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 painful •• anarchy

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: painful •• anarchy   painful •• anarchy 1400359500-clockSam 31 Jan 2015 - 0:59




painful
Il était là, assis sur son lit, relisant une énième fois le LMS, chiffonnant puis dépliant machinalement le papier. Anxieux. Anxieux parce qu’il savait que désormais, il ne pourrait plus rien lui cacher. Anxieux parce qu’il ne voulait tout simplement pas parler de ça.

… Mais avait-il vraiment le choix?
Il connaissait sa marraine. Il savait qu’elle ne lâcherait pas avant qu’il n’ait craché le morceau. Il voudrait voyager dans le temps, lui faire oublier toute cette histoire et continuer comme si rien ne s’était passé. Comme avant. Mais c’était impossible, n’est-ce pas? C’était trop tard, Thomas tu devais faire face maintenant. Pourtant, il espérait encore, désespérément qu’elle ne vienne pas, qu’un imprévu l’empêche de venir à lui. Ce n’était pas sa compagnie qui lui déplaisait, au contraire. Si elle venait avec l’intention de faire une partie de Zelda, le jeune homme ne serait pas aussi inquiet. Il serait plutôt réjoui même. C’était le fait de parler de ça qui le tuait. Lui qui, depuis tout ce temps était parvenu à dissimuler cette histoire. Lui qui a force, était presque parvenu à oublier ces événements qui le touchaient pourtant directement. Il était presque parvenu à se voiler complètement la face. Presque seulement, car il y avait ces cauchemars qui hantaient ses nuits, l’interdisaient de fermer l’oeil, lui rappelaient sans cesse qu’il ne serait jamais en sécurité.

Il se lève, fait les cent pas. Un coup de pied dans sa poubelle qui effectue un magnifique vol plané avant de se fracasser par terre et se vider de ses déchets. Le E soupire longuement, s’assied sur le lit, agrippe ses mains à ses cheveux. Il a la larme à l’oeil mais il ne pleure pas encore. Il ne veut pas alors il se retient tant bien que mal. Il voudrait disparaître, là, maintenant. Se glisser dans un trou de souris, ce serait parfait. Tant qu’on ne le retrouve pas. Tant qu’il ne le retrouve pas.
Il ne sait même plus quel jour on est.
Thomas stresse tellement qu’il ne se souvient même plus de ce qu’il a fait avant, sauf le fait d’avoir échangé des LMS à Anarchy. Le fait d’avoir lui-même inconsciemment abordé le sujet. Il aurait dû se taire à ce moment-là. Rien de tout cela ne serait arrivé.

Est-ce que tu l’entends, Anarchy? Est-ce que tu entends ton filleul te supplier de ne pas venir? T’implorant d’oublier tout ça, de passer à autre chose? Tu ne le feras pas, il le sait et pourtant il continue d’espérer. C’est dur pour lui tu sais. C’est effrayant. C’est douloureux. Et il sent son coeur rater un battement en t’entendant derrière la porte. Il déglutit et se lève, progresse lentement vers la porte, tend sa main tremblante vers la poignet. Et après avoir pris une grande inspiration, il ouvre finalement cette fameuse porte. « Salut. » Un sourire, un petit sourire qui se veut rassurant mais qui se montre mélancolique. Tu sais qu’il a hésité à ne pas l’ouvrir cette porte, hein?

« Je jouais à Hyrule Warriors avant. J’ai perdu. Je crois que je me ramollis un peu. » Il tente de changer de sujet. Il sait que c’est vain. Il sait qu’elle n’est pas stupide, qu’elle n’était pas là pour ça. Et ça le touche qu’elle s’en fasse pour lui, vraiment. Il a l’impression qu’on l’apprécie un minimum. Mais il se sent tellement, tellement mal rien qu’en y pensant.
color : #ffc105
― zoe ―
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MessageSujet: Re: painful •• anarchy   painful •• anarchy 1400359500-clockSam 31 Jan 2015 - 16:00
PAINFUL
pv thomas | #ec343c
Honnêtement, t'es pas sûre de faire le bon choix. Pousser un gosse à se confier, ça pourrait aggraver les choses. Mais tu penses plus à ça, maintenant que tu griffonnes ton dernier LMS, que tu vides tes placards dans un sac choppé au hasard. Non, tu veux juste aller le voir, et le consoler. C'est bizarre à dire, mais Thomas est l'un des gamins que t'apprécies le plus – ok, il est pas si jeune, vous n'avez que trois ans de différence. Mais pour toi, c'est un peu comme ton gosse, ou ton petit frère. T'as pas été là pendant trop longtemps, et t'as peur de ce que tu vas retrouver dans sa chambre.

