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 brothers forever, même avec des coups de canne.

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MessageSujet: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockVen 12 Sep 2014 - 12:22


Ça lui avait pris comme une envie de ch... de se soulager d'un poids trop lourd dans les canalisations. Voilà que Papy Goodwin en personne venait réclamer la présence de son petit-fils adoptif. Rien que l’appellation en elle-même est stupide. T'as jamais réellement compris pourquoi il avait tenu à t'adopter en tant que petit-fils. En général, quand tu adoptes, l'enfant devient le tien. Enfin... la logique voudrait que tu sois le fils, et non pas le petit-fils. Mais passons. On va pas contrarier Papy Goodwin hein.

Mais toi tu voulais pas bouger. Parce que tu savais que si t'avais le malheur de retourner là-bas, il te laisserait pas repartir. Et puis tu voulais pas y aller tout seul. Ce serait encore un coup à te faire chier comme un rat mort. No fuckin' way. Tu as alors posé une condition : tu viendrais si ton meilleur ami était autorisé à venir aussi. Papy Goodwin a râlé, mais a fini par céder.

Et voilà donc comment Tutus fut embarqué dans le voyage d'Orwy. Fin de l'histoire.
Non c'est pas vrai.
En fait, t'as longtemps hésité entre Sarah et Artus. Et ce genre de dilemme, tu le sais à présent, se répétera de plus en plus souvent. Sauf qu'il était hors de question d'emmener Sarah voir Papy Goodwin. Il aurait été capable de dire à Sarah qu'elle n'est qu'une traînée qui n'en veut qu'à son héritage, et qu'elle aurait tantôt fait de quitter Orwenn en emportant une part du pactole. Oui oui, Papy Goodwin est très proche de ses sous. C'est un peu Picsou. Enfin... en moins avare quand même. Mais proche de ses sous. Enfin passons.

Tutus a naturellement accepté de venir. Dans tous les cas, il avait pas le choix. Et puis t'as bien vu qu'il n'était pas dans son assiette en ce moment. Alors autant le offrir une escapade entre amoureux. Argument que tu as volontairement lancé à haute voix. Drôle de relation fusionnelle que la vôtre quand on y pense.

Et vous voilà donc embarqués en avion, direction les States.

A votre arrivée, vous êtes accueillis par un domestique de Papy Goodwin. Tu regardes Artus une fois installé dans la voiture.

« Fais pas attention à... tout ça. La bagnole, le chauffeur, et le reste. »

T'as toujours été mal à l'aise à ce sujet. Tu n'as jamais pu réussir à afficher ta "richesse". Trop modeste et issu d'un orphelinat pauvre, tu te considères comme étranger à ce monde. Mais tu tâches de faire des efforts. C'est un but plutôt égoïste, c'est vrai, mais hériter d'un bon petit pactole est assez motivant pour toi. Avec ça tu pourrais réaliser ton rêve : acheter un bâtiment assez grand pour en faire un orphelinat où les enfants ne manqueraient de rien.

La voiture vous conduit donc à travers les rues jusqu'à parvenir à un terrain où l'herbe est si verte et si bien taillée qu'on pourrait penser à une photo dans un magasine. La voiture ralentit sur les gravillons puis finit par s'arrêter. On vous ouvre la porte et tu descends le premier. Tu pivotes vers Artus, tendant le bras pour lui montrer le manoir.

« Bienvenue chez les bourges mon Tutus. Tiens toi droit et sois bien élevé, ou je te fouette. »

Coup de coude fraternel et rire sincère. Revenir ici ne t'enchante pas, mais si Tutus est là, tu sais que tu ne t’ennuieras pas. Tu lui donnes une petite tape amicale sur l'épaule.

« T'es prêt à pénétrer dans la fosse aux lions ? »

Vous grimpez les quelques marches du perron avant de franchir la grande porte d'entrée. On vous accueille poliment, comme si vous étiez des personnes importantes. Alors que non. Loin de là. Tu confies tes affaires et celles de Tutus à quelqu'un, demandant à ce qu'elles soient emmenées dans ta chambre.

« Je te préviens, Papy Goodwin est le genre de personne à te donner des coups de cannes si tu réponds mal à ses questions. Mais t'en fais pas, je te soignerai. Avec amour. »

Nouveau coup de coude. C'est une évidence : avec Tutus, tu es bien plus à l'aise. Bien plus toi-même. Il est ta faiblesse. Mais surtout ta force.
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 14 Sep 2014 - 18:29
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« Fais pas attention à... tout ça. La bagnole, le chauffeur, et le reste. »

T'as simplement haussé les épaules. Tu comprends pas vraiment sa réticence à ce sujet, à vrai dire. A prismver, des pétés de fric, il en manque pas. T'en fréquentes même. Notamment holly, crystal, victoria ou sony – bon toi t'as ta petite maison de quartier avec le toit bleu comme toutes celles dans la rue, c'est certes pas la même chose. C'est donc sans la moindre gêne – sans doute aurait-il mieux valu que t'en aies un minimum – que tu t'installes dans le véhicule, adressant un léger sourire au conducteur, avec qui tu préfères ne pas entamer directement une conversation étant donné sa gueule plus que sérieuse. Au point de te rappeler ton ancien professeur de soutien. ..Douloureux souvenir.

Malgré cela, il ne t'a fallut qu'une minute pour t'endormir la joue collée à la vitre de la manière la moins gracieuse possible. Sommeil imperturbable, malgré les nombreuses fois où il a suffit d'un freinage pour que tu te reprennes le vitrage. T'avais besoin de ce repos dont tu manques ces derniers jours. Tu dors mal. Tu le vis mal. C'est ces nuits perturbées par tes réveils fréquents. Chaque nuit où tu sors fumer caché de tous, les doigts tremblants et endoloris, par le froid mordant et l'angoisse produite. C'est un stress quotidien que de te demander si tu t'extirpes ces fois là d'un mauvais rêve, ou d'une réalité. De la couleur immaculée qui t’obsède bien trop.

Un phénomène qui fait maintenant parti de ta vie, soudain. Régulier. Tu marches sur le gazon, et en une fraction de seconde, c'est sur le carrelage blanc de l’hôpital. T'as l'impression de délirer. Mais tu t'accroches sur un détail. Cet élève que tu aperçois avant de balancer dans l'autre monde. Ce monde que tu accuses d'être le sien. Hadès. T'es toujours dans l'incompréhension. Comment il l'a su. Mais surtout, pourquoi. Tu l'avais jamais vu avant, ce type. Et pourtant, c'est lui qui te fait vivre l'enfer. Qui te noue l'estomac. Qui te fait bouffer tes propres doigts, défoncés. Qui te fait voir chaque jour ce lit d’hôpital sur lequel t'as faillit rester, après une longue année. C'est injuste.

La portière claque, et tu daignes ouvrir un œil, non sans un grognement des plus désagréables. Le soleil pénétrant te brûle la rétine. Et pourtant te rassure. Néanmoins, c'est dans un soupire que tu t'extirpes de la voiture, à la suite d'orwenn, mains enfoncées comme à l'accoutumée dans les poches de ton pantalon beige – peut-être les cacher te rassure-t-il, aussi. « Bienvenue chez les bourges mon Tutus. Tiens toi droit et sois bien élevé, ou je te fouette. » Comme si tu savais faire ça. Même pas sûr que t'arrives à te souvenir de ces consignes de politesse. ..Faut dire qu'orwy te montre pas spécialement le bon exemple non plus. En ce qui concerne le fait d'être bien élevé, on peut déjà considéré ceci comme étant foutu au vu de ton vocabulaire fleuri.

