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 I know you can't forgive me || PV Anarchy

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MessageSujet: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockDim 10 Aoû 2014 - 1:40
I know you can't forgive me

feat Anarchy

L'arrivée de Pandora ne date que d'hier, en ce lieu inconnu qu'est l'île de Prismver. Aujourd'hui, elle a mis son uniforme pour la première fois, et a été ravie de constater qu'il lui va parfaitement bien. Sa belle jupe dévoile une bonne partie de ses fines jambes. Sa blouse coupée sur mesure épouse ses formes naissantes. Ses escarpins restent corrects, même si elle aurait préféré garder ses ballerines. Et, l'accessoire qu'elle admire le plus, qu'elle tient à mettre le plus en valeur, c'est bien entendu ce ruban violet qui symbolise son appartenance à l'élite du pensionnat. Ah, oui. Elle fait partie de l'élite. Elle fait partie des meilleurs et refuse tout bonnement de cacher cette fierté. Elle sourit triomphalement, seule, dans sa chambre vide.

Ce matin, elle était prête à entreprendre sa toute première journée chez les A, à se présenter poliment devant sa nouvelle classe et à commencer une nouvelle vie loin de New-York. À fleurir et croître sur une nouvelle terre fertile, inconnue.

Mais ce matin-là, ce n'était pas le grand hall digne d'un manoir de nobles anglais qu'elle a retrouvé ; c'était un véritable chantier, une fondation détruite qui l'a choquée.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Et plus tard dans la matinée, le directeur fait un discours décrivant la cause de ce désastre affligeant. RED. Un groupe d'élèves de la plus basse classe a détruit l'entrée pour le simple plaisir de de se venger du système des classes. Elle écoute la suite. Elle entend un bon nombre de noms qu'elle ne connaît pas, sauf un. Anarchy. Son cœur se serre subitement, tel un violent coup de poignard au milieu de la poitrine. Quelle surprise. Elle a été punie. Elle a provoqué en partie ce carnage. Que doit penser Pandora de cet acte ? Aucune idée. Aucune idée, mais, le contexte devient plutôt amusant, intéressant.

La guerre des classes. RED. WIP. Des mots qu'elle a entendus à de nombreuses reprises lors de cette matinée mouvementée, par le directeur et les chuchotements des étudiants apeurés. Elle les apprendra plus tard, elle a tout le temps pour cela. Elle apprendra ces termes par cœur en temps voulu. Pour l'heure, elle se concentre sur le délit.

Ruthel Prismver explique bien ce qui se passe, et Pandora commence à prendre peu à peu conscience de la situation. Le discours se termine, et le public se disperse lentement. Ainsi, elle sort de l'établissement à son tour, les mains jointes derrière son dos et un visage au sourire rayonnant. Elle va visiter à nouveau les lieux qu'on lui a fait visiter le jour précédent.

Et que va-t-elle faire en particulier ? Retrouver Anarchy.
Pour le simple plaisir de lui rappeler le souvenir déchirant qu'elle constitue, pour apparaître devant elle telle une malédiction éternelle, qui la suivra jusqu'à la fin des temps. Elle désire redevenir le centre d'attention de son ex-petite amie, même si cette fois-ci, elle ne sera guère bien accueillie. Elle le sait. Elle sait qu'Anarchy la hait toujours. Enfin, elle l'espère. Elle serait fortement déçue si elle n'est qu'un passé oublié ; mais si elle est un passé à présent oublié, elle fera le nécessaire pour lui rafraîchir la mémoire. Oh, non. Pandora n'épargnera pas Anarchy. Pandora la détruira une fois de plus, détruira la réputation qu'elle a bâtie durant ces deux années, détruira les relations les plus précieuses pour elle. Même si ce sera plus difficile.

Elle se promène, Pandora. Elle se promène avec un sourire innocent au coin des lèvres. Et en chemin, elle aperçoit enfin Anarchy. Elle se trouve à quelques mètres seulement. Elle la reconnaît. Malgré les quelques changements, elle ne peut oublier ce corps qu'elle a enlacé à maintes reprises lorsqu'elle la consolait. Elle ne peut oublier ce visage qu'elle a autrefois embrassé et caresser tendrement. Elle ne peut oublier cette chevelure d'ébène qu'elle complimentait sans cesse. Elle ne peut oublier Anarchy...

Pandora l'observe quelques instants, un sourire provocateur naissant sur ses lèvres, et continue sa route en direction des serres, faisant ensuite mine de n'avoir pas remarqué la présence de Babylon.

Anarchy va-t-elle la suivre ? Va-t-elle la reconnaître ? Certainement. Pandora n'a pas beaucoup changé, n'a pas grandi d'un centimètre en deux ans et sa chevelure blonde est toujours aussi longue et ondulée que dans le passé.
Elle se rend au fin fond de la serre. Pourquoi la serre ? Parce que personne ne s'y trouve. Et surtout parce qu'elle pourra se défendre en cas de danger. Pour utiliser son pouvoir, il faut des plantes déjà existantes aux alentours, car elle est incapable de matérialiser des végétaux.

Et maintenant elle attend. Elle attend peut-être en vain, mais elle espère qu'elle viendra la rejoindre pour jouer un peu.

