Sujet: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Mer 10 Déc 2014 - 18:36
Frans Magdaleentje & Sonera di Gregorio
Frans et Sonera, attrapés en même temps par le Cupidon téléporteur, attérissent ensemble dans la salle. En plus des murs en pain d'épice, des sucettes à gogo, des bonbons en abondance et de la fontaine en chocolat, il est écrit sur la porte verrouillée et renforcée que seule une étreinte d'au moins une heure pourra déverrouiller le sort magique qui les enferme ici.
HRP:
L'heure du topic est libre, je vous laisse vous arranger entre vous selon ce qui est ou non prévu pour vos soirées respectives. Si pour une raison X ou Y vous ne souhaitez pas faire ce topic, MP, il sera annulé. Si c'est ok, je vous laisse continuer à la suite. Amusez-vous bien ♥
InvitéInvité
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Mar 23 Déc 2014 - 15:58
Non j'veux pas
▬ Jun, pourquoi tu…
Et Sonera n’eut pas le temps de finir sa phrase, parce qu’un inconnu venait de lui agripper le bras pour la forcer à le suivre. Un cupidon. Ils avaient acceptés ça avec Vladimir, donc ils devaient s’y plier. Sauf que non, pas maintenant, elle ne voulait pas. Parce que Narcisse semblait différent, blessé et qu’elle ignorait pourquoi. Elle n’arrivait même plus à se souvenir de ce qu’elle avait pu dire avant. Sûrement à cause de l’alcool. Mais elle suivit tout de même le jeune homme habillé en blanc, qui l’emmena à un autre cupidon. * Encore un ? Sérieusement ? Je vais aller jusqu’où comme ça ? * Et à peine fut-elle entre ses mains que ses pieds quittèrent le sol pour y revenir quelques instants après, à un endroit différent. De l’intérieur, ça ressemblait à une maison écoeurante. Celle d’Hansel et Gretel, dans le conte des frères Grimm.
Quand elle finit son examen de la maison en pain d’épices et autres sucreries, quelqu’un se tenait à côté d’elle. Quelqu’un que Sonera connaissait très bien et qu’elle supportait malgré les crises de rage de monsieur. Frans. Sauf que ce soir, ce n’était pas le moment. On venait de l’arracher des mains de Narcisse alors qu’ils étaient en pleine discussion importante sur un sujet qu’elle avait oublié à cause de l’alcool et elle se retrouvait là avec lui. Sans lui adresser la parole pour ne pas lui sauter de suite à la gorge, Soni se dirigea vers la porte et tenta de l’ouvrir. En vain. C’est alors qu’elle vit le petit panneau sur la porte, qu’elle lut à haute voix.
▬ “La porte se déverrouillera seulement si vous vous faites un gros câlin d’au moins une heure.” Quoi ?! Ils sont sérieux là ?
Sonera fit volte-face vers Frans en soupirant longuement.
▬ Bon, je suppose que tu vas gueuler comme un putois que non tu veux pas me faire un câlin d’une heure. Ca tombe bien, moi non plus, pas ce soir. Donc à moins que tu aies une brillante idée que mon esprit inférieur au commun des mortels que tu représentes à toi seul, on est bloqués comme des abrutis ici.
Alcool + impossibilité de se rappeler ce dont elle parlait avec Jun et pourquoi il faisait la gueule + la situation qui se profilait à l’horizon avec Frans + une impression de vide quelque part en elle, tout ça mettait Sonera dans un état presque hystérique, elle l’agressait avant même qu’il ait pu se plaindre ou sortir de sa bouche tout un chapelet de gros mots qui se répétaient bien souvent à l’infini. Soni était d’une humeur massacrante et elle le faisait comprendre rapidement.
