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 [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua

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MessageSujet: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockJeu 22 Jan 2015 - 15:51

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Trois mois à peine qu’elle était là et sa grand-mère lui manquait déjà. C’était beaucoup trop grand pour Sonera ici, trop bizarre… Même si les élèves étaient plutôt accueillants et les habitants de l’île gentils, elle aurait préféré rester dans le monde normal. Là-bas, on ne risquait pas de vous brûler les cheveux ou vous envoyer un objet sans même le toucher à chaque coin de couloir. Et puis elle ne s’était pas fait beaucoup d’amis pour l’instant, préférant rester seule avec les voix dans sa tête. Ou plutôt les voix qui l’entouraient à chaque heure de la journée, même pendant la nuit. Depuis que son don s’était déclarée, Soni dormait peu et des cernes se dessinaient de plus en plus sous ses beaux yeux bleus.

Ce jour-là, elle avait décidé de sortir un peu en ville pour décompresser un peu et découvrir un peu mieux l’île sur laquelle elle allait rester pendant un certain nombre d’années. Sonera avait atterri en C, manquant de justesse la classe D et elle était en cinquième année. Donc théoriquement, elle pouvait en avoir jusqu’à ses vingt-et-un ans. Cinq longues années. À cette pensée, elle tira une tête de six pieds de long et soupira longuement, la tête baissée. Jusqu’à buter dans quelqu’un. Un jeune homme, accompagné d’un autre garçon et d’une fille, tous plus âgés qu’elle. Soni s’excusa et fit mine de s’en aller mais celui dans lequel elle s’était “précipitée” la retint par le col, sans grand mal puisqu’elle ne mesurait qu’un mètre quarante malgré ses seize ans. Autant dire que tout le monde la prenait pour une gamine.

▬ Dis donc petite, tu pourrais t’excuser autrement.
Je l’ai déjà fait, fit-elle en lui jetant un regard noir et essaya d’avancer, en vain.
▬ Oh mais c’est qu’il mordrait le caniche !

Le jeune homme joua avec une des longues boucles de Soni, qui fit un mouvement hargneux vers l’arrière. La fille qui était avec la bande gloussa bêtement à ce geste et tapota la petite tête blonde.

▬ Allez, couchée la naine. Tu crois que t’es en position de résister face à trois personnes presque adultes ? T’as quel âge ? Treize ans ? Douze peut-être…
J’en ai seize et lâchez-moi, je vous ai rien fait.

Les trois rigolèrent de concert quand elle annonça son âge et comme à son habitude, Soni se vexa et serra les dents, les fusillant toujours autant du regard. Elle détestait qu’on se moque d’elle à cause de sa taille. Mais celui qui n’avait pas encore parlé se réveilla et lui mit une petite gifle. Brève mais la joue de l’italienne piqua presque immédiatement.

▬ On t’a jamais dit de respecter tes aînés, gamine ? Et que mentir c’est mal. Tes parents t’ont vraiment mal élevée.
J’ai pas à vous respecter, vu comment vous me traitez. Et vous vous dites “presque adultes” ? Pfff sérieux, j’suis plus mature que vous en étant plus jeune, je crois que j’aurais honte à votre place.

Le type qui la tenait par le col la jeta par terre, un rictus énervé sur le visage. Il espérait lui faire peur mais Soni se contenta de regarder ses deux genoux écorchés et de relever le visage vers les trois abrutis, une expression de défi sur le visage. La jeune fille s’accroupit devant elle, sa mini-jupe ne couvrant plus assez pour que la petite blonde ne voit sa culotte. Elle se saisit violemment des cheveux de la C en rigolant.

▬ Tu devrais pas jouer les cas d’or gamine, t’es dans une rue pas très fréquentée aussi tôt le matin. Tu devrais plutôt hurler à l’aide en chialant tous tes aïeux et te pisser dessus parce que t’as peur de ce qu’on va te faire. Et c’est pas en allant de plaindre à Ruthel que ça changera grand chose tu sais, on continuera de venir t’emmerder après.

Donc il s’agissait d’élèves. Dans sa grimace de douleur, le sourire de Sonera refleurit légèrement, en coin. S’ils étaient au courant des dons, alors elle pouvait bluffer.

Vous devriez pas jouer à ça avec une berserker, c’est pas une bonne idée.

