Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
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Sujet: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Ven 16 Jan 2015 - 19:46
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce Ca faisait bien trop longtemps que je ne m'étais pas plongé d'un l'univers merveilleux de la Science Fiction. A vrai dire, depuis mon changement de classe. Et cela ne pouvait plus durer. Tous mes amis ou presque étaient des compagnons dans ce domaine, mais cela faisait quelques semaines qu'aucun d'entre eux n'était passé avec un DVD sous le bras. Assez déprimant. Il fallait absolument que je trouve quelqu'un avec qui me caler dans un canapé pour regarder quelque chose. Et mon choix se posa naturellement sur Joshua. On avait discuté sur la chatbox du pensionnat pas plus tard que la nuit précédente et cette idée de se re-reagarder Battlestar Galactica m'avait plutôt bien emballée. En plus, ça me sortirait de ma nostalgie de changement de classe, en faisait comme si tout était comme avant, sauf que je ne côtoyais plus les trous du cul de A quotidiennement. Il fallait donc le prévenir. Rapidement, je sortis une feuille de papier de mon trieur et mon stylo à plume pour lui adresser un message que Tolkien pourrait lui délivrer.
"Salut Piercy,
Je passerais d'ici une petite demi-heure/une heure pour qu'on se fasse ce marathon Battlestar Galactica ! Envoie-moi Orange si t'es déjà occupé, on remettra ça à plus tard.
Leann"
J'attachais à la va-vite la missive au dos de mon lézard qui fila dehors, sous le ciel couvert de Prismver. Je m'en voulais un peu de le faire sortir par ce temps, mais c'est généralement quand il ne fait pas beau comme ça qu'on a envie de se cacher sous une couette à regarder une bonne série, non? Je n'attendis pas de voir mon animal de compagnie disparaître à l'horizon comme je le faisais d'habitude avant de fermer la porte. Trop froid. L'air glacé de l'hiver c'était déjà suffisamment introduit dans la pièce comme ça.
- Vrr…
Je m'enroulais confortablement dans mon gros châle couleur ivoire avant de partir me préparer. Je choisis de m'habiller de ma plus chaude jupe, celle qui est démentiellement longue, en laine marron et qui a cette forme un peu bouboule en bas. Une de mes préférée. J'y assortis un pull beige crocheté par mes soins et un long gilet vieux rose doublé en dentelle dont le revers au niveau des épaule semblait faire office de châle. Le pull était assez ouvert mais ce n'était pas comme si je pouvais aguicher qui que ça soit avec mon style de grand-mère. Je préparais donc mon gros cabas avec l'intégrale de Battlestar Galactica, un carnet à dessin, des crayons, de quoi tricoter éventuellement et posais par-dessus un plat contenant une tarte au pomme et au chocolat, enroulé dans un torchon. Je n'aimais pas venir sans quelque chose à grignoter.
Un petit coup d'œil dans la pièce. Tolkien n'étant pas revenu, je considérais donc que Joshua était libre.
- Où on va? Me lança Kei en me voyais prête à partir. - Chez Piercy, regarder Battlestar Galactica, lui répondis-je en enfilant mon manteau.
Il ne répondit rien. Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon. Je mis le nez dehors et me confrontait au terrible froid hivernal. A chacune de mes expirations, un gros nuage de fumée blanche s'enfuyais de ma bouche. Blottie dans mon écharpe, j'avançais à grand pas. Mais à peine eu-je fait deux mètres qu'une première goutte de pluie vint se poser sur mon nez. Je levais les yeux vers le ciel devenu blanc, couvert par des nuages de plus en plus menaçant. Moins de dix mètres plus loin, ils avaient mis leur menace à exécution. Les goutes tombaient maintenant de manière régulière, de moins en moins espacée. Je pressais le pas, trouvant ma route à travers les chemins de la zone des dortoirs pour finalement arriver dans le coin des Bungalows.
C'est là que j'ai retrouvé Tolkien. Un message sur le dos. Le miens. Cet idiot s'était probablement perdu. Je soupirais et l'attrapais entre mon pouce et mon index.
- Sérieusement, qu'est ce que je vais faire de toi? Soupirais-je en le mettant juste face à mes yeux.
La petite bête avait l'air désolée, mais surtout morte de froid. Je l'enfouis donc dans mon écharpe et me hâtais de rejoindre le douzième Bungalow.
- Piercy, c'est Leann! Annonçais-je en frappant à la porte, j'ai voulu te prévenir que je passais mais Tolkien s'est perdu! Mais j'ai pris l'intégrale de Battlestar Galactica.
La pluie battait de plus en plus fort et de plus en plus vite. J'avais hâte de rentrer. Et j'ai oublié d'attacher mes cheveux. Tous bouclés par la pluie. Ca doit me changer...
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Ven 16 Jan 2015 - 22:08
Nothing but the rain
Je ne savais pas quelle heure il était. Je rentrais discrètement dans l’enceinte de Prismver. J’avais découché. C’est ce que je fais quand je n’ai pas le moral. Impossible de se ressourcer dans son lit avec ces dortoirs. Du coup j’étais parti me coucher à 21h afin de me réveiller au bout de mes 5h de sommeil. Je me réveille automatiquement au bout de 5h de sommeil, c’est comme ça, ça l’a toujours été. Tout le monde dormait, et je suis donc parti en catimini dans l’idée d’errer seul sur l’île muni de mon sac et de ma lampe torche. J’ai longé les falaises, après avoir traversé la forêt étincelante, pour finir sur la plage à faire des ricochets jusqu’à l’aube. J’avais besoin de me vider l’esprit. De couper la machine quelques instants. Arrêter de me faire du souci pour tout et n’importe quoi, de simuler dans ma tête les conséquences de chacune de mes actions… Bref, arrêter de penser. Mais on le sait tous… C’est impossible, hélas.
Je disais donc, avant d’être honteusement interrompu par moi-même, je ne savais pas quelle heure il était. Je savais juste que le Soleil était aux deux quarts de la première moitié de sa trajectoire. Il devrait être aux alentours de 10h. Le temps passe relativement vite le matin. Je n’avais qu’une hâte : rentrer et aller dans le bungalow 12 vide et rester au lit, attendre que la pluie tombe et qu’elle fasse un joli duo avec les fenêtres pour jouer ma berceuse préférée dont seule Mère Nature possède le secret. Je m’arrêtais au lac de l’école pour me débarbouiller discrètement et donner l’impression d’être frais comme un gardon. Une fois aux niveaux des bungalows je fis profil bas, je rabattis la capuche de mon hoodie et je longeais les murs. Le 12 semblait vide, comme prévue, génial je ne pouvais espérer mieux ! Je ne pris même pas la peine d’ouvrir la porte, je rentrai en phasant le mur du bungalow. Je me dirigeai vers la salle de bain, je ne pris pas la peine non plus de me déshabiller, mes vêtements ne passèrent pas la porte de la salle de bain. Ils tombèrent au pied de cette dernière. Je pris une douche bien chaude dans le but de détendre mes muscles, et de me détendre pour mieux me reposer.