Sa paume contre ton épaule attire bien vite ton attention. « T'es prêt à pénétrer dans la fosse aux lions ? » Tu déglutis, malgré ton sourire. « Toujours. » Si ce n'est que papy goodwin. Tu ne le vois pas si mauvais, au contraire. Comme à l'image de ton meilleur ami. Un tantinet effrayant aux yeux des autres. Et pourtant vite apprécié par une personne telle que toi. Peut-être a-t-il même la couleur de la teinture de son petit fils – bien que logiquement, chez lui, elle serait naturelle. Dure réalité.

« Je te préviens, Papy Goodwin est le genre de personne à te donner des coups de cannes si tu réponds mal à ses questions.
- ..Je dois en conclure que je vais être soumis à un questionnaire chelou comme un père le ferait avec le copain de sa petite fille pucelle?
- Mais t'en fais pas, je te soignerai. Avec amour. »
Tu hausses un sourcil. Sourire franc.
« T'es si attentionné mon orwy. »

Tu pouffes, et déjà tu t'avances, observant les lieux. Un instant. Et tu tournes la tête vers lui, railleur. « T'sais que ma bagnole est limite morte? Je dis ça je dis rien hein. » Bon bien sûr t'attends rien de cette information. De toute manière orwenn est fauché, c'est le papy qui est plein aux as – et t'es pas franchement du genre profiteur. Sans attendre, tu commences à monter les premiers escaliers venus, ta main glissant sur la rampe anormalement lisse. Le genre de trucs qu'on doit se faire chier à passer sous une éponge au moins une centaine de fois. Le genre de trucs qui te tentent et te demandent subtilement de glisser dessus comme si t'étais mary poppins dans sa période feignasse.

Tu atteins le second étage, et c'est d'une démarche nonchalante que tu arpentes les couloirs. Regards indiscrets aux portes entrouvertes. Et bien vite, l'une d'elles attire ton attention. Une personne bien élevée et respectueuse demanderait la permission d'y entrer avant d'esquisser le moindre geste. Mais es-tu une personne bien élevée et respectueuse? Pas dans ces circonstances semblerait-il. Alors tu pousses la porte du bout du pied, lentement, le regard curieux.

Ton regard tombe sur le lit aux draps blancs posé au milieu de la pièce. Et tu restes ainsi, silencieux et immobile. Quelques instants, et tu fronces bien vite les sourcils, refermant la porte, dont tu te détournes aussitôt. Tu t’apprêtais à visiter le reste comme si de rien n'était, mais tes iris rencontrent celles d'orwenn, debout dans le couloir. Bug. Néanmoins, tu esquisses bien vite de nouveau un sourire. Histoire de pas paraître louche. « Y a un lit deux places, c'est notre chambre? » L'humour et les sous-entendus, c'est pour paraître encore moins louche – ..ou alors louche dans un autre sens. Et pourtant, puérilement, t'espères ne pas avoir cette chambre.
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 14 Sep 2014 - 20:02


Tu le laisses passer devant toi, l'observant glisser sa main sur la rambarde parfaitement cirée, tandis que ses yeux semblent découvrir le décor qui l'entoure. Derrière lui, les mains dans les poches, tu gravis les marches en silence, les yeux fixés sur lui. Tu es loin d'être aveugle, et encore moins assez stupide pour ne pas remarquer que ton meilleur ami traverse une mauvaise passe. Non, pire qu'une simple mauvaise période. Quelque chose ne va vraiment pas.

Tu as bien vu qu'il ne dormait plus, ou presque pas. Dans l'avion, dans la voiture. Il se trame quelque chose que tu ignores. Quelque chose dont il refuse de parler. Et ça te blesse énormément. Artus voudrait-il simplement ne pas t'inquiéter ? Mais son silence s'en charge déjà. Ou peut-être n'a-t-il pas assez confiance en toi pour ça. Ou qu'il te juge incapable de l'aider. Un sourire amer dessine tes lèvres.

Tu as traîné dans les escaliers et tu l'as perdu de vue. Tu ne paniques cependant pas, le retrouvant lorsque tu arrives dans le couloir de l'étage. Et, sans grande surprise, tu le trouves en train d'épier ici et là. Il a toujours été très curieux. Il ne tient pas en place. Un vrai gosse.

Tu inspires profondément, fermant un instant les yeux. Ce voyage a pour but de lui changer les idées, de l'aider à sortir de ce gouffre dans lequel il a déjà plongé un pied. Et tu ne le laisseras pas y sauter la tête la première. Plutôt crever que d'abandonner Artus. Foi d'Orwenn.

Le blond finit par se retourner croisant ton regard. Et il semble surpris de te voir. Tu hausses un sourcil, amusé par sa réaction. Puis tu regardes par-dessus son épaule, remarquant la porte entrouverte. Ton sourire devient absent, tout comme ton regard. Tu passes près de lui, attrapant la poignée de la porte pour la fermer.

« Y a un lit deux places, c'est notre chambre ? »
« Je sais que tu meurs d'envie de dormir avec moi, coquin. »

Tu reprends ta marche, allant jusqu'au bout du couloir, t'arrêtant devant la dernière porte que tu ouvres. Tu tends la main vers l'intérieur, le laissant entrer avant toi. La pièce te ressemble malgré l'architecture que tu ne peux pas modifier. Des posters collés au mur, des draps simples. Bref, une chambre sans luxe, comparée aux autres. Une chambre de jeune. Ta chambre.

« J'prendrais le sofa », dis-tu en désignant le dit mobilier du menton. « Tu peux prendre le lit. Il est plus confortable. » Tu te laisses tomber sur le sofa en soupirant. « Fais comme chez toi mon gros. »

Un silence, bien que court, s'installe. Silence durant lequel ton regard s'était ancré au plafond. Comme à chaque fois que tu te retrouves dans ta chambre, dans ce manoir.

« La chambre que t'as vu... c'était celle de la fille de Papy. Elle est morte d'une leucémie quand elle avait 24 ans. » Pause. « Et il continue à faire nettoyer sa chambre, à faire mettre des fleurs dans le vase sur la commode, à faire changer les draps, tout ça... » Tu te redresses. « Elle aurait eu 35 ans cette année. Enfin... passons. »

Tu te lèves pour t'approcher de lui et lui donner un coup de poing sur l'épaule. Geste totalement amical. Fraternel.

« Qu'est-ce qu'il se passe Artus... ? » L'emploi de son prénom en entier est signe de ton inquiétude. « Parle-moi, dis-moi ce qui ne va pas. Ça me tue de te voir comme ça. »
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 14 Sep 2014 - 21:15
pv orwenn
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« Je sais que tu meurs d'envie de dormir avec moi, coquin. »

Tu émets un léger rire, et glisses sur lui un regard soulagé lorsqu'il s'avance vers l'autre bout du couloir. Alors tu le suis, sans la moindre hésitation, jetant quelques regards aux lieux. Et une fois la porte de votre supposée chambre ouverte, tu passes devant orwenn et pénètres dans la pièce – orwy étant un grand galant c'est bien connu. L'ambiance qui s'y trouve t'arrache un sourire. Pas vraiment la même chose que la précédente chambre. Elle est simple. Un minimum coloré. Elle ressemble davantage à la tienne. A ton monde. ..Le bordel en moins – il faut dire, c'est quasiment impossible de te surpasser là-dessus, ta mère n'ose même pas y toucher.