InvitéInvité
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Dim 28 Déc 2014 - 22:28
Ca avait duré le temps d’une insulte. Il sait plus trop ce qu’il s’était passé, Frans, il avait les souvenirs encore flous, secoué par cette brusque téléportation. L’ascenseur émotionnel, les événements qui s’enchaînaient, son esprit pas spécialement à l’affût de la moindre analyse - presque détendu pour ce soir, le hollandais. Il avait presque fini par éprouver l’once d’une sympathie pour cette soirée - mais il fallait que l’organisateur coupe court à ce plaisir en envoyant un grand type flippant pour le téléporter. Si encore c’était dans un bon endroit. Si encore tout cela avait un sens. Il n’aurait rien dit, si on l’avait mis en face de Leene pour s’expliquer - à défaut d’être acceptable, c’était compréhensible.
Là, c’était ridicule. Il s’était retrouvé dans l’endroit préféré de sa soeur, le couloir des bonbons - et à vrai dire, c’était ce qu’il détestait. Il n’était pas fan de bonbons, autant parce qu’il estimait ça inutile dans un repas normal que pour leur odeur insupportable. Il aimait les choses construites, douces pour l’odorat, les mélanges de saveurs - ce genre de choses pour lesquelles on cuisinait. Il aimait le construit, l’équilibré, le raisonnable, le bon goût. C’était aussi ennuyeux que toute sa façon de pensée, mais son premier réflexe fut de se boucher le nez dans une grimace qui aurait presque été comique s’il n’avait pas été aussi agacé.
Le truc, c’est que les choses s’étaient encore empirées immédiatement. Sonera était arrivée.
Il aimait bien être seul à seul avec les gens Frans, ça lui permettait de s’expliquer clairement. Pas de bruit. Pas d’influence. Pas d’intervention. Même dans la salle des bonbons, on avait matière à avoir une bonne discussion. Non, le problème n’était pas là. Le problème, pour Frans, c’était la personne qui était arrivée - car s’il n’y avait qu’une poignée de personnes avec qui il évitait soigneusement d’avoir une vraie discussion, conscient qu’elles ne mèneraient à rien, Sonera Di Gregorio en faisait parti. Même visage inexpressif, les mains enfouies dans ses poches quand il daigne tourner la tête vers elle.
« Bon, je suppose que tu vas gueuler comme un putois que non tu veux pas me faire un câlin d’une heure. Ca tombe bien, moi non plus, pas ce soir. Donc à moins que tu aies une brillante idée que mon esprit inférieur au commun des mortels que tu représentes à toi seul, on est bloqués comme des abrutis ici. » « Attends, juste une putain de seconde. Je viens de me rendre compte d’un truc, là. Je crois que j’en ai rien à foutre. »
Il a déjà lu la pancarte. Et son ton agressif l’énerve déjà, mais Frans n’est pas différent de d’habitude. Il reste impénétrable, inchangeable, parce qu’il ne voit pas en quoi l’humeur de Sonera le concerne. Elle ne tient pas compte de sa mauvaise humeur quand elle le harcèle avec sa bonne, il ne voit pas pourquoi lui devrait faire les efforts. Les choses lui vont très bien comme ça.
« Je suis d’humeur généreuse et je tiens même compte de ton infériorité intellectuelle pour t’expliquer les différentes façons qu’il existe pour sortir d’ici sans avoir recours à une idée répugnante comme une étreinte physique. Je vais utiliser mon pouvoir alors concentre-toi sur la minuscule part de cerveau qu’il te reste d’exploitable et pense à ce que je pense. »
Il lui envoie une vision d’elle en train de manger tous les bonbons et trouver une trappe secrète cachée, ou de dévorer la porte de la salle qui serait faite de chocolat. Il l’imagine aussi en train de défoncer la porte, d’exploser la poignée, ou plus intelligemment, de crier à l'aide. Oui, il lui arrivait de penser à des choses intelligentes - surtout pour éviter des démonstrations d’affections. Et il envoya toutes ces pensées vers l’esprit de Sonera.
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Lun 5 Jan 2015 - 21:52
Mais ta gueule là !
