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 painful Δ gautier.

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MessageSujet: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clockMer 21 Jan 2015 - 19:54
painful


ft. gautier

« Dis-moi tout. Raconte-moi dans les moindres détails tout ce dont tu te souviens, tout ce qu'il a bien pu te faire. N'oublie rien, même si tu dois finir ton récit en larmes. Parce que je lui ferai subir la même chose, et pire encore. Je lui ferai regretter chacun des coups qu'il t'a porté. »

Les larmes, elles coulent déjà sur tes joues sales, sur ton visage probablement déformé par le mur. Tu déglutis et ne réponds rien, les frissons traversant ton corps. Non, t'oublieras rien. T'oublieras jamais une seule seconde de cette journée, de la première seconde à la dernière. Tu tentes même pas de lâcher un seul mot – incapable d'en mettre un sur tout ce qu'Anshu t'a fait. Séquestration, torture, tout ça te paraît bien doux comparé à la douleur aigue qui transperce actuellement le bas de ton ventre. T'as l'impression de sentir encore les ciseaux fendre ta peau, la peler comme on pèle une orange bien mure ; et c'est sur cette comparaison que tu tombes finalement dans les pommes, achevée par le coup que Gautier t'assène.

Quand tu reprends conscience, t'as l'impression d'être sur quelque chose de moelleux et de blanc ; comme un nuage. Peut-être que t'y es passée, finalement. Peut-être que les voix lointaines viennent du paradis et que ton absence de croyance ne t'a pas empêchée d'y arriver. Mais quand tu tentes d'ouvrir les yeux, tu sens un espèce de voile – est-ce que quelqu'un te les a fixé ? Un peu tendue par cette découverte, tu inspires profondément. Le paradis, ça pue l'hôpital et le chat mouillé.

« J'arrive pas à ouvrir les yeux. »

Tu déglutis péniblement. La voix rauque et gutturale qui vient de prononcer les mots que tu pensais ne peut tout simplement pas être la tienne. Tu lèves lentement le bras, tâtonnes à la recherche d'une présence ; ton odorat t'aide, tu sens quelque chose – quelqu'un ? – juste à côté de toi. Un peu dans les vapes, tu frottes tes paupières de l'autre main, histoire de virer ce que tu qualifies de SuperGlue. Et quand tu sens l'odeur du sang sur tes doigts, quand tu fais un mouvement dans l'intention de te redresser de ce qui semble être un lit et qu'un tiraillement t'en dissuades, tu te rappelles brusquement. T'es pas au paradis ou dans un nuage, t'es dans un lit de l'infirmerie. Et t'y es parce que t'as perdu plusieurs litres de sang sur le sol de ton ancienne chambre.

Tu retires tout aussi soudainement la main qui cherchait la présence de quelqu'un et portes les deux aux bandages qui entourent ton ventre. Ta respiration devient anarchique, t'as beau faire des efforts t'hyperventiles. Parce que le cauchemar s'insinue dans chaque pore de ta peau, l'air semble fuir tes poumons, s'accrocher au vide pour te laisser t'étouffer. Calme-toi Anarchy, panique pas. Il est plus là, il sera plus jamais là. Tes yeux terrifiés se posent finalement sur Gautier, et tu fonds encore une fois en larmes ; t'as probablement dépassé ton record depuis ta naissance. A force de chialer, tes canaux lacrymaux vont être à sec.

T'ouvres la bouche dans l'intention de parler, mais finalement tu dis rien. Qu'est-ce qu'on est censé raconter dans ces moments-là ? T'appuyant péniblement contre le bord du lit, tu te redresses et poses ton dos sur le mur, des traces salées salissant toujours tes joues. Tu baisses la tête vers ton ventre, comme si le fait que la moitié – voire les trois quarts – de ton visage soit entourée de bandages n'ait rien d'important comparée à l'ouverture qui guérit lentement là-dessous. Parce que tu te rappelles très bien ce qui s'y cache, quelle lettre a été gravée dans la chair et ce qu'elle signifie.