« J'prendrais le sofa. Tu peux prendre le lit. Il est plus confortable.
- T'étais pas obligé de te faire chier pour moi, je dors bien par terre parfois, donc sofa ou lit, je m'en fous. »
Entre vous, pas besoin de ces formes de politesse.
« Fais comme chez toi mon gros.
- Ok. »

Bon, après, tu vas pas insister non plus – les débats dans ce genre c'est pas vraiment ton truc. Alors tu t'affales sur le lit, tout naturellement. Le regard fixé sur le plafond. Et le silence qui s'installe est aussi inhabituel que perturbant. En temps normal tu balances une connerie et il y répond, pour qu'ainsi suive une conversation absolument inutile et conne. Mais rien. « La chambre que t'as vu... c'était celle de la fille de Papy. Elle est morte d'une leucémie quand elle avait 24 ans. » Ta gorge se noue instantanément lorsqu'il la dit décédée. « Et il continue à faire nettoyer sa chambre, à faire mettre des fleurs dans le vase sur la commode, à faire changer les draps, tout ça... Elle aurait eu 35 ans cette année. Enfin... passons. »

Ça c'est une histoire à faire chialer les gonzesses. Lentement, tu te redresses sur les draps, lui jetant un regard hésitant. Et t'as ce réflexe con. Tu murmures ce typique : « je suis désolé.. ». Et pourtant, c'est sincère. Le fait d'avoir regardé tranquillement à l'intérieur de cette chambre et d'avoir fait des sous-entendus dessus, ça te paraît soudainement.. bizarre. Parce que cette histoire, elle te touche, au fond. T'as de la peine pour cette fille. Pour son père. Et pour orwenn. Le poing abattu sur ton épaule coupe court à tes pensées.

« Qu'est-ce qu'il se passe Artus... ? »

Violente douleur à l'estomac. « Parle-moi, dis-moi ce qui ne va pas. Ça me tue de te voir comme ça ? » Tes iris viennent trouver le sol. Tu lui as toujours tout dit, à orwenn. Et là, tu fermes ta gueule. Simplement parce que t'as jamais eu à lui dire quelque chose comme ça. Instinctivement, tes doigts meurtris viennent chercher ta cigarette électronique dans les poches de ton pantalon, dans celles de ta veste. Laissée dans ta valise confiée à un mec à l'entrée. Inspiration. Tu peux t'en passer. Tu peux t'en passer.
Tu peux pas.

Tu te lèves sans un mot, tripotant nerveusement le rebord de ta poche. Et après quelques instants, tu te tournes vers orwenn. Tu sais bien que répondre y a rien serait parfaitement inutile. Il te connaît. Tu le connais. Il mérite pas cette réponse. « C'est pas... » Tu peux pas non plus lui dire que c'est pas si important bordel. Tu déglutis, te mords la lèvre. Soupire. « Bon, c'est bon. » Tu sais que tu finiras par lui dire. Autant aller droit au but. « Y a un mec qui m'harcèle limite, je sais pas c'est quoi son problème. Voilà. » Haussement d'épaules. « Ça fait plusieurs jours qu'il m'envoie à l'hôpital. Pas au sens propre du terme. Il doit avoir un pouvoir chelou. Et. Et voilà, tous les jours je me retrouve dans cette putain de chambre d'hôpital et je sais jamais quand est-ce que je pourrais en sortir. »

Ton cœur s'accélère, malgré toi. « Et c'est con, parce que c'est du fake, mais.. J'ai toujours. Peur, d'y rester. ….Dans tous les sens du terme. » Souffle saccadé. « ..Et voilà, c'est tout. Ça finira bien par s'arrêter. Stresse pas. » Courte pause. « C'est pas une vraie chambre d'hôpital. Tout est faux. Je deviens pas fou. » Tu sais qu'il ne le pensera pas. Et pourtant, tu ressens le besoin de le dire. De lui assurer que t'es pas en plein délire. Parce que toi même t'as eu des doutes là-dessus. Parce que c'est vrai. Comment une situation pareille peut t'arriver? Comment un inconnu peut savoir ce qui t'es arrivé, mais surtout, pourquoi il se ferait chier à faire ça tous les jours, inlassablement? Alors que tu le connais pas? Que tu juges lui avoir absolument rien fait?
C'est juste incompréhensible.
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 5 Oct 2014 - 18:23


Dire qu'il ose encore tenter le coup du "je vais bien, ne t'inquiète pas". T'étais prêt à lui en coller une, mais il s'est ravisé avant de terminer sa phrase, arrêtant de ce fait ton action. Tu l'observes, silencieux, les sourcils froncés. Artus est pas le genre à se prendre la tête avec des conneries. Même avec les filles il se prend pas la tête. Il est trop con, ou trop indifférent, pour ce genre de truc. Il est bien dans sa tête, ça a toujours été le cas. Donc pour qu'il se comporte de la sorte, c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche.

« Y a un mec qui m'harcèle limite, je sais pas c'est quoi son problème. Voilà. »

Tu retiens un rire tellement c'est pittoresque. Qui pourrait bien harceler Artus, sérieusement ? Même avec sa manie de lécher les joues pour dire bienvenue, tu finis par t'y attacher. Artus c'est le mec le plus gentil à tes yeux. Tu admires sincèrement, profondément, ton meilleur ami. Ta loyauté et ton amitié envers lui n'a aucune faille, même s'il représente autant ta force que ta faiblesse. Tout le monde, ou presque, connait votre relation très forte. S'en prendre à l'un est synonyme de voir l'autre débouler avec des envies de meurtre. Il hausse les épaules, chassant cette envie de rire de ta part. C'est sérieux.

« Ça fait plusieurs jours qu'il m'envoie à l'hôpital. Pas au sens propre du terme. Il doit avoir un pouvoir chelou. Et. Et voilà, tous les jours je me retrouve dans cette putain de chambre d'hôpital et je sais jamais quand est-ce que je pourrais en sortir. »

Tu l'écoutes attentivement, préférant le laisser terminer plutôt que de le couper dans son élan. Mais, déjà, ton poing se serre, ta mâchoire se crispe. Ton sang bouillonne.

« Et c'est con, parce que c'est du fake, mais.. J'ai toujours. Peur, d'y rester. …Dans tous les sens du terme. »

Tu sens son malaise grandir, sa respiration s'accélérer. Pas besoin d'avoir un don pour le sentir. Et plus tu le vois angoisser, plus la colère monte en toi. Le bruit de ton coeur se fait plus présent, semble tambouriner contre tes tempes. Ça arrive.

« ..Et voilà, c'est tout. Ça finira bien par s'arrêter. Stresse pas. C'est pas une vraie chambre d'hôpital. Tout est faux. Je deviens pas fou. »

Tu tournes la tête, le quittant du regard. Tu cherches précipitamment un objet quelconque. Ton regard s'arrête sur une table. D'un pas, tu la rejoins, écrasant ton poing dessus. La table explose, réduite en morceaux, rejoignant le sol mollement. Tu pousses un profond soupir, te tournant ensuite vers le blond, le regard noir.

« Ne pas stresser hein ? » Tu pousses le morceau de table encore plus ou moins debout du pied avec force. « Et tu comptais m'en parler quand ? Quand tu serais sur le point d'être expédié dans un asile ? »

Tu ne t'approches pas de lui, bien trop énervé. Tu pourrais le blesser avec ce don que tu ne contrôles même pas. Même si tu te sais incapable de faire exploser un corps humain, tu ne préfères pas prendre le moindre risque, restant stoïque, le regard ancré dans le sien.

« Le nom de ce mec. Donne-le moi. Et j'lui démonte la tronche dès qu'on rentre. » Tu vois ses lèvres bouger et tu le coupes brutalement. « J'te demande pas ton avis. »

Ta main s'écrase sur ton visage, s'appuie dessus pour finalement glisser le long de celui-ci, rejoignant ensuite le long de ton corps. Tu expires, cherchant à évacuer cette fureur en toi. S'en prendre à Artus c'est pas comme s'en prendre à ton meilleur ami, c'est s'en prendre à ton frère. Et tu ne peux pas rester calme en sachant qu'on vient jouer avec l'esprit ou les rêves d'une des personnes qui compte le plus pour toi.