Les nuages commençaient à se faire de plus en plus nombreux dans le ciel, ce fut la première chose que je remarquai lorsque j’ouvris la fenêtre de la salle de bain pour aérer. Ce qui me fit sourire d’ailleurs, encore un peu et il y aura une pluie torrentielle, et personne n’osera traverser la cour extérieur pour rejoindre le bungalow, cette matinée s’annonce PAR-FAITE. Je m’essuyais avec une serviette… En effet il n’était pas indispensable de le préciser… C’est avec une serviette autour de la taille que je me dirigeais vers mon armoire, je pris un sous-vêtement, un bas de jogging polaire noir, et un t-shirt blanc uni. Je ramassais mes vêtements sales et mon sac, je vidais les poches et le sac. Et je rangeais précieusement le contenu. Un petit bloc-note, un grand cahier à petite carreau à spirale, un feutre noir, un stylo noir et un crayon, 50 pence ma pièce fétiche, ma gourde et mon lecteur mp3. Je pouvais enfin aller me blottir au chaud. Enfin presque j’ai failli oublier un détail important. J’ai du mal avec la chaleur. Je coupais les radiateurs, et j’ouvrai légèrement la fenêtre avant de fermer les volets pour être dans l’obscurité. Je pris ma bouteille d’eau, et je sautai dans mon lit. Je m’étirai et je soupirai avant de bailler longuement. C’était parfait j’allais pouvoir me ressourcer et être en forme pour supporter toute la merde qui allait nous tomber sur la gueule dans les semaines à venir. La pluie commença à se faire entendre, un plic, silence, un ploc, silence, c’est mon moment préféré, qu’allait-il arriver après ce silence ? Rien ? Une fausse alerte ou le déluge ? Je croisais les doigts en espérant sincèrement que ce soir le déluge. Mon vœu fut exhaussé.
Je fermai les yeux avec le sourire. Mes oreilles me chatouillèrent. Non quand même pas… Je coupai ma respiration afin de mieux entendre les bruits environnants malgré la pluie qui s’acharnait contre mes volets. Quelqu’un arrive. « Piercy, c’es… » Avant même qu’elle ne touche la porte, je phasai de mon lit jusqu’à la porte d’entrée, ma tête dépassa du mur juxtaposé à la porte, et en posant ma main dans le dos de Leann je la fis quasi-instantanément phaser à travers la porte. Elle finit le reste de sa phrase dans le bungalow. J’étais toujours sec, je ne voyais rien à cause de la lumière extérieur qui a contracté mes pupilles, je cherchais à tâtons l’interrupteur de ma lampe de bureau. Je l’allumai, une faible lumière tamisée et agréable éclairait la chambre. « Tu veux que j’aille récupérer des vêtements propres dans ton dortoir ? La pluie n’est pas un problème pour moi… Sinon j’ai de quoi te dépanner… » C’est vrai qu’hier sur la ChatBox de l’école je lui avais parlé de Battlestar Galactica… Je ne pouvais pas lui en vouloir, et puis faut dire que l’atmosphère et le temps était plutôt adéquat pour ce genre d’activité. « Je te préviens, j’ai plus ou moins faire la moitié du tour de l’île. Je m’allongerai sur le canapé que ça te plaise ou non, et si tu n’es pas contente, tes jambes me serviront d’oreiller. » l’avertissais-je avec un petit sourire complice.
Je lui fis signe d’aller se sécher les cheveux dans la salle de bain. « On a de la chance avec cette pluie on devrait rester tranquille jusqu’à ce soir. » Je réarrangeais mon lit, je n’allais pas dormir maintenant. Je tirai de mon tiroir deux plaids. J’en jetai un sur le canapé, et je me couvris avec le second. « C’est quand tu veux, je te laisse lancer les DVDs je suis exténué. » Je m’affalais comme une merde sur le canapé.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Sam 17 Jan 2015 - 0:27
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce D'un coup, le noir total. Inexplicable, comme à chaque fois. Je détestait quand il me faisait passer à travers les murs. Je ne lui disais pas, évidement, mais j'avais toujours peur qu'il se rate et que je me retrouve propulsée la tête dans le mur et que je m'y arrête bêtement. Il faut dire que c'était un peu ridicule comme aveux. Ca risquerait de le froisser, en plus. On ne remet jamais la capacité d'un A à maîtriser son pouvoir en cause. Et j'étais bien placée pour le savoir. En attendant, j'étais juste plaquée contre Joshua, dans le noir. Je sentais les battements de son cœur à travers son t-shirt et des gouttelettes émanant de ses cheveux encore humides perler sur mon visage. BADUM. BADUM. Surprise ou pas, je sentais mes joues virer au rouge. Inspire. Expire. Inspire. Expire. Ok, ça va mieux. Leann, reste calme. Sa main gauche glissa le long de mon dos puis s'éloigna du côté du bureau situé tout près. Lumière. Je plissais difficilement les yeux. J'étais vraiment trop sensible à ces variations brutales de luminosités. Même à travers mes paupières, je ne voyais que ce grand flash blanc éblouissant. Soupire contrarié. J'essaye d'ouvrir les yeux petit à petit mais je n'y vois pas grand-chose. Entre-temps, il s'était écarté. Je commençais à peine à m'habituer à la lumière de la lampe pourtant pas si intense que ce qu'elle m'avait paru au premier abord.
- Tu veux que j'aille récupérer des vêtements propres dans ton dortoir? La pluie n'est pas un problème pour moi… Sinon, j'ai de quoi te dépanner.
Le baissais les yeux pour observer ma tenue. Etais-ce si déplorable? La partie visible de ma jupe avait plutôt bien fait face à l'humidité, mais mon manteau et mon écharpe faisait peine à voir. Tolkien n'était d'ailleurs plus là. Coup d'œil à droite. Coup d'œil à gauche. Il s'était juste faufilé jusqu'à mon sac pour s'y cacher. Du moins, il tentait. La tarte au pomme y prenait bien trop de place. J'enlevais donc mon habit et mon écharpe pour les accrocher derrière la porte en espérant qu'ils se dégorgent du déluge qui leur était tombé dessus. Les couches d'en dessous étaient à peu près sèches, mais je sentais tout de même ce froid glacial sur ma clavicule.
- Ca ira, mentis-je comme je le faisais à chaque fois qu'on me proposais ce genre de service.
A vrai dire, je ne me voyais pas l'envoyer sous la pluie aller me chercher une chemise et un pull qui, en plus, étaient mélangés avec mes sous-vêtements dans ce bordel permanant qui se faisait passé pour mon armoire, ni emprunté des vêtements à un garçon. Même si j'aimais les chemises démesurément grandes, je trouvais ça un peu gênant.
- Je te préviens, j’ai plus ou moins faire la moitié du tour de l’île. Je m’allongerai sur le canapé que ça te plaise ou non, et si tu n’es pas contente, tes jambes me serviront d’oreiller.
Je levais les yeux dans sa direction et laissa un petit rire s'échapper pendant qu'il me faisait signe d'aller me sécher les cheveux, un sourire complice sur le visage. Je me dirigeais donc vers la salle de bain, y attrapais une serviette que j'enroulais autours de ma tête, frictionnant mes cheveux tout en retournant vers la pièce principale
- T'as l'air crevé alors tu auras l'honneur de te servir de mes jambes comme oreiller, riais-je, du moment que j'ai le droit à un peu de couverture.
- On a de la chance avec cette pluie on devrait rester tranquille jusqu’à ce soir.
Je levais la tête vers la fenêtre. Les volets étaient fermés, mais on entendait le battement de la pluie. C'était reposant. Je m'appuyais sur l'angle de la porte pour écouter cette douce mélodie. Les fenêtre ouverte laissaient entrer cette bonne odeur de terre mouillée et de sapin que je humais à plein nez.
- C’est quand tu veux fini par s'impatienter mon camarade.
POUF. Il s'affala sur le divan me laissant le privilège de mettre le DVD. Toujours ma serviette sur la tête, je me baissais pour attraper le coffret, extirpant au passage ta tarte au pomme et le lézard-dragon qui s'y était installé pour y faire un somme.
- Ca arrive, ça arrive, le rassurais-je en ouvrant la boîte.
Je rentrais le premier disque dans le lecteur et me dirigeais vers la cuisine, mon gâteau à la main.
- Tarte pomme-choco, annonçais-je en la coupant en six parts plus ou moins égales, j'espère que tu aimeras.