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Mi-août, lendemain du premier carnage de RED
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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockMar 19 Aoû 2014 - 16:37
she find my heart and broke it
featuring Pandora
Fatigue, haine, culpabilité. Tous te possèdent, tous te contrôlent. Tu n'es plus qu'une poupée vide, dirigée par le flux négatif qui coule dans tout ton être. Brisée, choquée, désespérée, tu marches comme toujours. Un regard vers la montre t'indique qu'il est temps de rentrer. Quatre heures du matin. Au bord de la plage, tu scrutes l'océan, tu observes l'étendue comme si c'était la plus belle chose que tu aie vue. Soupir. Tu plonges la main dans l'eau, sens les picotements de la température relativement basse. Mais tu aimes cette douleur, elle te donne l'impression de vivre, d'être libre. Et l'envie d'y plonger toute entière est présente, puissante. Non. Je crèverais pas. Même si j'dois pleurer, hurler, j'mourrais pas. J'peux pas, ils ont besoin de... De moi.

***

A peine levée, tu te jettes dans la salle de bain. Cheveux ébouriffés, visage évoquant plus un cadavre en décomposition qu'une élève. Tu te laves rapidement et sors, comme si ta vie en dépendait. En réalité, tu attendais juste le contrecoup, la douleur. Et elle arrive vite, désireuse de t'arracher chaque parcelle de ta carcasse. Changement de pouvoir, hein ? Transformation physique, qui te pousse à vouloir déchirer la chair. Tes muscles en souffrent, peu habitués à changer de place, à subir un poids différent. Et ton cerveau t'offre une migraine écrasante, la désagréable sensation de revenir d'une soirée bien arrosée forçant ton corps à se poser contre l'armoire immaculée. Tu soupires et finis par t'aventurer dehors, le soleil t'extrayant un grognement proprement bestial. Tes dents sont toujours trop pointues, tes ongles trop longs, tes yeux trop brillants.

Tu arrives dans le hall et te fais emportée par une foule d'élèves. Ruthel proclame un discours. Un discours qui t'arrache une larme, autant par la puissance douloureuse du son que par la signification de ses mots. Le nom des coupables s'abat, le tien retentissant avec la force d'une épée plantée dans ta poitrine. Souffle coupé ; à quoi t'attendais-tu ? Tu ne regrettes pas mais sens que les prochains jours seront durs. Profonde inspiration, tu te ressaisis et renifles. C'est ce moment qu'elle choisit pour faire son apparition.

Ah, elle est belle. Son être respire la douceur, ses cheveux semblent toujours aussi brillants. Comme un coup de poing dans le ventre, comme une balle dans la tête. Tu ouvres stupidement la bouche, la vue t'électrifie. Elle te regarde, tu le sens, tu le sais. Déglutit, effondrement interne. Pandora Hope Undermoon. La seule, l'unique. La détestée. La manipulatrice. Et un tas d'autres mots peu glorieux. Prise au dépourvue, tu cherches à l'ignorer, à faire comme si son arrivée n'ouvrait pas la plus grande plaie de ton cœur.

Elle glisse, de sa démarche silencieuse, vers les serres. Ton instinct t'avertit du danger, mais tu la suis quand même, après une demi-douzaine de minutes d'hésitation. La souffrance s'apaise, laissant place à une tornade de colère. Dans toute ton arrogance, tu es persuadée qu'elle n'est là que pour te détruire, te réduire à néant ; et au fond, tu as l'intention de faire la même chose. De te venger, tout simplement. Poings serrés, griffes enfoncées dans les paumes. Tes oreilles semblent déjà s'allonger, ta mâchoire bouge légèrement. Tu t'engouffres dans la serre, flairant le risque à des kilomètres.

Tu aperçois d'abord sa chevelure, longue, ondulée, blonde. Si différente de tes tifs noirs comme la nuit. Ses yeux bleus s'opposent aussi à tes pupilles recouvertes d'un rouge profond, lumineux. Tu serres les crocs et t'approches d'elle d'un air faussement nonchalant, observant avec délice les cicatrices que tu lui as laissées avant ton départ de New York. « Pandora Hope Undermoon. T'as pas changée, espèce de traînée. » Contrairement à toi. Ton visage est plus dur, recouvert de cicatrices plus ou moins graves, résultat d'une baston contre quelqu'un de plus fort que toi. Tu enroules une mèche autour de ton index griffu, sourire carnassier étirant tes lèvres.

Finalement, tu ris. Un rire presque franc, plein de haine. Et, rapide comme l'éclair, tu l'attrapes à la gorge, tu serres cette dernière en la grattant d'un air menaçant du bout des serres. Approchant tes lippes de son oreilles, tu chuchotes sur un ton rauque, la transformation commençant déjà, lentement mais sûrement. « Si je t'arrachais la jugulaire, est-ce que tu pourrais hurler? » Tu recules la tête pour mieux l'observer, détailler les marques pratiquement invisibles sur ses joues, satisfaite d'en être la responsable. Tout ton être te hurle de courir, de t'enfuir. Mais tu ne bouges pas, prête à affronter celle qui est, pour toi, la personnification pure et simple de tes cauchemars.


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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockSam 23 Aoû 2014 - 1:55
I will destroy you

feat Anarchy

Elle attend, Pandora. Elle attend toujours. Les minutes lui semblent être de longues et interminables heures, si bien qu'elle hésite un instant à sortir de son repère floral pour vérifier les actions de sa chère proie. Cependant, elle estime avec sagesse qu'elle doit encore patienter un peu, juste un peu. Ah oui, la patience doit être l'une de ses rares qualités, que personne ne pourra nier. Pas même son grand-frère. Pas même Anarchy.