« Profite du voyage pour te reposer. Ici, il peut pas t'atteindre. On est à des milliers de kilomètres de Prismver. Même un S pourrait pas user de son don jusqu'ici. » Tu approches, lui donnant un inoffensif coup de poing dans l'épaule. « Ne me cache plus jamais quelque chose comme ça, Artus. Plus jamais. »

Tu t'éloignes, allant fouiller dans ta bibliothèque. Tu prends un dossier, l'ouvrant avant de le feuilleter rapidement. Tu en extraits quelques feuilles, les lisant attentivement.

« Y a pas 36 solutions. Le mec qui te fait ça a forcément un don psychique. Ma liste est pas à jour. Ça doit faire plus de quatre mois que je suis pas venu ici. Mais t'en fais pas, on va le trouver ton bourreau. Et je lui démonte la tronche. Même si c'est O'Connor. »

Oui bon peut-être pas. Tu ferais décidément pas le poids contre un mec plus grand, plus fort et qui peut arrêter ton corps en te touchant d'un doigt. Mais bon. L'idée est là : le coupable se prendra ta tête blanche dans la gueule. Et si ça suffit pas, on usera de la diplomatie. Oui, les questions après les coups. Logique d'Orwenn, ne cherchons pas plus loin. Il s'agit de Tutus après tout. Tu serais prêt à échanger ta place contre celle d'Artus s'il le faut. Tu lances le dossier sur le bureau plus loin, posant tes yeux sur ton frère de coeur.

« Je veux que tu penses à autre chose. Si tu veux, je t’emmènerais faire les boutiques. On t’achètera une grosse peluche. Je sais que t'aimes ça. Et si ça suffit pas, je... » Pause. Tu te rends compte que, à part te battre contre l'origine de son problème, t'es bien inutile. Même pas foutu de rassurer ton meilleur ami, c'est bien pitoyable. « Si ça suffit pas, j'userai de mon héritage pour te faire sortir de là-bas. »

Qu'importe ce que ça pourra coûter.
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 5 Oct 2014 - 20:50
pv orwenn
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Violente explosion.
Aussitôt, tu recules, les yeux ronds, fixés sur les débris de bois sur le sol. Quelques instants, tu restes immobile. Sous le choc, simplement. Ton regard glisse sur ton meilleur ami, responsable, avec une certaine hésitation. Et lorsque tu croises le sien, noir, tu déglutis malgré toi. C'est l'un des dons les plus dangereux et impressionnants que t'aies jamais vu. Et humainement, ça t'effraie. « ..Je peux savoir ce que tu f-
- Ne pas stresser hein ? »

Tu t'abstiens de toute réponse. Parce que tu sais que chacune d'elles ne ferait que l'énerver davantage. Et ça te semble pas vraiment nécessaire. Surtout en voyant son pied heurter violemment ce qu'il restait de la table. « Et tu comptais m'en parler quand ? Quand tu serais sur le point d'être expédié dans un asile ? » Tu sens ton cœur rater un battement, tandis que tes sourcils se froncent. Le simple fait d'évoquer l'asile t'arrache un frisson. Tout simplement parce que c'est la réalité. On pourrait t'y conduire, au vue des répercussions psychologiques que ce don peut avoir sur toi. Tu te gardes bien de le dire. Mais ça pourrait très bien te faire perdre la raison. Ne plus discerner réalité et illusion. « Arrête tes conneries. »

T'es aussi tendu que lui peut l'être. Parce que sa réaction n'est pas pour te détendre et te faire relativiser. Au contraire. « Le nom de ce mec. Donne-le moi. Et j'lui démonte la tronche dès qu'on rentre. » Tu te braques un peu plus. Même si tu le savais, tu ne lui dirais pas. Pour la simple et bonne raison que ce mec semble déjà avoir un truc contre orwenn – logiquement tout du moins étant donné qu'il t'a demandé de t'en prendre à lui par lms, s'ils sont potes c'est qu'y a un problème –, et tu ne comptes pas le pousser à être visé à son tour par ce dangereux psychopathe. « J-
- J'te demande pas ton avis.
- J'en ai pas besoin pour te le donner. »

Sans rien ajouter, tu te contentes de regarder sa main s'écraser sur son visage. Et de nouveau, tes prunelles se fixent aux siennes lorsque son bras revient longer son corps. « Profite du voyage pour te reposer. Ici, il peut pas t'atteindre. On est à des milliers de kilomètres de Prismver. Même un S pourrait pas user de son don jusqu'ici. » Léger hochement de tête. « J'me doute. » Et il vous a sans doute pas suivi non plus – ..autrement ce serait plus qu'inquiétant. Lorsque son poing percute ton épaule, tu ne peux t'empêcher d'esquisser un léger sourire. Rassuré. « Ne me cache plus jamais quelque chose comme ça, Artus. Plus jamais. » Mais aussitôt, il disparaît. Parce que tes pensées vont directement aux lms échangés avec hadès. Que tu lui caches. Et t'en tires une certaine culpabilité, à cet instant.

Tu hausses néanmoins un sourcil lorsqu'il commence à fouiller un dossier sorti de sa bibliothèque. Curieux. « Y a pas 36 solutions. Le mec qui te fait ça a forcément un don psychique. Ma liste est pas à jour. Ça doit faire plus de quatre mois que je suis pas venu ici. Mais t'en fais pas, on va le trouver ton bourreau. Et je lui démonte la tronche. Même si c'est O'Connor. » Tu pouffes, t'approchant à ton tour. « T'es sérieux, tu vas nous faire une enquête à la ncis? Genre la liste et tout, la classe orwy. » Ça te fait rire autant que ça t'angoisse. Il pourrait se démerder pour trouver ce mec, il est pas con. Et il est hors de question que quelqu'un le touche hormis toi. Parce que t'es le seul qui a plus rien à perdre avec lui. « Je veux que tu penses à autre chose. Si tu veux, je t’emmènerais faire les boutiques. On t’achètera une grosse peluche. Je sais que t'aimes ça. Et si ça suffit pas, je... »

Tu lui jettes un regard, surpris. « ..Hé, calme, j'ai pas besoin d'une grosse peluche. » Pause. « Tu veux m'acheter spirit c'est ça? Tu prendras rivière. » Tu te souviens des noms oui. Dans un léger rire qui en dit long – soit : je déconne et je le montre pour pas que tu m'achètes vraiment spirit –, tu te détournes. « Si ça suffit pas, j'userai de mon héritage pour te faire sortir de là-bas. » Et tu t'arrêtes, subitement. Regard par dessus ton épaule. « ..Garde ton fric, orwenn. » Tes mains glissent dans tes poches, tandis que de nouveau, tu lui fais face. « J'en veux pas. »

Quelques instants de silence. C'est d'un sérieux à toute épreuve. Et c'est pas normal, avec vous. Soupire. « J'ai pas besoin qu'on me "sauve". Je vais me démerder. Et si j'en suis pas capable, c'est tant pis pour ma gueule. » Et c'est dit avec la plus grande franchise du monde. « Je vais pas dégager pour un enfoiré pareil, ok? Je vais pas me priver des potes que j'ai là-bas. Y compris toi. » Souffle. Et tu te répètes. Tu veux t'en convaincre toi-même. « Ça va passer, c'est bon. » Tu t'accordes un étirement, retournant près du lit. Fuyant accessoirement le regard plus que pesant de ton meilleur ami. « Et d'ailleurs.. Te fais pas chier à chercher qui c'est. Tu le touches pas, il te touche pas, et c'est bien comme ça. C'est mon problème. Je m'en occupe. J'ai pas besoin que tu sois en plus dans la merde toi aussi. »
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 5 Oct 2014 - 21:52


Sa réponse est sans appel, te coupe le souffle. Tu sentirais presque le mépris dans sa voix. Le mépris d'une personne banale envers une personne dont la fortune est considérable. Même si cette dernière ne t'appartient encore pas. Toi aussi tu méprises tous ces riches, toute cette vie à laquelle tu es ravi de pouvoir tourner le dos en étant à Prismver. Et pourtant, au fond de toi, tu es plutôt heureux de savoir ce qui t'attend. L'héritage. La possibilité de réaliser ton rêve : ouvrir un orphelinat où tu accueillerais tous les enfants que tu pourrais. Tu n'aurais besoin de rien d'autre. Mis à part Artus et Sarah.

