Une ville à l'effigie du Pensionnat... Déboussolante ! [Pv Maryne E.Kath]

La ville où le pensionnat est situé est tout simplement un rêve pour la moindre fille la visitant. En effet, il est possible de retrouver dans la galerie marchande un grand nombre de magasins de luxe, comme Louis Viton ou Burberry, mais il est aussi possible de retrouver des bric-à-brac aux coins de rues. Ce qui plaisait cependant le plus à Canelle jeune fille maintenant âgée de dix-huit ans était surement l'échange possible entre les commerçants et sa personne. Pour tout vous dire, elle adorée communiquer et à chaque boutique il y avait de quoi dire. Parler de l'enseigne pour ensuite parler des produits et finir par parler de sa vie privée ainsi que celle de ses interlocuteurs. D'ailleurs après une longue discussion menée avec le fleuriste du nom de Matthias, elle reçue un joli bouquet de lys jaunes. Ce n'était pas ces fleurs préférées, mais elle les trouvait très belle, même si au fond elle aurait bien voulu des fleurs de laurier roses.

D'ailleurs avec tous ces magasins on en oublierait presque le cadre assez paisible qu'aborde la ville. Un arrondissement si luxueux et si imposant qui avait le mérite de garder une beauté naturelle. Car certes on retrouvait généralement des immeubles de deux à trois étages minimums dans toutes les rues, certes... mais attention on retrouvait aussi sur chaque pavillon, sur chaque jardin, sur chaque terrasse, une flore magnifique qui comblée la vue. Nombre de villes étaient recouvertes de... germes dénaturés et affreux provoquant l'éclosion d'unique pissenlit et d'orties. Ici il n'y avait rien de tout ça, les allées étaient naturellement feuillue et la ville s'était étendu autour de ce parc naturel plus que sur cet océan de variété. Après tout, il y avait au pensionnat un parc et un jardin qui lui était affilié et tout deux étaient magnifiques, en y repensant Canelle n'avait pas pris assez de temps pour les apprécier à leur juste valeur et qu'il fallait qu'elle y repasse un jour ou l'autre. La jeune demoiselle avait d'ailleurs entendu parler des ruines et de la plage, il fallait absolument qu'elle y aille, mais encore fallait-il qu'elle sache dans quelles directions se trouvaient ces lieux.

'' Mais... Par où je vais maintenant ! Roh, j'y comprend plus rien moi...''

Elle s'était perdue. Ah oui, la belle dame avait beau être très intelligente, elle n'en avait pas moins un gros manque d'orientation. En effet, au sein de son propre manoir en France, il lui arrivait de s'y perdre encore quelquefois. Elle décida d'y aller cependant à l'aveuglette dans toutes les rues possibles afin de trouver une simple direction sur un des panneaux, mais comme elle n'en connaissait aucune ce n'était pas très facile.
Elle se retrouva alors sur une grande place au moins une demie-heure plus tard et constata avec épuisement que tous les bancs étaient déjà épuiser. Pour ce qui était du marchant de glaces, il y avait au minimum une queue longues de trois mètres et cela ne valait pas le coup d'attendre. Bien qu'étant perdue, que pouvait elle faire d'autre, cependant elle se reprit en mains et se dit que son régime ne servirait à rien si elle craquée aujourd'hui. Mais alors à qui pouvait elle bien s'adresser maintenant, aux corbeaux peut-être ? C'est là que Canelle vit une vielle femme près d'elle, enfin elle allait avoir des renseignements, enfin c'est ce qu'elle pensait. En réalité la personne âgée ne lui parla que de choses douteuses et entre autre de la guerre comme le ferait n'importe qui ayant déjà vécue à un tel conflit. Du coup la grande femme s'écarta et pouffa...

''- Et moi... Je fais quoi maintenant, je suis perdue dans cette ville...''

