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 Entre olives et champignons | PV

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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockSam 27 Sep 2014 - 1:54

Entre olives et champignons | PV - Page 2 Oscar_10

Dans mon agitation, le premier « bonk » n’a pas passé le filtre (attentive, tu as dit ? 8D). Mais le second, je l’ai reçu -et vu- cinq sur cinq. Et quand son front a cogné le placard, mes mains se sont levées d’un bond. Comme si j’aurais eu le temps de ralentir l’impact, malgré la surprise toujours présente.

__ Étie…
__ C’était un discours.

Je déglutis et hoche la tête positivement. Effectivement, j’avais compris. Mais il précise le fond de sa pensée, explique cette sensation de perte de contrôle, de guidage automatique lié à l’impression de déjà-vu qu’il vit avec nous. J’ai du mal à saisir ce qu’il peut bien ressentir, mais c’est sûr que ça doit être plus que troublant. Effrayant ?

Même pas le temps de demander qui est Britt que sa tête frappe à nouveau le placard.

__ Argh mais arrête de faire ça Étienne, tu vas te faire mal…, dis-je presque en suppliant.
__ Vous vous avez l’instinct de survie, moi j’ai l’instinct de... “vas-y mec c’est ta scène, récite ton texte”.
__ Ah…

Bah alors ? Notre (gigantesque 8D) Étienne se résigne face à qu’il a vécu dans son roman et qui se reflète dans ce qu’il vit aujourd’hui ? Effet miroir désagréable et incontrôlé apparemment.

__ Mais c’est quand même vrai hein ! J’le pensais ! Tout ce que j’ai dis ou presque, c’était pour toi sur le moment ! Et j’continue d’le penser, [...]
__ Okay, okay, t’inquiètes pas…
Mes mains s’embarquent dans une tentative de réconfort, d’apaisement en se posant sur ses bras. Y a pas de raison pour que je ne le crois pas. Et puis quand bien même, il n’a pas à essayer de se justifier. Ça en serait presque attendrissant si ça n’avait pas vraiment l’air de le perturber. Mais il s’agite tout en continuant que je lui rappelle cette fameuse Britt.
__ [...] Comme si j’te connaissais d’puis toujours. ... Pfff...

Touchée. Et en même temps, piquée. Pourquoi il soupire ? Ça le dérange d’avoir cette impression ? J’vois pas où le problème moi. C’est pas grave. À part si évidemment, il regrette la version originale. C’est certainement ça. Mais là, j’peux rien y faire.

__ J’suis programmé... J’suis écrit, tu parles d’un destin.

Lèvres entrouvertes, j’ai pas le temps de répliquer. Il se tire direct. En s’excusant mollement. Il balance tout à la trappe, comme ça. D’accord. Sympa… Je le regarde s’éloigner dans sa chambre, sans savoir quoi faire. Quelques longues secondes passent où je me me demande si ce n’est pas mieux de le laisser seul. Mais dans cette porte ouverte, je vois là une autorisation à entrer. Rôles inversés ?

Je décide finalement de m’approcher. Quoique un peu hésitante, je préfère rester à l’entrée de sa chambre. On a tous compris, dès son arrivée, qu’Étienne tenait à sa tranquillité. Et personnellement, je n’ai aucun problème à respecter cela. Au moins je sais que ça sera réciproque. Pour la forme et surtout pour annoncer l’éventuelle (la future ?) intrusion, je toque deux faibles coups contre l’encadrement en bois de la porte. Mon épaule s’y cale, mains dans les trop petites poches de mon shorty, je trouve vite sa silhouette.

__ Étienne… Léger raclement de gorge. J’crois que je m’y prends plutôt mal pour faire ça. Mais je veux bien faire un effort. Je me lance. Tu sais, j’ai toujours pensé qu’il n’y a jamais rien d’écrit, de définitif. Ça ne me plaît pas toujours parce que ça m’oblige à accepter de ne pas contrôler ma vie, mais en même temps… Petite inspiration profonde. Tout peut changer à tout moment. Ça a quelque chose d'excitant. Un léger brin d'adrénaline. Mais c’est surtout cet imprévisible qui nous fait avancer, nous fait déménager ou encore rencontrer de nouvelles personnes.