Et sa patience apporte ses fruits, puisqu'elle entend enfin des bruits de pas, des bruits gagnant en volume. Elle s'approche. Elle vient enfin. Alors, Pandora, qui faisait semblant de laisser son regard se perdre innocemment dans les couleurs éblouissantes de ces fleurs, se retourne vers Anarchy. Son visage mime l'étonnement, comme si la venue de l'Américaine constitue pour elle une grande surprise. Et c'est faux, bien entendu. Toute sa personne est fausse, alors que dans un sens, Anarchy est si vraie. Les intentions de cette dernière se lisent si facilement sur sa figure endurcie par la rage ; elle baisse son regard pour admirer les profondes cicatrices qui marqueront à vie la jeune blonde, que même le temps n'effacera jamais. Jamais. Et Pandora, au lieu de se vexer de cette odieuse provocation muette, esquisse un sourire triomphant. Oh oui, Anarchy. Admire ce que tu m'as fait. Admire cette cicatrice, qui a en partie détruit ta réputation à New-York, après ton départ.

— Pandora Hope Undermoon. T'as pas changée, espèce de traînée. lâche-t-elle.

Elle est contente, Pandora. Elle a une preuve flagrante de demeurer encore dans sa mémoire, après deux ans. À son tour, la nouvelle A la toise du regard, examinant en premier lieu les cicatrices ornant le cou d'Anarchy, puis la multitude de blessures recouvrant son corps, dont l'auteur lui est parfaitement inconnu. Elle arque un sourcil, fendant un sourire sarcastique sur son visage d'ange. Elle enlève son masque, révélant l'expression qui va le mieux à sa personne pourrie.

— J'aurais aimé en dire autant de toi, Babylon Anarchy Liberty Destiny Scarlet. Quoique... c'est pas tout à fait vrai : tu es toujours une putain de faiblarde. Une putain de faiblarde violente. répond-t-elle en hurlant presque la dernière phrase.

Oui, elle a retenu son nom complet, comme celui de Nathaniel, à l'époque où elle essayait de devenir sa meilleure amie. Des efforts qui ont laissé des traces...
Puis, elle ricane légèrement, Pandora. Elle contemple la mine sévère de son interlocutrice, qui étire un sourire aux allures bestiales ; un rire nerveux s'ensuit, un rire qui ne la fait guère réagir. Un rire qui annonce une suite extrêmement prévisible. Anarchy s'élance sur elle, telle une fusée, et lui saisit la gorge d'un geste sauvage. Elle sent de longs ongles lui gratter les joues. Une menace. Un avertissement. Elle sent le souffle de sa tortionnaire sur son visage, puis sur son oreille que ses cheveux ont laissée dégagée.

— Si je t'arrachais la jugulaire, est-ce que tu pourrais hurler ? murmure-t-elle.

Elle sent que les ongles d'Anarchy gagnent en intensité, en puissance. Elle sent que ces ongles n'appartiennent plus à une créature humaine ; et cette remarque inattendue fait disparaître son sourire confiant. Que se passe-t-il ? Lorsque Pandora avait compris que Prismver accueillait des jeunes dotés de pouvoir, et qu'Anarchy devait en posséder un, elle avait tout de suite associé ce fameux sentiment d'empathie de ce jour-là à l'éventuel don de celle-ci. Ce n'est pas la bonne réponse, et cette grossière erreur chamboule le plan de la calculatrice aux cheveux d'or. Elle va devoir improviser, et efficacement.
Alors, elle lui adresse à nouveau un sourire triomphant, méprisant.

— Peuh. Encore faudrait-il que tu y arrives, Scarlet. réplique-t-elle sur un ton peu amical.

Et Anarchy pourra se vanter d'être la première, en dehors de la famille Undermoon, à découvrir le talent secret de Pandora. Ces quatre années d'entraînement secrets dévoileront enfin leur résultat final en ce moment même. Soudainement, d'épaisses tiges viennent s'enrouler autour des bras d'Anarchy, afin de la retenir dans son élan meurtrier. Pandora peut alors poser sa main sur celle de la prisonnière, et se défaire de son emprise avec facilité. Elle se redresse, avant de regarder de haut sa chère proie, a priori incapable de détruire ses lianes. Elle met en avant son nœud violet, avec fierté, en bombant presque son torse.

— Violence. Des manières toujours dignes de l'écervelée que tu es. À ce que j'ai compris tu es une des responsables de la destruction du hall ? Pathétique. Quelle conne je vous jure... crache-t-elle.

Elle soupire, exaspérée par tant de stupidité, et baisse le regard à nouveau vers ladite violente. Cette dernière profite du congé improvisé pour porter un T-shirt et un jeans, au lieu de l'uniforme scolaire. Pandora ne peut définir sa classe grâce à la couleur du ruban, cependant, elle a amassé assez d'informations pour le deviner.

— Mais surtout, même si je ne suis pas encore spécialiste des classes... J'ai entendu ton nom dans la liste des collés. Elle étire un peu plus son sourire, et parle plus lentement, plus doucement, mais plus sarcastiquement. J'ai aussi entendu, à travers les bruits, que seuls les élèves de basses classes ont été collés. Ce qui veut dire que tu es en D, chez les ignares ?  Sourire toujours plus étendu. Ou pire...chez ces incompétents et sans avenir de E ? demanda-t-elle, en enchaînant les mots très lentement, d'une voix presque vicieuse.

Elle s'approche à nouveau d'elle, accommodant un peu son nœud de manière provocatrice.

— Allez... ne me dis pas que tu es conne à ce point. Tu as un minimum de fierté pour ne pas tomber tout en bas de l'échelle, n'est-ce pas ? chuchote-t-elle très lentement, pour bien remuer le couteau dans la plaie, accentuant bien chaque mot.