- En tout cas, j'ai adorais attendre que tu m'ouvres la porte, sous la pluie…
Sursaut. Mon ami imaginaire était là, juste derrière moi, un regard menaçant sur le visage et trempé jusqu'au os. Il avait fini par re-poper à côté de moi en s'éloignant au dessus de la limite des 22,74m qui pouvaient nous séparer, et j'aurais pourtant préféré qu'il reste dehors. Il avait l'air de vraiment mauvaise humeur. Je lui fis une petite moue désolée et repartis vers le canapé avec mes sucreries.
- Tu me laisses une petite place? Quittes à ce que tu te vautre sur moi après...
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Sam 17 Jan 2015 - 2:38
Nothing but the rain
Je sais qu’elle n’aime pas quand je la fais phaser. Elle n’ose pas me le dire. Mais faut être aveugle pour ne pas le voir. « Désolé… De t’avoir fait phaser sans rien dire… Je ne voulais pas refroidir la chambre sachant que j’ai coupé le chauffage… » Je baissais les yeux, je n’aime pas m’excuser, j’étais un peu embarrassé sur le coup. Mais c’est que ce n’est pas poli de faire ça… Elle refusa que j’aille lui chercher des vêtements dans son dortoir, en même temps c’est compréhensible, je n’aurais pas spécialement envie que l’on touche à mes affaires… A vouloir être trop serviable j’en deviens idiot… Je soupirai en me passant la main sur le visage.
En riant à mon avertissement elle me dit que j’aurai l’honneur de me servir de ses jambes comme oreiller. Ce qui me fit sourire. Elle m’annonça qu’elle avait apporté une tarte pomme-chocolat. Je ne suis pas un grand fan du chocolat, et le mélange me semblait douteux. Mais pour faire plaisir à Leann je goûterai sa tarte. Je me tordis n’importe comment pour regarder Leann fouiller dans son sac, elle sursauta. Hmm... Sûrement son don… Je fronçais les sourcils sans m’en rendre compte. Il est vrai que je n’aime pas son pouvoir, je me méfie de cet ami imaginaire… Il ne m’inspire pas confiance. Depuis que je la connais j’ai peur qu’il ne se retourne contre lui. Et au risque de passer pour un paranoïaque, ce que je pense être. J’ai déjà prévu 2 plans de secours pour la protéger. Mais je préfère garder ce genre de chose pour moi. Je suis trop méfiant, et trop prévoyant… Ce qui mène à ce genre de situation où je peux passer pour un gros psychopathe.
Elle me demanda de lui laisser de la place. Je me redressai puis je me levais du canapé. « Attends deux secondes. » Je me dirigeai vers mon armoire et je lui lançai une de mes chemises blanches. « C’est un peu trop grand mais ça fera l’affaire, ne garde pas tes vêtements mouillés, ce n’est pas confortable et tu risques d’attraper froid… Change-toi je ne regarde pas. » Je lui tournais le dos en fixant droit devant moi avec détermination… Oui de la détermination… Pas la peine de me juger, je ne vous le permets pas. … C’est très embarrassant. « C’est bon ? » J’attendis qu’elle se pose sur le canapé avec sa chemise et le plaid que je lui ai laissé avant de m’allonger la tête sur ses jambes et le reste de mon corps caché sous mon plaid. « On ne se fait pas l’épisode pilote hein ? Bien que je l’adore, il dure 2h45… Et on connait l’histoire par cœur. Enfin pour ma part je la connais par cœur… »
Je cherchais à tâtons sous mon plaid la télécommande pour lancer le premier épisode de la saison 1. « 50 298 ! » C’était le nombre de survivant qui apparaissait dans chaque générique, je venais de le lancer pile avant son apparition à l'écran, et il était mis à jour à chaque épisode… Oui je suis un vrai fanboy de cette série, au point de connaître le nombre de survivant à chaque épisode. Je tournais la tête vers sa direction. « Je ne sais pas pour toi, mais avec Firefly, Battlestar Galactica est mon space opera préféré. C’est assez intéressant d’un point de vue scientifique ! Tu peux voir ça comme du naturalisme. Comment un groupe d’être humain évolue dans des conditions extrêmes. En plus c'est filmé avec caméra sur l'épaule, ça donne un côté documentaire ! » Je baillais avec la main devant ma bouche. « Ils sont dans l’espace, faut-il instaurer la loi martiale sachant que l’armée maîtrise les ressources, les défenses et les déplacements ? Faut-il conserver le droit à l’avortement sachant qu’il faut que la race humaine prospère ? Et aussi l’intrigue religieuse, mais chut… spoilers, on en reparlera devant la saison 3. » Je lui souriais tout en remuant la tête pour m’installer le plus confortablement possible sur ses jambes. « Je ne te fais pas mal dis ? » m’inquiétais-je.
« Ah… Si jamais je m’endors, réveille-moi aussitôt s’il te plaît. Je ne veux pas te laisser toute seule, ce serait incorrecte de ma part… » C’était surtout que j’avais peur de faire un cauchemar comme à mon habitude et qu’elle me voit me réveiller en sursaut et paniqué essayant de retrouver mes esprits et de comprendre où je suis. Mais ça, elle n’est pas obligée de le savoir, et encore moins de le voir. « Je trouve que l’Amiral Adama a une certaine classe, et qu’Apollo est un sacré trou du cul au début de la série. Comment peut-on ignorer une figure paternelle aussi swagg ? » Je commençais à sérieusement fatiguer, j’avais de plus en plus de mal à articuler correctement, et je commençais à dire n’importe quoi. J’espère ne pas dire trop de connerie.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Sam 17 Jan 2015 - 11:37
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce Les yeux rivés sur le canapés, je regarder Joshua tourner ses pupilles dans ma direction.
- Attends deux secondes.
Il se leva d'un coup et se dirigea vers son armoire qui était vraisemblablement bien mieux rangée que la mienne. Je le suivais du regard jusqu'à ce qu'il me lance une chemise qui m'arriva droit sur la tête avant de glisser dans mes bras.
- C’est un peu trop grand mais ça fera l’affaire, ne garde pas tes vêtements mouillés, ce n’est pas confortable et tu risques d’attraper froid…
Je la dépliais, la tenant par le haut des manches. Elle était gigantesque. Je jetais un coup d'œil vers mon hôte. Ce n'était que maintenant que je me rendais compte d'à quel point il était grand. Il mesurait combien? Un mètre quatre-vingts cinq? Quatre-vingts dix? C'était au moins vingt-cinq centimètres de plus que moi.
- Change-toi, je ne regarde pas.
Je souris en le voyant se tourner si stoïquement.
- Pff, n'importe quoi, souffla Kei en tentant d'essorer sa masse de longs cheveux - du moins, pour un garçon- gris toujours aussi trempés. Comme s'il allait pas jeter un œil. - Tu n'as qu'à monter la garde, chuchotais-je d'une voix que seul lui pouvait entendre, un sourire forcé sur le visage .
Il fit rouler ses orbes jaunes doré dans ses orbites tandis que je me tournais pour me dévêtir. Juste au cas où. Je laissais glisser mon gilet au sol et m'extirpais difficilement de mon pull, ne gardant que mon soutien-gorge en dentelle blanche. J'enfilais rapidement la chemise. Elle était d'une douceur incroyable et sentait l'odeur de Joshua. Avant de refermer les boutons, je la reniflais discrètement au niveau de mon poignet (ou de mes doigts, difficile à dire vu à quel point elle m'allait grand). Je retroussais mes manches au niveau de mes coudes pour la refermer.
- C’est bon ?