Mes mains sortent de la barrière de tissu dans laquelle elles s’étaient fourrées. Je le désigne brusquement, tout en faisant un peu de plus dans sa chambre.

__ Regarde. Tu en es la preuve vivante. Pour nous : qui aurait cru possible que le personnage préféré d’une enfant prendrait vie ? Qui aurait cru qu’on se lierait si facilement à lui ? Et qu’on s’attacherait autant à lui ? Pas moi. Mais je suis contente que tu es débarqué dans ma vie. Et je suis sûre que c’est pareil pour Morgan, Sarah ou même Dixie.

Avec le flot qui filtre de ma bouche, mon corps a simplement suivi. J’ai pénétré son antre.

__ Ça fait pas longtemps que tu es sorti du livre. Je suppose que c’est normal que certaines situations ou certaines personnes te fassent encore éprouver ça. C’est encore à vif. Et Georges a certainement tiré son inspiration de ses propres connaissances ou à au moins été influencé par le reste du monde. Alors laisse-toi un peu de temps, Étienne. Petit-à-petit, ça va se faire, tu vas te faire à cette vie. Encore plus tu ne le fais déjà. Je m’en fais pas pour toi. … À part quand tu te cognes d’un coup comme ça. Là, tu m’inquiètes un p’tit peu.

Un sourire taquin ourle mes lèvres un instant, tandis que ma main vient faussement symboliser la « petitesse » de mon inquiétude. Mais le sérieux revient sur les traits de mon visage. Je reprends tout aussi calmement après avoir glissé une mèche de cheveux derrière l’oreille. Mon regard est tombé un instant sur le sol et quelques croquis que j’évite d’une enjambée. Puis je capte son regard en m’imposant dans son chemin de déambulation.

__ Et puis tu sais… Ce livre, c’est ton passé. ‘fin je le vois comme ça. T’as pas le choix. C’est là. J’ai le mien aussi. Mon regard se fait plus insistant dans le sien. Et c’est pas parce que toi, tout ce que tu as vécu, tu l’as en toi grâce à l’imagination et la plume d’un autre que ça a moins d’impact ou moins d’importance. Dans la vie de tous les jours, les gens se ressemblent, ont des atomes-crochus ou s’opposent. On rencontre tous des personnes qui nous font penser à d’autres. Parfois, c’est plus fort. Moi aussi j’ai déjà eu cette impression de connaître quelqu’un par cœur alors qu’on ne s’était jamais vu avant... Mes épaules se dressent et s’abaissent le temps de quelques soubresauts tendus. Mon visage a dévié vers son bazar d’artiste. Ma voix est plus tendre, presque nostalgique. Et pourtant la sensation est là. Faut faire avec, construire quelque chose en la prenant en compte ou pas. Mon nez revient vers lui. Ma voix se fait plus forte et déterminée. Comme si je devais le convaincre autant que moi-même. Étrange. Tu décides. Pas forcément tout de suite. Mais tu le feras à un moment ou à un autre ; et de toi-même.

Quelques pas à reculons, finalement plutôt à l’aise, j’arrive à me trouver un petit peu d’espace libre par terre, contre son lit. Je me pose.

__ Et comme je te l’ai dit, tu vas la trouver ton indépendance avec le temps. Tu es déjà hors du livre. Tu es déjà en train d’en écrire un autre en quelque sorte. Laisse-toi faire. J’crois qu’il faut pas que tu essayes de contrôler quoique ce soit. Ça va venir tout seul. Laisse-toi surprendre.

Un grand sourire est décoché. À mon tour d’être un minimum rassurante et confiante –au moins pour lui. C’est plus facile pour les autres à vrai dire.