Si seulement il n'y avait ne serait-ce qu'une petite indication où il était possible de lire Pensionnat Prismver, Canelle y serait immédiatement retourner afin de joindre directement son dortoir et se cacher de tous. Hélas il n'y avait pas énormément de panneau dans cette grande place de même que l'on retrouvait beaucoup de café à terrasse et pourtant pas une personne capable de la renseigner convenablement. C'était quand même assez décevant, après tout, cette ile perdait de sa valeur si ses habitants n'était pas capable d'être chaleureux.
En effet, avant d'arriver par ici elle s'était énormément informé sur le pensionnat et sur le type de politique qui y était instauré. Dans un sens c'est cette politique de mixité sociale qui l'avait dans un premier temps repoussé à prendre un choix. Cependant, les touristes décrivaient le cadre de l'île magnifique et les personnes y habitant d'un cœur immense, alors comment refuser une telle offre de vivre en ces lieux paradisiaque...
Toutefois, tout ne semblait pas perdu, car un lueur d'espoir avait fait surface, une jeune fille de l'âge de notre demoiselle était venue l'accosté. Elle avait très certainement entendu que notre miss était dans un cas de détresse incommensurable et que très vite elle allait devenir très inquiète et d'un autre côté assez perturbée.

« Hum ... Tu es perdue ? Tu cherches un endroit en particulier ? »

Une lueur d'espoir... Une lueur oui parce qu'en aucun cas Canelle était sure de retrouver son chemin même avec des indications. Elle était du genre à confondre les intersections ou même totalement oublier une information essentielle. Enfin, là n'était pas la question ! Si notre la belle demoiselle était perdue ? En aucun cas il n'était possible de le nier là elle était bel et bien dans un endroit inconnu... Par contre pour ce qui était d'un endroit particulier, disons qu'il y avait un certain litige. Oui la jeune femme était venue pour visiter un lieu précis, mais après réflexion fallait-il y aller réellement ? Après tout en cette saison tout devait être noir de monde. Maintenant ce qu'elle voulait c'était surtout retrouver son chemin... Elle lui répondit alors sur ces bases.

« Bonjour, effectivement je suis perdue, mais je ne cherche qu'à retrouver mon chemin, je n'ai pas vraiment de lieu spécifique à visiter. »

Après avoir répondu, Canelle se mit alors à regarder de plus près la jeune fille qu'elle avait en face d'elle. De nom encore inconnu, cette jeune femme s'était habillée assez légèrement pour parcourir la ville, mais il est vrai que le temps n'offrait pas beaucoup plus de solutions vestimentaires. Dans un sens, il n'y avait rien à redire là dessus puisque ce look lui allait très bien. Son débardeur permettait à ses longs cheveux blonds de faire ressortir un joli minois. D'ailleurs celui-ci était assez pâle, elle devait elle aussi éviter de trop s'exposer au soleil même si sa tenue n'était pas en accord avec ces propos. D'un autre côté, la ravissante demoiselle avait des yeux bleu magnifique qui forçaient à notre chère femme de plonger son regard à l'intérieur.
C'est en la décrivant mentalement qu'elle se dit qu'elle pouvait bien faire partie de son pensionnat, mais les chances étaient minces et celle-ci pouvait très bien étudier dans un autre lieu ou bien directement à sa maison. Toutefois, Canelle songea à la questionner, mais se retint de le faire, préférant attendre les informations de son interlocutrice plutôt que d'engager la conversation sur un autre sujet. D'ailleurs, elle n'avait probablement pas le temps de s'attarder ici à discuter et elle avait surement bien d'autres choses à faire. Cette fille avait un certain charisme et devait surement avoir bon nombre d'amis qu'elle côtoyait fréquemment et qu'il en était de même aujourd'hui. Enfin si en y repensant notre jeune fille pouvait avoir un brin de conversation alors cela ne serait pas plus mal, puisqu'elle était de nature si communicative que le simple fait de laisser quelqu'un repartir aussi vite pourrait à tout moment la frustrer et la bloquer dans ses activités. Bon... Elle n'était pas non plus au point de retenir une personne pressée par ses engagements et avait donc une assez forte personnalité pour comprendre ce genre de situation. N'en est-il pas moins qu'elle écoutait avec sérieux les indications du lieu où elle se situait.

L'étrangère lui faisait bien des gestes et avait beau tenter de lui faire comprendre par où elle pouvait aller, Canelle n'y comprenait rien. Il aurait de toute manière était étrange qu'elle s'adapte si vite, mais au moins elle avait retenu l'essentiel. La jeune demoiselle se situait sur la grande place de la ville et était entourée par la plage, la gare et le pensionnat. Cependant s'il fallait choisir une direction, elle s'y perdrait de nouveau... Vouloir se concentrer sur les paroles était une sage décision de sa part, mais regarder les directions que montrait l'autre demoiselle lui aurait permis de mettre ses mots sur quelque chose de concret. Au lieu de ça elle avait admiré son charisme, elle était éblouie par sa facilité à parler de ce sujet, alors qu'elle même n'aurait jamais réussi à indiquer la moindre direction.