« Vous allez me dégoûter des tatouages. »

C'est lâché sur un ton faussement détaché – après tout, c'est pas la première fois qu'on te marque, ou qu'on te blesse pour l'avoir été. C'est dingue mais il semblerait que tes tatouages ne plaisent pas aux plus grands psychopathes ; enfin ceux que tu considères comme ça. Un coup de langue nerveux passé sur ta lèvre inférieure, tu passes une main fébrile dans ta chevelure coupée. Non, tu pourras pas vivre avec les cheveux coupés, particulièrement par cette ordure. Mais t'as beau essayer de te concentrer, t'as l'impression que tout cherche à te détourner de ton but initial – tout raconter le plus vite possible, pour ensuite tout oublier.

« Gautier. Juste pour attirer son attention – et pour te persuader qu'il te veut rien de mal. Après tout, c'est Gautier. Surtout, tu la fermes jusqu'à ce que j'ai terminé, peu importe dans l'état où j'suis à la fin. » Comme s'il en avait l'intention. Arrête de repousser l'inévitable, Anarchy.

« OK. J'suis retournée dans la cabane une dernière fois, juste pour... je sais pas exactement, par nostalgie quoi. J'voulais faire mes adieux à c'te piaule, j'ai quand même passé deux ans dedans. Bref. Il est arrivé un peu après, je sais plus à quelle heure. J'ai ouvert et avant même que j'puisse fermer la porte, il était sur moi. Il.. Il a commencé à sortir que j'lui avais manqué, qu'il avait envie de me voir. Et qu'on allait s'amuser. Légère pause, tu fermes les yeux et la scène s'installe aussitôt derrière tes paupières. Et il m'a arraché ma boucle d'oreille et il m'a frappé la tête contre le bureau – pour me rappeler la piscine, j'crois. J'me suis pas laissée abattre, j'ai essayé d'me défendre j'te jure, mais il était trop fort, et j'arrivais même pas à me transformer. »

Tu reprends ta respiration – le pire reste à venir. Tu te rappelles de chaque coup, de chaque parole susurrée au creux de ton oreille – ou crachée sur ton visage.

« J'ai réussi à me détacher, mais.. le sang perdu à cause de mon oreille m'a fait tomber. Il a écrasé son pied sur la blessure, puis l'a enfoncé dans mon ventre. Il m'a coupé les cheveux et j'ai gerbé sur le sol. Ce connard chantait. Et à chaque vers il me fracassait la tronche contre le mur. Est-ce que mon nez est pété ? »

Tu t'arrêtes, tes doigts caressant doucement les pansements. Tu fais une pause, parce que si tu continues c'est plus les larmes qui vont couler de tes yeux, mais les hurlements paniqués qui vont s'échapper de ta gorge. Tu revis mentalement tout ce que tu décris, tout ce que tu racontes à Gautier. Et tu t'écartes un peu, tu t'enfonces dans le lit – t'as pas besoin de contact physique ou de soutien, sur le coup tout c'que tu veux c'est la sensation d'être hors de danger. D'être en sécurité.

« Il a planté mes ciseaux dans mon bide et me l'a ouvert pour dessiner un S. Puis il m'a regardée me vider de mon sang et de toutes les larmes de mon corps pendant des heures entières. Il se serait branlé que ça m'aurait même pas étonnée. »

Pour être tout à fait honnête, t'as passée les trois quarts du temps inconsciente. Il aurait pu l'avoir fait – ou pire, mais t'oses pas l'imaginer. Déglutissant, tu peux pas t'empêcher de jeter un regard à tes jambes. Non, t'aurais senti l'après-coup d'un viol ; peu importe les circonstances, ça aurait été le plus marquant.
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MessageSujet: Re: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clockMer 21 Jan 2015 - 20:42

Hochement de tête silencieux en signe d’approbation.
Je ne comptais pas l’interrompre. Je la connais bien cette fille, c’est une battante, et elle ne pouvait sûrement pas tomber sur une meilleure personne que moi pour la récupérer. Je ne suis pas du genre à m’appitoyer, à pleurer ou à m’en vouloir pour une quelconque. C’aurait peut-être été le cas, deux ans auparavant, mais l’arrivée de mon côté noir ne m’avait pas seulement pourri la vie, il m’avait aussi ouvert les yeux sur de nombreuses choses.J’suis pas omniprésent, je n’étais pas là, c’est un fait, et la seule chose que je peux faire, c’est empêcher que cela arrive de nouveau. Je peux la venger, être certain que plus rien ne lui arrivera des mains d’Anshu.
Ca fait deux fois. Pour un soit-disant chevalier, c’était une protection minable.
L’ironie, c’est que j’étais presque reconnaissant envers le prince pour m’avoir changé.

