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 [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia

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MessageSujet: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockSam 12 Juil 2014 - 1:09




remember you






Il est 9h du matin - et merde - lorsque je me réveille enfin, encore au Hatfields hotel. J'ai passé la soirée - voire la journée - à discuter de business et de la prochaine collection hivernale nike avec les Hatfields et des stylistes pour une collaboration. Mon père est à Sidney, en voyage d'affaires et donc je dois m'occuper de ses affaires ici - géniaal. Et je suis ironique hein. Il y des dizaines, des centaines de personnes qui donneraient tout pour avoir une place aussi importante dans une compagnie comme celle-ci, mais le truc c'est qu'ils s'imaginent que tout est facile; que le fric, les grandes maisons et la renommée viennent tout seuls. Eh bah non. Faut veiller tard, discuter, argumenter, faire de la pub et supporter les paparazzi. D'ailleurs parlant de ça, je vais avoir du mal avec les journalistes en sortant d'ici - le harcèlement c'est quotidien quand on est le fils d'un chef d'entreprise.

Je me dépêche d'enfiler des vêtements au hasard histoire de passer inaperçu mais c'est quand même de la marque, de toute façon c'est pas moi qui m'occupe d'acheter mes fringues c'est mon agent. Bah ouais, ça a des avantages d'être un 'gosse de riche' quand même hein. Je mange un truc rapidement - je sais même pas ce que j'ai bouffé honnêtement,  je déjeunerai vraiment plus tard, quand il n'y aura pas des journalistes collés comme des sangsues à la vitre de ma cuisine.

Je mets ensuite mon capuchon et essaie de sortir discrètement de l'hôtel mais  je ne peux échapper aux journalistes, paparazzi et autres. Les questions - plus stupides les unes que les autres - pleuvent mais il n'y a pas de réponses, je me contente à peine de sourire pour pas avoir l'air de rien dans les photos quand même sinon on va m'engueuler. J'atteins finalement ma limousine, merci à mes gardes du corps sinon j'aurais probablement fini piétiné.

Je me rends au fast-food le plus proche, et encore là les journalistes me suivent comme des caniches mais ils s'arrêtent devant la porte; ils ont pas le droit de faire chier les gens qui sont pas connus.

Je souffle enfin un peu, enlève mon capuchon et prends une table - j'ai l'air de rien mais bon, on s'en fout pour l'instant c'était une question de survie ici. Et puis ils auront qu'à écrire leurs chiffons de d'habitude, ça me fait plus rien. Parlant de chiffon d'ailleurs, y'en a un qui traîne sur la table, et je suis en couverture - mais pas le truc photoshoot sur le dessus attention, non, j'suis dans le p'tit rond dans le coin, celui où on écrit des ragots insensés. Soupir. Je dépose le magazine sur un banc de l'autre côté et commande un déjeuner.

Et en me retournant, je remarque une petite blonde, que j'ai pas remarqué cinq minutes plus tôt en entrant - sûrement trop occupé à entrer en vie dans ce fast. J'ai vraiment l'impression de l'avoir déjà vue quelque part, mais je sais pas où. Je décide donc de rester planté debout devant elle, avec mon déjeuner dans les mains.

▬ Hey. Je peux m'asseoir ? en mode incruste sisi. Je l'observe quelques secondes, ouais, sa gueule me dit vraiment quelque chose. On s'est pas déjà vus quelque part ?

Non, ce n'est pas une technique de drague pourrie. Pardon.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockSam 12 Juil 2014 - 20:14
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Remember you


C’était la première fois, dans toutes ces années de scolarité, que partir en vacances lui semblait déchirant. Plongée en plein scepticisme depuis ses entrevues avec Ernest et Dexter, elle était incapable de savoir quoi faire. Comment agir. Elle avait cru pendant un moment qu’elle pouvait continuer sur cette lancée à ignorer ce dilemme, pensant qu’elle pouvait jongler entre les deux façons de pensées du A et du D, mais elle s’était trompée. Dexter lui avait bien fait comprendre qu’il était différent d’Ernest, et Felicia ne savait comment réagir à ça. Elle ne voulait pas faire un choix, sachant pertinemment qu’elle regretterait la présence de l’un si elle en venait à choisir l’autre. Trop gentille et tolérante : les choses étaient ainsi. Hors de son contrôle.

Elle avait craqué la semaine dernière. Les larmes avaient coulé et elle n’avait pas eu la foi ni le courage de s’adresser à quelqu’un d’autre. Elle avait peur de la réaction d’Ernest ou de Dexter à ce sujet, et elle était bien tentée de s’adresser à Alessia. Elle l’avait compris, aidée, et elle-même l’avait soutenue. Pourtant, la suédoise ne se sentait pas de la réveiller à 4 heures du matin pour des problèmes personnels - sûrement trop soucieuse des conséquences que ça pourrait avoir. Elle s’efforçait d’être un soleil pour les autres, en ce sens, elle se devait d’être irréprochable - et c’était peut-être quelque chose de trop strict qu’elle s’imposait, mais elle y tenait.

Les choses semblaient s’être améliorées depuis. Une semaine qu’elle était revenue chez elle, et ses parents avaient décidé de l’emmener en voyage. New-York était la destination parfaite : ville magnifique, grande, pleine de surprises et de choses à faire - sans compter qu’elle avait toujours rêvé d’aller en Amérique. Elle était descendue de l’avion en sautillant, avait sauté dans le taxi en direction de l’hôtel, presque surprise d’être éveillée. Les USA. Grand sourire aux lèvres, ils étaient arrivés à destination, et ça avait été le plus grand étonnement de la journée. Hôtel Hatfields, du même nom que Victoria. Elle ne croyait pas aux coïncidences, mais dans le doute, elle lui poserait quand même la question en revenant.