A aucun moment la grande brune n'aurait su lui demander ouvertement de se répéter, non pas par timidité qui n'a jamais était une gêne pour elle, mais pour ne pas décevoir la personne qui était en face d'elle. Alors pour compenser son manque de fiabilité elle décida d’esquisser un grand sourire. Par chance, après un petit moment de creux la charmante blonde en face d'elle repris la conversation où elle se présenta. Maryne... Notre noble dame avait déjà entendu ce prénom en France, il était donc déjà plus simple à prononcer que celui d'autre élève de son pensionnat. D'ailleurs à ce sujet, elle venait bien de dire qu'elle en faisait partie ? Pour Canelle c'était une excellente nouvelle, elle était tombée sur une jolie fille de pensionnat qui semblait avoir toute ça tête. De bonne augure se disait-elle, elle qui avait il n'y a que quelques heures décriait que le pensionnat n'était qu'un asile de demeurés. Trêve de bavardage, la ravissante demoiselle en face d'elle venait de lui tendre une perche pour continuer la conversation, il fallait donc saisir cette occasion pour faire continuer cette échange. Après tout, notre jeune femme était une vrai pipelette et adorait discuter de tout et de rien, mais elle savait ce qui était bon d'évoquer ou non selon la personne qui se trouvait en face d'elle.

« Enchantée, je me prénomme Canelle. » lui répondit notre demoiselle avant de se demander comment se saluer les habitants anglais. Une poignée de main ? Une bise ? Une courbette ? Son manque de connaissance la bloqua et c'est pourquoi elle ne fit rien de plus qu'un grand sourire.
« Vos explications étaient très bonnes, c'est moi même qui les ai mal comprise. Pour le moment, je vais me reposer un peu ici après avoir fait autant de marche, voulez vous me rejoindre prendre un thé ou un café ? Je vous dois bien ça. »

Si la brunette pouvait bien faire quelque chose pour la remercier c'était bel et bien lui offrir quelque chose. Ce coin était d'autant plus parfait qu'il était possible de mieux se connaître tout en dégustant de magnifiques confiseries si toutefois elles se décidaient à en prendre. Canelle n'avait pas peur de manger ce genre de chose, elle savait qu'elle les éliminerait en rentrant au pensionnat en exécutant son entrainement de capoeira. Le mot régime n'était pas connu de son langage, elle n'avait jamais ressentit le moyen de perdre du poids, elle si dynamique et si touche à tout... A force de se balader partout en tant que grande curieuse, elle finissait la plupart du temps par faire de nombreux détour et par finir affamé au coucher du soleil.

« J'en serais ravie ! D'ailleurs, tu fais partie du pensionnat également ? »

C'est vrai, notre noble demoiselle avait totalement oubliée de relever se genre de détail. Elle qui se disait à l'écoute de tout le monde, elle venait de prouver là qu'elle n'étais pas encore très fiable. Cependant elle préféra mettre ça sur le compte de tout ce remue-méninge qu'elle avait du orchestrer pour se retrouver au sein de cette ville. Viens ensuite, enfin le moment où elle se posa une question cruciale, dans qu'elle classe se trouvait la jeune fille en face d'elle, A,B,C,D ou E ? Et d'un autre côté, elle n'avait toujours pas répondu à la question. Elle se repris alors après un égarement de son esprit et annonça alors la réponse à Maryne la belle blonde à ses côtés.