Malheureusement, pas tout à fait. Encore les deux boutons du haut. Vite Lean, vite. Plus qu'un. Il s'est déjà retourné. Mais à ce niveau, pour ce que ça change. Je me baisse pour ramasser mes vêtements que j'entasse sur mon sac à main avant de passer par la cuisine chercher deux parts de tartes et le rejoint vite sur le canapé. Il m'avait laissé un plaid. C'était un amour. Une fois que je me fus bien calée dedans, il s'installa sur moi, sa tête sur mes cuisse. Ca me rappelais un peu Lance, quand je tricotais.
- On ne se fait pas l’épisode pilote hein ? Bien que je l’adore, il dure 2h45… Et on connaît l’histoire par cœur. Enfin pour ma part je la connais par cœur…
De ton côté, tu connais la série entière par cœur… Quoi qu'il en soit, j'acquiesçais quand il lança l'épisode 1.
- 50 298! S'exclama-t-il comme un gamin devant un cadeau de Noël.
Il avait vraiment l'air d'apprécier. J'avais un peu peur de m'incruster quand je suis arrivée. Avec Tolkien perdu et le fait qu'il était enfermé dans le noir total, j'avais eu peur de déranger. Mais il semblait que ça ne soit pas si terrible finalement. Kei s'était assis sur l'accoudoir du canapé. Il semblait encore plus blasé que d'habitude et il me dévisageait constamment. Je fuyais son regard en posant la part de tarte de mon ami juste à côté de lui. Il tourna sa tête vers moi, tout excité par ce qui se passait à l'écran.
- Je ne sais pas pour toi, mais avec Firefly, Battlestar Galactica est mon space opera préféré. C’est assez intéressant d’un point de vue scientifique ! Tu peux voir ça comme du naturalisme. Comment un groupe d’être humain évolue dans des conditions extrêmes. En plus c'est filmé avec caméra sur l'épaule, ça donne un côté documentaire ! Fit-il en baillant Ils sont dans l’espace, faut-il instaurer la loi martiale sachant que l’armée maîtrise les ressources, les défenses et les déplacements ? Faut-il conserver le droit à l’avortement sachant qu’il faut que la race humaine prospère ? Et aussi l’intrigue religieuse, mais chut… spoilers, on en reparlera devant la saison 3.
Sa réaction m'arracha un sourire. On reconnaissait bien la le fanboy qu'il était. Mais il en fallait plus pour faire sortir Kei de son énervement. Il me toisait toujours aussi amère. C'était pas ma faute si on ne m'avait pas laissé l'occasion de passer par la porte. Je lui adressais une moue agacée.
- Je ne te fais pas mal, dis?
Il remuais doucement sa tête contre moi pour s'installer. Peut-être croyait-il que je faisais la tête à cause de lui? J'essayais de faire comprendre à Kei que "Pff, tu fais chier, c'est encore ta faute s'il s'inquiète!" par le regard mais il gardait toujours la même expression non-réceptive à ce que je tentais de lui dire. A vrai dire, je crois que ça l'énervait que je ne lui parle pas ouvertement en publique.
- Ne t'inquiètes pas, le rassurais-je, tu ne me dérange pas le moins du monde!
J'attrapais mon morceau de tarte et commençais a en avaler quelques morceau. Kei, de son côté, appuyais son doigt sur ma joue pour m'empêcher de mâcher. Il avait décidé de se venger… Et ça allait durer des heures. Dans ce cas, la meilleure méthode possible était de faire comme si de rien était. Ignorance totale.
- Ah… Si jamais je m’endors, réveille-moi aussitôt s’il te plaît. Je ne veux pas te laisser toute seule, ce serait incorrecte de ma part… - Pas d'inquiétude pour ça, tu ne seras pas le dernier à t'endormir sur moi, plaisantais-je, mais si tu y tiens.
C'était assez difficile de parler normalement avec un poke continue sur la joue, mais je trouvais que je ne me débrouillais plutôt pas mal. En tout cas, ça avait l'air d'ennuyer Kei. Il allait surement se lasser à un moment ou à un autre.
- Je trouve que l’Amiral Adama a une certaine classe, et qu’Apollo est un sacré trou du cul au début de la série. Comment peut-on ignorer une figure paternelle aussi swagg ?
J'approuvais totalement ce qu'il pensait. J'allais mettre une nouvelle bouchée de tarte dans ma bouche quand soudain… plus de tarte. Elle venait de se casser, là, juste au milieu. Les pommes chocolatées et la pâte brisée venaient s'émietter dans les cheveux de Joshua. Inspire. Expire. Inspire. Expire. Reste calme, Leann. Tu sais que ta pâte brisée tient le choque. Et tu sais exactement ce qu'il s'est passé. Pas besoin d'ouvrir les yeux. Le rire de Kei en dit assez.
- KEI!!! Criais-je en le regardant d'un air furibond, essayant comme je le pouvais de ramasser les morceaux de pomme dans les cheveux de mon ami. Mon Dieu, Piercy, je suis désolée! Vraiment désolée! Répétais-je sincère.
Je détournais fréquemment mon regard vers mon ami imaginaire, l'air de dire "Si jamais je t'attrape, tu t'en sortira pas si bien", mais il semblait plongé dans un fou rire inénarrable.
InvitéInvité
Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Sam 17 Jan 2015 - 16:22
Nothing but the rain
Je sentais que quelque chose n’allait pas, ça se voyait. Pas besoin de se la jouer mentaliste pour le remarquer. Un minimum d’empathie permettait de voir qu’elle n’était pas à l’aise. Et du coup moi aussi. C’est l’inconvénient de mon côté empathie, je ne maîtrise pas trop. Je peux me mettre dans la tête de quelqu’un d’autre, mais des fois je me mets à ressentir ce que la personne ressent au lieu de me contenter de comprendre. C’est comme ça que j’ai fait une crise d’angoisse devant Flash Forward quand Johnny Cho avait fait un enfant dans le dos de sa copine parce que cette dernière n’en voulait, et qu’il est convaincu qu’il allait mourir et qu’il voulait laisser un héritage… Enfin bref je m’égare…
Elle me rassurait, je ne la dérangeais pas. C’était déjà ça de pris. « Comment ça : pas le dernier à t’endormir sur toi ? Aurais-je de la concurrence et du souci à me faire ? » la taquinai-je en lui tirant la langue. Un moment de silence, poc poc poc, sproutch ! La part de tarte de Leann se désagrégea dans sur mon visage. Je ne bougeai pas. J’attends sa réaction, je ne pris pas la peine de la regarder, je regardais devant, ça m’était égal, je n’étais pas énervé, ni contrarié, j’étais calme comme à mon habitude, ce sont des choses qui arrive. J’attendais juste de savoir si c’était vraiment Leann ou l’autre déchet…. Bon ok, il se pourrait que je sois un peu contrarié. Mais ce n’est aucunement la faute de la pauvre Leann. Elle hurla après Kei. C’est bien ce que je pensais. Elle s’excusa en essayant de ramasser les morceaux dans mes cheveux. « Ce n’est pas grave. Tu n’y es pour rien. » la rassurai-je. Je posais ma main au sol.
Je pris appuie sur ma main, et je fis une espèce de roue sur une main pour me relever et me mettre face à Kei. Vu le regard de Leann, il devait être sur l’accoudoir. Je retirai un morceau de pomme de mes cheveux et je le mangeai. Roh c'est bon c'est pas dégueulasse hein, je viens de me doucher. Je phasai un court instant pour faire tomber les restes de gâteaux qui étaient coincés dans mes cheveux. Sans faire attention, j’étais devenu froid, le regard hostile, le visage sévère. Je fixais là où je supposais que Kei se trouvait. Il devait être fier de lui entrain de rire. J’émis un sifflement strident comme il m’arrive de le faire pour rappeler les enfants à l’ordre. « Hé trou duc. J’ai 4 plans pour te matérialiser le temps de te coller une raclée, et 2 plans pour te faire disparaître définitivement. Ceci est mon premier et dernier avertissement. Malmène Leann, contrarie la, vexe la, mets la de mauvaise humeur, ne serait-ce encore une fois, et je m’occuperai de ton cas. » Une main dans la poche je ne bougeais pas. J’étais toujours calme, juste de mauvaise humeur. Pas encore en colère. J’attendais de voir sa réponse.