Après la nuit, elle y avait passé quoi, deux heures ? L’hôtel était magnifique, mais rester dans un bâtiment ne lui convenait pas - d’autant que l’endroit qui l’avait le plus retenue était la salle du déjeuner. Tout était excellent, et la suédoise s’était presque jetée dehors avec l’argent que ses parents lui avaient prêté. Elle avait quartier libre jusqu’à la soirée, pas vraiment intéressée par le match de basket et les différents musées que ses parents allaient visiter. Elle préférait la liberté, courir dans les rues sans savoir où elle allait et aborder un américain pour retrouver le chemin de sa rue dont elle avait déjà oublié le nom. Les gens étaient accueillants, le paysage magnifique et l’endroit amusant. C’était officiel : elle adorait la ville.

Inépuisable pendant toute la matinée où elle siffla une bonne partie de son budget, elle avait acheté un magnifique “I <3 NY”, une mini-statue de la liberté, une casquette rose et surtout, une bonne vingtaine de gadgets Hello Kitty. Entre les tongues, la veste, les chaussettes, le t-shirt et même la montre, elle s’était fait plaisir - et encore, le reste trônait dans un sac posé à ses pieds. Elle était maintenant assise dans un fast-food, à manger avec bonheur sa commande, surprise par la taille de la nourriture qu’on lui proposait. Les commandes en Suède semblaient ridicules en comparaison avec ça. Elle croqua une nouvelle fois dans son indescriptible cheeseburger et leva les yeux quand une voix l’interpella.

Elle le reconnut immédiatement. Felicia n’avait jamais eu bonne mémoire, mais il n’y avait pas un seul D dont elle ne connaissait pas le nom. Malcolm, marmotte officielle de la classe tant il aimait dormir au dernier rang. Cette pensée lui arracha un sourire qui aurait pu être mal interprété, en parallèle avec la technique d’approche pourrie qu’il venait d’adopter. Elle ne lui refuserait pas le plaisir de s’asseoir, c’était bien trop rare de croiser un autre élève de Prismver. À New-York, dans le même fast-food. Combien de chances y avait-il ? Sans compter son approche tellement pourrie qu’elle décrocha un rire à la demoiselle.

▬ Oui oui, tu peux ! C’est tellement rare de croiser un autre élève du pensionnat à l’étranger… tu sais, je suis la fille blonde qui fait que parler, dans ta classe à côté de la fenêtre : Felicia !

Elle dit ça comme si c’était obvious, comme si le monde entier connaissait son identité. Peut-être qu’il ne tardera pas quand elle deviendrait mondialement connue comme elle l’avait annoncé. Une fille Zlatan, ce n’est pas si courant après tout. Elle se pencha en avant pour attraper son sac et l’écarter de la chaise, permettant au jeune homme de s’asseoir, tandis qu’elle finissait son sandwich. Arrivée bien avant lui, son repas n’était plus qu’un souvenir, et tant mieux parce qu’elle était bien incapable d’en avaler davantage. Felicia s’assuya joyeusement la bouche et sortit une lingette de son sac -c’est la caverne d’alibaba faut pas chercher- pour se laver les mains en quelques secondes.

Une fois toute propre, elle détacha sa crinière d’or coiffée en une queue de cheval pour manger sans les salir et secoua sa tête pour écarter les quelques mèches devant ses yeux. Elle se sentait à nouveau elle-même à présent. Pas de maquillage, pas de lézard pour vous chatouiller les pieds et loin des problèmes de Prismver, sans compter la console à portée de main dans le sac. Elle redevenait ce qu’elle avait toujours été, et ça avait un côté reposant.

▬ Je crois pas qu’on se soit déjà parlés. À moins que… si, tu es à côté de… Ernest. Gros bug. Nino ! Je sais plus trop… j’aurai dû venir plus souvent plutôt que m’amuser. Je suis bête des fois. Je sais même pas pourquoi on parle de cours alors qu’on est en vacances… c’est joli ici, mais je crois que je n’ai vu que les boutiques. Je me suis faite avoir.

Elle parle, elle parle et elle parle, et au final, elle met quelques secondes avant de remarquer les paparazzi à la fenêtre. Des journalistes, objectifs rivés sur elle ou... sur Malcolm ? Elle fronce les sourcils, ne comprend pas. Être prise en photo n'a jamais été dérangeant, tant qu'elle comprenait pourquoi. Là, elle est bien loin de la réalité - se contente donc de regarder son nouvel ami avec un oeil interrogatif.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockSam 12 Juil 2014 - 21:18





Encore pas très bien réveillé, je viens m'asseoir à côté d'elle et je déballe mon semblant de déjeuner - aka les oeufs sur muffin anglais, ou mc muffin ici - alors qu'elle continue de parler. Et en fait je l'écoute pas trop même si sa voix me dit quelque chose, j'ai trop faim pour jouer les détectives privés à l'instant. Malgré tout mon cerveau reprend du service lorsqu'elle prononce le mot 'pensionnat' wait what. Prismver ? J'espère qu'elle parle de Prismver, parce qu'honnêtement c'est le seul pensionnat où j'ai été où je passe encore inaperçu.

▬ Prismver ?

Et elle continue de parler, se pose des questions et se répond toute seule - elle est marrante mais me laisse pas en placer une.