« Oui ! Je suis arrivé dans le pensionnat il y a peu, je ne connais donc pas grand monde. »

Il faut dire que d'un autre côté elle n'avait pas laissé le temps aux autres de la connaître plus amplement. A chaque fin de cours elle en profiter pour s'éclipser car elle ne voulait vraiment pas passé devant l'interrogatoire de la classe entière. Et puis, bon pour leur dire quoi, qu'elle était une comédienne ? Cela les rendrez fou à coup sur, tous à vouloir en apprendre plus sur elle. Alors que dire d'autre ? Qu'elle était homosexuelle ? Non cela se garder généralement pour soit et était à ce niveau scolaire encore caché pour la pudeur de certain élève. Alors il restait quoi ? Le fait qu'elle soit illégitime ? Alors là... elle se ferait virer de la classe B automatiquement, elle serait une honte pour toute la classe si elle restait dans cet endroit. En face de Canelle se trouvait une jeune fille qui ne tarda par à réengager la conversation et ce même avant d'avoir trouvé un coin où se poser.
Lorsqu'elle vit deux places sur une terrasse de libre elle indiqua l'endroit du doigt à sa compagnie. S'ensuit alors la marche vers le lieu où les filles pouvaient se posaient. En noble dame, la grande brune plaça la chaise de la petite blonde de façon à ce qu'elle puisse s'assoir tout comme elle le faisait lorsqu'elle recevait des entrepreneurs dans le manoir en France, puis à son tour elle s'assit à la table où elle répondit alors à la jeune demoiselle....

« Oh j'en suis navrée. C'est devenue une habitude pour moi d'utiliser le vouvoiement que j'en avais presque oublier ma deuxième personne du singulier. Je serais très honoré de te tutoyez et à aucun moment cela ne me gêne. »

Côtoyer une pensionnaire est très différent que de côtoyer un noble ou un entrepreneur de haute classe, elle allait devoir y faire très attention. Car si son vouvoiement lui permettait de gagner le respect au sein des commerçants il pouvait être ressentit ici comme quelque chose de déplacer. Vouvoyer est certes un signe de respect, mais le tutoiement existe bel et bien depuis que l'on reconnaît qu'un autre être humain peut être de la même valeur que la sienne. Canelle n'avait pas du tout la grosse tête d'avoir fréquenter des nobles toute son enfance et si elle pouvait en oublier quelques coutumes elle ne serait pas contre. Fort bien décider à prolonger la conversation, elle décida de mettre sa bonté en avant, après tout elle n'avait rien à perdre et offrir une tasse de thé ou de café ne pouvait pas la rendre malade. Que ce soit autre chose aussi... C'était elle qui avait eut l'idée et elle avait envie de faire plaisir.

« Que souhaites-tu boire ou manger ? Ne te fais pas de soucis, pour ta bonté je t'offre ce que tu désire. »

« Oh, et bien, au moins maintenant il y aura une tête qui ne te sera pas inconnue ! Je suis en sixième année, en B. Et toi ? »

Beaucoup de vérité sortait de la bouche de la jeune fille. Hélas, elle n'allait pas se jeter sur elle directement à son retour, sinon c'était la meilleur façon de passé pour une idiote. Bien sur avec tout son respect, Canelle n'hésiterait pas à lui passer le bonjour et puis surtout elle n'avait pas énormément de chemin à faire, si ce n'est deux mètres. Avec un an de mois, Maryne était dans la classe voisine consacrée aux sixième année de la catégorie B, tandis qu'elle était dans celle réservée aux septième année. Après réflexion, notre jeune dame comprit qu'elle était plus vielle et pourtant elle ne l'aurait pas cru, car la belle fille en face d'elle avait l'air très mature et très posée.

« Toujours en B, mais une année au dessus »

D'ailleurs... Canelle avait-elle uniquement un an de plus ? Après tout le pensionnat restait commun aux autres, si la demoiselle était excellente elle aurait pu sauter une année. Cependant cette théorie n'était pas réaliste car il n'était possible de sauter de classe qu'en A et de redoubler qu'en B. Enfin, tout ceci pour en connaître un peu plus sur la jeune demoiselle alors qu'elle n'avait qu'à le lui donner. Et c'était si simple, car seulement quelques secondes après s'être convenablement installée celle-ci lui donna une de ces préférences. « Je pense que je vais prendre un café simplement. ». Elle était plutôt café...

« Un café ? Pour ma part je vais choisir un thé vert... hum... Un Gyokuro ! »

Ce petit thé était une merveille japonaise et ne se trouvait pratiquement nulle part et si Canelle avait autant de temps c'est qu'elle avait repéré ce petit café qui existait déjà en France. La première fois elle avait d'ailleurs était surprise de ne pas trouver de thé anglais lors de ses premières visites sur son ancien territoire, cependant ici, il était évident que les traditions du pays refaisait surface. Les choix fait, elle appela alors le serveur afin de commander et s'exprima très clairement de façon très retenue en espérant ne pas avoir choquée sa jeune interlocutrice. Pour palier à cette différence de comportement elle repris alors la discussion avec la jeune blonde.