Même maintenant, je partageais avec lui un lien privilégié — à défaut de bien nous entendre, je savais qu’Anshu me portait un fort intérêt. Il n’y avait pas vraiment de haine jusqu’à présent après que le quiproquo sur lui ait été levé, simplement une curiosité de sa part, et un mélange d’incompréhension et de pitié de mon côté. Le seul fait d’y penser m’énervait, alors je me concentrais sur Anarchy, silencieux.
Et elle prend le temps de tout me raconter, dans les moindres détails.
Je ferme les yeux, visualise la scène comme je peux. Je me remémore la dernière fois que je l’ai vue dans un état normal, vois chaque morceau de son visage se teindre d’une couleur écarlate. Je visualise sa peau s’arracher, la voix d’Anshu sussurer quelques horreurs à ses oreilles tandis qu’elle continue son récit pour ajouter de nouveaux détails.

J’affronte chaque vision avec une expression forte, surmonte chaque frisson en restant impassible, impénétrable, imperturtable.
Mes yeux se plantèrent dans les siens lorsque je les ouvris et j’affrontais son regard, y transmettant tous les sentiments qui me traversaient. La colère, principalement, cette envie, et même ce besoin de revanche que nous partagions. C’est vrai, elle n’avait peut-être pas un démon à l’intérieur d’elle, mais elle avait cet instinct animal depuis toujours — elle était peut-être à terre aujourd’hui, mais demain elle sera debout.
Peut-être même ce soir, après notre discussion.
Il lui fallait un peu de temps — et j’allais veiller à ce qu’elle en dispose.

« Ne fais pas de tatouage. » dis-je en fixant le plafond. « Peut-être que ça recommencera. J’peux pas te dire que rien ne t’arrivera —sauf pendant ton séjour ici— surtout que j’suis aussi dangereux que lui, et que je contrôle rien. Mais tu sais, c’est inutile de couvrir cette blessure tant que tu l’auras pas surmontée. Deviens plus forte, venge-toi, ensuite tu pourras la masquer. »

Sourire, je pointe mon oeil du doigt sous lequel ma cicatrice est toujours visible. Je n’ai toujours pas réussi à vaincre mes démons depuis toutes ces années, et cette marque que je me suis fait tout seul est là pour me rappeler mes erreurs, mon abandon. Je ne compte pas la cacher tant que je n’aurai pas réussi à passer outre mes fautes — peut-être même que je ne la retirerai jamais, en signe d’humilité. Ce serait une façon de me rappeler que je suis toujours le même, peu importe ce que j’endure, peu importe à quel point je change.
Toujours ce gamin incapable de trouver sa propre identité.

« Je bouge pas de la pièce jusqu’à ce que tu en sortes guérie, alors tu peux dormir tranquille. Le Ranker lui-même ne passera pas. »

Je me relève et m’étire, fermant la porte de la chambre. Depuis que je l’ai amenée, j’ai eu le temps de me calmer et je suis resté pour attendre que l’infirmière ait achevé les premiers soins. Jugeant qu’il s’agissait d’un moment assez safe, j’en ai profité pour aller lui chercher quelques rechanges, croisant son frère au passage. Avec le contenu le moins viril du monde dans mon sac, je suis revenu et je n’ai pas bougé jusqu’à son réveil, quelques heures plus tard. Il était assez tard, mais je m’en moquais.
De toute façon, je ne dormais pas beaucoup.