Un coup de brosse rapide et tu t'enfuis de ton nouveau bungalow, pressée de quitter l'ambiance bien trop pesante à ton goût. T'as besoin de vie, pas d'un silence de mort. Et quand tu les vois, tous ensemble, tu préfères t'en aller. T'incruster, c'est pas ton truc – et ils sont tous bien trop dangereux pour toi. Tu leur lâches pas un mot, tu passes simplement en coup de vent, refermant précipitamment la porte derrière toi. Cet endroit est trop oppressant, tu pourras pas y rester jusqu'à la fin, c'est pas possible.
Peut-être que tu dormiras avec d'autres personnes, finalement.

Mais cette nuit, elle est différente. T'es prête à assumer une responsabilité que t'as toi-même abattue sur tes épaules, parce que l'état de Thomas t'inquiète bien trop. T'as conscience que c'est pas que ton devoir de marraine, qu'il y a quelque chose de plus profond là-dessus. T'es juste pas prête à l'admettre, pour l'instant. Ton sac rempli de bouffe et de jeux vidéos pour lui changer les idées, t'atteins le septième cabanon et frappes délicatement à la porte, effaçant toute trace d'inquiétude sur ton visage. Un sourire y prend même place – un sourire rassurant, affectueux.

« Salut. »

Pour toute réponse tu lui ébouriffes gentiment les cheveux et entres dans sa chambre, sans vraiment faire attention à son état – rangée ou pas, tu t'en balances. Tu lui lances un regard en coin, évaluant mentalement les dégâts. Une profonde inspiration plus tard, tu manques de te jeter sur lui pour le serrer contre toi. Il sent la peur à des kilomètres, cette odeur âcre qui s'agrippe à la gorge et tente de te pénétrer à ton tour. En tant que prédatrice, ça t'excite un brin de le sentir terrifié comme ça, même si c'est pas grâce à toi ; elle sent tellement fort que le reste des odeurs semblent former une seule grosse boule.

« Je jouais à Hyrule Warriors avant. J'ai perdu. Je crois que je me ramollis un peu.
- T'avais quel perso ? »

Sous-entendus : premièrement, s'il a perdu avec Link c'est un sacrilège. Deuxièmement, t'as l'intention de jouer son petit jeu, de le mettre en confiance. T'as pas envie de l'agresser et de le foutre mal, non. Tu lui choppes le bras – doucement, hein – et le pose sur le lit avec toi, ouvrant le sac sur tes genoux. T’en sors une barre de céréales Lion et la lui tends sans rien dire de plus, essayant de comprendre à peu près ce qu’il ressent. T’as changé de pouvoir, mais ça veut pas dire que t’es devenue complètement égoïste sur ce point-là - tu comprends et tentes d’apaiser les émotions des autres tant que tu le peux.

« Stresse pas, j’vais pas te bouffer. On s’en débarrasse maintenant ou tu veux qu’on joue avant ? »

Finalement, si c’est lui qui décide ça devrait aller. Tu plaques un baiser furtif sur sa joue en te penchant pour chopper une manette, tout en douceur et en gestes calmes. C’est comme passer du temps enfermée dans la cage d’un fauve ; sauf qu’ici le fauve, c’est la peur et la répulsion de Thomas. Tu brusques rien, tu sais exactement comment faire. Après tout t’en es un, de fauve.