« Alors comme ça tu es plutôt café, tu dois donc être une fille assez énergique si je ne me trompe pas. N'ai pas peur je lis dans tes choix » dit-elle en rigolant.

La brunette aimait bien parlé d'une façon plus amicale avec quelqu'un et devoir garder cette retenue diplomatique n'était pas toujours facile à vivre. Elle avait trouver en sa compagne, quelqu'un avec qui s'ouvrir plus sincèrement sur des sujets un peu moins ordinaires. Parler d'affaire, d'argent ou de comédie commencer à lui faire bouillir les neurones qu'elle n'avait qu'en très petite quantité. Pour dire, si aujourd'hui elle se située dans la classe B c'était tout simplement un coup de chance ou une faveur selon son statut social allez savoir... Chose mis à part elle regarda amicalement le visage de la jeune femme en face d'elle et ôta de nouveau un sourire.

[Hors RPG : Je met un mot en majuscule car il est assez important et jouera beaucoup sur la suite :3]

Les deux jeunes filles étaient servies et Canelle hocha la tête vers le serveur en signe de remerciement. Elle se tourna ensuite de nouveau vers son interlocutrice. La jeune blonde en face d'elle rayonnait de joie de vivre, c'était tellement sexy à voir tant bien que notre jeune demoiselle fut plongé dans son regard le temps d'un instant. La cadette semblait avoir eu la chance de croquer la vie à pleine dent chose que Canelle n'avait pas l'occasion de faire. De telles restrictions l'obligé à suivre les règles et obligations de la famille. Tant bien qu'elle n'avait jamais visité de boite de nuit ni de bar. Sa connaissance était si frêle en matière de savoir vivre qu'elle ne pouvait s'adapter à chaque situation devant fuir face à des personnalité trop hyperactive. Cependant l'idée était là c'était l'occasion où jamais de la connaître un peu plus et surtout de VIVRE à l'état pure.

« C'est une bonne chose j'aimerais temps pouvoir en faire autant, mais je n'ai jamais eu la chance de le faire. Si seulement je pouvais rattrapé tant d'année. Je ne me plains pas non plus de ma situation, j'apprécie ce type d'éducation que l'on m'a apprise, mais j'aimerais maintenant en connaître un peu plus sur la façon dont les autres vivent. »

Elle avait là l'ai un peu idiote à lui dire tout ça. Cependant elle ne regrettait pas c'est mot elle disait ce qui lui tenait sur le cœur car la jeune demoiselle pensait que sa camarade pouvait l'aider un peu. Elle voulait aussi lui offrir un peu de confiance elle qui n'avait jamais pus s'appuyer sur quelqu'un dans la haute bourgeoisie. Loin d'être une noble à son idée elle était juste une riche bourgeoise sur qui toute la famille reposait ses espoirs d'être reconnu comme noble accomplit. Chose à part elle avait aussi envie de rire, de sourire et de s'ouvrir encore plus aux autres. Elle qui est de nature posé et généreuse, elle n'avait que de cesse de penser à aider, aider et encore aider. Si elle pouvait faire le bonheur alors elle serait heureuse elle aussi. Elle plongea alors de nouveau son regard dans celui de la jeune blondinette et lui fit un de ses plus beau sourire.

« Je me sens un peu gênée, peut-être t'en ai-je trop dit. A vrai dire je viens de te rencontré et je te parle de mes problèmes comme si j'étais une vielle femme âgée. J'en suis confuse. »

Il était vrai que Canelle n'avait pas besoin de forcer le destin si vite. A quoi bon, tôt ou tard elle arriverait à faire de ses envies, de ses rêves une parfaite réalité. Dur sera le chemin, mais plus beau sera la réussite. C'est avec cœur et passion qu'elle était arrivée jusqu'ici et elle ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin.