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Mi-août, lendemain du premier carnage de RED

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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockMer 27 Aoû 2014 - 13:39
she find my heart and broke it
featuring Pandora
« J’aurais aimé en dire autant de toi, Babylo Anarchy Liberty Destiny Scarlet. Quoique… c’est pas tout à fait vrai : tu es toujours une putain de faiblarde. Une putain de faiblarde violente. Tu ne réagis pas réellement à cette insulte, même si elle t’encourage  lui sauter dessus. Sa surprise te plaît lorsqu’elle sent tes griffes ; presque effrayée, perturbée. Tu te délectes de cette sensation mais son sourire te coupe dans ton élan. Peuh. Encore faudrait-il que tu y arrives, Scarlet. »

C’est à cet instant précis que tu te rends compte de ton erreur. Tu n’as pas fais le rapprochement entre sa présence ici et un éventuel don - pire, tu n’as pas cherché à savoir qu’était ce pouvoir en question. Tu regrettes cette insouciance lorsque des lianes glissent autour de tes bras, t’emprisonnant dans une étreinte douloureuse. Incapable de faire un mouvement, tu  ne caches pas ta haine, tu la laisses ressortir presque fièrement. Et tu sens la chaleur au fond de ta poitrine, celle qui te donne la possibilité de perdre le contrôle - de perdre toute contenance. Noeud violet ; encore une A. Encore une putain d’Arrogante. « Violence. Des manières toujours dignes de l’écervelée que tu es. A ce que j’ai compris tu es une des resposables de la destruction du hall ? Pathétique. Quelle cone je vous jure… Et elle crache sa répulsion sur toi, elle juge une nouvelle fois ce qu’elle ne connaît pas. Mais tu ne dis rien, tu attends qu’elle se soit enfoncée toute seule pour l’enterrer. Mais surtout, même si je ne suis pas encore spéciliste des classes… J’ai entendu ton nom dans la liste des collés. J’ai aussi entendu, à travers les bruits, que seuls les élèves de basses classes ont été collés. Ce qui veut dire que tu es en D, chez les ignares ? Ou pire...chez ces incompétents et sans avenir de E ? »

Tu serres les dents, résistant difficilement à l’envie de laisser ton pouvoir prendre ta place. Pas encore. Il faut d’abord l’abattre verbalement comme elle tente de le faire. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que ça ne fonctionnera pas. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que tu te détestes probablement plus qu’elle. « Allez, ne me dis pas que tu es conne à ce point. Tu as un minimum de fierté pour ne pas tomber tout en bas de l’échelle, n’est-ce pas ? Et cette fois, tu éclates de rire. Tes prunelles sanguines se dilatent, tu la transperces d’un regard assassin. C’est moi la conne dans l’histoire, t’es sûre ? Pauvre chérie, t’es tellement paumée que t’as pas remarqué que c’est le contrôle du pouvoir qui définit tout. On peut être un génie qui maîtrise très mal son pouvoir, et passer en E. Mais j’te pardonne, après tout t’es pas sur ton territoire… Ta voix devient plus profonde, moins humaine. T’es sur le mien. Tu crois que tes petites provocations vont marcher ? T’es restée mentalement en maternelle Undermoon. Pas de bol, cette fois je serais pas la victime. Tu ne la quittes pas des yeux, tu détailles chacune des émotions qui traversent les siens. En ce qui concerne les activités d’hier soir… T’es encore moins futée que c’que je pensais. T’y connais rien, t’es pas au courant de c’qui se passe ici. Tu peux pas juger un truc alors que tu viens d’arriver. T’es encore plus pathétique que moi. Et tu sais quoi ? J’suis fière d’être une E. »

La colère monte peu à peu. Ton rictus s’intensifie, dévoilant non pas des dents mais de véritables crocs. Tu rabats tes paupières en avant et te laisses finalement aller à toute cette rage. Tes vêtements craquent, tes os remuent, ta peau se couvre de poils. D’adolescente tu passes à animal. Encore un lynx, Dieu seul sait pourquoi. Les tiges se déchirent, te libèrent. Tu tombes à quatre pattes sur le sol, masse de chair, de griffes et de crocs. Toujours cette espèce de rictus, montrant deux rangées de canines étincelantes. Tu sautes, écrases la blonde au sol. Ta patte avant s’abat en-dessous de sa gorge pour l’empêcher de bouger, tu fais passer toute ta haine dans un simple grognement.

Mais tu ne mords pas. Tu ne lacères pas. Tu juges de ton regard sauvage, tu approches ta mâchoire sans déchirer sa peau, sans te délecter de son sang. Profitant pleinement de cette domination entière, savourant les émotions qui passent sur son visage. Tu aimes voir la vraie Pandora, elle te donne la force de continuer, de ne pas te laisser abattre ; parce qu’elle est plus pitoyable que tu ne l’as jamais été. Tu poses tout ton poids sur son ventre, persuadée qu’elle réagira vite. Mais tu t’en fiches - tu l’as surprise, tu l’as prise au dépourvue.

Et tu attaques enfin, tes crocs se plantent dans la cravate violette. Tu déchires le tissu, le lui craches à la tronche. En même temps, tu craches ton dégoût, ton mépris. Elle est tombée plus bas que toi. En se croyant au sommet elle s’est retrouvée sous terre.