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: painful •• anarchy   painful •• anarchy 1400359500-clockDim 22 Fév 2015 - 17:19



painful
« J’ai pris Xanto, il est trop nul sérieux. » Mensonge. En réalité, il avait pris Link c’est juste qu’il a pas vraiment envie de se taper la honte. Parce que oui, faut être nul pour perdre avec le héros d’Hyrule. Ou simplement ailleurs. Thomas n’avait pas joué par envie cette fois-ci, non. Juste pour se changer les idées. Du moins, tenter de se les changer. Parce que ça n’avait pas fonctionné, ça avait même lamentablement échoué à vrai dire. Malheureusement pour lui.

D’ailleurs, jeune homme s’était montré étrangement docile. Il s’était laissé ébouriffé les cheveux sans broncher, l’avait naturellement suivi pour s’installer sur le lit. « Hum.... On joue d’abord... » Un choix évident, puisqu’il voulait retarder le plus possible ce moment où il devrait se confier. Mieux encore, il souhaiterait faire en sorte que ce moment n’arrive jamais, mais évidemment, avec Anarchy ce n’était pas possible. Il faut dire qu’elle était plutôt coriace. Puis elle se montrait étrangement affectueuse. Sauf que Thomas avait compris qu’elle essayait de le mettre en confiance. Bon, en soi ça ne le dérangeait pas. Au contraire. Il était en manque d’affection, bien qu’il ne veuille pas l’admettre.

Et puis Thomas lance une partie, sans oser tourner son regard vers Anarchy. Non, il regarde droit devant, les yeux fixés sur l’écran, ses doigts crispés sur la manette. Il presse maladroitement sur les touches, il est entrain de perdre et ça le frustre. Alors il finit par balancer la manette plus loin, appuyer son don contre le mur et croiser les bras, le visage fermé. En fait, il s’en fiche complètement d’avoir perdu. Il est juste passé de la peur à la colère presque en un éclair. « On change de jeu. »

Il s’était levé subitement pour aller retirer le CD et la ranger dans sa boîte. Sauf qu’il avait de la peine à la mettre correctement, les mains tremblantes. Alors il avait juste pris une pause, comme ça, d’un coup. Paupières closes, inspirant et expirant profondément. Avant de finalement terminer ce qu’il avait à faire et reprendre sa place, là où il se trouvait il y a deux minutes à peine. Et, toujours sans la regarder, il lance une nouvelle partie et joue. Tout naturellement. Comme si rien ne s’était passé. Comme s’il n’y avait rien à dire ni rien d’autre à faire que jouer. Ça l’arrangerait bien si c’était le cas.

Après avoir laisser plusieurs minutes s’écouler, Thomas se décida enfin à décoller ses lèvres. « C’était mon père. » Il continuait d’appuyer frénétiquement sur les touches, comme pour garder son sang froid, faire comme si ça ne l’affectait pas plus que ça. Et il déglutit, attend quelques secondes avant de continuer. « La première fois, je passais des vacances chez lui. Pour qu’on apprenne à se connaître. Tout se passait plutôt bien au début. C’était cool. » Il soupire, resserre son étreinte sur la manette. « Mais ça c’était juste au début. »
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MessageSujet: Re: painful •• anarchy   painful •• anarchy 1400359500-clockSam 7 Mar 2015 - 23:14
PAINFUL
pv thomas | #ec343c
« Quelle idée de prendre Xanto, bon Dieu. »

T'as l'impression de frapper un chiot malade. De tirer sur les membres d'un lépreux. Bref, de t'acharner sur quelque chose de faible et de sans défense face à toi. D'habitude, t'aimes cette sensation de supériorité – comme si tu dominais complètement la personne à tes côtés. Mais quand c'est Thomas, parfois, t'as envie de baisser les rideaux, d'arrêter ton misérable spectacle.
Sauf qu'il doit pas le voir. Il doit pas le sentir. Ce soir c'est lui qu'on chouchoute et personne d'autre.

« Hum... On jour d'abord... »
Tu soupires légèrement. Pas par déception, mais plus parce que tu connaissais déjà sa réponse. Il a beau être adorable, à tes yeux il n'en reste pas moins lâche ; et ça t'énerve. Ca t'énerve d'imaginer ce qu'il a pu subir, de penser une seule seconde au mal qu'on lui a fait. C'est sûrement cet agacement qui te fait gratter du bout de l'ongle la manette, tendue par l'atmosphère déprimante. Bordel Anarchy, t'es sûre de faire les choses bien, là ?