A vrai dire Canelle n'y avait jamais réellement songé. Hélas, elle n'avait que très peu de temps pour elle et se perdre dans ce genre de pensés inutiles, n'était guère un choix très judicieux. Alors aujourd'hui oui, elle voulait que tout cela change, la brunette voulait se faire plaisir aussi un peu à elle même et pas uniquement au autre. Mais à y regarder de plus près, elle se sentait laide, elle était si égoïste, cette pensée la repris et lui ôta le léger sourire qu'elle portait brièvement jusque là. Vint ensuite la place au doute, faut-il réellement le faire, après tout si ces parents n'étaient pas d'accord avec ce genre d'action c'est qu'il y avait une raison.

« Euh ... Je ne ... Je ne sais pas ... » Dit-elle d'une petite voix.

Est-ce bon de la déranger ? La jeune fille en face de Canelle tentait de l'aider, mais maintenant que la jeune brune avait une chance de se faire une bonne amie, elle n'avait pas envie de l'embarquer dans tout ça. Après tout, elle ne s'y connait pas, peut-être que toutes ces choses sont lassantes et que Maryne n'a pas envie de les faire. La petit bourgeoise n'avait pas envie de paraitre plus laide qu'elle ne l'était déjà, alors insister ne ferait qu'empirer la situation, laisser faire les choses étaient surement le mieux à faire pour le moment. Il n'est pas dit que par la suite elles pourraient rire et partager des moments amicales toutes les deux.

« Oublie tu veux. Ce n'était qu'une idée, pas très bonne qui plus est. Je me débrouillerais seule. »

Jusqu'ici Canelle avait très bien réussit sa vie toute seule sans l'aide de personne et ce n'est pas quelques soucis mineur qui pourrait lui barrer le chemin. Quoi qu'il en soit, elle était maintenant certaine d'une chose, un jour elle se ferait plaisir et elle s'amuserait comme une folle, mais ce jour n'est cependant pas encore arrivé et il lui faut encore beaucoup de courage avant d'osé s'aventurer dans le destin d'une autre personne. La jeune demoiselle pris sa tasse et imita sa camarade, puis elle la reposa avec délicatesse. Le thé était savoureux et lui redonnait bien là de belles couleurs. Le petit moment de doutes était passé et elle fit à nouveau un petit sourire.

La jeune fille était toute ébahit par ce qu'elle venait de voir, c'était tout simplement magnifique ! Et que dire, ça c'était un don, un vrai ! Canelle n'en aurait que profiter, s'inventer des compagnons lui aurait surement été un brin plus facile à faire passer le temps. Pour dire... Elle en avait du temps à leur consacrer. La jeune demoiselle, en regardant la scène perçue le moment le plus émouvant, un sourire aux lèvres d'une quelconque personne et la voilà en faire de même. Avec elle, c'était toujours la même chose. Si quelqu'un pleurer, elle pleurer, si quelqu'un danser, elle danser... Quoi qu'il en soit, le temps ne pressait pas, mais une demande bien curieuse venait se poser sur son égard.

« Oh, désolée, je ne résiste jamais à ça, le sourire des enfants est adorables lorsque leurs jouets prennent vie. Et ... Je serais trop curieuse si je te demandais ton pouvoir ? »

Sa jeune camarade, venait de lui faire une précieuse demande, pour elle demander son pouvoir c'était comme lui arracher un secret, c'était comme si elle devait se dévoiler et énoncer une part de son intimité. Cependant c'était là le pas à franchir pour tenter de lier une complicité avec une fille qui lui paraissait bien charmante et très polie. Et si ce n'est pas sa mère qui la pousserait à se jeter dans ce style de situation, elle qui ne répétait sans cesse de ne jamais se fier aux apparences, Canelle elle n'en avait que faire. Après une petite moue de timidité, elle finit par enfin se dévoiler.

« J'ai bien peur de te décevoir, mais mon pouvoir n'est pas à la hauteur de tes attentes. En comparaison, le tiens est une merveille comme on n'en voit qu'une fois... Disons que, je suis capable de changer mes vêtements, uniquement si j'ai déjà eu l'occasion de portée la tenue au moins une fois. »

Ses joues devint rosâtres, et son petite minois regardait vers la table, elle était extrêmement gênée. Cependant, elle était très fière d'elle, fière d'avant réussit à s'ouvrir, car quand il s'agissait de discuter avec toute le monde et de bien rigoler, elle était toujours présente et l'une des plus active, mais quand il s'agissait de dévoiler une part de sa vie, là, il n'y avait plus personne. Si toute fois quelqu'un avait pris la peine d'essayer de la trouver.