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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockDim 7 Sep 2014 - 0:52
I know you can't forgive me

feat Anarchy

Et à sa déplaisante surprise, la jeune Scarlet émet un rire vicieux, presque effrayant comme jamais Pandora n'a eu l'occasion d'en entendre. Un rire qui la surprend, venant d'une créature aussi faible qu'Anarchy. Elle ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle affiche une expression d'aliénée, à que ses pupilles se dilatent comme celles d'un félin, pour lui donner l'allure d'une psychopathe. Alors, elle croise les bras, Pandora, pour voir jusqu'où ira son étonnement.

— C’est moi la conne dans l’histoire, t’es sûre ? Pauvre chérie, t’es tellement paumée que t’as pas remarqué que c’est le contrôle du pouvoir qui définit tout. On peut être un génie qui maîtrise très mal son pouvoir, et passer en E. Mais j’te pardonne, après tout t’es pas sur ton territoire… T’es sur le mien. Tu crois que tes petites provocations vont marcher ? T’es restée mentalement en maternelle Undermoon. Pas de bol, cette fois je serai pas la victime. répondit-elle d'une voix glauque, sombre et peu rassurante.

L'un de ses sourcils forme un arc sur son visage de porcelaine. Et ce sourire sardonique refait surface à travers ses petites lèvres, suivi d'un petit rire discret, un petit rire nerveux. Ah non, Pandora ne se trouve plus sur son territoire, mais elle aimerait penser le contraire. Elle aimerait penser que peu importe le lieu et le moment, elle sera toujours sur son territoire, accueillie comme une divinité. Et elle en a conscience, Pandora, que ce sera très difficile de détrôner Anarchy, à la réduire au même stade qu'elle était à New-York.

Néanmoins, ce n'est pas la confiance qui manque à Pandora, surtout lorsqu'elle voit que ses petites provocations engendrent des réponses. Des réponses qu'elle digère avec difficulté à cause de sa susceptibilité légendaire, mais des réponses quand même.

— En ce qui concerne les activités d’hier soir… T’es encore moins futée que c’que je pensais. T’y connais rien, t’es pas au courant de c’qui se passe ici. Tu peux pas juger un truc alors que tu viens d’arriver. T’es encore plus pathétique que moi. Et tu sais quoi ? J’suis fière d’être une E.

Oh si, elle peut juger. Pandora, elle se permettra toujours de juger en toute situation. Elle se permettra toujours d'avoir un avis sur le sujet, même s'il s'agit d'un odieux préjugé. Et Pandora, elle juge que les brèves explications d'Anarchy ne sont pas à prendre en compte. Son opinion précipitée se base sur le discours du directeur, ainsi que de quelques bruits errant dans la foule ; et elle confirme donc une grosse contradiction dans les propos de la E.

Doucement, le voile se lève.
Le rictus diabolique de la prisonnière dévoile deux rangées de crocs acérés ; une épaisse fourrure recouvre ensuite la peau pâle de la brune. La belle Américaine devient un magnifique lynx, un dangereux lynx. Et même face à la bête, Pandora tente de se ressaisir, et reste sereine ; elle note dans un coin de son esprit la nature du don de son adversaire. Elle sait, Pandora, que les tiges qui retiennent Anarchy ne tiendront guère, elle sait qu'elle devra trouver une autre solution, et vite. Elle sait, que maintenant que lesdites lianes ont été déchirées, elle se retrouve en position de faiblesse.

Et finalement, elle n'agit pas, Pandora.

Elle se laisse faire lorsque l'animal menaçant lui saute dessus sauvagement. Elle se laisse faire lorsque la terrifiante bête grogne et pose sa patte poilue sur sa gorge. Elle se laisse faire, Pandora. Elle laisse Anarchy accomplir ses désirs les plus noirs, car elle ne ressent aucune crainte. Même si le souffle chaud du félin se rapproche d'une façon inquiétante, même si sa mâchoire dentée la frôle avec de moins en moins de délicatesse, elle garde son sang-froid. Elle sait qu'elle s'en sortira sans blessure grave, et surtout vivante. Elle se sent en sécurité dans les environs, elle sent que la E a conscience des lourdes conséquences qui s'abattraient sur elle si elle commettait un meurtre. La lourde patte qui écrase son ventre la fait couiner, l'empêche de respirer normalement.

Mais elle n'a pas peur.

Enfin, Elle sent son cœur rater un battement à l'instant où la gueule destructrice s'attaque à son ruban, persuadée pendant une fraction de seconde qu'elle y pousserait son dernier souffle. Les dents déchirent le tissu violet, le rendent irrécupérable à jamais et terminent leur massacre en le crachant sur le visage de la jeune Undermoon. Et la réaction qu'obtient la coupable de cet affront se résume à un air parfaitement blasé ; des yeux mi-clos et une espèce de moue se fait remarquer, afin de montrer à quel point elle trouve cette action puérile et immature. Que veut transmettre Anarchy, exactement ? Son mépris pour Pandora ? Pour les A ? La soi-disante supériorité des E ? Ah, peu importe. Pandora ne croira probablement jamais à l'égalité, et même cette domination actuelle ne blessera guère son ego.

— Et après c'est moi qui suis restée en maternelle, Scarlet ? Eh bien ! crache-t-elle.

Elle roule des yeux par exaspération, en poussant un long, un très long soupir.

— Tu sais très chère, c'est pas parce que je viens d'arriver que j'y connais rien ; j'ai écouté votre dirlo, et je comprends ce qui se passe ici ! Ses yeux se plissent un peu plus. Ce scandale, c'est pour un truc comme l'égalité...? chuchote-t-elle.