« Petit apartée— désolé que tu aies eu à supporter mon comportement inhabituel. Ce n’est pas quelque chose que j’aime dire, encore moins à l’infirmerie, mais je fais du kage bunshin de personnalité. »

Sourire amusé pour une référence qu’elle comprendra sans le moindre doute, je lui ébouriffe les cheveux. Geste protecteur, destiné à détendre l’atmosphère. Cet instinct animal a beau lui permettre de vite se remettre, je sais qu’il la met à cran, et ça ne me plait pas vraiment. Pourtant, elle peut être assurée de bien dormir puisque je ne bougerai pas d’ici.
Tout du moins, tant que ma vessie ne l’exigerait pas.

« J’connais un type, un as en maîtrise de pouvoir. Je suis loin de garantir qu’il pourra t’aider, mais s’il le fait, tu vas dompter ton don en un temps record. Hadès Stone, classe A. J’suppose que tu l’as croisé au club de jeux vidéos ? Il est cool avec moi, j’ose espérer que ce sera la même chose pour toi. »

A vrai dire je n’en sais rien, mais elle n’a plus vraiment grand chose à perdre.
PV. Anarchy • 31 décembre • cadetblue
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MessageSujet: Re: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clockVen 23 Jan 2015 - 16:58
painful


ft. gautier

« Ne fais pas de tatouage. Peut-être que ça recommencera. J’peux pas te dire que rien ne t’arrivera - sauf pendant ton séjour ici - surtout que j’suis aussi dangereux que lui, et que je contrôle rien. Mais tu sais, c’est inutile de couvrir cette blessure tant que tu l’auras pas surmontée. Deviens plus forte, venge-toi, ensuite tu pourras la masquer. »

Tu l’observes silencieusement, sans gêne. C’est assez spécial, comme sensation. Après ces mois sans penser une seule seconde à lui reparler vraiment, t’es de nouveau au plus bas, et c’est lui qui t’a récupérée. Faut croire que les habitudes se perdent pas - à défaut d’être une vraie princesse, t’es secourue par celui que tu considéreras toujours comme le vrai Link. Ou, du moins, le premier. Et à cette pensée, l’ombre d’un sourire se dessine sur tes lèvres. C’est bon, y a plus de danger, il est là.

« Je bouge pas de la pièce jusqu’à ce que tu en sortes guérie, alors tu peux dormir tranquille. Le Ranker lui-même ne passera pas.
- J’ai pas peur du Ranker. »

Un besoin de s’en persuader. Pourtant tu le sais, au fond, que t’en as vraiment pas la trouille. S’il a besoin de sous-fifres pour faire le boulot, c’est qu’il est pas si puissant, si ? - Paye ta logique. Mais c’est comme ça, c’est un moyen futile de rassurer un esprit quelque peu malmené depuis quelques temps. Un désir maladif de repousser la peur qui cherche à s’emparer de toi. Tu l’as suffisamment ressentie pour les prochaines décennies, tu satures sur tous les points.

« Petit apartée - désolé que tu aies eu à supporter mon comportement inhabituel. Ce n’est pas quelque chose que j’aime dire, encore moins à l’infirmerie, mais je fais du kage bunshin de personnalité. »

Le rire qui franchit tes lèvres te paraît si peu réaliste que t’abandonnes bien vite l’idée, les refermant presque brutalement. Ta voix est pire que rauque, t’es probablement incapable de monter d’une seule octave ; et quand tu t’étouffes à moitié après l’éclat subit de joie, tu regrettes amèrement. Tu t’écrases sur le matelas, tapotant un peu l’oreiller pour lui redonner du volume. La main de Gautier dans tes cheveux, c’est comme une énorme tasse de chocolat bouillant après de douloureuses heures passées sous une intense tempête de neige. Au début on a envie de s’en soustraire, de s’échapper à la brûlure dans sa gorge. Mais quand on s’habitue c’est doux, c’est agréable, ça guérit quelque chose - pourtant c’est un geste infime, juste une légère caresse. Même si tu dis rien, t’en penses pas moins, et ta mine plus sereine parle d’elle-même.

« Dark Link. C’est badass, sous un certain angle. Un peu flippant, mais badass. »

Si on oublie que le temple de l’eau est le plus chiant de tout le jeu.