__ Et si tu t’entendais bien avec cette Britt, que vous étiez proches et que tout se passait nickel… Moi j’en suis contente. Ça n’annonce que du bon entre nous, tu crois pas ? Toi, tu as de bonnes bases. Me reste plus qu’à pas…

C’est sincère. C’est vrai. Simple et entier. Y a pas à tortiller. C’est bon signe. Une lueur d’espoir file : pas d’accrocs, pas de tensions. Juste la vie à la colocation. Une amitié qui se tisse finalement plutôt normalement si l’on comparé avec le destin extraordinaire et épique de Étienne Dobson.
Un pétillement complice du regard s’installe doucement au cœur de ces petites confidences qui s’échangent. Signe évasif de la main qui mime le bordel, le tournis, en synonyme du foirage habituel signé Bennett. Mais je dis cela avec un nouveau sourire et décontraction. Pour une fois.

Sempiternelles inquiétudes, poussez-vous sur les côtés. Il y a du changement dans l'air ces temps-ci. Et de quoi raviver des curiosités délaissées.

__ Tu me parles d'elle ? De Britt. Vous bossiez ensemble au fastfood, c'est ça ?


#ff6633 passé mi-septembre
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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockDim 28 Sep 2014 - 22:40
•Passé mi-septembre • #99b277
Charlie le rejoint, s’approprie un peu de son espace pour le rassurer. Le réconforter, dédramatiser. Lui s’est échoué sur son lit, assis, carnet et crayon en main, laissant cette dernière libre de griffonner des choses abstraites sans se concentrer dessus. Il écoute Charlie, acquiesce, dodeline de la tête et répond quand il le faut. Ils exposent leurs points de vue, dialoguent. Etienne lui glisse au passage que, depuis “la sortie”, il fait de son mieux au quotidien pour imaginer qu’il a simplement déménagé. Que c’est ce qui justifie qu’il ne les voit plus. Il souffle également que certaines fois, son esprit fait une autre métaphore, et qu’il associe cette perte à des décès. Il ne les reverra plus jamais: c’est comme si ils étaient tous morts. A lui d’avoir la force de continuer d’avancer face à ce qui ressemble au décès de l’ensemble des personnes qu’il a connu. Et puis, après les larmes, il préfère se dire que ça n’a jamais existé. C’est plus simple que de se dire qu’il a tout perdu.

Au final, Etienne avance. Doucement mais sûrement, il l’espère. Et il en est fier.

La conversation dure un moment, et puis, comme toujours, elle finit par s’essoufler. Les silences ponctués de “Mmh.” s’accumulent, et tout deux s’accordent sans se le dire sur le fait qu’il est temps de changer de sujet. Temps de passer à autre chose.

C’est Charlie qui fait le pas en le questionnant sur Britt. Un battement de cil, un sourire doux. Etienne pose son carnet et son crayon sur le lit, à côté de lui, et se laisse tomber en arrière pour s’allonger mains derrière la nuque. Ses pieds toujours au sol se croisent, son regard détaille le plafond.

▬ Ouais, on bossait ensemble. On a passé un an à sympathiser dans les cuisines. C’était une fille à part. Simple, mais spéciale. On était très bons amis. Une nuit, on faisait la fermeture tout les deux, il devait être 2h du mat’. En sortant on rentrait ensemble à pieds, et en passant devant une maison, on a vu deux paires de rollers sur le pas de la porte. Elle m’a dit qu’elle adorait les rollers. Puis qu’elle avait envie d’aller à la plage. Elle avait le don pour enchaîner les trucs qui ont aucun lien, ça me faisait rire. Bref, j’ai grimpé par dessus le portail et emprunté les rollers. Elle était gênée, elle hallucinait. Et puis on les a enfilé finalement. Alors je l’ai amenée jusqu’à la plage. On y a passé la nuit à déconner, nous baigner - on avait piqué des serviettes à une maison en bord de mer. Et puis l’matin vers 7h on est partis, on a remis la serviette sur le fil à linge, on est revenu jusqu’en ville pour déposer les rollers chez leurs proprio. Je l’ai ramenée chez elle, et elle m’a embrassé.

Il marqua une pause, soupirant.

▬ On est sortis ensemble mmmh... trois mois. Puis on a rompu d’un commun accord, parce-que ça nous apportait rien de plus que d’être amis, au contraire. On est redevenus de simples potes, et c’était très bien comme ça.

Il haussa les épaules, étendant son bras vers son coussin pour câler ce dernier derrière sa tête, contre le mur, pour pouvoir observer Charlie.

