps. Il devait donc dessiner du pudding sans arrêt s'il ne voulait pas dépeupler l'endroit.

Au bout d'un moment Shawn arrêta, entendant du bruit dans les couloir. Lui et une trentaine de pudding, furent dorénavant aux aguets. Il se demandait si la personne allait rentrer ou non. Au fond, il souhaitait que quelqu'un vienne, pour qu'il ne soit plus seul avec des pudding mutants !
Shawn s'approcha de la porte, se mis juste devant, lorsque celle - ci s'ouvrit.

Shawn allait faire une blague à la personne, qui ne s'attendrait certainement pas à ce que Shone soit pile devant son nez alors qu'elle rentrerait.

« Bouh. »

Dit il avec un ton enjoué, sans même regarder qui se trouvait devant lui. Il se retourna brièvement vers ses pudding, qui disparaissaient les uns après les autres, au grand désespoir du blondinet.

Aucune réaction faite au "bouh" . La miss cheveux roses ne réagit pas. Enfin, si, 5 minutes après, et encore, s on peut appeler ça une réaction, par un "Hein" qui ne voulait strictement rien dire.
Dans tous les cas la blague à Shone tombait à l'eau et il était déçu. Il avait espéré lui faire peur, et ça n'avait pas marché. Son honneur était bafoué et il était à deux doigts de bouder. deux doigts.

Shawn ne parla pas. Il s'était fait ignorer royalement et ça ne lui avait pas plus. Alors, pendant ce temps là, elle, tranquille, elle dessinait, sans se soucier de lui.

Eh puis on peut parler des talents de dessinateurs assez approximatifs du blondinet hein... ELLE N'ÉTAIT GUÈRE MIEUX. Shone inclina sa tête sur le côté. Il cherchait en vain de comprendre ce q'elle dessinait.

Mais ça ne ressemblait A RIEN. Donc il supposait qu'elle faisait de l'art contemporain.

UN MOOOOONSTRE ! Au secours !

Un monstre abstrait alors. Oui parce que même un monstre à meilleure mine.

Soudain, c'est comme si Shawn existait à ses yeux. Elle se précipita derrière lui et lui ordonna presque (non, lui ordonna tout court en fait) de venir à bout de ce machin.
Le blondinet eut envie de rire. certes il était bête et naïf, mais il n'avait pas encore peur (pas encore oui) de vulgaires illusions. Il sourit et poussa un petit rire. toujours vexé d'avoir été oublié tout à l'heure, il dit, avec un ton moqueur à souhait:

J'aurais peur à ta place. Ils attaquent que leur dessinateur.

Suite à quoi il se décala histoire de la laisser nez à nez avec son oeuvre d'art. Le machin ne ressemblait tellement à rien qu'on aurait presque pitié de lui. Shawn aurait bien voulu l'effacer s'il avait pu, juste pour que cette chose n'existe plus. Non parce que pauvre chose. Elle n'avait beau ne pas vivre, elle ne ressemblait à rien ...

C'est vrai qu'il à l'air féroce!

Dit Shawn, toujours dans l'optique d'inquiéter la demoiselle pour rien du tout.

Shawn était en pleine incompréhension devant la réaction de Victoria. Il ne comprenait pas comment elle faisait pour avoir autant peur d'une banale illusion. Même lui, être aussi bête et naïf qu'un balais, savait que ces « choses » étaient inoffensives. De plus, l’œuvre d'art de la rose lui donnait plus envie de rire que d'avoir peur. C'était si laid, même lui n'aurait pas pu faire pire.

Bien entendu, Shawn n'aurait jamais laissé quelqu'un aux proies d'un terrible monstre. C'était parce qu'il avait pleine conscience du non-danger, qu'il embêtait Victoria. Mais visiblement elle ne comprenait pas. Que sa chose n'était pas un mangeur d'Hommes, mais un simple dessin dont on a plus pitié que d'autre chose.