Et tu l'affrontes, sans pitié. Tu défais ses techniques, ravages les boutons et conclues sur une victoire aussi facile que déconcertante. D'habitude, il y met plus de cœur, de volonté. Mais là, c'était comme s'il s'attendait à la défaite. Comme s'il avait déjà fait son deuil, et qu'il ne jouait que pour gagner du temps. Lèvre inférieure déchirée par tes crocs nerveux, tu lui jettes pas un seul regard – parce que tu te connais suffisamment, tes yeux doivent refléter ton agacement et non ton empathie.
Incompréhensive.

Pendant qu'il se dirige faiblement vers la console, que tu l'entends se débattre, tu sors une bouteille de Coca de ton sac, accompagnée de verres en plastique. Sa panique te fout une baffe métaphorique, mais tu ne plies pas, tu ne dis rien. T'écoutes les battements précipités de son palpitant avec une pointe de pitié, que tu effaces aussitôt. Il a pas besoin que tu te comportes comme si quelque chose en lui était cassé, et t'en as parfaitement conscience.
Même si, au fond, tu crèves littéralement d'envie de le serrer dans tes bras si fort que ses os s'en briseront.

Et quand vous reprenez le jeu, que tu te décides enfin à le regarder, la culpabilité te brûle la gorge.
« Thomas...
- C'était mon père. »

La réponse te coupe le souffle – à défaut de te surprendre, elle t'horrifie tout bonnement. T'es pas sûre de pouvoir comprendre, la terreur qu'on pourrait éprouver envers son propre géniteur – et t'es pas non plus sûre de vouloir. Pourtant t'es au courant, tu sais que tous les enfants ne naissent pas dans une famille harmonieuse ; et la tienne ne l'était pas, loin de là. Tes parents avaient juste la bonté et la présence d'esprit de s'énerver à des lieues de toi.
Enfin tant que ça ne te concernait pas.

« La première fois, je passais des vacances chez lui. Pour qu'on apprenne à se connaître. Tout se passait plutôt bien au début. C'était cool. Mais ça c'était juste au début. »

Tu ravales difficilement le grognement qui fait vibrer ta poitrine, lançant un coup d'oeil furtif à la partie. Au diable cette putain de console, t'appuies brutalement sur Start et lui arraches presque la manette, enfermant ses mains dans les tiennes. Sourcils froncés, mine parfaitement sérieuse – comme si, à l'intérieur de ton crâne, une voix ne te hurlait pas de le rassurer.

Mais ton instinct s'avère moins fort que ta logique – que ta peur. Parce que oui, t'as peur. Peur de ce que son père a bien pu lui faire. Violence physique, morale ? Abus ? T'en sais rien, et c'est pas le genre de trucs qu'on peut demander sans détour. Tu prends une profonde inspiration, l'odeur de sa trouille s'infiltrant vicieusement dans tes sinus. Et tu lèves une main vers lui, tu replaces lentement une mèche derrière son oreille.
T'as jamais été aussi douce avec quelqu'un d'autre que Warren. A croire que tu prends vraiment cette histoire de parrainage au sérieux.
Après tout, Thomas est sous ta protection, maintenant. Mais c'est pas le sujet.

« Attends, j'avais pas pensé que c'était aussi grave. J'imaginais des gamins violents, merde. Tu t'installes plus confortablement, et tapotes de ta main libre tes genoux, en guise d'invitation. Il a beau être plus grand que toi, ici c'est toi qui décides. Ecoute, ça change tout. Alors voilà c'que je te propose. Tu te décharges ici et maintenant, on en parle si tu veux et demain plus rien, on oublie. Soit on oublie directement, et tu te détends. Ok ? »

C'est pas spécialement que t'aimes pas le voir comme ça. C'est surtout qu'au final, son histoire est bien plus personnelle que ce que t'envisageais. Et t'es pas sûre de pouvoir le garder, ton calme.
Sur-protectrice, c'est le cas de le dire.

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