▬ Je crois pas qu’on se soit déjà parlés. À moins que… si, tu es à côté de… Nino ! Je sais plus trop… j’aurai dû venir plus souvent plutôt que m’amuser. Je suis bête des fois. Je sais même pas pourquoi on parle de cours alors qu’on est en vacances… c’est joli ici, mais je crois que je n’ai vu que les boutiques. Je me suis faite avoir.

... Et puis elle s'arrête un moment, observe les journalistes collés à la vitre puis repose son regard sur moi. Ok. Et moi qui espérais que ce soit une matinée tranquille à glander. Eh beh non.

▬ .... C'est rien ignore les Okay ça le fera pas. Bon okay je t'explique. Je lui file le magazine qui traînait sur un autre banc pas loin de notre table et m'enfonce un peu plus dans ma chaise en baillant. Hmm, en gros mon père tient cette compagnie. Et il est à Sidney en voyage d'affaires, du coup je dois m'occuper de son business ici et les journalistes font chier pour me soutirer des infos voilà. Je me lève ensuite pour fermer les stores, gros sourire aux lèvres - je me retiens de leur donner un doigt d'honneur - et reviens m'asseoir, enfin un peu de tranquillité. Ou enfin, jusqu'à temps que je reçoive un appel téléphonique de mon père.

▬ Allo ? Malcolm ? Tu t'es occupé de l'entretien avec les Hatfields ?
▬ Ouais, ça a été long et chiant et les journalistes me harcelent
▬ Ne leur dis rien. Une fois que la presse sait quoi que ce soit toutes les autres compagnies peuvent le savoir aussi. Et sinon, t'es où ?
▬ .......... Euhh. Je suis au Four Seasons Restaurant je déjeune, là. MENSONGE. Restaurant de vieux snobs.
▬ Enfin tu comprends, j'avais peur que tu sois encore dans un fast-food. Avec le fric que t'as, tu devrais pas bouffer dans des endroits comme ça.
▬ .......... Ouais papa.
▬ Enfin bref, j'ai une réunion. À plus tard.

Je dépose mon téléphone au coin de la table, fixe la petite blonde. Je sais pas si elle a entendu à travers mon téléphone mais soit.

▬ ... Eh, quand on parle du loup. C'était mon père, il aime pas que je bouffe dans les fasts, il dit que "les gens comme nous" et je mime bien les guillemets devraient pas bouffer dans des endroits comme "ça" mais honnêtement y'a rien comme la pizza et le IN-N-OUT. Je la fixe quelques secondes. Ouais, elle a pas l'air américaine du tout, avec sa peau d'ivoire, ses traits fins et ses cheveux blonds platines. Je dirais plutôt européenne, genre les pays nordiques. .. IN-N-OUT burger, c'est une chaîne de restauration fast-food qu'on a en Cali', j'viens de là-bas. Mais sinon euhh bordel c'est quoi son nom Felicia ? T'es pas d'ici hein ... Je veux dire, des USA pas juste de New York.

Je parle trop je devrais fermer ma gueule parfois - un jour. Mais ce jour n'est pas aujourd'hui. lol. Néanmoins je vais me retenir un peu, faudrait pas la faire fuir non plus. En attendant sa réponse, j'en profite enfin pour commencer à déguster mon déjeuner. Putain que c'est bon, la tranquillité.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockDim 13 Juil 2014 - 1:20
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Remember you


Elle pouvait au moins lui reconnaître qu’il était drôle. Ses manies de s’agiter, de s’enfoncer sur sa chaise et sa volonté première de minimiser les efforts en refusant l’explication, c’était tout à fait l’image qu’elle avait de lui. Ou plutôt, l’image qu’il donnait au monde, et c’était une image naturelle. C’est ce qui l’avait frappée quand elle vit sa réaction face aux journalistes, tenter immédiatement de s’éclipser sans même leur parler. Felicia elle, aurait fait la chose différemment, sûrement tenté de leur parler et de leur expliquer avec gentillesse. C’est ce qui l’avait frappé, cette maladresse dans son être sans pour autant qu’il soit mauvais. Elle sourit quand il se leva, baissant les yeux sur le magazine de sport qu’elle feuilleta brièvement en se retenant de pouffer de rire tandis qu’il fermait les volets sans gêne.

Quel culot. Il ignorait superbement les plaintes des autres clients, revient s’asseoir comme si rien ne s’était passé. Sa façon de parler la faisait rire. Ce garçon, c’était un sketch à lui tout seul, et elle faillit rire quand il planta son regard dans le sien. C’est la sonnerie du téléphone qui l’en empêcha, la forçant à reprendre son sérieux tandis qu’il décrochait. Amusant, il lui avait même fait oublier les problèmes qu’elle avait eu et piquait sa curiosité. Elle ne l’oublierait pas pour ça, en tout cas. Malcolm comment déjà ? Datass ? Malcolm Dallas. Comme la ville au centre des Etats-Unis. Il se trouvait en effet, que le prof d’histoire géographie était assez motivant et que l’information avait finit par rentrer dans le cerveau de la petite blonde.