Le blond soupira, pris d'un élan de culpabilité lorsqu'il vu qu'elle pleurait. Il regarda le monstre. Franchement, c'était bien pour lui qu'il fallait pleurer, là. Pauvre petite chose. Heureusement que sa vie était éphémère, se disait Shawn.

Alors que le blondinet allait parler pour expliquer à Victoria qu'elle n'avait rien à craindre, le monstre avança. C'est alors que la jeune fille fut prise de panique, d'une GROSSE PANIQUE. Elle agrippa Shawn, le tirant devant elle. Ce dernier ne réagit pas. Si elle préférais n pas voir le truc qui se pointait, autant la laisser là où elle croyait être le plus en sécurité.

Shawn rit en voyant que l'animal avait un mal fou à marcher. Bah oui, il était tellement mal fait qu'il boitait à moitié. C'était mignon.

5 minutes passèrent. Durant tout ce temps, Victoria resta cachée. Le monstre galérait à marcher, et Shawn s'amusait de la scène, même s'il savait qu'il ne devrait pas, qu'il inquiétait quelqu'un pour rien et que ce n'était pas très sympa. Soudain, la jeune fille regarda le blond et lui implora son aide une nouvelle fois. Les yeux rougis par les larmes, un regard de chien battu.

Elle cria.

Dis le moi... DIS LE MOOOI QUE CETTE HORREUR N'EST PAS RÉEEEEEELLE !

Shawn eu un nouveau soupir. Il passa sa main dans les cheveux de Victoria pour la recoiffer, et se força se prendre un ton qui se veut rassurant et non moqueur, afin de dire, le plus calmement et doucement possible :

Cette horreur n'est pas réelle. Tu ne crains rien. En plus, il devrait très bientôt disparaître.

Puis le blond se retourna une nouvelle fois vers la bête, qui peinait toujours à marcher et pour qui le temps de vie allait à présent être écoulé.

J'ai voulu rire. Pourquoi? Parce que Victoria essayait tant bien que mal de se voiler la face. Enfin j'veux dire, faire genre qu'elle en riait. Alors qu'il y a pas deux minutes, elle se croyait dans titanic. Titanic... C'est quoi ça déjà? Oh euh une BD, je crois. BREF.
Si ce monstre avait vraiment été féroce, j'suis sûre qu'elle m'aurait sacrifié afin de partir en courant. Moi j'suis courageux. Je l'aurais mangé, le monstre. Je pense que c'est très nourrissant d'ailleurs. M'enfin j'ai jamais goûte pour l'instant... *l'ajoute à sa liste des choses à faire avant de mourir*.

Alors donc, je croisais les bras, pose moitié BADBOYSISITAVU. Non mais en fait je faisais genre d'écouter ce qu'elle me disait. Parce qu'au fond de ma petit tête, je pensais à manger. J'essayais d'imaginer quelle saveur pouvait avoir du monstre. Je lui aurait donné un petit côté amer... Oui je pense que la viande de ce truc censé représenter je ne sais trop quoi, ben ça à un gout amer. Sérieux, si j'avais été un chien, là, j'aurais bavé. Manger un monstre moche mal fait & surtout dessiné par une rose. C'est une expérience à ne pas rater.

Mais d'un seul coup je suis redescendu sur le sol, *pouf*. Ok je sais, j'étais pas dans les airs, et aloreuuuuh ?
Victoria, elle venait de dire un mot bizarre.
Trop bizarre.
" Bouder " ... QUOI?! Elle veux bouder le chaste Shawn que je suis ?! ELLE ME BOUDE LAAAAA? (Quoi qu'en fait j'en sais rien, j'ai pas écouté le début de la phrase)... Me bouder... POUR TOUJOURS?
J'ai failli verser une petite larme d'émotion. Je voulais pas qu'on me boude, je suis trop gentil - innocent - mignon - rigolo - tout mou - (...) pour ça... Je vais pleurer. Je vais vraiment pleurer. Ma vie est fichue. Et j'ai toujours pas pu goûter au steak de monstre. Je suis minable. M I NA B L E .