Elle n'écoutait ledit discours que d'une oreille jusqu'à entendre le nom de son ex, jusqu'à comprendre qu'Anarchy s'impliquait dans les événements importants du pensionnat. Dès lors, Pandora notait tout. Pandora mémorisait tout. Pandora cherchait à percevoir chaque détail qui lui servirait. Pandora accumulait diverses informations de la foule dont certaines étaient inutilisables, car trop floues, trop vagues, trop incertaines. Elle a été incapable de retenir le nom exact du mouvement, déjà oublié, comme elle a été incapable d'associer la couleur rouge aux E, ou encore au nom du mouvement, RED. Ce ne sont que de vulgaires exemples parmi tant d'autres. Mais elle ne le précisera pas ; elle laisse croire qu'elle sait tout. Elle laisse croire qu'elle comprend toute la situation alors que ce n'est qu'un vulgaire mensonge. Elle laisse croire que sa bonne mémoire n'a aucune limite, et qu'une seule journée lui a permis de cerner les événements qui se déroulaient en ce lieu.
Elle n'a compris que le général, Pandora, le général sans le sens.

Tout ce qu'elle a saisi, au final, c'est un système basée sur la méritocratie. Ce qu'elle a retenu du discours, c'est cette phrase : "Ce n'est pas par la destruction que vous obtiendrez l'égalité." Elle n'a conscience de l'immense fossé qui sépare la classe A et la classe E ; elle n'a pas détaillé de fond en comble le pensionnat lors de sa visite guidée.
Alors Pandora juge. Elle juge sans essayer de se mettre à la place des autres, sans chercher à connaître les raisons exactes de leurs combats ; et même en les connaissant, son cœur de pierre l'empêchera de pencher de l'autre côté de la balance.

Mais, de cette manière, Pandora révélera de piètres arguments, et révélera ainsi toute sa faiblesse. Mais, tant pis.

— C'est bien que tu assumes la ratée que tu es. Mais dans ce cas j'ai une question pour toi, Madame la E : si tu es si fière d'être tout en bas de l'échelle, pourquoi prends-tu part à ce combat pour l'égalité ? demande-t-elle avec conviction.

Elle marque une légère pause, afin de reprendre une inspiration difficile.

— Et sinon, maintenant, tu vas faire quoi ? Tu vas me blesser ? Sa voix se transforme en un murmure, en un murmure malsain. Tu vas me tuer ici ? Son sourire moqueur fend son visage. Ou bien tu vas rester là à rien faire...? termine-t-elle.

Une question qui avait pour but soit de la provoquer, ou de lui faire réaliser qu'elle se trouve face à une impasse.

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17 août, le demain du carnage de RED

HRP : Pandora est habituée à accumuler les informations qu'elle entend. Mais bien entendu, elle n'est pas vraiment informée sur toute la lutte du pensionnat.
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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockSam 13 Sep 2014 - 12:22
she find my heart and broke it
featuring Pandora
Anger and Agony are better than Misery. Des frissons parcourent la surface de ta peau, la bête tremble sous le calme déconcertant de Boucle d'Or. Déstabilisée par son stoïcisme, tu laisses tes émotions prendre le contrôle de ton corps, la colère et la douleur restant les plus présentes. Douleur en repensant à tous ces moments passés à ses côtés, colère d'avoir été aveugle, de ne pas t'en être rendue compte. Tu grognes et appuies plus violemment la lourde patte sur la gorge de ta détenue, de ta proie. Si la bête ne connaît pas les raisons de ses agissements, elle n'en est pas moins impitoyable, presque prête à briser la nuque d'Undermoon.

Et après c'est moi qui suis restée en maternelle, Scarlet ? Eh bien! Perdue dans le kaléidoscope de tes propres sentiments, tu n'entends pas, laissant le lynx accentuer son rictus, plus menaçant que jamais. Lui seul réagit aux paroles de la blonde, tandis que tu cherches comment arrêter tout ça avant que ça ne dérape, avant que tu ne déchires sa jugulaire sur un accès de colère inhumain. Tu sais très chère, c'est pas parce que je viens d'arriver que j'y connais rien ; j'ai écouté votre dirlo, et je comprends ce qui se passe ici ! Ce scandale, c'est pour un truc comme l'égalité...? Ronronnement amusé. Il a compris, oui il a compris qu'elle parle sans savoir, qu'elle juge sans connaître. Persuadé d'être victime d'un bluff pitoyable, il se contente d'étirer un peu plus ses babines, d'écarter légèrement ses deux rangées de canines en lorgnant sans gêne sur la gorge tentante de sa prisonnière.

C'est bien que tu assumes la ratée que tu es. Mais dans ce cas j'ai une question pour toi, Madame la E : si tu es si fière d'être tout en bas de l'échelle, pourquoi prends-tu part à ce combat pour l'égalité? Rire intérieur, l'animal n'en ressent qu'un profond plaisir. Et sinon, maintenant, tu vas faire quoi ? Tu vas me blesser ? Tu vas me tuer ici ? Ou bien tu vas rester là à rien faire...? Sa queue s'agite dans son dos, prolongation d'un corps qui n'aurait jamais dû contenir cette présence humaine. La bête te repousse dans ton combat contre la sauvagerie, elle reste plus forte que toi. Coincée sous sa douce fourrure, tu frissonnes, tu cherches à t'exprimer. Mais rien n'y fait, elle te maintient et te contrôle aussi facilement que si tu n'étais qu'une poupée. Tu entends les paroles de Boucle d'Or mais ne peux y répondre, tu l'écoutes tenter de t'enfoncer dans la dépression, de t'abattre comme elle l'a si bien fait à New York.