Mais tu serais prêt à sacrifier ton rêve pour Artus. Et, lui, préfère refuser ton aide, refuser ton "fric". La gorge nouée, tu baisses la tête, les poings serrés. C'est un échec cuisant. Même avec de l'argent, tu n'es pas en mesure d'aider ceux qui comptent le plus pour toi ? C'est pathétique. Tu te sens plus bas que terre, comme démuni. Une sensation que tu n'avais pas ressenti depuis longtemps. Tellement longtemps.

« J'ai pas besoin qu'on me "sauve". Je vais me démerder. Et si j'en suis pas capable, c'est tant pis pour ma gueule. »

Coup de poignard. Tu pensais que vous étiez bien plus proches que ça. Bien plus qu'un simple "je vais me démerder seul, et si j'y arrive pas, tant pis". La simple idée de solitude te bouffe de l'intérieur. Tu n'as jamais vécu seul, même à l'époque de l'orphelinat. Tu étais avec les autres enfants, avec ceux que tu considères toujours comme des compagnons, des frères et soeurs. A ton arrivée au manoir, tu étais le seul enfant, mais tu avais des amis adultes et n'étais donc pas seul. Mais si Artus ne parvient pas à se sortir de là, il se passera quoi ? Bien sûr qu'il ne mourra pas. Mais un don peut dégénérer si vite... tu es le premier à le savoir.

« Je vais pas dégager pour un enfoiré pareil, ok? Je vais pas me priver des potes que j'ai là-bas. Y compris toi. »

Tu ne dis toujours rien, ton regard glissant sur la table. Il n'en reste que des débris. Coup d'oeil sur le côté, rien que tu puisses faire exploser. L'angoisse te gagne peu à peu, te fait presque suffoquer. Tu ne le regardes pas, refuses même de le faire. Tu tournes mentalement en rond, comme un lion en cage.

« Ça va passer, c'est bon. »

Et cette fois, tu ne peux pas t'en empêcher. Ton regard se lève vers lui. Il le fuit habilement. Mais tu l'observes avec insistance. La gorge nouée, tu finis par détourner de nouveau le regard, ta main venant empoigner le haut de ton t-shirt, comme si tu étouffais.

« Et d'ailleurs.. Te fais pas chier à chercher qui c'est. Tu le touches pas, il te touche pas, et c'est bien comme ça. C'est mon problème. Je m'en occupe. J'ai pas besoin que tu sois en plus dans la merde toi aussi. »

Tu tombes de tellement haut. Depuis quand il pense ça au juste ? Tu pivotes, te dirigeant vers la porte. Tu sors de ta chambre, titubant presque jusqu'à un escalier. Tu le descends, arrivant dans une pièce insonorisée, une cave. Une pièce qui t'est réservée. Une pièce où tu te réfugiais après la découverte de ton don. Celle où tu laissais libre court à ta colère, à ta peur. Le matériel a été remplacé et n'a pas servi depuis longtemps.

Tu regardes ta main, tu fermes les yeux. Ton poing se ferme, et tu l'écrases contre tout ce qui te tombe sous la main. Des tables, des faux murs, des meubles. Tout y passe. Rien n'est épargné et tu continues à déverser, à évacuer toute cette angoisse. A la fin, il ne reste plus rien debout. Un champ de bataille. Tu te laisses tomber sur un amas de débris, y élisant place. Tu regardes le sol, coudes sur les genoux. Tu inspires pour te calmer puis tu te laisses tomber en arrière. Tu as mal au crâne. Comme à chaque fois que tu finis par tout faire exploser autour de toi.

Et tu sais qu'il est là. Qu'il attend.

« J'ignorais... je savais pas que j'avais franchi une quelconque limite un jour. J'ignorais que tu étais devenu si égoïste, si personnel. J'ignorais que tes problèmes n'étaient que les tiens. » Tu émets un rire nerveux, te passant la main sur le visage. « Quand j'avais un problème, tu te ramenais, sans me demander mon avis. Même si je voulais t'épargner des ennuis. Quand on a décidé de rejoindre RED, on savait tous les deux qu'on serait blessé à un moment donné. Mais on l'a fait ensemble. » Tu te redresses. « Les gens savent très bien que si on s'en prend à toi, je serais là. Et que la réciproque est tout aussi vraie. Et toi... toi tu voudrais que je reste les bras croisés ? »

Tu te lèves, époussetant mécaniquement tes vêtements. Ton regard finit par se poser sur lui.

« A quel moment ais-je perdu ta confiance au juste ? J'suis pas sûr de me rappeler de ça. »

Tu le rejoins, te laissant tomber sur une marche d'escalier, prêt de lui. Ta main vient nerveusement se glisser sur ta nuque, tes coudes appuyés sur tes genoux.

« T'as pas le droit de me demander de pas m'en mêler. Tu sais comment je suis. Tu le sais. L'abandon c'est pas dans mes gênes. Et abandonner mon meilleur ami, mon frère, c'est au dessus de mes forces. Et tu pourras pas m'empêcher de trouver ce salaud Artus. Quoi que tu en dises, quoi que tu en penses. »

Tes bras se croisent au dessus de tes genoux, et tu niches ton visage dans l'interstice formé.

« Je supporte pas quand tu joues au con, Tutus. Alors accepte mon aide au lieu de te braquer, de me rejeter. On est meilleurs amis. On est frères, non ? » Tu te redresses, posant de nouveau tes iris rubis sur lui. « Pourquoi tu refuses que je m'en mêle ? D'habitude tu t'en fous. Alors pourquoi... ? »
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockSam 15 Nov 2014 - 2:00
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Un instant de silence. Et le bruit de la poignée qui se tourne. Tu pivotes à peine, qu'orwenn a déjà disparu derrière la porte close. Les secondes défilent, alors que tu restes immobile face à la porte, de marbre. Tu sais tout ce qui concerne orwenn, toutes ses habitudes. Y compris celle-là. Alors tu soupires.

Tu dévales les escaliers de la cave, t'arrêtes lorsqu'un objet non-identifié vient se briser sur la marche que tu t'apprêtais à gravir. Regard vif à la silhouette dressée au milieu de la pièce. Qui en détruit l'entièreté, sans le moindre répit. Dans une moue, tu l'observes exploser au sens littérale du terme tout ce qui est à sa portée. Sans porter attention au reste. Avant de t'asseoir sagement sur la marche de bois : t'attends. Simplement. Parce que c'est la meilleure chose à faire. « J'ignorais... » Regard dans sa direction. « Je savais pas que j'avais franchi une quelconque limite un jour. J'ignorais que tu étais devenu si égoïste. » Égoïste. Tu butes aussitôt sur ce mot, tes sourcils se fronçant instantanément.

« ..si personnel. J'ignorais que tes problèmes n'étaient que les tiens.
- Ce problème n'est que le mien. »
Tu craches ces mots, malgré toi. Sur la défensive. « Quand j'avais un problème, tu te ramenais, sans me demander mon avis. Même si je voulais t'épargner des ennuis. Quand on a décidé de rejoindre RED, on savait tous les deux qu'on serait blessé à un moment donné. Mais on l'a fait ensemble. » Tu déglutis. « ..c'est pas comparable. » Red c'est la bonne cause. Red vous êtes pas que deux. Et red, ses opposants sont des taffioles.