M'enfin je me suis vite ressaisis. Parce qu'il le fallait. Parce que je suis un homme pudding, et qu'un homme pudding, ça reste digne.
Alors j'ai fait mes yeux de biche. Tout mignon que je suis. Je veux pas qu'on me boude. Sinon bah euh... J'allais la harceler, voilà !
J'ai ensuite repris une pose hyper sérieuse de la morkitue (sisi, j'y arrive!) . Et puis j'ai fait genre que j'étais INDISPENSABLE. Et j'ai pris un air assez ... Comment décrire? Vicieux? Ouais. Vicieux.

Mais voyoooons Victoria. Tu ne bouderais pas ton petit chériii Shawn, si?

Et puis j'ai fait un grand smile. Parce que je sais que nos rapports avec Victoria sont toujours comme ça. Je provoque, elle répond. Et pis je continue de provoquer. Et j'aime ça. La provoquer. Parce que ça montre que j'ai le dessus sur elle et pas l'inverse. *Héhéhé* ...

Je soupirai pendant qu'elle gribouillait quelque chose (je ne cherchais pas à savoir quoi). Elle en mettais, du temps.. Si ça se trouve, elle s'appliquait encore pour faire une horreur... Rien que d'y penser, j'en eut des frissons. Car bien qu'ils soient complètement inoffensifs, il donnent la gerbe..

A VIE

A vie de quoi ? J'avais beau réfléchir je ne voyais pas. Il fallait être plus clair. TU T'ADRESSES A SHAWN HEEE. Alors tu fais des schéma explicatifs pour me dire ce que tu penses. Oui parce que j'ai un peu de mal à lire, alors comprendre ce que je lis, merci bien, mais c'est pas mon délire !

Et puis j'ai fait le rapprochement sans ma tête.
Et bizarrement j'ai tout compris. Ah, elle reparlais de la séance de boudin ? Ohhh, mais c'était – il pas mignon ? J'avais envie de rire, de lui dire qu'elle n'arriverait jamais à me bouder, que j'étais son dieu, qu'elle allait m'néerver si elle me boudait, que je continuerais de la harceller.... ET TOUT ET TOUT.

Bah, mon cerveau doit être tellement lent que j'ai jamais pu lui dire.
Elle m'a coupé. Enfin non. Pas coupé, puisque je parlais pas. Ahem. Elle m'a... Devancé.

Trou de la fesse.

J'ai pas pu m'empêcher de rire.
Oui parce qu'elle avait l'air tellement fière d'elle, de lancer cette « insulte » si je peux dire. Inslte qui ne vexerais que les petits de CM2, soit dit en passant. Oui, j'ai le niveau cm2. Sauf que moi... Je suis Shone, alors c'est différent. Voilà.

J'étais donc en plein fou rire, les larmes me montaient tellement j'en pouvait plus. Mais pouf, en deux secondes, je me ressaisissais. Je regardait Victoria, et bien que des pulsions me poussèrent à rire encore une fois, je m’abstenais. Question de vie ou de mort. J'étais quand même titillé à l'envie de me moquer d'elle. Mais en même temps, elle allait me bouder... Mais attendez... Elle me boude déjà non ? ALORS DANS CE CAS... !

Un anus. Me voilà devenu un anus. Victoria, là, tu dépasses tout ce que j’espérais en matière de ridicule... Oh et puis. Tu n'as pas le droit de me bouder, c'est moi qui l'ai décidé. Sinon je t'embête encore plus que d'habitude.

Et là, j'affichais un sourire radieux, un sourire assez sadique sans l'être. Une tête de psychopathe. Sauf que sur moi, c'était pas trop crédible. Donc au final, j'avais un peu une tronche de guignol. Et j'en étais fier, quand même.

Victoria & Shawn.