▬ Je trouve que le monde se complique vachement pour les histoires de coeur.

Il abaissa les commissures de ses lèvres, perdant ses yeux dans le vide lors d’une courte réflexion interne.

▬ Ca devrait pas être si compliqué. Si tu veux être avec la personne, si tu te sens bien avec et que tu la désire, dis-lui, et vivez quelque chose. Je trouve ça lâche tout les “ça marcherait pas”. Quand on est en couple les choses se passent parfois différemment, y’a des imprévus, des bonnes et des mauvaises surprises. Dans tout les cas y’a qu’en essayant qu’on peut savoir. Et puis, quand on aime plus, bah on arrête, et voila.

Il haussa de nouveau les épaules, glissant de nouveau ses mains derrière sa nuque.

▬ Le pire c’est de passer à côté de quelque chose juste parce-qu’ “on pense que”... . Il étendit sa main, traçant un avenir symbolisé dans ce geste. Faut pas se poser de questions et juste vivre, on verra bien ce que ça donne, ça peut être un cauchemar ou la plus merveilleuse histoire. Mais il y a qu’une façon de le savoir.


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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockLun 29 Sep 2014 - 23:17


C’est difficile. Comment fait-il ? Lorsqu’il évoque les différentes façons qu’il a d’aborder les choses, de les voir, de les ressentir… Moi je trouve ça bien injuste. Je préfère l’histoire du déménagement à tout le reste. Les poings au cœur, liés à la perte totale de son monde, ces disparitions qu’il a subi et subit certainement encore… Cela ne fait ressortir les deux seules réelles ecchymoses de ma vie. Et c’est déjà trop. J’ai détourné le visage à l’opposé d’Étienne, le regard dans le vague, le cœur au sol, la salive manquant à l’appel.

Mais comment fait-il ?
How boys can be so strong ?

Rien que d’en entendre parler, rien que de l’imaginer… L’émotion me gagne. Mes jambes se resserrent près de ma poitrine et mes yeux passent en revue ses dessins qui jonchent le sol. Quelques battements de cils alors que nos monologues s’estompent d’eux-mêmes et je suppose qu’Étienne sait exprimer tout ce qu’il ressent. À travers la musique, à travers ses dessins, à travers le moindre de ses gestes. Il ne retient rien. À l’inverse de moi. Et c’est certainement ça qui lui permet de passer à autre chose, ou du moins d’aller dans ce sens.

Et puis la voix de mon colocataire me tire de mes rêveries. Ah oui, Britt. Je lui ai demandé de me raconter. Je me tourne vers lui pour mieux de me caler contre le lit. Mes bras passent sur son matelas et mon menton suit le mouvement pour s’y poser. Mon regard bouge sans cesse, tantôt sur lui, tantôt sur le mur, les draps. Un doigt y navigue, dessinant des ronds, des étoiles ou toutes autres symboles informes tandis que ma tête s’incline de temps à autre en fonction de ses mots. Un sourire s’étire lorsqu’il parle du don de la jeune fille à passer du coq à l’âne. Comme si je savais très bien de quoi il parlait. Puis ma tête se redresse lorsqu’il enchaine avec l’emprunt des rollers.

__ Han sérieux ?

Je retiens un rire en entendant la suite de leur aventure nocturne… Avant de retrouver mon sérieux au moment où leur relation a pris un autre tournant. Mes iris détaillent le jeune homme cherchant à déceler autre chose. Étienne semble savoir vivre les choses intensément et avoir le recul nécessaire pour accepter les changements.

« Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer.
Le courage de changer les choses que je pense.
Et la sagesse d’en connaître la différence.
»

Même si je n’arrive pas moi-même à les mettre en pratique, ces phrases qu’ils répètent à tous ceux qui ont une addiction me sont restées. Lorsque j’accompagnais Aaron aux rares fois où il acceptait d’aller à ces réunions de soutien, à chaque fois, elles ressortaient. Et j’en reste toujours sans voix. Je viens même dissimuler ma bouche derrière mon bras lorsqu’il conclut que « c’était très bien comme ça. ». Un « mh, je vois… » m’échappe tout de même.