Pas celle de ne pas se mêler de ses affaires, en revanche, car elle ne manqua pas de tendre l’oreille quand le téléphone fut décroché. Elle saisit sa boisson sur le côté de la table, plantant des yeux angéliques dans les siens, l’air de rien, mais entendit parfaitement la conversation. Hatfields, ça revenait. Cette fois-ci, elle en était certaine : c’était Victoria. Sa façon d’être évoquait clairement un milieu aisé, et l’hôtel où elle dormait, ça faisait deux coïncidences. Elle penserait à en parler à son amie, mais elle était déjà certaine de la réponse. Felicia n’aurait jamais soupçonné que ce blondinette puisse venir d’un milieu riche, pas quand elle le voyait roupiller au fond de la salle, encore moins quand elle l’entendait parler avec tant de familiarité. Arrivait-il à rester lui-même malgré tout ça ? Les journalistes, les responsabilités que lui donnaient son père… c’était impressionnant. Elle se sentit ridicule, en comparaison, avec ses histoires au pensionnat - tant et si bien qu’elle finit par se promettre de mettre tout ça au clair en revenant. Une bonne fois pour toute.

Elle but une grande gorgée de son Ice Tea, comme pour se redonner contenance, au moment où il raccrochait le téléphone pour une conversation qu’il croyait privée. Oups. C’était ridicule de s’en vouloir pour ça, mais elle avait toujours été trop sensible à ce niveau-là. Bonne actrice, son visage resta malgré tout de marbre, feignant l’indifférence. Elle n’avait jamais été douée pour ça, mais si elle arrêtait de rire et s’y mettait sérieusement, elle était certaine de pouvoir le tromper. Un talent qui lui avait déjà valu d’éviter quelques heures de colle - à moins que son visage d’ange ait fini par faire craquer les professeurs. Un peu des deux, peut-être. Elle posa à nouveau sa boisson et glissa une mèche de cheveux derrière son oreille tandis qu’elle enfonçait son dos contre son siège. Détendue, l’estomac remplie, en bonne compagnie.

C’était juste parfait.

Cette pensée la déchira de culpabilité, et elle dut se faire violence pour ne pas montrer de réaction faciale. Malcolm prit la parole, captant suffisamment son attention pour qu’elle finisse par ne plus penser à ses histoires. C’était son père, bien sûr, elle l’avait entendu - tout comme l’histoire du fast-food. Son visage se fendit en un sourire quand il agita les mains pour mimer la citation : elle avait toujours trouvé ça amusant, les gestuels, ignorant qu’elle était la première à en faire. Ca lui semblait naturel, elle bougeait inconsciemment, comme si elle tentait de faire contrebalancer sa maladresse à l’oral par des mouvements évocateurs. Pourtant, même avec le geste, elle n’avait rien compris à la fin de phrase de l’américain qui semblait parler d’une évidence certaine. In-n-out ? C’était quoi ça ?

Elle haussa les sourcils, incitant le jeune homme à reprendre son explication. Il semblait bien lancé, elle se permit donc de reprendre sa boisson et d'en siffler les restes tandis qu'il s'étendait en un rapide cours sur les fast-foods américains. Elle qui aimait la culture américaine avait encore énormément de choses à apprendre. Fascinée, elle ne détacha pas son regard de lui une seconde, comme pour le forcer à en parler davantage. Un exposé de deux heures sur les Etats-Unis ne l'aurait pas dérangée le moins du monde, mais il semblait se contenter du minimum. Felicia ne fut même pas surprise, ayant depuis maintenant quelques instants comprit comment le garçon fonctionnait : au minimum.

▬ Cali ? California ? J’ai toujours voulu y aller ! elle rit, se raclant la gorge une seconde et chantonna : And if you want that kind of dreams, it’s Californicatiooon ♪

Peut-être qu’elle aurait pu, pour #NoRaj, plutôt que guitariste. Seulement, elle était loin d’être aussi douée que Léocade et Ashley, malgré sa voix mélodieuse et son bon rythme, et la guitare était bien plus amusante. Il n’empêche qu’elle était surprise qu’il vienne de Californie - parce que oui, contrairement aux américains, elle était bien incapable de reconnaître telle ou telle origine d’un coup d’oeil. Lui non plus, apparemment - car la demoiselle n’avait pas oublié sa question. Elle reprit son sérieux, jetant un coup d’oeil par dessus l’épaule de Malcolm et fronça les sourcils. Oh ça, elle n’avait rien oublié. Et c’est d’une voix étonnement grave qu’elle répondit :

▬ Je suis suédoise, comme Zlatan. Et les filles là-bas ont du caractère.

Elle se leva, contourna la table à grandes enjambées, poings serrés. Traversant le restaurant jusqu’à la porte en un éclair, elle se planta devant le journaliste qui venait d’entrer, flanqué de son appareil photo indiscret et le regard fixé sur Malcolm. ...Et c’est un violent ”DEHORS !” qui raisonna dans le modeste bâtiment sous le regard agacé d’une Felicia autrement différente de celle qu’on voyait à l’accoutumée. Elle observa le journaliste détaler et tourna les talons pour revenir s’asseoir, toute sourire, en face de son camarade de classe. Peut-être qu’elle n’aurait pas expliqué les choses si gentiment que ça, en fin de compte. Il faut dire qu’elle n’était pas un modèle de patience en règle générale et détestait être dérangée en pleine conversation. Logique individualiste qu’elle assumait parfaitement.

▬ Désolée, tu vas peut-être avoir des soucis à cause de moi. Je m’excuserai si c’est le cas. Elle se gratta le nez, mal à l’aise. Je peux t’emmener visiter pour me faire pardonner, je me suis perdue seulement 4 fois ce matin !

...Certaines choses ne changent pas.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockMar 15 Juil 2014 - 23:43





Elle parle, elle rit, elle chante, elle est amusante et je ne peux m'empêcher de  chanter moi aussi, sur un autre rythme néanmoins. Elle met de la vie quand elle parle, et ça me plaît, les gens qui mettent de la vie.