Je ne savais plus trop quoi dire tellement j'étais désespéré. Parce que tu continuais de vouloir me bouder. Genre mes menaces ne marchaient pas quoi. J'allais verser ma petite larme, me rouler par terre, faire ma comédie pour que tu arrêtes. J'allais devenir un petit garçon pourri gaté. mais j'ai pas eu le temps de le faire. Parce que j'éclatai de rire soudainement, en entendant tes paroles.

« C'est quoi un anus ? »

J'en pouvais plus. Je tombai par terre, me tenant le ventre, tellement ça devenait douloureux pour moi de rire. j'en chialais tellement qu'on aurait pu croire que j'étais triste. Mais pas du tout. Victoria. Ne. Savait? pas. Ce. Qu'était. Un. Anus. Rien que l'idée de me dire qu'elle soit aussi nouille me faisais rire. Remarque, je me sentais moins seul. Mais je me demandais maintenant comment lui expliquer ce qu'était un anus sans... Sans qu'elle ne se vexe, qu'elle ne me traite de pervers, ou bien qu'elle me gifle (sait on jamais. je suis contre la violence conjugale moi!)

Alors j'ai soupiré un petit peu. Juste histoire de me calmer. Je me suis relevé, et ait posé mes mains sur les épaules de Victoria. J'avais fait mon choix quant à l'explication. Je préférais passer pour un gros vicieux, ça ne la choquerait pas plus que d'habitude, et au moins elle comprendrait directement.

« Alors c'est simple, baisse ta culotte et je te montre.»

Je l'ai dit sur un ton si pervers qu'elle allait, c'était certain, hyper mal réagir. Oui parce qu'elle n'a pas d'humour, la rose. Je l'avais compris depuis longtemps. j'allais me faire gifler, je le sentais. Alors du coup je gonflais et dégonflais mes joues, histoires d'habituer ses dernières au choc terrible qu'elles allaient recevoir. Et puis je lacha du tac au tac, avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir :

« Si tu me gifles, je te préviens, je te quitte. »

Non on était pas ensemble, et alors ? J'étais certain qu'elle allait réagir à ça. Et comme je ne savais pas de quelle façon, je voulais vraiment tester la réplique. Juste pour savoir.

Victoria & Shawn.

Vexer. J'allais me vexer. Bah oui, je parlais dans le vent. Pourquoi ? PARCE QU'ELLE PENSAIT QU'A BOUFFER, ELLE! Pourquoi elle parle de tarte à la fraise ? Puis de tarte au citron ? Ça commençait à me donner faim. Mais fallait pas. Parce que c'était pas l'heure de manger, et que contrairement à elle, moi, j'avais un régime alimentaire STRU-CTU-RÉ.
Je me devais quand même de lui faire la remarque, parce que sinon, elle allait devenir une grosse vache d'ici la fin du mois. Mais, elle se bouchait les oreilles.
J'ai compris. Elle sait que manger comme un porc c'est mal, et que je vais lui faire une remarque. Mais elle ne peut pas s'en empêcher. Et comme elle a honte d'elle même, elle refuse d'écouter mes conseils. La pauvre, quand on y pense. A se gaver comme ça.

« VICTORIAAAAAAA. ECOUTE MOI! TU SAIS, C'EST PAS GRAVE SI TU FINIS OBÈSE HEIN! ON PEUT TOUJOURS TE METTRE AU RÉGIME APREEEES. »

Bon alors au moins, j'ai dit ce que j'avais à dire. Elle avait mon soutient sur ce point. Je ne sais pas du tout si elle m'avait entendu ou pas, mais au moins, je l'avais dit.
Et puis il se passa quelque chose, très rapidement. J'ai eu le temps de rien faire. Déjà, elle allait tomber. Ensuite, elle m'a agrippée. Je n'y étais pas préparé. Puis, je me suis vu doucement m'écraser au sol. Enfin, il y eut le choc. Si y'avait que moi tout seul, ça serait passé. Mais moi portant une future obèse, ça fait déjà un peu plus mal. Je suis resté par terre, j'ai regardé en l'air, en grognant. J'avais maaaaaal. Mais je disais rien, parce que sinon, je pense que Victoria va se sentir coupable et compenser sa tristesse en mangeant des tartes. C'était pas mon but.