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Sam 17 Jan 2015 - 18:13
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce Le long silence qui suffit mon excuse me mit mal à l'aise. Il devait être hors de lui. Il était calme tout le temps, il devait bien y avoir des moments où il craquait, non? Il devait bien être vraiment en colère de temps en temps. Et puis finalement, sa voix.
- Ce n'est pas grave. Tu n'y es pour rien.
Son timbre était … différent. Plus grave. Plus mystérieux. Mais en même temps, il ne semblait pas contrarié du tout. Enfin, ce n'était pas l'intonation de quelqu'un d'énervé en tout cas. Je tournais légèrement la tête, levant un sourcil. C'était une drôle de situation. Il se laissa glisser de quelques centimètre, posa sa main au sol. Toujours plus d'incompréhension. Joshua était plein de mystères. Et là, il pivota, fit une sorte de roue et se retrouva juste face à l'accoudoir. Là où Kei se tenait. J'écarquiller les yeux face à la scène. Mon ami imaginaire était tout à coup bien moins hilare. Il le toisa avec incompréhension, puis regarda en ma direction. Je n'avais aucune information supplémentaire à donner. Je ne savais même pas comment il avait deviné sa présence, mais il avait un sens de l'observation assez développé alors peut-être avait-il déduit de mes regards agacés qu'il ne pouvait être qu'ici. Je n'osais prononcer le moindre mot. La tension était palpable. Je courbais légèrement mon dos, comme pour m'enfoncer dans le canapé. Joshua venait d'avaler une pomme chocolatée tombée dans ses cheveux. Je lui aurais bien demandé comment il l'avait trouvé mais ça aurait ruiné l'ambiance. Seul le téléviseur osait encore faire le moindre bruit. Piercy déphasa. Je m'attendais au pire. Une seconde, j'ai cru qu'il allait, je ne sais pas, lui en mettre une peut-être. Il était énervé finalement. Très énervé. Mais est ce que ça marcherait vraiment? Rien est moins sur. Jusqu'à présent, personne n'avait pu toucher Kei, mis à part moi. Et si on avait déjà tenté à plusieurs reprise de le gifler, le baffer, le ruer de coups, personne n'avait encore réussit, relevant ainsi le niveau de son égo et des choses impensables qu'il s'accordait à cause de son immunité. Mais le brun rephasa immédiatement, laissa juste miettes et pommes s'écraser au sol. Un mélange de apaisement et de déception. J'étais rassurée de savoir que Joshua n'était pas en colère. Mais j'aurais tellement aimé voir Kei se prendre un bon poing dans sa petite face de narcissique mal élevé.
- Hé trou duc.
La tête de Kei se décomposant à ce moment là était priceless.
- J’ai 4 plans pour te matérialiser le temps de te coller une raclée, et 2 plans pour te faire disparaître définitivement. Ceci est mon premier et dernier avertissement.
Regard paniqué. Je lui fis comprendre sans un mot que je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il voulait dire. Enfin, je comprenais qu'il comptait lui en mettre une mais je n'en savait pas plus que lui sur le comment.
- Malmène Leann, contrarie la, vexe la, mets la de mauvaise humeur, ne serait-ce encore une fois, et je m’occuperai de ton cas.
Ok Leann. Inspire, expire, inspire, expire. Concentre toi là-dessus. Ne rougis pas en publique. C'est un peu la honte. Mais c'est dur à empêcher. Mes joues virèrent au rose pâle. Je fini par regarder dans la direction de Kei. Un regard plein de sous-entendu pesait sur moi.
- Eh bah, pour une fois que tu trouves quelqu'un qui veuille de toi, faut que ça soit un psychopathe violent. Bien joué! Ironisa le spectre. Tu diras donc à ton petit copain dangereux que je me rend.
Je n'aimais pas son ton sec, ni ce qu'il venait de dire. Joshua avait beau être un ami - et un ami plutôt mignon, et intelligent, et avec des bon goût en terme de cinémas et … passons je m'égare - ce n'était pas mon petit ami. Du tout. Il avait bien le droit de juste voir me protéger d'un tyran qui me suit partout, non. Et puis tout à l'heure, l'histoire "d'avoir de la concurrence et du soucis à se faire" c'était dans ce sens là aussi. Hein? Quoi qu'il en soit, Kei n'avait pas à dire ça. Ni à faire ce qu'il a fait. L'heure de la vengeance avait sonnée.
- Il a dit que tu bluffais, déclarais-je d'un air satisfait. Et que même si tu pouvais vraiment le faire, tu n'oserais pas parce qu'il était invisible.
Kei me toisa les yeux exorbités.
- J- J'ai pas dis ça du tout ! Leann, déconne pas!
Je me frottais les mains en mon fort intérieur. La vengeance est un plat qui se mange froid. Trou 'duc va. Ca t'apprendra.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Dim 18 Jan 2015 - 21:32
Nothing but the rain
Leanny me rapporte que Kei pense que je bluffe, et que ce ne sont que des paroles en l’air. Ce qui me fit serrer le poing, je m’apprêtais à aller lui en coller une. Mais pile au moment où je prenais appuie pour lui foutre mon pied dans la tronche, mon cerveau fit tilt. Leann semblait mal à l’aise face à la tension entre Kei et moi. C’est peut-être pour ça que sa remarque sonnait faux à l’oreille… Cet air satisfait. Elle est en colère contre Kei, elle voudrait que je lui en colle une pour se venger… Attends, elle ne serait pas en train de me manipuler ? … Mais peut-être que je me fais des idées… Non ça n’aurait pas fait tilt comme ça dans ma tête sans raison. Je fis un pas vers Leann et je la regardais. « Je suis déçu… Je sais remarquer quand on me ment. Et tu sais que je ne supporte pas les mensonges, et encore moins quand on me prend pour un con. Ce n’était peut-être pas ton intention mais c’est comme ça que je le ressens. ». J’étais limite triste. Ce n’était pas méchant je sais mais… C’est comme ça, je n’aime pas ça, je n’y peux rien…
Je lançais un regard au hasard vers l’accoudoir, je savais qu’il était là. Je serrai le poing, et je visais au-dessus de l’accoudoir un peu plus haut que la tête de Leann pour la hauteur. Je pense que Kei doit être un peu plus grand qu’elle. Je fis entre mon bras droit en phase. Je pris appui sur mon pied gauche, rotation de la hanche, impulsion du pied droit. Je levai mon point au niveau de mon visage, je mis tout mon poids dans le poing. Coup descendant. Je ne savais absolument pas si j’allais le toucher mais j’étais lancé. Et à ma grande surprise, j’ai senti quelque chose… Je l’avais touché ! Mais… Je ne comprends pas… Comment est-ce possible… On pouvait lire la surprise sur mon visage. Je regardais mon poing il était rouge, il commençait à enfler. J’étais complètement calme, juste étonné que ça ait fonctionné… « Bah ça alors… Au moins maintenant j’ai la certitude d’être pris au sérieux… Désolé Kei… Fallait que je… vérifie. » Je me demande si je peux l’emmurer… C’est curieux non ? J’ai plein de question de physique qui viennent à l’esprit… Comment le don de Leann fonctionne ? Serait-il dans une dimension qu’on ne peut voir, mais il arrive à interagir avec la nôtre… C’est intéressant… Mais pas le moment d’en parler. « Désolé désolé désolé… Pas si désolé que ça enfoiré, prends ça comme une vengeance pour tout ce que tu as pu lui faire endurer. » Puis je me tournais vers Leann. « Quant à toi, n’essaie plus jamais de me manipuler. Je ne suis pas dupe, et je ne supporte pas ça. »
Je m’étirai et je ballai longuement. Je me penchais vers la bouteille dos au pied de mon lit, je l’ouvris et je bus deux gorgées. « Bon on fait quoi maintenant ? Tu peux rester, il pleut énormément. Et je ne suis pas en colère si tu veux savoir, je ne t’en veux pas. Je ne suis pas si rancunier que ça on va dire. » Je lui souris en lui tapotant gentiment la tête. « L'autre devrait nous foutre la paix, il doit être choqué d'apprendre qu'il n'est pas intouchable. »
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Lun 19 Jan 2015 - 21:36
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce La tension monte. Je sens que j'ai visé dans le mile. Il serre son poing. Ses veines semble s'extirper de son poignet. Ca ne lui a vraiment pas plu. Je pince ma lèvre du côté droit. Ca me mettait un peu mal à l'aise de mentir comme ça, mais je ne pouvais pas manquer une telle occasion de voir l'expression prétentieuse de Kei se transformer en une affreuse grimace avant de voir sa tête défigurée taper contre le mur. Ca serait génial. Il plisse les yeux. Il essaye de deviner sa présence. Il vise cet être invisible qui l'agace presque autant que moi. Il va frapper. Là. Sa jambe se plie. Le poids de son corps se transfert rapidement, d'un côté à l'autre. J'ai attendu ce moment pendant des années. Enfin, si ça marchais. Mais bien que cela me paraisse très compliqué à réaliser, les supposition de Piercy n'étaient que rarement fausses. Pour ne pas dire jamais. Du moins, pas à ma connaissance. Il aimait suffisamment bien se poser des problèmes compliqués pour y avoir penser de façon très sérieuse. J'étais donc presque sûre que mon camarade allait pouvoir assouvir ma vengeance.