▬ Cali ? California ? J’ai toujours voulu y aller ! And if you want that kind of dreams, it’s Californicatiooon ♪
▬ California girls were unforgettable daisy dukes bikinis on top ♫

Ouais, la Californie c'est le bien. Le soleil, les meilleurs plages, les meilleurs fasts, le skate, le surf, Hollywood et le triangle d'or - what else ? Si autant de gens font des chansons sur ça, c'est pas sans raison.

▬ La Cali c'est le bieeen. Si j'avais pas des trucs à faire on prendrait mon jet direct pour L.A, c'est là que j'habite. Y'a tout en Californiee. y compris des bonasses blondes. Beaucoup de bonasses blondes.

Ouais ouais, une fois que j'ai bouffé je me la ferme pas - je peux pas m'en empêcher, parfois faut me dire de fermer ma gueule même si je le ferai pas t'façon, lol.

▬ Ehn, au fait j'ai vraiment l'air de rien mais j'suis pas toujours comme ça - c'est que je pensais pouvoir sortir en douce, bouffer et me casser discrètement mais c'est pas le cas tu vois.

Elle m'explique qu'elle vient en effet de Suède, qu'est-ce que je disais. Elle continue en disant que les filles là-bas ont du caractère - chose qui se concrétise dans les secondes qui suivent, lorsqu'elle renvoie un journaliste d'où il vient, ce qui m'arrache un rire malgré moi.

▬ Cette fille ...

Elle s'excuse ensuite, mais honnêtement renvoyer un journaliste qui vous bouffe votre espace privé n'est que pure justice. Je sirote un peu de ma boisson et la regarde.

▬ Ohh ça, non c'est bon t'inquiètes on s'en fout, ils diront rien ça arrive souvent que les gens les renvoient.

Et puis elle me propose de m'emmener visiter, et bien sûr elle me rassure en me disant qu'elle ne s'est perdue que quatre fois. Ouais non, c'est moi qui m'occuperai de la visite. Je jette un oeil à la vitre derrière nous - plus personne. Soit ils ont eu peur après le coup du 'DEHORS', ou alors il y a quelqu'un d'autre de plus intéressant à emmerder. J'opte pour la deuxième option, même si c'était franchement flippant de la voir gueuler comme ça sur les paparazzi. Note : faut pas la faire chier celle-là.

▬ Ehh, j'pense qu'il vaudrait mieux que JE te fasse visiter, ce sera plus sécuritaire tu crois pas ? je ris légèrement Je connais bien la ville, ça t'évitera de te perdre quatre fois de plus et puis je t'emmènerai voir des trucs cools.

Avant même qu'elle me réponde, je me retrouve déjà à l'attendre à la porte, capuchon ôté et téléphone en main.

▬ Soo, c'est pour aujourd'hui ou demain miss ? J'appelle ma limo ou pas ? Oh et by the way on passera chez moi ou à l'hôtel pour que j'enfile autre chose, j'ai l'air de rien et j'ai pas envie qu'on me voie ou qu'on me prenne en photo comme ça t'vois. psk mon papa va étr faché et il fait vraiment flipper avec ses airs d'homme d'affaire qui peut réduire ta vie en bouillie s'il t'aime pas lol.

Étrangement, j'ai toujours l'impression que les gens me prennent pour un richo snob qui se la croit un peu trop, c'est toujours marrant de voir leur réaction quand ils se rendent compte que c'est pas du tout ça. En vrai ceux qui me connaissent me qualifient comme 'un petit con immature' lol.

De toute façon, ma période 'grosse tête' est déjà passée et elle ne m'a pas apporté que du bien.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockMer 16 Juil 2014 - 20:10
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Remember you


Lui aussi lui mettait la pêche, et ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas été en si bonne compagnie. Elle sourit, étouffe un rit lorsqu’il reprenne aussi une chanson qu’elle reconnaît sans mal. Ses heures passées sur internet ne lui auront pas été inutiles. Savoir qu’il vient de Californie, ça lui donne l’impression qu’un monde entier s’ouvre devant elle - une impression doublée, puisque son arrivée aux USA était déjà extraordinaire à son sens. Elle n’a jamais vu que la Suède, son petit pays d’origine, et le minuscule état indépendant qu’était l’île de Prismver. En comptant ce dernier, ça faisait deux pays qui avaient jusque là dû la supporter, et pourtant, ce troisième était de loin le plus amusant. Elle n’était là que depuis une matinée, mais elle avait déjà raflé une bonne partie des boutiques et avait une envie folle de continuer des heures durant.

Seule la faim avait pu l’arrêter jusqu’à maintenant, et Malcolm était mal parti pour. Ses récits sur la Californie ne pouvait que lui donner davantage envie de se lancer dans la visite de cette région. Un jet privé, sérieusement ? À quel point était-il riche ? Elle cligna des yeux, surprise, et sourit en imaginant un jet se planter juste devant le restaurant pour venir les cueillir. Felicia n’avait jamais goûté à la richesse, vivait dans un milieu populaire et s’offrait ce pourquoi elle travaillait : sans ses heures passées à tondre la pelouse, entretenir le jardin et la maison, elle n’aurait jamais vu l’ombre d’une console. Les gamins du voisin n’avaient pas échappé à sa juridiction lorsque ce dernier devait s’absenter pour une quelconque raison - et puis, veiller sur des enfants couchés pour la somme qu’elle avait reçu, ça ne se refusait pas.