« Les gens savent très bien que si on s'en prend à toi, je serais là. Et que la réciproque est tout aussi vraie. Et toi, tu voudrais que je reste les bras croisés?
- Exact.
- À quel moment ais-je perdu ta confiance au juste ? J'suis pas sûr de me rappeler de ça.
- Parce que je te sur-estime pas, je te fais pas confiance? C'est bon, arrête. »

Il comprend foutrement rien. Et ça te met sur les nerfs qu'il puisse te dire ça. Néanmoins, tu ne réagis pas lorsqu'il s'installe à tes côtés. « T'as pas le droit de me demander de pas m'en mêler. Tu sais comment je suis. Tu le sais. L'abandon c'est pas dans mes gênes. » Tu te crispes. « Et abandonner mon meilleur ami, mon frère, c'est au dessus de mes forces. Et tu pourras pas m'empêcher de trouver ce salaud Artus. Quoi que tu en dises, quoi que tu en penses. » Tu te racles instinctivement la gorge lorsque ta gorge s'enserre, tes pensées s'emmêlent. A la recherche désespérée d'une solution à tout.

« Je supporte pas quand tu joues au con, Tutus. Alors accepte mon aide au lieu de te braquer, de me rejeter. On est meilleurs amis. On est frères, non ? Pourquoi tu refuses que je m'en mêle ? D'habitude tu t'en fous. Alors pourquoi... ? » Ton regard croise aussitôt le sien. Vif, et surtout, ampli de reproches. « Parce que d'habitude y a absolument aucun danger. D'habitude, je m'inquiète pas. Et là, c'est pas trop ça. »

Tu souffles, avant de te relever, l'ongle de ton pouce allant se loger contre tes dents serrées. « ...Tsais ce que ce serait de jouer au con? Ce serait t'envoyer le voir. Parce que ça servirait à rien, et j'en ai parfaitement conscience. Tu peux rien faire. Ça te fait chier? Bah moi aussi. Autant que toi. Parce que ce que t'as pas pigé, c'est que je crache pas sur de l'aide. Je suis pas assez con pour vouloir me démerder seul par fierté. Je veux me démerder seul parce que je sais qu'aucune aide peut m'être apportée. C'est tout. » Tu le fixes quelques instants, avant de lâcher. « Tu peux soit rien faire, soit empirer la situation en te foutant dans la merde toi aussi. Et je te demande de choisir de rien faire. Pour toi, comme pour moi. Et là c'est moi qui te demande de me faire confiance. Laisse moi gérer ça seul, pour cette fois, ok? Fais pas le chaud, orwy. »

Fais moi confiance et laisse moi ce qui me permet encore de conserver la raison.
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockSam 15 Nov 2014 - 11:31


Les moments de crises entre Artus et toi, tu les comptes sur les doigts d'une seule main. Elles sont si rares que, lorsque Madame Discorde arrive pour tenter de faire pencher la balance, elle fout un bordel monstre dans ton esprit. Et tu détestes ces moments, même s'ils sont rares. Tu sens ton coeur se serrer et ta respiration se bloquer. Tu ne pourras jamais concevoir une vie sans Artus. N'y voyons là aucune forme d'amour autre que celle qu'un frère vouerait pour son frère aîné. Perdre Artus serait la pire des choses qui puisse t'arriver. Comme perdre Sarah. A la fois tes forces et tes faiblesses. Tout le monde le sait. Et si ce n'est pas encore le cas, c'est pas bien difficile de le comprendre. Même toi tu en es conscient.

« Parce que d'habitude y a absolument aucun danger. D'habitude, je m'inquiète pas. Et là, c'est pas trop ça. »

Tu l'observes, tiquant sur ses mots. Tu le laisses poursuivre tandis qu'il se lève. Tu restes assis, les sourcils froncés et le regard vrillé sur le résultat de ton pétage de câble. C'est Papy Goodwin qui va être content tiens.

« ...Tsais ce que ce serait de jouer au con? Ce serait t'envoyer le voir. Parce que ça servirait à rien, et j'en ai parfaitement conscience. Tu peux rien faire. Ça te fait chier? Bah moi aussi. Autant que toi. Parce que ce que t'as pas pigé, c'est que je crache pas sur de l'aide. Je suis pas assez con pour vouloir me démerder seul par fierté. Je veux me démerder seul parce que je sais qu'aucune aide peut m'être apportée. C'est tout. »

T'envoyer LE voir ? Nouvel indice : il s'agit d'un garçon. Ça ne servirait à rien que tu ailles le trouver ? Ton cerveau cogite rapidement. Soit il s'agit d'une personne hors d'atteinte, comme un adulte ou un S, soit il s'agit de quelqu'un de relativement fort. Les D sont trop fêtards, les C trop détachés, les B trop gentiment concentrés sur leurs révisions. Ne restent que les A. Le puzzle se reconstitue peu à peu, mais il te reste encore trop de pièces dans la boîte qui pourraient coller aux places libres.

« Tu peux soit rien faire, soit empirer la situation en te foutant dans la merde toi aussi. Et je te demande de choisir de rien faire. Pour toi, comme pour moi. Et là c'est moi qui te demande de me faire confiance. Laisse moi gérer ça seul, pour cette fois, ok? Fais pas le chaud, Orwy. »

Okay. C'est définitivement les agissements d'une personne que tu ne dois pas prendre à la légère. Probablement pas un adulte. Artus est un E un peu con qui a fait des conneries à travers RED, mais c'est pas quelqu'un qui mérite ce genre de punition. Parce que, à ce titre, tu ne vaux absolument pas mieux. Alors un S ou un A. Et, là encore, quelque chose cloche. Pourquoi le Ranker aurait envoyé un de ses chiens emmerder Artus ? Tu creuses dans ta mémoire. Artus n'a jamais rien fait qui aurait pu attiser la curiosité du Ranker. Si ce n'est RED, mais, dans ce cas, Artus ne serait pas le seul à subir. Ne reste donc que l'option d'un A.

Tu finis par te relever, venant sur la même marche que lui pour être à sa hauteur. Tu poses ta main sur son épaule, la serrant entre tes doigts avant de plonger ton regard dont tu ne peux voiler l'inquiétude et la frustration.

« D'accord. Je resterai en dehors de ça si c'est que tu désires vraiment. Mais sache que je ne le fais pas de gaieté de coeur, Tutus. » Tu affiches un demi sourire. « Mais si jamais tu as besoin de moi, tu n'as qu'à demander, je viendrai. Je te promets donc de ne pas m'en mêler. Mais promets-moi de m'appeler si tu as besoin d'aide. »

Tu l'attires à toi pour une étreinte bien masculine. L'inquiétude te ronge lentement. Quel A souhaiterait s'en prendre à Artus ? Ça te dépasse. Dans le fond, un A n'a pas plus de raison que le Ranker de s'en prendre à Artus. Tu lui tapotes le dos avant de le libérer. Histoire que ça devienne pas weird non plus.

« Allez viens. J'vais te présenter Papy. Ça te changera les idées tu verras. »

Tu remontes les escaliers en premier, une boule au ventre. Bien sûr que non ça ne lui changera pas les idées. Toi qui pensait passer un petit séjour tranquille avec Artus... c'est loupé. Tu regardes derrière toi pour voir s'il te suit puis tu le laisses te rattraper.

« Bon, tu feras pas gaffe, il va te faire passer un interrogatoire pour savoir si t'es pas mon ami juste par intérêt. Vu que je vais hériter tout ça. Bref c'est un parano. Et s'il t'accepte pas, on peut toujours s'enfuir pour aller manger des crêpes en ville. Voilà. »

Tu le guides à travers les couloirs richement décorés. Tu ne portes plus la moindre attention aux décors depuis longtemps. Ça te dégoûte de voir tout cet argent gâché dans des trucs qui seraient mieux dans des musées. Et, soudain, quelque chose te vient à l'esprit.