Mais il ne se passa rien. Non pas qu'il passa lamentablement à travers mon compagnon de toujours et échoua bêtement son stratagème. Mais il ne le frappa juste pas. Il se contenta de lever un sourcil. Il semblait perplexe. Puis le brun tourna la tête dans ma direction. Son regard sembla me transpercer. Ses yeux verts me jaugeaient, semblait analyser chaque mouvement de mes muscles. Je me pinçais la lèvre. Il avait l'air tout à fait sérieux.
- Je suis déçu.
Mon cœur rata un battement. Voilà pourquoi je n'aimais pas mentir. Je ne savais pas le faire. Ma voix devenait tout à coup bien trop aigüe et j'étais incapable de cacher mes sentiments. Je baissais les yeux.
- Je sais remarquer quand on me ment. Et tu sais que je ne supporte pas les mensonges, et encore moins quand on me prend pour un con.
J'écoutais son sermon, honteuse. Je savais que ce que j'avais fait était mal, et ça se retournait contre moi. J'enroulais mes doigts les uns autours des autres, en attendant que ça passe. Comme une enfant se faisant gronder par ses parents. Je n'avais absolument pas l'intention de le manipuler où "le prendre pour un con", comme il le disait. Ca ne m'était même pas passé par l'esprit. Pas la moindre seconde. J'ouvrais la bouche pour lui répondre, mais en y repensant, je n'avais pas grand-chose à dire pour ma défense. Soupire. Il valait encore mieux se taire.
- Ce n’était peut-être pas ton intention mais c’est comme ça que je le ressens.
Arrête de lire mes pensées… Forcément, il savait. Il était au courant, que je l'aimais bien quand même. C'était mon ami après tout. C'était mon petit Piercy. Je ne pouvais pas lu vouloir du mal. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal à l'aise. Là, assise sur son canapé, après m'être pointée à l'improviste, sa chemise sur le dos, et lui avoir menti en plus. C'était vraiment nul de ma part. En plus, j'avais pourri l'ambiance. Et on avait raté presque vingt minutes de film avec ces conneries. La poisse.
- Désolée … soufflais-je à mis voix.
Pas de réponse. Et puis là, sans que je sache pourquoi, un énorme BOUM. Puis un cri. Je levais la tête. Au vu de la position de Joshua (et de Kei, mais en ce qui concerne celle-ci, on évitera de rajouter une couche à son ridicule) il devait venir de lui mettre un punch magistral. Je fixais mon ancien camarade stupéfaite. Il avait l'air presque aussi surpris que moi. Peut-être doutait-il lui-même de la réussite de cette action? Non, impossible! Il était bien trop confiant pour ça. Ses doigts étaient crispés, tournant rapidement au rose, de plus en plus rougeoyant. Il avait dû se faire mal. Mais pourquoi est-ce qu'il avait fait une chose pareille? Du moins, pourquoi avait-il fait une chose pareil, après ce qu'il venait de dire? En tout cas, j'avais raté le meilleur de l'action…
- Bah ça alors… Au moins maintenant j’ai la certitude d’être pris au sérieux… Désolé Kei… Fallait que je… vérifie.
Malgré tout, il avait l'air fière de lui. En même temps, il y avait de quoi. Il venait de trouver une sorte de faille de l'espace-temps-magie-réalité-je-ne-sais-quoi-parce-que-je-deteste-la-physique et l'avait exploité avec brio grâce à son pouvoir, faisant ainsi de lui la toute première personne à toucher Kei. Mise à part moi, évidement. C'était donc un certain privilège qui nous était accordé. D'une certaine façon. Parce que je n'étais pas vraiment certaine que l'on puisse appeler ça un privilège.
Etonnement passé, Joshua repris son état normal.
- Désolé désolé désolé… Pas si désolé que ça enfoiré, prends ça comme une vengeance pour tout ce que tu as pu lui faire endurer.
C'était assez classe de sa part. Vraiment. Ca aurait fait une bonne punch line dans un film d'action. Ou dans un feuilleton un peu niais. L'un ou l'autre. Mais Piercy aurait préféré la première option, alors nous resterons sur le film d'action.
- Quant à toi, n’essaie plus jamais de me manipuler. Je ne suis pas dupe, et je ne supporte pas ça ,termina-t-il en m'adressant un regard assez persuasif.
J'acquiesçais rouge de honte. On ne m'y reprendrait plus. Du moins, pas à Joshua.
Il se détourna finalement de la façon la plus nonchalante possible, pour aller se désaltérer. Comme si cogner des gens qui n'existe que dans ma tête lui arrivait tous les jours.
- Bon on fait quoi maintenant ? Tu peux rester, il pleut énormément. Et je ne suis pas en colère si tu veux savoir, je ne t’en veux pas. Je ne suis pas si rancunier que ça on va dire.
Il pleuvait à torrent dehors. Le bruit continu de la pluie qui s'abattait tant contre les volets que le toit ne donnait en effet pas vraiment envie de s'aventurer dehors. S'il fallait rester alors… Sans une hésitation, je me ruais sur mon sac. Il y avait quelque part à l'intérieur une petite trousse de premier secours. Il fallait au moins que je m'occupe de lui. Il s'était fait mal par ma faute et à cause de mon envie irréfléchi de vengeance, c'était la moindre des choses.
- On commence par te soigner alors.
Je sortis un tube d'Arnica et un rouleau de bandages. J'étais toujours bien équipée à ce niveau là, je n'étais pas très adroite. Une fois tout retrouvé dans les méandres de cette poubelle/caverne d'Alibaba qui me servait de fourre tout, je me retournais vers mon ami et attrapais sa main avec toute la délicatesse possible. Il ne manquais plus que j'aggrave les choses! Ouverture. Un peu de crème. Fermeture. J'étalais la crème avec toute la douceur qu'il m'était possible de donner sur le poignet endolori du brun avant de l'enrouler dans le bandage.