Seulement, elle détestait les enfants comme elle détestait les journalistes. D’un manque de patience flagrant à l’égard de ce qui était trop curieux et tenace, elle les avait fait détaler d’un cri bien placé. Parce que elle, elle se moquait bien de l’image que pouvait avoir Malcolm, mais elle savait que ce n’était pas le cas du monde entier - et elle ne permettrait pas à quelques journalistes de salir la réputation d’un camarade de classe tellement gentil. Elle préférait encore être prise pour une folle plutôt que les gens le voient d’un mauvais oeil parce qu’il mangeait dans un fast-food - mais n’en fut pas moins soulagée de savoir qu’ils n’agiraient pas vis-à-vis de ce qu’elle avait fait. Causer des problèmes à ses parents était la dernière chose dont elle avait envie, elle qui se sentait toujours reconnaissant avec eux qui l’avaient si bien élevée.

▬ Tant mieux, souffle-t-elle en souriant.

Elle sourit, s’asseyant de nouveau sur sa chaise. Incapable de rester en place, elle ne peut s’empêcher de jeter un coup d’oeil à l’assiette de l’américain, constatant qu’il a bientôt fini. Tant mieux. Elle n’a jamais supporté de rester immobile, bien que la compagnie du jeune homme soit loin d’être désagréable. C’est comme ça, c’est presque maladif, elle doit bouger. Son énergie est inépuisable et c’est bien ce que regrettent ses proches. Bien sûr que c’est lui qui doit la faire visiter, bien sûr qu’ils vont se paumer après trois enjambées si elle passe devant. Mais lui, il semble bien décidé à la suivre dans son délire, parce qu’il a déjà rejoint la porte le temps qu’elle y réfléchisse. C’est la suédoise qui se lève d’un bond cette fois, et va le rejoindre presque aussitôt, heureuse d’avoir enfin affaire à quelqu’un de la même trempe qu’elle.

Elle lui passe devant, immature, lui adresse un sourire moqueur tandis qu’elle se met sur la pointe des pieds, lui rabattant sa propre capuche sur la tête. Tu ne veux pas être pris en photo ? Remets-le. Le message est dit tactilement, mais elle se contente de tirer la langue et de se glisser à l’extérieur, comme une enfant impatiente d’aller à un parc d’attractions. Elle passe d’un pied sur l’autre, s’apprête à partir - mais la voix du californien la ramène à la réalité. Ah oui, la limousine. Malcolm n’a qu’à prononcer quelques directives au téléphone et, très rapidement après, une grande voiture vient se garer devant eux, attirant l’attention de la foule. Le chauffeur descend, vient leur ouvrir la porte. Subjuguée, la suédoise se reprend lorsqu’elle entend la voix de son ami, l’incitant à le suivre à l’intérieur. Elle entre avec précaution et s’installe timidement à sa suite, observant l’intérieur de la voiture. Tout est grand, beau, parfait, luxueux.

Elle lève la tête pour regarder le plafond de la voiture, assez élevé - ce qui n’est pas étonnant en vue de la taille de Malcolm et du chauffeur. En cet instant, plus que jamais, elle se sent minuscule, dans cette voiture comme dans ce monde qui n’est pas le sien. Le trajet est presque trop court dans ce confort incroyable et elle est presque déçue de descendre de la voiture, qui s’arrête devant… son hôtel. Elle observe Malcolm, croit à une erreur - se demande comment il a su qu’elle était ici, mais finit par se rendre compte qu’il est venu ici pour lui. Une autre coïncidence de plus qui la fait rire, cette fois, et elle le suit à l’intérieur.

▬ Je suis ici aussi ! Je vais en profiter pour me changer et poser mon sac, ça devient encombrant. De toute façon, je suis libre toute la matinée et je n’ai plus rien à dépenser.

Sourire amusé, puis tandis qu’il se dirige vers l’ascenseur, Felicia préfère prendre l’escalier. Les espaces clos, aussi prestigieux soient-ils, ne sont pas pour elle. Qu’importe qu’elle soit au troisième étage, elle préfère courir comme une enfant pour rejoindre sa chambre. C’est toujours mieux que d’attendre dans ce petit carré de métal, et l’ascenseur n’est sans doute même pas au deuxième qu’elle est déjà devant sa porte. Elle passe sa clef dans la serrure et entre, refermant à clef derrière elle - prudence, comme toujours. Là, c’est un relooking total : elle abandonne ses habits usés par la matinée, se re-lave le visage brièvement. Une chance qu’elle ne transpire jamais - elle prend quand même le temps de se maquiller le visage, une touche sur les yeux comme le lui a montré Victoria. Elle y arrive bien, mais elle est loin de faire ça aussi vite que son amie.