__ Je trouve que le monde se complique vachement pour les histoires de coeur.
__ Ha. T’as pas tort…
__ Ca devrait pas être si compliqué. …

J’acquiesce inconsciemment tout en me pinçant les lèvres et en écoutant sa théorie. Je déglutis. Ses propos sérieux me touchent un peu de plein fouet. Je les prends à cœur et les y enfermerais. Certains de ses mots, certaines de ses idées font dériver mon esprit vers Pytha. Et je me crispe.

« Je pense que, après ce que je lui ai fait, ça marcherait pas, alors à quoi bon essayer ? »

Est-ce que je dois changer mon point de vue ? Essayer quand même ? Faire le premier pas ? Lui parler ? Juste pour pouvoir me dire « t’auras au moins essayé ». Je soupire à mes propres réflexions. Je ne suis pas du tout courageuse.

Mais lui l’a fait.
Et lui a été blessé.
Mais ça n’entache rien à l’image que j’ai du basketteur.
Au contraire…

Je me redresse vivement pour masquer mon trouble. Ma réalisation. Je bouge pour mieux mettre mes réflexions ailleurs, mais là où elles doivent enfin être. Pas que Étienne ait déjà bien pointé les quelques erreurs du programme Bennett, mais quand même. Si. Et pas qu’un peu. Alors la mécanique de diversion se met en branle.

__ C’est quand même plus facile à dire qu’à faire. T’es marrant…

Je finis par grimper sur le lit et m’étaler à côté du C. Jambes pliées, je les croise et me mets doucement à battre l’air, tout en fixant le plafond.

__ Je crois que je suis purement et simplement pas faite pour ça. Comme tu le dis, c’est déjà compliqué. Et moi, j’ai un foutu don pour ne rien simplifier. C’est pas faute de vouloir éviter ça ou même de désirer un peu de simplicité. Mais bon…

J’hausse les épaules, faussement désinvolte. Puis mon visage roule vers lui, tout sourire.

__ « Sœur Charlie », t’en penses quoi ? Je pourrais essayer de me consacrer à une vie pure et chaste ? Je me plongerais avec ferveur dans la croyance en un être ultime qui suffirait à me combler…

L’ironie dans le regard dévie à nouveau bien vite vers le plafond.

__ Ou alors ! Il faut trouver un moyen d’annihiler cet organe totalement inutile qu’on appelle « cœur » et se contenter des plaisirs charnels les plus entiers. Ça et uniquement ça.


Une main est venue tapoter doucement sur mes lèvres en lâchant cette théorie. Un « hm… » conclut que je suis en pleine hésitation, avant de glisser à nouveau un regard amusé vers Étienne.

__ Alors selon toi… La vierge ou la putain, qu’est-ce que je devrais être ?



#ff6633 passé mi-septembre // 8D
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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockVen 3 Oct 2014 - 13:53
• mi-septembre + • #99B277

▬ C’est quand même plus facile à dire qu’à faire. T’es marrant…
▬ T’es ptet’ nulle dans ce domaine., lâche t-il en haussant les épaules, non sans une oeillade taquine.
▬ Je crois que je suis purement et simplement pas faite pour ça. Comme tu le dis, c’est déjà compliqué. Et moi, j’ai un foutu don pour ne rien simplifier.
▬ Sans vouloir faire mon Ackland, « t’es une fille. »
▬ C’est pas faute de vouloir éviter ça ou même de désirer un peu de simplicité. Mais bon…
▬ Mais tu t’ennuierais. Y’a des gens comme ça. J’suis sûr que c’est l’cas de Sarah.

Ils ne s’attardent cependant pas trop sur le « cas Sarah ». Car ça les dépasse largement tous les deux, c’est trop high lever en drama pour eux. Et encore, lui est arrivé au moment de sa vie le plus calme apparemment, le plus “saint”. Il en a loupé des choses, mais elle lui raconte, un peu, par-ci par-là. Les gens se confient à lui sans s’en rendre compte et quand ils s’en rendent compte ils râlent, comme si c’était de sa faute.

▬  « Sœur Charlie », t’en penses quoi ?
▬ A vomir.
▬  Je pourrais essayer de me consacrer à une vie pure et chaste ?