- Ca sera déjà un peu mieux comme ça, conclus-je le sourire aux lèvres.
Battlestar Galactica tournait toujours en fond sonore, imperturbable. En même temps, il en fallait plus que ça pour perturber un DVD… Par contre, ce que l'on pouvait faire par la suite restait un mystère. Je regardais vers le coin cuisine. Il restait de la tarte au pomme, mais il n'avait peut-être plus vraiment envie d'en manger.
- J'imagine que c'est mort pour la tarte au pomme, tentais-je un peu gênée, en profitant pour ramasser les morceaux tombés au sol.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Mar 20 Jan 2015 - 0:48
Nothing but the rain
Elle acquiesça, elle était toute rouge. Je pense qu’elle ne recommencera plus, c’est tout ce dont j’avais besoin. Elle se jeta sur son sac, je crus qu’elle voulait partir, je tendis mon bras vers elle « Leanny ne pars pa… » je m’arrêtai aussitôt que je compris qu’elle fouillait dans son sac, je baissai mon bras, je me sentais un peu idiot… « Ah … ». Elle voulait me soigner, elle devait se sentir redevable. C’est absurde, redevable de quoi ? Enfin rien n’est sûr… elle est gênée et elle culpabilise c’est sûr. Comme je ne voulais pas qu’elle se sente plus mal qu’elle ne devait se sentir, je décidai de me laisser faire même si en temps normal j’aurais formellement refusé.
Elle revint et elle prit ma main. Hmm de l’arnica hein. Ouais rien de mieux pour ma main. Bon au moins elle ne m’applique pas une crème contre la mycose. Je n’ai pas à me plaindre. Je la regardais faire avec intérêt. Elle s’y prenait comme si j’étais aussi fragile qu’une bulle de savon. Au moment où la pommade toucha ma main je n’eus pas assez le temps pour refouler ce foutu réflexe qu’on a tous quand on touche quelque chose de trop chaud ou trop froid : retirer sa main rapidement. M’enfin… J’ai réussi à l’inhiber plus ou moins, disons que ma main allait se barrer mais qu’au final… non. Je ne pus m’empêcher de me pincer les lèvres, c’était vraiment froid et mon poing était vraiment chaud, je sentais mon pouls. Vasodilatation entraînant œdème rougeur et chaleur. Brrrr. C’est froid. Mais je me laissais faire.
Elle enroulait mon poing dans un bandage. Je n’ai pas l’habitude de me faire soigner, j’ai tendance à m’oublier et à laisser les choses guérir d’elles-mêmes. Elle avait le sourire quand elle finit le nœud de mon bandage, sourire plus ou moins contagieux, je souriais timidement. Elle jetait son regard vers le coin cuisine. Sa tarte aux pommes, je ne l’ai toujours pas goûté… Pomme chocolat... Bon je vais faire l’effort pour elle. Au moment où je me tournais vers ladite tarte, elle prit la parole, « J’imagine que c’est mort pour la tarte aux pommes… ». Elle se baissait pour ramasser les morceaux au sol, je tirais le balai et la pelle pour balayer. « Debooouuut, tu es mon invitée, il ne manquait plus que ça, que tu fasses le ménage, et puis quoi encore ? ». Je passais un coup de balai et je ramassai les miettes. Je me dirigeai, pelle en main, vers la poubelle, je jetai les miettes avant de me tourner vers la tarte. Je pris la plus grosse part que je dévorais en trois bouchées sans dire un mot. Avale vite avant que ton cerveau ne réalise que tu n’aimes pas le chocolat mélangé aux fruits. Je ne laissais rien paraître, je ne comptais pas vexer mon amie. Et je suis bon comédien même si je hais mentir... Disons que c'est pour la bonne cause hein. C’est con sans le chocolat j’aurais pu manger la tarte sans rien lui laisser. J’avalais de grosses bouchées à moitié mâchée, je manquais de m’étrangler à chaque fois. La part finie, je pris une grande inspiration. On aurait dit que je n'avais pas manger depuis un siècle, ou que je découvrais mon nouveau plat préféré. Et d’un regard complice, le sourire en coin, je commentais « Hmm… C’est comestible… ».
Je regardais autour de moi, je tentais de sentir la présence de l’autre con. « Kei n’est plus là ? Il boude ? » J’espère qu’il ne se vengera pas sur elle… Je pense que mon message était clair de toute manière. Il n’a pas intérêt à se venger ou tenter quoique ce soit sur elle. Les amis, c’est un peu la famille qu’on choisit. « Bon on retourne sur le canapé ? On peut peut-être s’y installer avant la prochaine attaque Cylon ! Aller vient ! » Je lui pointais le canapé du doigt. Bien entendu, j’attendais qu’elle s’y installe en premier car je comptais reposer ma tête sur ses cuisses et essayer de piquer un somme. « … Merci pour le bandage Leanny… » J’étais un peu embarrassé, je ne suis pas familier avec les petites intentions. C’est moi qui prends soin des autres et non l’inverse.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Mar 20 Jan 2015 - 20:22
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce Alors que mon ami ramassait les miettes de tartes, refusant que j'en fasse plus, je me dirigeais vers la poubelle pour jeter les plus gros morceaux que j'avais pu ramasser. La croûte, deux morceaux de pommes, un peu de chocolat. C'était ma moindre des choses. Si la tarte avait atterrit par terre, c'était bien la faute de mon stupide ami imaginaire, non? Joshua m'y rejoint quelques secondes plus tard avec sa pelle et son balai. C'était amusant de le voir en petit homme d'intérieur. Pas habituel. Une fois débarrassé de tous ces ustensiles, il fit volte face pour littéralement detvorer un énorme morceau de tarte. Ce n'était pas di tout son genre. Je ne m'étais jamais focalisée sur sa manière manger mais je n'avais pas souvenir qu'il eut été cet espèce de porc affamé. On aurait dit les parents de Chihiro dans cet étrange stand de nouille. Vraiment pas très Joshua -ish... Il engloutissait les morceaux sans même les mâcher, les laissant le moins de temps possible dans sa bouche. Il de devait pas sentir le goût du tout...
Ah.
Qui n'a pas envie de sentir le goût d'un gâteau? Celui qui ne l'aime pas, forcément. Pour l'avoir goûté tout à l'heure, j'étais sûre de ne pas avoir inversé le sucre et le sel, ni la farine avec le bicarbonate. Le dosage n'était pas différent de l'habitude, je ne l'avais donc pas complètement foiré. Seul solution : il n'aime pas les tartes pomme - chocolat La boulette totale. En plus, il se forçait à manger... Comme si ça allait me blesser. Chacun ses goûts, ce n'était pas la peine d'en faire des tonnes.
- Hmm c'est comestible, conclut l'homme en déglutissant une dernière fois pour faire passer les derniers morceaux de pâtisserie.
A quoi bon se force comme il l'avait fait, si c'était pour montrer si évidement que ça n'a pas plu une fois qu'on a tout avaler? Joshua était décidément plein de contradictions.
- Kei n'est plus là? Il boude? interrogea-t-il comme pour changer de sujet.
- Bien sûr! Affirmais-je en allant dans sa direction, il ne peut pas disparaître après tout.
C'était le côté original de mon pouvoir : inratable. Contrairement à Aurora qui avait le même genre de capacité, elle n'était pas toujours capable de garder ses trois chiens à sa garde tout le temps. Alors que j'aurais vendu mon âme pour me débarrasser de Kei une heure ou deux de temps en temps… Pouvoir me reposer sans qu'il me fasse chier, pouvoir faire des trucs de filles sans qu'il se moque de moi. Bref, une vie un peu normale.