Finalement, elle opte pour une tenue légère, désireuse de profiter de la chaleur. Un jupe et des lunettes de soleil - tenue certes, un peu légère et excentrique, mais ce n’est pas tous les jours qu’on visite New-York. Elle laisse même son portable à l’hôtel, ne prend même pas la peine de s’encombrer d’un sac. Un petit papier sur la table suffira à convaincre ses parents qu’elle est sortie s’amuser : dans le pire des cas, elle ne doutait pas que Malcolm serait équipé. Oui, son comportement irresponsable lui allait très bien ainsi, mais pour une fois, elle voulait profiter. Elle attendit donc son ami devant l’hôtel, souriante, et à nouveau surexcitée.
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockJeu 17 Juil 2014 - 20:00





Elle monte rapidement se changer, et t'expliques qu'elle aussi a dormi ici, ce qui est plutôt étonnant. Non pas qu'elle ne peut pas fréquenter ce genre d'hôtel, mais plutôt que personne ne peut fréquenter ce genre d'endroits dû à ses tarifs exorbitants. Même toi tu trouvais ça plutôt cher, mais étant donné le luxe et la réputation de l'endroit, c'était parfaitement normal. Le Hatfields Hotel était l'un des hôtels les plus prestigieux à Manhattan, et juste à prononcer son nom on attirait l'attention de tout le monde autour. La seule explication plausible à cela serait qu'elle connaît Victoria, ce qui serait possible vu qu'elle aussi, va à Prismver. D'ailleurs cela te fait penser qu'en fait, il y a vraiment beaucoup de gens qui naissent avec un pouvoir.

Plusieurs ne sont découverts que dans l'adolescence, d'autres le sont dès l'enfance. Ça t'amènes à croire qu'en fait, il se peut qu'il y ait bien plus de gens ayant un don que ce que l'on croit, si ceux-ci ne sont pas encore découverts. Et si c'était héréditaire ? Tant de questions te passaient par l'esprit pendant que tu t'habillais. Bah ouais Malcolm, c'est parfaitement le moment pour une reflexion philosophique à propos des dons voyons.

Bref. En entendant les pas de la Suédoise dans les escaliers pour redescendre, tu reviens sur terre et te dépêches d'enfiler ta chemise blanche Ralph Lauren, manche courtes avec un noeud papillon noir et des pantalons gris, pas trop amples ni trop skinny, juste parfaits pour toi. Tu glisses rapidement ton téléphone dans ta poche et descends toi aussi, les escaliers cette fois. Tu prends tes vans et rejoins la petite Blonde, sourire au visage. Et tu ne peux t'empêcher de la reluquer discrètement à un moment car elle est très belle, dans sa petite jupe et son haut. Tu lui dirais bien mais tu passerais pour un gros pervers qui ne la trouve jolie que quand on voit ses épaules et son ventre, donc tu préfères laisser faire pour cette fois. Sony et son esprit gentleman commencent à déteindre sur toi.

Le portier t'ouvres la porte et tu te retrouves encore face à ton chauffeur de limousine mais cette fois tu lui dis qu'il peut partir. Vous marcherez c'est meilleur pour vous et puis ça évite de devoir attendre que la circulation s'améliore. Tu sais déjà où tu vas l'emmener. Tu commences à marcher, t'enfonces dans la ville, dans l'ambiance rosy qu'il y a ici. Les trottoirs sont faits de pavé marbre, rosé, légèrement jaune et blanc, il y a des fleuristes à chaque coin de rue et ça sent la cannelle, la vanille des pâtisseries françaises à plein nez. Bref. Le genre d'ambiance que les filles aiment. Tu kiffes pas un max, mais t'es pas spécialement macho non plus et puis personne ne résiste à l'odeur des pâtisseries.

Tu commences à marcher, observe les alentours puis pose ton regard sur un fleuriste en particulier, qui vend des bouquets de fleurs de toutes sortes; roses rouges, roses jaunes, roses blanche, roses, pivoines de toutes les couleurs, tulipes et même marguerites. En vrai tu t'y connais pas trop en fleurs, mais tu sais définitivement ce qui est attrayant à l'oeil.

▬ Attends moi ici, tu veux ? Ça va prendre deux minutes.

Tu rentres alors chez le fleuriste en question, et commandes un bouquet pour la demoiselle. Et c'est là que la fleuriste, qui est une femme au passage, commence à t'expliquer la signification de tel ou telle fleur avec passion. Le hic, c'est que tu t'en bats les couilles de ce qu'une rose blanche ou une rose jaune veut dire. Donc tu la laisses quand même finir pour ne pas lui gâcher son plaisir puis après deux minutes de discussion, tu réussis enfin à ressortir avec un bouquet de pivoines colorées avec quelques roses et deux ou trois marguerites dissimulées. Tu t'approches alors de la suédoise et lui tends ton bouquet.

▬ Tiens. Ça c'est pour que tu te rappelles de moi et de New York.

Non tu ne la dragues pas - pour toi ce n'est pure politesse et puis c'est un souvenir aussi. Ici dans l'Upper-East Side c'est comme ça, et t'es considéré comme un gros barbare sans manières si tu ne t'occupes pas de ton 'invité'.

Bref. Ce n'est pas tout. Ce serait bête si la visite se finissait ici, on ne vient pas à New York pour prendre un bouquet de pivoines et repartir. Donc tu continues de marcher, observe les différentes boutiques qui sont dans ton champs de vision ; pâtisseries, chocolateries fines, boutiques de thé, de chandelles, de bain moussants et autres choses du genre. Tu continues de marcher, jusqu'à trouver ce que tu cherches : une pâtisserie/boulangerie fine, digne des monégasques de Monaco, selon toi bien sûr. Tu entres donc et paye à l'avance pour vous deux ; tu verras ce que tu vas prendre plus tard, pour la demoiselle tu as pris une boîte à emporter pouvant contenir environ une bonne dizaine de gourmandises individuelles. Tu te retournes alors et tends la boîte à Felicia; c'est une petite boîte en carton brune, avec le logo de l'établissement en violet au dessus, le tout est orné par un ruban doré.

▬ Tiens tu peux remplir autant que tu veux, tu pourras en amener à ta famille ou à tes amis si t'es venue avec quelqu'un. J'ai déjà payé pour toi, pas la peine de me remercier.