« Ah oui et... ne lui parle ni de Sarah, ni de mon rêve d'ouvrir un orphelinat avec l'argent de l'héritage. Il pense que je vais reprendre le flambeau de la famille en devenant avocat. »

Tu t'arrêtes devant une porte en bois massive et sculptée par un artisan reconnu dans la région. Tu te tournes vers Artus, inspirant profondément.

« J'ai l'impression d'être un type qui vient présenter sa fiancée à ses parents en espérant avoir leur bénédiction pour le mariage. »

Sourire amusé, se voulant détendu. Tu finis par ouvrir la porte donnant sur un petit salon avec des canapés et des fauteuils de style baroque. Papy Goodwin a toujours été passionné par le 18ème siècle français. Preuve en est quand on voit les meubles de la pièce. Le dit Papy Goodwin est debout, main appuyée sur une canne, le dos courbé. Ses cheveux blancs ont été coupés depuis la dernière fois que tu l'as vu. Il finit par se retourner, dévoilant son air bougon, renfrogné. Tu laisses Artus un peu derrière toi pour aller déposer une bise sur la joue de ton grand-père. Le truc qu'on fait dans toutes les familles. Le truc que tu comprends pas quoi.

« J'te présente Artus, papy. C'est mon meilleur ami, tu te souviens ? »
« Me prendrais-tu pour un vieux sénile ? »
« Je devrais ? »

Coup de canne sur le crâne. Tu émets un grognement plaintif. Tu l'as mérité, avouons-le.

« Ça va pas non ? »
« C'est pour m'avoir traité de sénile. »
« Je l'ai pas fait et... » tu es coupé dans ton élan par un nouveau coup de canne. « Et ça c'est pour quoi ? »
« Pour avoir fait exploser les meubles de la cave. »
« Mais... »
« Silence. »

Tu ronchonnes avant de rejoindre Artus. Le vieillard s'approche un peu pour venir se laisser tomber dans son fauteuil. D'un signe de tête, il indique à Artus de s'installer et tu prends place à côté de ton meilleur ami. Le vieux n'a jamais vraiment accepté tes relations. Amicales ou non. Il trouve toujours quelque chose à redire et tes dits amis finissent par s'en aller.

« Artus Théodore Myers, c'est bien ça ? Parle-moi de toi, Théodore. »

Tu lèves les yeux au ciel. Papy Goodwin aime utiliser des prénoms plus "nobles" lorsqu'il s'adresse à quelqu'un. Les prénoms trop extravertis ne lui plaisent pas. Raison pour laquelle il t'appelle plus souvent Matthias que Orwenn.

« Dis moi pour quelle sombre et mystérieuse raison tu as choisi d'être ami avec un crétin effronté comme Matthias. Tu n'as pas peur qu'il te fasse exploser, un jour, comme il exploser le mobilier ? J'avoue que ça m'intrigue qu'on puisse trouver un garçon comme lui intéressant. Je veux dire... en dehors du fait qu'il va hériter d'une fortune quand je ne serais plus. »

Tu serres les poings et les dents. C'est toujours pareil. Le même discours, le même refrain. Tu ne peux pas, selon lui, avoir de véritables amis. Pour lui, les gens qui s'intéressent à toi le sont à cause de ton héritage.



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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockSam 15 Nov 2014 - 14:46
pv orwenn
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Tu le suis en silence dans les couloirs, jetant des regards rapides au décor. Pas franchement intéressé, cela dit. Tu penses encore et toujours à la même chose. Il restera en dehors de ça. A cet instant t'avais pas pu t'empêcher de sourire. Comme une putain de libération. Bien sûr que tu lui diras, si tu juges qu'il peut t'aider sur quoique ce soit.
Mais faut-il encore que cela arrive. Et malgré tout, tu en doutes. Tu en doutes fortement.
« Bon, tu feras pas gaffe, il va te faire passer un interrogatoire pour savoir si t'es pas mon ami juste par intérêt. Vu que je vais hériter tout ça. Bref c'est un parano. Et s'il t'accepte pas, on peut toujours s'enfuir pour aller manger des crêpes en ville. Voilà. » Léger sourire. « Ah oui et... ne lui parle ni de Sarah, ni de mon rêve d'ouvrir un orphelinat avec l'argent de l'héritage. Il pense que je vais reprendre le flambeau de la famille en devenant avocat.
- Hein? »

Bug. Tu le regardes, incrédule. Il ne lui parle ni de sarah, ni de l'orphelinat? ..Est-ce que le papy connaît au moins sarah sous le rôle de la confidente? Tu n'as pas le temps de demander plus d'infos, histoire de pas faire de gaffe, que vous êtes déjà plantés devant la porte. Avec l'appréhension d'un couple qui s'apprête à être jugé. « J'ai l'impression d'être un type qui vient présenter sa fiancée à ses parents en espérant avoir leur bénédiction pour le mariage. » C'est une réelle connexion mentale. « Pourquoi c'est moi qui devrait être la nana azy. »

La porte s'ouvre.
Et tu découvres papy goodwin. Qui fait clairement la gueule. Pourquoi cet accueil si chaleureux? Mais alors que tu restes en retrait, prêt à te barrer en cas d'agression – orwenn y est déjà passé, misère –, tu observes la querelle entre papy et petit fils, ignorant si tu dois intervenir avant le traumatisme crânien ou si merde il est temps de se barrer. Néanmoins par esprit de solidarité, par amour pour ton orwy – c'est beau –, et par le peu de politesse que tu possèdes encore, tu restes à ta place comme un con, à te balancer d'un pied à l'autre pour faire genre t'arrives à t'occuper quand même.

Et puis la sentence arrive. Papy goodwin s'installe et t'indique de le faire aussi. Regard à orwenn. Tu te résignes finalement, t'asseyant sur le fauteuil. Et passes encore vingt secondes à remuer en cherchant une position confortable – comme les chiens oui – sur cette chose que tu n'avais jusqu'ici jamais testé. « Artus Théodore Myers, c'est bien ça ? » Tu t'arrêtes aussitôt. Position sérieuse, expression sérieuse. Hochement de tête. « Parle-moi de toi, Théodore. »
Sacrilège.

Tu butes sur le nom qu'il te donne. Théodore. Regard à orwenn². Il lève simplement les yeux au ciel. Qu'est-ce donc que ce bordel. « Euh, vous pouvez m'appeler artus hein. 'Fin je sais pas, c'est une forme de politesse d'appeler par l'autre prénom?....après si vous préférez théodore, ma foi pourquoi pas hein, 'fin, chacun fait ce qu'il veut. ...Vous disiez, donc. » Grosse impro. « Dis moi pour quelle sombre et mystérieuse raison tu as choisi d'être ami avec un crétin effronté comme Matthias.
- Qui?
- Tu n'as pas peur qu'il te fasse exploser, un jour, comme il exploser le mobilier ? J'avoue que ça m'intrigue qu'on puisse trouver un garçon comme lui intéressant. Je veux dire... en dehors du fait qu'il va hériter d'une fortune quand je ne serais plus. »

Tu cilles, on ne peut plus perturbé. Rire nerveux. Que tu tentes de réprimer aussitôt, feignant une toux. « Hum. Pour ce qui est de me faire exploser, j'y pense pas vraiment en faite. Pas que je sois suicidaire ou que ce soit mon kiff de voir si je vais crever ou non cette fois, mais je lui fais assez confiance pour y faire abstraction. 'Fin, si lui se pose pas la question, c'est qu'y a pas de question à se poser. 'Voyez. Un peu comme vous, 'fin vous avez pas la parano d'exploser au moindre contact. ..J'imagine, tout du moins. »