Le Vert hausse un sourcil, tournant la tête vers elle, entre amusement et incertitude.

▬ Qu’eeeest-ce que tu raconte.
▬ Je me plongerais avec ferveur dans la croyance en un être ultime qui suffirait à me combler…
▬ Hein hein.
▬ Ou alors ! Il faut trouver un moyen d’annihiler cet organe totalement inutile qu’on appelle « cœur » et se contenter des plaisirs charnels les plus entiers. Ça et uniquement ça.

Il cligne des yeux, formant sa bouche dans un O peu certain en reportant lui aussi son regard au plafond, dodelinant doucement de la tête.

▬ C’est... une autre solution.
▬  Hm… Alors selon toi… La vierge ou la putain, qu’est-ce que je devrais être ?
▬ Et le concept de demi-mesure t’a déja entendu parler ?

Il se redresse, s’assied dans un sourire amusé. Avant de s’appuyer nonchalamment en arrière sur une main, à moitié tourné vers elle, une jambe contre le matelas et la seconde repliée.

▬ Je pense que les deux s’emmerdent profondément. Et qu’aucun de ces rôles ne te va. T’es trop sentimentale pour la putain et trop putain pour la vierge.

Oeillade risquée, et il s’apprête à se protéger d’un éventuel assault féminin courroucé, aux aguets, moqueur.

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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockSam 4 Oct 2014 - 0:06


__ Et le concept de demi-mesure t’a déja entendu parler ?
Léger balancé de tête, mes paupières s’ouvrent un peu plus, les pupilles toujours rivées sur le plafond. Hm… Non, connais pas. Enfin, normalement. Même si il y a quelques exceptions.
__ Je pense que les deux s’emmerdent profondément. Ma tête s’incline vers Étienne, presque impatiente d’entendre sa punchline de conclusion. Et qu’aucun de ces rôles ne te va. Mes sourcils se haussent. Tiens donc… T’es trop sentimentale pour la putain et trop putain pour la vierge.

Blanc.

Puis rires.

Ça éclate d’un coup d’un seul.

Pétillement.

Main sur le ventre, comme pour limiter les spasmes qui me secouent. Mes jambes se replient et viennent échouer sur les siennes pour le pousser doucement.

__ Oh god. Quel résumé ! Ma seconde se pose un instant sur mes lèvres pour contenir les rires. Puis elle finit par effleurer d’un geste mon nez. J’sais pas comment je dois le prendre. Hahaha !

Je souffle pour reprendre un peu mon calme, tout en levant le regard sur lui. Ça faisait longtemps que j'avais pas ri comme ça. Je souris.

__ Étienne Dobson, le juste. "Parce-que-je-te-vois-clairement-et-que-je-mets-quand-même-les-pieds-dans-le-plat". Mes genoux viennent chahuter un coup le C. Étienne Dobson, où l’art de conclure avec finesse. Dernier hoquet de rire. Heureusement qu’il n’y en a qu’un comme toi, sinon on survivrait pas. Enfin je survivrais pas.

Trop direct. Franchise de killer. D’une certaine façon, ça me fait penser à Pytha. Même si Étienne est beeeaauucoup plus bavard. Plus sociable ? Dans le genre pipelette, Morgan, Jim, Cale et même Gautier et Hercule savent y faire. C’est à se demander ce qu’il faut y voir.

__ Faut que tu signes le prochain édito de la gazette de Shu. … Ou non. Vaux mieux peut-être pas en fait.

Ma main revient sur mon arcade sourcilière puis en profite pour dégager les quelques mèches de cheveux sur mon front. Puis je lève les bras au-dessus de moi pour m’étirer, me remettre en mouvement. Je me redresse, posée sur mes coudes. J’étire mes jambes, croise les chevilles.

__ Non mais plus sérieusement. C’est vraiment la restauration qui t’intéresse ? J’ai pas encore vraiment goûté à tes talents de cuisinier mais… Ma joue se cale sur mon épaule tendue, visage vers le blond. Avec les mots, tu as un don, Étienne.

Pas qu’un mais bon, on va pas trop le dire, sinon il y a un risque qu’il prenne la grosse tête. Comme un Ackland.