Tu lui souris alors brièvement et observe la panoplie de sucreries qui se présentaient à toi; non vraiment, c'était dur de choisir dans tout ça. Tout avait l'air tellement appétissant, esthétique et parfaitement symétrique, qu'on se sentait presque mal de mordre dedans. C'était la pâtisserie préférée de Victoria et toi, quand vous étiez plus jeunes et ça l'était encore. Après avoir longuement hésité entre une terrine de chocolat blanc, un macaron aux noix et au caramel et une portion de tiramisu, tu prends finalement un ou deux macarons et va déguster ton dessert, accoté sur la vitrine en attendant que Felicia choisisse ce qu'elle veut prendre.

▬ Alors miss, tu te plais à New York, à date ?
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MessageSujet: Re: [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia   [NEW YORK] remember you ▬ ft. Felicia 1400359500-clockMar 29 Juil 2014 - 1:36
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Remember you


Son geste avait laissé Felicia surprise. Elle n’avait pas su comment réagir, étrangère à ce genre de situations. Elle n’avait jamais eu l’habitude de se voir offrir des fleurs, jamais su faire face aux gestes galants. De manière générale, on ne l’avait pas habituée à ce style de comportements. Son premier réflexe avait été de cligner des yeux, observer les végétaux avec une certaine oeillade méfiante, comme si derrière ce geste admirable se cachait un terrible plan de domination du monde. On aurait pu lui proposer de lui offrir un coffret avec des extras de Zelda qu’elle aurait sauté pieds joints sur l’occasion ; en revanche, quand il s’agissait de recevoir des fleurs de la part d’un garçon, c’était autre chose. Déjà, parce qu’elle avait toujours aimé les fleurs - et elle ne voyait personne au monde capable de partager une passion aussi peu commune avec elle.

Alors, comprenez qu’au premier abord, recevoir des fleurs de la part d’un garçon qu’elle ne connaissait en définitif pas vraiment l’avait surprise. Ce n’est pas le genre de cadeaux qu’on reçoit quand on est fichée comme une geek hyperactive sans la moindre pointe de féminité. Sauf peut-être, au niveau émotionnel. Felicia n’avait vraiment pas besoin des fleurs pour se rappeler de New-York, mais elle le remercia tout de même d’un sourire sincère. Elle n’était pas vraiment douée avec les mots, elle ne l’avait jamais été - sauf quand il s’agissait de discuter au sujet de jeux vidéos ; là, voyez-vous, le champ lexical sortait sans le moindre sourire. Ses iris d’émeraude se rivèrent vers le sol, elle passa d’un pied sur l’autre, mal à l’aise, incapable de savoir comment réagir.

Sourire ? Humour ? Peut-être une autre manière, un acte californien qu’il attendait de sa part - mais dans son cas, elle était bien trop ignorante de la culture pour être réellement apte à lui répondre correctement. Fait qui lui laissa même une boule au ventre - elle se mordit la lèvre, rassemblant son courage pour la regarder dans les yeux. Sois naturelle, c’est tout ce qui importe. Elle inspira fortement, refusant de se laisser simplement aller et s’avança pour le serrer dans ses bras. Les câlins, elle avait pris l’habitude d’en faire souvent - reconnaissance, joie, déception, réconfort, tristesse, surprise ; tous les motifs étaient bons, aujourd’hui, c’était le premier. Il s’était montré si accueillant qu’elle se sentait obligée de l’accueillir à sa façon. Dans son monde, dans ce qu’elle était - même si ce n’était qu’une infime partie de son identité.

Elle conclut d’un sourire, se laissant guider à sa suite. Fleurs en main, elle ne put retenir un cri de surprise quand il pénétra dans la pâtisserie - haut de gamme, hors de son champ d’action. Son genre de paradis qui lui avait toujours été inaccessible. Ces gâteaux hors de prix, c’était son péché mignon. Elle déglutit, serra les fleurs dans sa main et attrapa la boite avec délicatesse. C’était limite une tricherie, la prendre par les sentiments. …Oh et puis fuck it. Elle lui laissa les fleurs dans les mains et fila remplir sa boite, y remplissant toutes les bonnes choses qu’elle vit - qu’importe le parfum et le gout, l’apparence passait en priorité. Ce qui était gros et paraissait appétissant finit dans la boite - et elle sortit finalement du magasin pour le rejoindre, sourire jusqu’aux oreilles.

▬ Oui, j’adore cette ville ! Les gens sont géniaux, la ville est superbe, les gâteaux ont l’air parfaits et on y rencontre des gens exceptionnels.

Elle tourna la tête vers lui tandis qu’elle achevait sa phrase, sincère. Elle n’avait jamais eu l’occasion de voir quelqu’un comme ça - Dexter était différent dans sa façon d’être, mais c’était à lui que Malcolm lui faisait penser. La suédoise sourit et porta son regard sur le vide, sautillant presque, en marchant, surexcitée. Une manière de se rassurer, comme elle l’avait toujours fait. Pourtant, cette fois, c’était la pensée de trop. Elle sentit son énergie aspirée, perdit son sourire à mesure qu’elle s’enfermait dans ces pensées sombres. Dexter. Ernest. Même RED et WIP avaient finit par devenir une source d’angoisse - elle ralentit lentement la marche, respirant fort. Peu à peu, cette maladresse mua en une hyperventilation et elle tomba à genoux, se sentant défaillir.

Perdant tout contrôle.
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