La carcasse glisse contre la sienne, s'appuie de tout son poids contre cette enveloppe charnelle si fragile. La langue passe lentement sur son bras, comme pour nettoyer avant d'oser y planter ses crocs acérés. Et finalement elle les enfonce, toujours avec une lenteur délibérée ; tout ça dans l'optique de lui faire subir une souffrance et une peur bien plus dures qu'une mort subite. Tout en ronronnant, vibrant doucement contre ce corps frissonnant, elle savoure la saveur du sang dans sa bouche, elle y prend goût mais finit par lâcher, laissant les marques de ses dents pointues sur la peau pâle de l'enfant.

Pattes appuyées contre les épaules, elle fourre sa truffe au creux de son cou et passe une nouvelle fois sa langue, respirant doucement. Son haleine brûlante s'abat contre son épiderme, profitant sournoisement de l'accélération de son rythme cardiaque.Elle laisse son museau descendre, glisser finalement sur son ventre. Et elle perce de nouveau la peau en-dessous de ses côtes, marquant douloureusement son nouveau territoire. Elle maintient une pression suffisante sur ses épaules et finit par se redresser, léchant ses babines ensanglantées.

Deux blessures pourtant superficielles, deux morsures qui, pourtant, n'auront aucun danger pour sa survie. Le sang ne s'écoule presque pas, pas un seul millimètre de chair n'a été déchiré. Elle voulait juste marquer l'instant, briser le calme de sa proie. Et dans tout ça, l'accusation est impossible ; après tout, tu n'es pas responsable, c'est ton autre toi, cette bête qui semble incarner toute la haine qui réside dans ton cœur. Du moins, c'est ce que tu avances, pour soulager ta conscience.

Tu n'es pas coupable de ces blessures, tu n'as rien à te reprocher. Tu as simplement perdu le contrôle de ton pouvoir suite à un accès de colère provoqué par Boucle d'Or, pas vrai ? Tu essayes de te convaincre, de t'auto-persuader. Mais en voyant les marques, en reprenant doucement le contrôle de ton corps – qui redevient peu à peu celui de l'adolescente que tu es censée être -, tu sens l'amertume s'emparer de toi. Tu fixes ce bras que tu as caressé tellement de fois, cette tenue déchirée qui laisse apercevoir des coups de crocs, de tes crocs.

Pas une seule parole ne s'échappe d'entre tes lèvres scellées, pas une excuse. Tu respires à peine, plus préoccupée par les blessures que tu as toi-même infligées à la blonde qu'à ta nudité actuelle. Et tu glisses sur le côté, épuisée. Tu lui lances un regard assassin, recevant probablement le même de sa part. Si je prends part à ce combat, c'est pour les autres E. Pour ceux qui n'ont pas choisis d'être là, qui ont été absents lors de l'examen. Qui ne contrôlent pas leurs pouvoirs et se font lyncher pour ça. Pour tous ceux qui souffrent parce que tes putains de nouveaux camarades n'ont rien d'autre à faire que leur chier dessus sous prétexte qu'ils ont eu plus de talent. Pour Warren, pour qu'il ne subisse plus les regards critiques de ses propres compagnons, pour qu'il ne paraisse plus aussi faible qu'ils le disent tous. Pour tous les E comme lui, comme tu l'étais en arrivant.

T'es perdue, Panda. T'es perdue et t'as perdu.


Hrp ; ALOOOORS ce rp c'est le gros bordel parce que tu vois à l'intérieur d'Anarchy c'est la même donc bby si tu comprends pas quoi que ce soit hésite pas à me le dire, ou si j'dois modifier quoi que ce soit bref dsl voilà. J'pense pas que ce rp sera très long sauf si on fait intervenir un PNJ qui nous emmène à l'infirmerie etc BREF² jtm

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clockSam 27 Sep 2014 - 1:56
I know you can't forgive me

feat Anarchy

Les grognements de l'animal ressemblent presque à des rires, à des rires amusés se rapprochant du sadisme. Ils deviennent alors plus fréquents, plus sonores, plus inquiétants et menaçants. Et pourtant, elle ne bouge toujours pas, Pandora. Elle laisse la langue râpeuse caresser son bras nu, même si sentir la salive du lynx la dégoûte au plus haut point.

Et finalement, elle sent d'épaisses canines lui transpercer la chair.

Elle se retient de pousser un long hurlement de surprise et de douleur. Elle se retient de crier désespérément, afin de décrire sa souffrance. Oui, elle se retient, et ne laisse échapper que quelques gémissements discrets. Le ton de sa voix, si mielleuse généralement, se fait plus rauque, plus sombre, comme si sa propriétaire subissait d'insoutenables tortures. Son corps tremblant exprime mieux ses émotions et son mal que ses faibles cris. Le sang qui s'écoule de ses nouvelles plaies est Immédiatement léché par le vampire nommé Anarchy. Et elle grimace, Pandora. Elle grimace face à cet acte monstrueux. Elle ne peut se défendre. Elle ne peut utiliser son pouvoir pour stopper sa tortionnaire. Elle ne peut échapper à sa punition. Elle devra la subir jusqu'au bout.