Tu prends une inspiration, « Après... Si vous, vous voyez que la fortune chez votre petit-fils, bah c'est pas mon cas. La première chose qu'il m'a dite, c'est pas je vais être riche, salut, je savais rien quand je suis devenu pote avec. Et très honnêtement, quand j'ai su, je m'en branlais un peu en faite. Sans vouloir t'offenser orwy. » Légère tape dans le bras de ce dernier, regard toujours fixé sur son grand-père. « J'ai eu aucun changement de comportement depuis, y a qu'à lui demander. Il peut me dire qu'il me donnera jamais rien, là, maintenant, tout de suite, ça changera rien. J'en veux pas de toute manière. » Léger sourire. « Si j'avais envie de gratter quelque part, j'aurais pu le faire bien avant, et pas avec lui. Des pétés de thune on en croise pas mal à prism, et bien plus cons qu'orwy. »

Quelques instants de silence. Ça fait un peu psycho dit comme ça. Tu finis par hausser les épaules, ne perdant pas ton sourire. « J'ai aucune preuve à vous fournir. Que vous me fassiez pas confiance, à la limite, normal, je vais pas vous en vouloir pour ça. Mais vous pouvez faire confiance à orwenn aussi. Je pense qu'il est assez grand pour savoir s'entourer des bonnes personnes. » Pause. « D'autres questions? Je suis parti là, je réponds à tout. »
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockDim 14 Déc 2014 - 16:13


Tu as un fou rire difficilement contrôlable lorsqu'Artus demande de qui Papy parle en disant "Matthias". Tutus sait très bien que c'est ton deuxième prénom, mais personne ne s'en sert jamais. Et, en plus de ça, vous vous appelez par vos surnoms. Alors les seconds prénoms qui servent à rien, on les oublie plus vite que le petit déjeuner ingurgité le matin même.

Puis Artus répond à Papy. Avec son tact légendaire bien entendu. Tu l'écoutes attentivement, à la fois amusé par les mots qu'ils emploient, et touché par la sincérité de ces mêmes mots. Tu lui prendrais volontiers la main pour le remercier, mais ça serait quand même grave louche, donc évitons. Il évoque ensuite l'héritage. Sujet sensible autant pour toi que pour Papy. Ce dernier est persuadé que tes amis n'en veulent qu'à ton argent. Et t'as beau dire que tu cries pas sur tous les toits que tu vas hériter, Papy il s'en moque. Il croit que ce qu'il voit. Et difficile de montrer à quelqu'un qu'on ne veut pas profiter de l'héritage d'une personne. On le dit, on le pense, mais c'est pas quelque chose qu'on puisse montrer.

« Après... Si vous, vous voyez que la fortune chez votre petit-fils, bah c'est pas mon cas. La première chose qu'il m'a dite, c'est pas je vais être riche, salut, je savais rien quand je suis devenu pote avec. Et très honnêtement, quand j'ai su, je m'en branlais un peu en fait. Sans vouloir t'offenser Orwy. »
« Tu me fends le coeur, Tutus. »

Tu lui rends son geste, affichant un large sourire. Ce qui déplaît à Papy qui tape le sol avec sa canne pour te dire de la boucler et de laisser Tutus continuer. Réaction à laquelle tu réponds par un sourire provocateur, rebelle.

« J'ai eu aucun changement de comportement depuis, y a qu'à lui demander. Il peut me dire qu'il me donnera jamais rien, là, maintenant, tout de suite, ça changera rien. J'en veux pas de toute manière. »
« Mais si, je te les paierais tes robes à froufrous, promis. »

Nouveau coup de canne. Dans ta jambe cette fois. Tu grimaces et grognes avant de te taire finalement. Tutus serait capable de gueuler sur Papy si ce dernier te frappe. Le dernier commentaire d'Artus concernant le sujet t'arrache un sourire et tu retiens un nouveau sarcasme par peur de te prendre un coup sur la tête cette fois. Papy était d'ailleurs prêt à lever sa canne pour te faire taire.

« J'ai aucune preuve à vous fournir. Que vous me fassiez pas confiance, à la limite, normal, je vais pas vous en vouloir pour ça. Mais vous pouvez faire confiance à Orwenn aussi. Je pense qu'il est assez grand pour savoir s'entourer des bonnes personnes. »

Papy toise ton meilleur ami d'un de ses regards mauvais. Il est évident qu'il pense le contraire. De tous les amis que tu as eu, aucun n'a su trouver grâce aux yeux du vieux. Tutus ne dérogerait certainement pas à la règle.

« D'autres questions ? Je suis parti là, je réponds à tout. »
« Sauf aux questions d'ordre sexuel, ça c'est privé entre nous. »
« Vas-tu donc te taire, Matthias ?! »

Tu lèves les yeux au ciel, soupirant. T'es habitué dans le fond, mais t'aimes aussi ne pas lui obéir, c'est ton côté rebelle. Papy te foudroie du regard tandis que tu t'avachis dans le canapé en bougonnant. Pas moyen de l'ouvrir avec lui. L'humour il doit pas connaître. Alors combiner ton humour douteux avec celui d'Artus, il va être servi. Et plutôt deux fois qu'une. Le vieux finit par te lâcher du regard pour se concentrer sur Artus.

« Ton discours est bien joli, Théodore. Mais, effectivement, rien ne me prouve que tu me dises la vérité. Alors, oui, je ne te ferais pas confiance. Je ne comprends pas d'ailleurs comment on peut être ami avec un imbécile comme Matthias en si peu de temps. »
« C'est mon parrain, Papy. C'est venu tout seul, c'est comme ça. Accepte-le. »
« SILENCE ! »
« Azu là. Pff. »

Tu croises les bras, ronchonnant. Papy se masse la tempe et soupire avant de regarder de nouveau Artus.

« Et toi Théodore, que possèdes-tu comme malédiction ? »

Tu lèves les yeux au ciel. Papy il voit les dons comme des malédictions uniquement parce que le tien est une véritable plaie. Il a pas entièrement tort, le pouvoir d'explosion est une vraie calamité. Mais y a des dons cool aussi. Puis la conversation donne l'impression de s'éterniser. Papy pose mille et unes questions à Artus. Sur tout et rien. Surtout rien. Genre la politique, et tous les trucs bien emmerdants comme la religion, la guerre dans le monde. Bref, l'interrogatoire saoulant habituel.

Et quand, enfin, tout se termine, Papy se lève et annonce qu'il est convié à une réception ce soir. Bien entendu, il ajoute que tu devrais venir mais la présence d'Artus te dispense exceptionnellement. Tu lèves les bras au ciel quand il a le dos tourné. Joie, bonheur. Et le vieux part un quart d'heure après. Sur le palier de la porte, tu le regardes partir, Artus à côté de toi.

« Désolé pour tout ça, vieux. Il est pire qu'un flic. Enfin, ce n'est qu'un bref aperçu de ce qu'il est vraiment. » Tu hausses les épaules en écho à tes pensées puis tu regardes ton meilleur ami, comme soulagé. « Bon, on est que tous les deux ce soir. Avec les domestiques forcément mais voilà. Y a quelque chose qui te ferait envie ? » Coup de coude amusé. « Je peux congédier les employés et on part faire l'amour dans toutes les pièces du manoir si tu veux. Y en a une bonne vingtaine. »

Et tu ris, te libérant du stress provoqué par l'interrogatoire de Papy. Il a pas demandé à ce que Tutus quitte les lieux sur le champ, donc ça doit être bon signe, pas vrai ?



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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clockJeu 2 Avr 2015 - 16:56
Pas de réponse depuis au moins 3 mois, le rp est archivé. MP un membre du staff pour le récupérer. ~
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MessageSujet: Re: brothers forever, même avec des coups de canne.   brothers forever, même avec des coups de canne. 1400359500-clock
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