Sonera sentait l’alcool, un peu trop d’ailleurs, et elle était déjà excédée par la vue de Frans, à tort. Il n’avait rien demandé non plus et il restait égal à lui-même, toujours aussi implacable et se foutant totalement des autres. Peut-être bien que c’était ça qui dérangeait tant la blonde finalement, ce côté rasoir et lonesome cowboy qu’il essayait de se donner, ou peut-être bien aussi que c’était juste qu’il refusait de lui faire des câlins et qu’il l’envoyait chier à longueur de temps en remettant en cause son intelligence. Sauf que ce soir-là, ce fut un mélange détonnant de tout ça à la fois. Frans l’insupportait, tout simplement. Il allait encore lui faire comprendre qu’il était supérieur à elle, qu’elle était trop conne pour qu’il lui adresse la parole et toutes ces choses et ça l’énervait déjà.
▬ Attends, juste une putain de seconde. Je viens de me rendre compte d’un truc, là. Je crois que j’en ai rien à foutre.
Attends, mais moi aussi ! Fut ce qu’elle eut envie de répondre, mais Soni se retint. Elle sentait déjà l’hystérie qui grondait dans sa gorge, prête à sortir et attaquer au moindre moment, guettant ses instants de faiblesse. Partie la patience et la gentillesse presque trop naïve de la petite demoiselle, bonjour l’agressivité.
▬ Je suis d’humeur généreuse et je tiens même compte de ton infériorité intellectuelle pour t’expliquer les différentes façons qu’il existe pour sortir d’ici sans avoir recours à une idée répugnante comme une étreinte physique. Je vais utiliser mon pouvoir alors concentre-toi sur la minuscule part de cerveau qu’il te reste d’exploitable et pense à ce que je pense. ▬ Pourquoi tu prends toujours les gens de haut comme ça ? Tu te rends compte qu’en fait t’es qu’un putain de connard qui vaut pas mieux que les A et les S ? Tu te rends…
Ce fut un flot de pensées étrangères qui lui inondèrent l’esprit et Sonera fut obligée d’arrêter de parler pour se faire à la sensation. C’était horrible, c’était à quelqu’un d’autre et elle n’en voulait pas. Surtout si ça venait de Frans, que ça ne venait pas remplir le vide qui occupait son esprit et parce qu’elle sentait poindre un bon mal de crâne à cause de l’alcool. Elle s’assit contre un mur écoeurant de la maison de pain d’épices, l’air renfrogné en fixant son camarade de B d’un oeil noir.
▬ Je boufferais pas un gramme de ces trucs, ça se trouve c’est empoisonné. Et je sais pas si t’as remarqué, mais la porte est renforcée et l’honneur est à toi pour briser la poignée. Tu es un homme fort et supérieurement intelligent à moi comme tu te complais tant à le dire, alors vas-y je t’en prie. Pendant que tu fais ça en vain, je vais essayer de parler avec les morts plutôt que gueuler comme un putois EN PLEIN MILIEU DE LA FORÊT, marqua-t-elle en haussant le ton, pour faire remarquer à Frans son erreur. Il doit bien y avoir un élève lambda qui communique aussi avec les morts sur le yacht.
Un long soupir s’échappa des lèvres rouges de l’italienne, qui s'enorgueillit de ne pas s’être trop énervée sur le jeune homme, même s’il risquait de répliquer un peu plus fort, mettant à mal sa concentration. Sonera se mit en tailleur, ses jambes bien cachées sous sa robe et son manteau, le buste penché vers l’avant et ferma les yeux pour tenter de se concentrer, sous toutes ces brumes alcoolisées et hystériques. Est-ce qu’elle allait y arriver, vraiment ? Elle commença à faire le vide tant bien que mal dans son esprit en ignorant au mieux Frans qui semblait s’agiter en fond.