« J’connais un type, un as en maîtrise de pouvoir. Je suis loin de garantir qu’il pourra t’aider, mais s’il le fait, tu vas dompter ton don en un temps record. Hadès Stone, classe A. J’suppose que tu l’as croisé au club de jeux vidéos ? Il est cool avec moi, j’ose espérer que ce sera la même chose pour toi. »

Evidemment. T’aurais dû y penser plus tôt. Demander l’aide d’un A, pour toi c’est un chouia dégradant. Mais t’as sûrement atteint un niveau de désespoir suffisamment inquiétant pour aller jusque là. Alors t’enregistres mentalement le nom, tu te promets de lui envoyer un message dès que t’irais mieux. Pelotonnée au fond du lit blanc, tu te frottes le crâne et tu lances un regard curieux à Gautier, légèrement inquiète.

« Quitte à faire une chute libre dans ton estime, j’me lance. C’est complètement stupide, mais tu connaîtrais pas quelqu’un qui pourrait euh. Arranger cette coupe ? Pas un coiffeur, j’veux qu’ils redeviennent comme avant, j’aime pas avoir les cheveux courts. Tu fais une pause et embrasse la pièce du regard. Merde, t’as tellement honte de demander ce genre de trucs. Au fond, t’es une nana normale faut croire. Bon et quand même euh. Merci. Geeenre merci beaucoup, j’suis rassurée que ça soit toi qui m’ait trouvée. J’ose pas imaginer dans quel état j’étais, et comment aurait réagi quelqu’un d’autre. »

T’as déjà assez emmerdé Chan avec des problèmes de corps en lambeaux, t’aurais pas voulu qu’elle tombe de nouveau sur tes… Restes. Passant un coup de langue nerveux sur tes lèvres, t’attends quelques secondes - voire quelques minutes -, mais ta curiosité est trop forte, elle prend le dessus sur ce que t’aimerais appeler du respect d’autrui ; merde, rien à foutre.

« C’était toi, ou c’était.. “lui” ? Tu fais une légère pause, le temps de trouver tes mots. J’suis pas sûre d’avoir tout capté à ce niveau, ‘fin.. Si tu veux pas en parler ok, dans ce cas j’sais pas raconte-moi un truc, mais j’ai pas envie de dormir ou qu’il y ait un long silence gênant. J’aime pas les silences. Alors go, fais-toi plaiz mais trouve quelque chose.. S’il te plaît ? »

Un sourire taquin - en grande partie parce que tu savais pas trop quoi faire. Pour être toute à fait honnête, tu sais jamais quoi faire dans ces moments-là.
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MessageSujet: Re: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clockMar 27 Jan 2015 - 13:34

« Mon pouvoir me donne des crises de folie incontrôlées. Quand il est actif, je perds toute raison, ma conscience s’éteint et je ne peux qu’attendre que l’on m’en colle une bonne pour me réanimer — que ce soit des paroles profondes ou une droite dans la gueule. Paradoxalement, ce sont les paroles qui marchent mieux. »

Je n’ai pas attendu une seconde avant de répondre. C’est un sujet très sensible qui a été source de problèmes pendant un très long moment, et même si aujourd’hui les choses vont mieux, je n’en suis pas débarrassé. Ma réaction avec Anarchy tout à l’heure est la preuve-même que je dois prendre des mesures pour me surpasser à nouveau. Comme si un peu d’isolement et de la bonne volonté pouvait me permettre à eux seuls de passer outre ce pouvoir — la belle affaire. Je connais parfaitement mes faiblesses, et visiblement, ma volonté d’oublier mes problèmes pendant un moment m’a trop influencé.

Quel con. J’ai envie de me coller une baffe, mais donner une preuve physique inquiétante de ce dédoublement de personnalité en me frappant ne contribuerait pas à rassurer mon amie. Eh oui, être l’une des rares personnes à pouvoir vraiment faire la blague du « schizo » — saleté d’incultes qui confondent — n’a pas que des avantages. C’est loin d’être badass, c’est juste chiant, on peut dormir que d’un oeil et quoi qu’on fasse, on aura toujours l’impression que l’autre peut surgir à n’importe quel moment. Croyez-moi, même avec une envie folle de devenir badass, vous ne voulez pas finir comme moi.