Ses crocs se retirent et laissent un petit écoulement sortir ; ils décident de s'approcher de son cou vulnérable, près de la profonde cicatrice. Pandora grogne. Tu tiens tant que ça à ruiner mon cou un peu plus, Anarchy ? Toutefois, ils se déplacent après l'avoir léché d'une manière inoffensive. Ils préfèrent descendre vers les côtes pour créer une nouvelle blessure. Et là, sa colère monte. Cette façon d'être à la merci d'Anarchy et de la laisser exécuter sa vengeance à sa guise l'horripile. Une once de rage se rajoute dans sa voix qui devient plus puissante.

Et là, le félin s'arrête enfin, passant sa langue sur le sang qui couvre ses lèvres. Elle retrouve une apparence humaine, et retrouve aussi un air plus humain, plus humble, plus outrée, un air qui ressemble plus à Anarchy.

Elle se retire, elle libère sa proie vaincue en lui adressant un regard meurtrier. Et Pandora aussi ; elle est comme possédée par la colère. Ses pupilles se sont un peu rétractées, tandis que ses dents se serrent violemment. Ah, si son regard pouvait la tuer, il l'aurait déjà fait sans l'épargner. Ses yeux bleus pourtant si beaux n'inspirent rien d'autre que de la fureur. Ses mains agrippent le sol et lui permettent de se mettre en position assise d'un mouvement brusque et vif.

— SALE GAAAAAAAAARCE ! éclate sa voix rouillée par la haine et la colère.

— Si je prends part à ce combat, c'est pour les autres E. Pour ceux qui n'ont pas choisi d'être là, qui ont été absents lors de l'examen. Qui ne contrôlent pas leurs pouvoirs et se font lyncher pour ça. Pour tous ceux qui souffrent parce que tes putains de nouveaux camarades n'ont rien d'autre à faire que leur chier dessus sous prétexte qu'ils ont eu plus de talent.

Un silence prend place durant quelques brefs instants, quelques brefs instants où seuls la respiration saccadée se fait entendre.

— T'es perdue, Panda. T'es perdue et t'as perdu. termine-t-elle.

Elle esquisse un faible sourire en coin, qui vire légèrement psychopathe.

— Ah oui...? J'ai perdu tu dis...? Tu te trompes, Scarlet ! Rien n'est fini ; tout ne fait que commencer. lance-t-elle à travers un murmure glauque.

Elle se relève, tout doucement. Elle passe une main dans sa jupe pour faire disparaître les traces de terre. Cela la dérange beaucoup, Pandora, de voir son uniforme, pourtant neuf, sali dès le jour de son arrivée. Et la fautive n'est autre que celle qui se trouve devant elle.

— Tu veux aider les E qui sont dans le besoin tu dis ? Comme c'est touchant ! Sa voix ne fait sentir qu'une ironie exagérée. Une ironie, oui, car Pandora ne croit pas en de telles futilités. Pandora n'a aucune pitié pour les êtres inférieurs.J'espère juste que tu ne blesseras personne comme tu viens de le faire, surtout pour aider les tiens. Ce ne serait que de la pure incohérence. continue-t-elle, comme un avertissement.

Le calme la reprend peu à peu. Ses pulsions meurtrières s'évaporent lentement et Pandora redevient enfin maître d'elle-même. Son visage redevient hautain et n'a plus cet air de folie d'il y a quelques secondes encore.

— Allez, j'ai assez vu ta sale gueule pour aujourd'hui. crache-t-elle.

Et ainsi, elle tourne les talons pour quitter la serre, laissant Anarchy derrière elle. Ses petites mains se joignent à l'arrière de son dos, sous sa chevelure d'or décoiffée. Elle s'éloigne, s'éloigne jusqu'à disparaître.

Une fois dehors, son corps décide de prendre le chemin des dortoirs, réclamant un bon repos. Cette journée a été éprouvante pour elle, riche en émotions comme en surprises, malgré l'indifférence qu'elle a laissé paraître. Sa main gauche se pose sur ses côtes, et le contact physique provoque une petite décharge ; elle grimace, avant de regarder les fines traces de sang que la plaie a déposées.
Elle regrette passablement. Elle est la seule à avoir désiré retrouver son ex-petite amie, la seule qui ait donné naissance à cette provocation, à ce conflit. Cependant, elle n'admet pas son tort, elle n'admet pas son erreur parce qu'elle ne se sent aucunement coupable des événements qui ont précédé. Non, elle ne regrette pas cela. Elle regrette autre chose. Ce qu'elle regrette, c'est que ces retrouvailles ne se sont pas déroulées comme elle le désirait ; elles ne se sont pas déroulées comme elle le désiraient parce qu'une chose a changé. Une chose qu'elle n'a pas prévu...

Oui, Anarchy.
La brune a changé et en même temps est restée la même. Elle est restée Anarchy et a changé là où elle n'aurait jamais dû changer. Elle est devenue plus forte, elle peut se défendre contrairement au passé, où elle s'écroulait au moindre obstacle. Elle s'est relevée, et c'est comme si le choc que Pandora lui a fait subir il y a quelques années n'avait plus aucun impact aujourd'hui. Anarchy ne dépend plus de l'humeur de la blonde, et ladite blonde ne l'accepte pas. Oh, non... Elle ne l'acceptera pas.

Elle jure de remédier à cela, au plus vite.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
17 août

HRP : punaise j'ai mis long...QWQ (le gymnase c'est le mal) So, vu que Pandora n'a plus rien à faire, elle se permet de partir.
codage par palypsyla sur apple-spring
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MessageSujet: Re: I know you can't forgive me || PV Anarchy   I know you can't forgive me || PV Anarchy 1400359500-clock
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I know you can't forgive me || PV Anarchy
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