__ T’as jamais rien envisagé de ce côté-là ?



#ff6633 passé mi-septembre
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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockMar 7 Oct 2014 - 22:05

Passé mi - septembre • #99B277

▬ Étienne Dobson, le juste. "Parce-que-je-te-vois-clairement-et-que-je-mets-quand-même-les-pieds-dans-le-plat".
▬ Ouais, ça me fait rire.

Oeillade, sourire amusé. Toujours allongé, il la regarde en souriant, attendri. Charlie est vraiment une fille super. Il est content d’être son colocataire et a hâte de la connaître. Il se voit facilement traîner avec elle, sortir au ciné ou n’importe où; passer du temps ensemble. Le courant passe très bien, le feeling est bon, c’est naturel. Et simple.

▬ Étienne Dobson, où l’art de conclure avec finesse.
▬ Ouais t’a vu, tout en subtilité !, ironise t-il en se défendant du petit coup de genoux qu’elle lui donne, allongeant ses longs bras pour repousser et à moitié retenir ses jambes, pouffant de rire.
▬ Heureusement qu’il n’y en a qu’un comme toi, sinon on survivrait pas. Enfin je survivrais pas.
▬ Haaan, la pauvre.

Il lui tire la langue entre ses dents, amusé par ces taquineries.

▬ Faut que tu signes le prochain édito de la gazette de Shu. … Ou non. Vaux mieux peut-être pas en fait.
▬ Oh, quitte à écrire j’aspirerais à un peu mieux que ces ragots... Bon ok, j’adore ça, mais de là à m’y mettre...
▬ C’est vraiment la restauration qui t’intéresse ? J’ai pas encore vraiment goûté à tes talents de cuisinier mais… Avec les mots, tu as un don, Étienne.
▬ Mmmh...
▬ T’as jamais rien envisagé de ce côté-là ?

Il fait la moue, se redressant à son tour sur le coude, haussant les épaules, dubitatif.

▬ Si... Si bien sûr ça me plairait. Comme des dizaines d’autres choses.

Des rêves et de l’ambition, ça, il n’en manque pas. Des actes concrets pour les réaliser en revanche...

▬ La restauration me plaît mais c’est qu’un job étudiant, j’pense pas faire carrière dedans. ... Quoi que.

Lèvres épousées dans une moue hésitante, il fixe le mur devant lui, perdu dans ses pensées un instant. Ses mains tapotent ses flancs sans rythme particulier, battant au rythme de ses courtes réflexions.

▬ Je suis ouvert à plein de choses. On verra bien où la vie me mène. Y’a pleins de choses intéressantes à faire. Mais oui je suppose que le dessin et l’écriture feront toujours partie de ma vie, quoi que je fasse. C’est dommage qu’il y ait pas des clubs pour promouvoir et mettre en place des trucs côté arts. Ils sont tous là avec leurs sports à courir après leur baballe... Bon, si y’avait un club de volley je serai le premier à y aller, mais ça manque cruellement de club d’écriture ou de dessin ici. j’ai toujours eu ça dans mes anciennes écoles, j’trouve ça cool.

Il se redresse, s’assied en tailleur, c’est comme ça qu’il est toujours le plus à l’aise. Même en cours, parfois, il s’assied comme ça.

▬ T’es dans un club toi ? Pareil, pas de club photo, c’est con., dit-il d’un geste de la main qui s’abat finalement en douceur sur son propre genou.

∆ RadioEuphoria for Prism
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MessageSujet: Re: Entre olives et champignons | PV   Entre olives et champignons | PV - Page 2 1400359500-clockMer 8 Oct 2014 - 15:48


__ Si... Si bien sûr ça me plairait. Comme des dizaines d’autres choses.

Je souris. Curieux ou indécis ? Les deux probablement. Mais surtout, on est peut-être encore un peu jeunes pour se fixer dans une seule et unique voie. Il y a tellement de choses à voir et faire. Moi-même, je me dis qu’il faut peut-être envisager le médical vu mon nouveau don…

__ Je suis ouvert à plein de choses. On verra bien où la vie me mène. Y’a pleins de choses intéressantes à faire. Mais oui je suppose que le dessin et l’écriture feront toujours partie de ma vie, quoi que je fasse. C’est dommage qu’il y ait pas des clubs pour promouvoir et mettre en place des trucs côté arts. Ils sont tous là avec leurs sports à courir après leur baballe...
Rire vaporeux.
__ Ça s’appelle dribbler…
__ Bon, si y’avait un club de volley je serai le premier à y aller, mais ça manque cruellement de club d’écriture ou de dessin ici. j’ai toujours eu ça dans mes anciennes écoles, j’trouve ça cool.