« J’ai refusé d’admettre que je faisais ce genre de choses, et c’est de ce sentiment qu’est née mon autre personnalité. L’activation du pouvoir, à très haut niveau bien sûr, nous fait changer de place. Je retourne dormir et il prend les reines. »

Je soupire de soulagement, retourne sur le siège pour m’y laisser tomber. Je peux dire ce que je veux, mais avouer les choses à haute voix n’en reste pas moins une excellente idée. C’est comme cesser de vivre dans le mensonge après des mois à mentir, ou sortir de l’eau après un long moment d’apnée. Avec Heath, c’est la seconde personne après de qui je me confie— Olympe mis-à-part.

« C’est lui qui a frappé Prudence ou Anshu. En fait, c’est lui qui est responsable de tout. C’est par sa faute que je m’isole, que je disparais de temps en temps. Je le contrôle pas. Y’a rien de plus à dire… c’est quelque chose de spécial. J’pense pas que tu puisses comprendre. »

C’est dur, mais c’est la vérité.
Je rive mon regard sur les alentours, puis vers la porte en entendant des pas rapides. Curieux, je me lève pour voir une troupe de ses amis débouler au loin, me fondant en une spectaculaire facepalm. Y’a pas plus discret ? Au moins, je vais pouvoir me reposer un peu le temps qu’ils lui rendent visite. Je m’affale dans le fauteuil, fermant les yeux avec un long soupir.

« Réveille-moi quand ils partent, sinon j’te tatoue un G. »
PV. Anarchy • 31 décembre • cadetblue
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MessageSujet: Re: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clockSam 31 Jan 2015 - 11:52
painful


ft. gautier

Honnêtement, tu t'attendais pas à ce qu'il t'en parle aussi... facilement. T'es surprise, ça se lit probablement sur ton visage – malgré les bandages, malgré les gonflements. T'as une sale gueule Anarchy, mais fallait s'y attendre. La chirurgie façon mur dans la tronche, c'est pas le top du top. T'écoutes son récit, t'essayes de l'imaginer. Lui qu'a toujours été tellement doux avec toi, qui t'a toujours mis totalement en confiance. Au fond t'es presque contente que ça soit lui qui t'ai trouvée ; comme ça t'as encore l'impression d'être la princesse sauvée par le chevalier.

« Je vois. »

C'est une observation, que tu murmures à peine entre tes lèvres. A vrai dire, t'as rien d'autre à lâcher. Tu sais pas quoi dire, donc tu la fermes. Et tu les entends, les pas de tes amis. Tu pousses un léger soupir, prête à exagérer ta douleur pour gratter un peu plus de soutien, d'attention. Ouais, toi t'y vois pas un moyen d'inquiéter les autres – juste un moyen d'être le centre de l'attention. Les circonstances, tu t'en balances maintenant. Quelques LMS griffonnés, et tu hoches tranquillement la tête.

« G ? Mon point G est très particulier, tu sais. Dors, j'te bombarderais d'oreillers. »

Tu t'enfonces dans le lit et fermes à ton tour les yeux, pour les faire culpabiliser. Pour qu'il qu'ils aient l'impression de te réveiller, toi la pauvre victime d'un connard de S. Mais le sourire qui refuse de se barrer de ton faciès casse un peu l'effet. T'as une sensation de déjà-vu, comme si c'était pas la première fois que tes amis venaient te voir à l'infirmerie.

T'es maso, tu finiras par t'en rendre compte. T'aimes provoquer, t'aimes quand ils répondent, quand ils te massacrent. Parce qu'après, t'as une raison pour péter un câble, pour avoir des moments de faiblesse. C'est stupide mais c'est comme ça, t'es comme ça. Alors quand ils ouvrent la porte t'effaces le rictus, tu te fonds dans une expression de douleur à peine un peu accentuée.

Allez, venez, consolez-la.
Jusqu'à la prochaine fois.
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MessageSujet: Re: painful Δ gautier.   painful Δ gautier. 1400359500-clock
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