J'ai soupiré, en attendant qu'elle daigne bouger de là. Que je puisse agoniser en paix. M'enfin, je me rendis compte qu'elle n'avait pas parlé depuis la chute. J'en doutais, mais sait on jamais, peut être qu'elle s'était fait mal ? J'ai pas pu m'empêcher de redresser ma tête afin de voir. Et de me faire mal par la même occasion.

« Victoria, ça va ?»

Et puis j'ai de nouveau écrasé ma tête par terre, comme si je voulais me faire encore plus mal. C'était pas le cas, mais j'aurais bien voulu tomber dans les vappes là, rien que deux minutes, histoire de calmer tout ça...

Victoria & Shawn.

J'ai beau pas être super intelligent, je trouve vraiment qu'elle rivalise avec moi de ce point de vue. Elle me disait qu'elle avait rien. Au début, je la croyais. Elle avait beau ne pas être crédible dans ses paroles, vu qu'elle n'était JAMAIS crédible, je me suis pas méfié. Je l'ai cru.
Et puis quand je l'ai vu se dépatouiller et tenter de se lever avant de se re vautrer par terre, j'ai (quand même) saisi qu'il y avait un petit problème. Elle à marmonné un truc. J'ai rien compris, mis à part le mot "pied". Et après tout est devenu limpide dans mon esprit.
1. En admettant que Victoria soit en vérité sadomasochiste.
2. Elle se vautre lamentablement au sol, mais par élan sadique, entraîne quelqu'un dans sa chute.
3. Elle se sert du camarade comme d'un matelas, toujours par sadisme.
4. Elle se fait mal mais tente quand même de faire bonne figure, avant de se laisser subjuguer par la douleur. Son masochisme prend alors le dessus.
5. Elle chuchote donc "Je prends mon pied".

J'étais quand même un peu perplexe. Prendre plaisir à souffrir à en chialer, ça me sortait un peu de la tête, à vrai dire. D'ailleurs je le voyais, qu'elle était pas loin de pleurer. Et ça la rendait heureuse ? Oh purée.

« Heum. Je pense qu'il y a d'autres méthodes bien plus efficaces pour prendre son pied. »

Je l'avais dit avec un ton on ne peut plus calme. J'avais toujours la tête enfoncée dans le sol. J'avais toujours aussi mal, et dès que je parlais, j'étais pris, comme si on me pinçais ce qui me reste de cerveau. C'est pas du tout agréable. C'est pour ça que j'essayais de parler le plus calmement possible. Parce que je mourrais d'envie de me lever, de la prendre dans mes bras pour lui dire que le masochisme, ce n'est pas une honte.
M'enfin la connaissant, elle aurait fait genre que je racontais encore n'importe quoi, et elle m'aurait frappé (pulsion sadique qui revient quoi...)

Lorsque je me suis cogné la tête par terre, c'était pour tenter de faire passer la douleur (même si ça ne marche visiblement pas du tout). Mais direct, la rose à eu un élan de panique assez étrange. Si je voulais mourir ? Bah non. Si ça soignait ? Visiblement non. Et mon cerveau est déjà perdu, de toute façon.

« Je testais la technique masochiste pour voir si la douleur passait, mais ça ne marche pas des masses.»

J'ai entendu suite à ça encore un chuchotement. Mais cette fois j'avais compris ce qu'elle m'avait dit. Qu'elle était désolée. Baaah, c'est pas comme s'il s'était passé un truc d'hyper grave non plus. J'ai pas répondu, j'ai taché de me concentrer afin de me redresser. J'ai réussi à m’asseoir, j'ai pris ma tête entre mes mains et je l'ai secouée dans tous les sens. Des fois que ça marcherait...