Les minutes s’égrenèrent et personne ne venait. Pourtant elle avait en quelque sorte “ouvert la porte” à tous les esprits défunts qui passeraient par-là, à défaut d’en appeler un en particulier mais rien. Personne. Pourtant toute l’île était habitée par des morts, avant elle les entendait tout le temps. Sonera inspira et expira longuement, doucement pour se recentrer, en vain. Elle ne parvenait même plus à activer son pouvoir comme il fallait. Pour s’en convaincre, elle fit un troisième essai tout aussi nul que les deux premiers et elle se releva d’un bond sans crier gare, manquant par la même occasion de valser avec le sol. Elle posa un regard non plus noir mais horrifié sur Frans. Non, il n’était pas annulateur de don et ils devaient être les deux seuls pélerins dans le coin, donc aucun autre type avec ce pouvoir. Alors pourquoi ? Elle devait se rendre à l’évidence, avec tout le calme dont elle pouvait encore faire preuve :
▬ Bon, je sais que tu t’en branles mais j’ai perdu mon don haha ! commença-t-elle d’une voix trop aiguë, au bord de la crise. Je sais pas ce que j’ai maintenant, mais je parle plus avec les morts. Je pensais qu’on pourrait appeler à l’aide comme ça mais non hahaha… Et j’ai pas envie de rester coincée là et… Et… Qu'est-ce que je fous là putain de merde ?!
Elle s’effondra contre la porte, à bout de nerfs. Oh oui, cette Jim’s allait être parfaite, qu’elle s’était dit la p’tite Soni. Parfaite, hein ? Elle ne voulait pas attirer la pitié de Frans - d’ailleurs elle n’en voulait même pas ,- mais elle se sentit craquer. Allez, maintenant que je suis au plus bas, décrédibilise-moi et crache-moi dessus comme tu sais bien le faire, petit chou. Fais-toi plaisir. Sonera était là, recroquevillée sur elle-même, un peu trop alcoolisée, à attendre qu’un gamin se foute d’elle parce qu’elle avait perdu quelque chose qui lui était devenu cher, à chialer comme une madeleine ayant perdu sa rage.
InvitéInvité
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Lun 12 Jan 2015 - 4:10
Quelle satisfaction de l’entendre fermer sa gueule à cause de son pouvoir. Malgré tout le talent qu’il avait quand il s’agissait de dissimuler ses expressions faciales, Frans ne put empêcher de l’observer avec un éclat de satisfaction dans le regard, fier de voir qu’elle était complètement déboussolée par son don. Il fallait le dire, Frans le maîtrisait à la perfection. Tout le travail qu’il faisait en annexe des cours l’empêchait de se maintenir suffisamment haut pour espérer monter en A -et de toute façon, il les qualifiait comme étant une bande de connards arrogants et inutiles à la société prismverienne-, mais il ne faillissait pas en maîtrise du pouvoir. Il s’était tant entraîné à dompter ce pouvoir qu’il avait fini par y arriver dans son entièreté - excepté quelques découvertes qu’il faisait de temps à autres.
Alors, les détails comme la rapidité des pensées ou leur impact, ça ne lui posait aucun problème. Sonera avait réussi l’incommensurable exploit d’agacer le hollandais, de ce fait, il avait tout bonnement décidé de lui pourrir la tête. Il aurait pu faire rentrer agréable ce flot de pensées, mais elle l’avait énervé - non pas comme habituellement par son surplus de bonne humeur envahissante, mais via son agressivité. D’ordinaire, c’était son rôle de pourrir les gens, et il ne prit pas vraiment bien le fait qu’elle lui prenne le rôle qui lui revenait de droit - et elle avait beau le fixer d’un oeil noir, appuyée comme une thug contre le mur, rien n’y changerait.
Le soucis, c’est qu’elle rouvrit sa gueule. Frans aurait bien voulu lui prier de la fermer via une de ses insultes habituelles, mais elle n’avait pas tort - les solutions qu’il avait improvisé mentalement pour espérer la voir faire silence ne marchaient pas, ou bien elle refusait de les appliquer. Frans était peut-être un connard, mais il n’était pas assez bête pour ignorer des informations qui étaient importantes pour sa survie - car il fallait le dire, être enfermé dans une salle remplie de sucreries (aliment qu’il déteste) était loin d’optimiser la longévité de son existence.
En outre, il comprenait. Mais il n’assumait pas pour autant.