- Bon on retourne sur le canapé ? On peut peut-être s’y installer avant la prochaine attaque Cylon ! Aller viens !
Je soupirais et me dirigeais vers le sofa pour m'y vautrer aussi confortablement que possible. C'était plutôt confortable à vrai dire. Josh' était resté debout, juste devant l'écran.
- Merci pour le bandage, Leanny, finit-il par avouer.
Il avait l'air mal à l'aise. J'imagine qu'il ne se faisait pas souvent mal en frappant un homme invisible. Et encore moins soigner par quelqu'un d'autre. Tel que je connaissais le bonhomme, il devait plutôt se la jouer solitaire s'il advenait qu'il se blesse.
- C'est normal, voyons, rétorquais-je chaleureusement. Aller, viens là!
Je donnais de petits coups sur mes genoux pour lui indiquer qu'il pouvait retourner se reposer sur moi.
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Mer 21 Jan 2015 - 1:00
Nothing but the rain
Elle disait que c’était normal de m’avoir fait un bandage avant de m’inviter à m’allonger sur le canapé. Je posai le plaid au sol, je m’allongeais confortablement sur le canapé, la tête posée sur ses jambes, je pris d’une main le plaid au sol et je me couvris avec. « La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter, c’est agréable. J’adore le son de la pluie qui s’abat contre les volets. » lui dis-je avant de prendre la télécommande pour baisser un peu le son afin de me concentrer sur les volets. Je commençais à me dire que je pouvais suivre l’épisode en fermant les yeux, vu que je connaissais la série par cœur je pouvais me visualiser les scènes rien qu’en écoutant ce que les personnages disaient. Je baillais et je fermais les yeux, j’écoutais. « Non je ne dors pas » rassurais-je Leann avec un sourire. « Tant que tu ne me tripotes pas les cheveux, je ne m’endormirais pas. » … C’est un truc qui me faire sombrer à chaque fois. Une main dans mes cheveux et pouf… Je suis à votre merci… C’est assez embarrassant, mais j’adore ça. Le son de la télé se faisait de plus en plus lointain mais le volume se faisait de plus en plus fort. Je commençais à m’endormir. J’espère que je ne m’endormirais pas la bouche ouverte et que je ne me mettrais pas à baver sur Leann. Ce serait vraiment embarrassant pour le coup… Mon ouïe détourna son attention vers la fenêtre, la douce odeur de terre mouillée qui se mêlait au parfum de Leam, la chaleur de ses jambes contre mes joues, la douceur de sa peau. Ça y est je raconte n’importe quoi, je commence à somnoler. Dans cette phase de sommeil, on est assez perché et on délire pas mal. Je suis souvent à moitié conscient, et je sais que je peux aller très loin dans ces moments. Ça me fait marrer… J’étais bien, je savais que Leann veillait sur moi, je pouvais dormir l’esprit tranquille. Peut-être même que je ne ferai pas de cauchemars comme j’en ai l’habitude. Qui sait ? Aller… ça ne peut pas me faire de mal, dormir un petit quart d’heure… J’ai presque fait la moitié du tour de l’île à pied cette nuit. Je mérite bien un peu de repos, et mon poing qui me fait toujours mal… Non là je cherche une excuse, il ne me fait pas si mal que ça. J’ai déjà collé des droites. Breeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeef, je pense que je commence sérieusement à m’endormir… … … … … Heureusement que je ne ronfle pas.
Le ciel, assez gris, il ne fait ni chaud ni froid. Je suis à la montagne. J’adore la montagne. Je suis sur la terrasse d’un grand chalet, vide, le calme. Hmm je vais enfin pouvoir me reposer, je me dirigeai vers le hamac beige, je montais et je m’y installais, il se balançait tout seul. Le début des vraies vacances, je vais enfin pouvoir me reposer…
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce] Mer 21 Jan 2015 - 16:11
-La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter, c’est agréable. J’adore le son de la pluie qui s’abat contre les volets.
Nothing but the rain ft. Joshua W. Pierce
-La pluie ne semble pas vouloir s’arrêter, c’est agréable. J’adore le son de la pluie qui s’abat contre les volets.
Comme il avait raison! Le clapotis des goutes s'écrasant contre le toit me rassérénait. Je fermais les yeux quelques secondes, m'enivrant de cet agréable bruit de fond. Le parfum des plantes à l'extérieurs qui parvenait jusqu'à mes narines était tout aussi relaxant. J'aurais pu rester comme ça des heures, même sans la télévision. A juste écouter ce son, humer cette douce odeur d'hiver. D'une certaine façon, ça me rappelait ma vie avant Prismver. Là où il faisait toujours un temps de chien à cette période de l'année. Je me rappelais d'un jour, probablement aux alentours de cette date mais des années en arrière, où la température avait même chutée jusqu'à -14°C, pour changer des quelques 2°C habituels. Chaque jours, je regardais, loin à travers ma fenêtre, la pluie s'abattre sur le goudron de la ruelle. Depuis mon petit bureau de jeune collégienne, je rêvassais, j'inventais la merveilleuse histoire d'Ecarin, la Reine du pays de la pluie qui, suite à une terrible machination du pays de l'air, se retrouvais privée de son élément fondamentale qui nourrissait son peuple. Je me souvenais encore de son visage, de son histoire, de son pays et de son monde. Comment elle et cet inconnu aux drôle de pouv-
- Non, je ne m'endors pas
Je sursautais à ce petit rappel de mon camarade qui me sorti de mes rêveries. C'était toujours comme ça avec la pluie. Mais sa réflexion m'arracha un sourire. Il allait s'endormir, c'était sur. Lance disait toujours ça, lui aussi, avant de sombrer avec mes pelotes. J'allais passer ma main dans sur sa tête quand …
- Tant que tu ne me tripotes pas les cheveux, je ne m’endormirais pas.
Pas trop son genre de révéler ses points faibles comme ça. Il devait être à moitié somnolant. En y repensant bien, Joshua avait en effet mentionné avoir fait la moitié du tours de l'île quand j'étais arrivée. Le pauvre devait être exténué. Je baisais les yeux dans sa direction. Son souffle s'allongeait. Il suivait à peine. C'était comme si je le voyais tomber peu à peu dans les bras de Morphée. Ce grand brun se donnant toujours l'air si froid ressemblait à un gamin une fois endormi. C'était adorable. Sans m'en rendre compte, j'enfouis ma main dans ses cheveux et m'amusais avec ses bouclettes. Ses cheveux étaient tout doux. Il venait de ses les laver en même temps…
Je restais comme ça un long moment, avant de me dire que je pourrais préparer quelque chose à manger pour quand la belle au bois dormant sortirait de son profond sommeil . Doucement, je me déportais vers le bout du canapé, substituant mes jambes par un coussin.
Après avoir ouvert les tiroirs les uns après les autres, je trouvais le nécessaire pour mijoter un pseudo Coronation Chicken (il manquait quelques trucs, mais ça ferait l'affaire) que je laissais sur le feu, à basse température. Je jetais un œil de son côté. J'avais réussi à ne pas le réveiller, apparemment. Le véritable challenge serait de faire la vaisselle tout aussi discrètement.
Une fois la poêle, la cuillère et assiette propre, je saisis mon sac, arrachais une feuille de mon carnet à dessin et lui laissais un petit mot sur la console près de la porte, juste à côté de la lampe.
" La prochaine fois, je saurais : pas de tarte pomme-choco ! Au fait, je t'ai préparé de quoi manger. Tu avais l'air bien trop fatigué pour le faire toi-même. J'espère que tu aimes le poulet.
Leann"
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Sujet: Re: «Nothing but the rain» [Joshua W. Pierce]