Machinalement je me décale pour pas le gêner avec ses grandes jambes. Il est aussi grand que Pytha ?

__ T’es dans un club toi ? Pareil, pas de club photo, c’est con.

Je me recule en glissant sur sa couette pour m’adosser au mur, genoux repliés vers moi. Une main vient enserrer doucement l’une de mes chevilles, les yeux rivés sur ce geste, sans pourtant vraiment prêter attention à ce que je fais.

__ Hm… Bah disons que normalement, je suis la manager du club de basket. Mais vu qu’avec Pytha et Heath ça a été compliqué, plus les sanctions de Ruthel contre les membres de RED qui sont majoritairement du club et bien… Il y a comme une pause dans tout ça.

Je déglutis, une main passe dans mes cheveux au niveau de ma nuque et je lève à nouveau les yeux sur Étienne dans un sourire faible.

__ Autrement, je crois qu’il y avait un club de photo à un moment donné mais on en entend plus parler depuis un bout de temps. … J’avoue que de toute façon, j’suis plutôt solitaire sur ça. Et si j’veux échanger avec quelqu’un qui fait de la photo, j’ai pas besoin d’une réunion de club. J’vais directement voir la personne qui m’intéresse. Je hausse les épaules simplement. Mais peut-être que ça pourrait être intéressant pour des projets collectifs. Au café où j’bosse par exemple, ils exposent les talents locaux. Peintures, dessins ou autres. J’sais si tu vois qui est Mike ou même Francesca, mais ils font de la photo aussi. Ça serait sympa de voir leurs travaux sur ces murs. … Même Hannah, elle a uniquement son p’tit polaroïd. Mais j’suis sûre que si on lui donne un thème et qu’on lui demande de bosser sur des mises en scène de planches, elle ferait un truc super.

Et en parlant, mon esprit fait des connexions imprévues. J’étends alors une jambe. Ma main libre vient dessiner des motifs imaginaires sur les draps d’Étienne pendant que je digresse totalement.

__ Mh, sinon. Il pourrait même y avoir un mur pour les clients. Tu sais il existe « Prinstagram » ou c’est un autre nom d’appli… j’sais plus. C’est pour imprimer les photos prises via « Instagram ». Et bah, la fille lambda fait son p’tit selfie au café, poste sur son compte tandis qu’un des serveurs lui proposent de laisser aussi la photo au mur avec un ptit mot écrit directement sur la photo. La nana « pin » sa photo sur le mur. Comme ça, le café a comme un « board Pinterest » grandeur nature. Faut juste acheter une petite imprimante spéciale je crois...

Je me stoppe en pensant qu’il faudra que je leur en parle.

__ Ah. Désolée. C’est hors-sujet. … Mais tu vois c’que c’est Instagram et Pinterest ? Sinon j’te montrerais. Ça te plairait certainement, même si c’est très axé photo.

Je ris doucement. Puis ma cheville vient à peine se tordre dans un mouvement un tantinet nerveux.

__ Mais peut-être que je reprendrais la danse un de ces quatre… Ma tête s’incline sur le côté, je souffle. Avec Ashley, ça serait sympa. Mais faudrait que je vois le médecin scolaire pour vérifier que mon don a bien guéri mon genou et ma cheville et après… ‘fin, j’vais d’abord retravailler dans mon coin pour être sûre de pas avoir perdu mes « aptitudes ».

Je mime les guillemets en souriant avec un brin d’arrogance.

__ T’es le premier à qui j’en parle, alors tu dis rien. Ash’ a tendance à vite s’enflammer quand il s’agit de danse, j’veux pas la décevoir si au final j’arrive à rien. Okay ?



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