« Bon, je sais que tu t’en branles mais j’ai perdu mon don haha ! » « Bordel, tu commences à comprendre mon mode de pensée, il était temps. »
Non sérieusement, il n’en avait rien à foutre. Son premier discours avait provoqué chez Frans l’incroyable réaction de l’absence totale de mouvement et de parole - sans doute espérait-elle quelque chose de plus dynamique. Peut-être qu’au fond, elle essayait juste de provoquer ses réactions. C’est ce qu’elle avait toujours fait.
« Je sais pas ce que j’ai maintenant, mais je parle plus avec les morts. Je pensais qu’on pourrait appeler à l’aide comme ça mais non hahaha… Et j’ai pas envie de rester coincée là et… Et… Qu'est-ce que je fous là putain de merde ?! » « Un espèce de connard nous a fourré dans cette situation de merde, qui va empirer d’ici quelques instants, alors laisse-moi te dire quelque chose. Je te permets pas de songer ne serait-ce qu’une putain de nano seconde à parler de l’acte qui va se produire très bientôt ou je passerai le reste de ce qui me restera de vie à pourrir la tienne et plus particulièrement ta tête. »
C’était une phrase compliquée pour exprimer le simple - les habitudes qui revenaient. Il resta interdit une seconde, l’observant, et s’approcha pour commencer l’étreinte avec toute la crispation et l’énervement du monde. Frans détestait les contacts - il n’acceptait que ceux de sa soeur. Seulement, rester une heure dans cette situation cauchemardesque semblait l’unique option pour se tirer de là, et il était prêt à l’appliquer. Il ne pouvait pas se permettre de laisser sa soeur toute seule - mais Jim paierait. Définitivement.
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel Sam 17 Jan 2015 - 16:36
Mais ta gueule là !
▬ Un espèce de connard nous a fourré dans cette situation de merde, qui va empirer d’ici quelques instants, alors laisse-moi te dire quelque chose. Je te permets pas de songer ne serait-ce qu’une putain de nano seconde à parler de l’acte qui va se produire très bientôt ou je passerai le reste de ce qui me restera de vie à pourrir la tienne et plus particulièrement ta tête.
Sonera releva la tête vers Frans, les yeux embués de larmes. De quoi elle pourrait bien parler le concernant, de toute façon ? C’était plutôt à lui de la fermer sur le fait qu’il l’avait vue pleurer, même si la jeune femme n’était pas frileuse à l’idée qu’on le crie sur tous les toits. Elle chialait, et alors ? Sans même attendre de réponse, elle retourna à sa léthargie, la tête entre les bras et le front posé sur les genoux, continuant de broyer du noir.
Ce ne fut que lorsqu’elle l’entendit s’approcher d’elle, le pas lourd dans lequel on sentait l’énervement, que Soni crut comprendre. Et lorsque Frans entra en contact avec elle, elle se tendit brusquement. Elle aurait voulu se soustraire à ça mais se contenta de grogner en s’éloignant au maximum tout en gardant l’illusion d’une étreinte. L’Italienne rageait intérieurement, maudissait Jim dans sa langue natale mais se laissa faire et finit même par se détendre et relever un peu la tête.
▬ T’inquiète, je dirais rien. Je veux juste qu’on sorte d’ici. Oh et… J’arrêterais de t’emmerder.
Parce que ça ne mènerait à rien, que Sonera avait fini par se lasser et que Frans ne cachait rien de plus qu’un peu de rage orientée contre tout le monde, c’était tout. Alors à quoi bon continuer de lui sauter dessus comme une sauvage et le forcer à la câliner. Elle se tourna pour être dans une position plus confortable, presque face à lui et posa sa joue sur son épaule. S’ils n’étaient pas deux à s’enlacer, ça ne marcherait certainement pas. Et ils restèrent comme ça pendant une heure, en silence.
Soni ne fut même pas étonnée de voir Frans s’éloigner en sortant un “Bref, salut”, les mains dans les poches et toujours aucun sourire sur les lèvres.
Hrp : Ceyfiniii \o/ *poupoute son frérot*
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Frans & Sonera ▬ L'antichambre d'Hansel et Gretel