La nana lui donna elle aussi une gifle et la saisit par le bras pour la traîner contre le mur, toute légère que Sonera était. La blonde la regarda dans les yeux, à s’en tordre le cou. L’autre faisait bien une trentaine de centimètre de plus… Et même si Soni jouait les fières, elle n’en menait pas si large intérieurement, surtout quand les deux autres vinrent bloquer toute tentative d’échappatoire. Elle était fière, Soni, mais elle devrait peut-être appeler à l’aide. Tout ça pour une simple bousculade pour laquelle elle s’était excusée, elle se retrouvait avec trois imbéciles dont une qui lui serrait la mâchoire entre ses doigts, le visage près du sien.

▬ Tu devrais pas jouer avec des plus grands que toi, qui ont aussi des pouvoirs. Allez, tu nous donnes tes prisms et on en parle plus. Jusqu’à la prochaine fois.
Désolée, je les ai pas sur moi. C’est bête, hein ?

Mais c’était la vérité, balancée sur le ton de l’insolence et la témérité pure et dure. Haha, Sonera l’héroïne, 130cm, 36kg du haut de ses seize années d’expérience dans la lutte contre le crime ! Dans sa tête. Ca avait plutôt l'air raté pour l'histoire du berserker...

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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockJeu 22 Jan 2015 - 20:46
They shot me down, but i won't fall

6ème année, 17 ans, classe A comme depuis mon arrivée à Prismver. Aujourd’hui je n’avais pas cours. Je décidai de traîner en ville. Le quartier festif n’était pas spécialement vivant aujourd’hui. J’en profitai pour y traîner, habituellement je l’évite car il porte bien son nom et moi et les foules ne nous entendons pas vraiment.
J’avais pris mon sac bandoulière. Je portais un jean bleu foncé vraiment souple, comme je les aime. Je portais un t-shirt blanc uni, et un gilet à capuche bleu marine, manches retroussées. Je n’avais pas envie de me prendre la tête à boutonner ma chemise, porter des chaussures classique et tout. Désolé Royaume-Uni de mon cœur, mais je ne ferai pas honneur au style « British » aujourd’hui.

Je me dirigeais vers la terrasse d’un café. Il faisait plutôt beau. Etrange que les rues ne soient pas pleines… Je demandais un café, sans réfléchir, je ne sais même pas pourquoi je déteste le café. Mais bon obligé de consommer pour rester… J’aimais bien me poser dans un coin et observer les gens. Je sortis mon cahier et je l’ouvris, il y avait des textes de la prose, des poèmes, des réflexions, des calculs de physique, je feuilletais jusqu’à trouver la page qui m’intéressait. J’inventais des sudokus. Je trouvais ça plus difficile à faire plutôt que de les résoudre…

Je pris mon stylo noir, il dansait entre mes doigts le temps que je réfléchisse. « Un trois ici, là un 9… ça marche. ». J’étais assez concentré, quand un mouvement brusque dans ma vision périphérique attira brutalement mon attention.
A même pas 5 mètres de moi, une petite fille… femme ? Vu son visage on ne dirait pas que c’est une gamine… Elle est plutôt petite… Un groupe de trois se tenait face à elle… Hmm… ça ne me dit rien qui aille. C’était vraiment le bon moment… J’étais tranquillement en train d’inventer mes sudokus tout en étudiant les gens, on ne peut jamais être tranquille dans cette école… Je faisais mine de continuer d’inventer mes sudokus mais je gardais un œil et une oreille discrète.
Ils étaient trois, deux mecs et une nana… Je hais cogner sur les filles. Je ne le fais jamais. Mais bon pour le moment je ne vais pas intervenir, je risque de causer plus de problème pour Blondie. Non ce n’est pas un surnom péjoratif. Disons que c’est … affectueux. J’aime la manière avec laquelle elle ne se laisse pas faire. Même si en fermant sa gueule et en baissant les yeux ils se seraient déjà barrés.
Je ne comprends pas pourquoi les gens ont tant de mal à passer pour plus faible histoire de ne pas attirer l’attention… Ça fait gagner tellement de temps… Enfin je dois préférer ça parce que j’ai beaucoup de mal à me calmer une fois lancé.

Je levais la main, le coude plié, à l’attention d’une serveuse. C’est avec le sourire que je lui adressai timidement la parole. « Je pourrai avoir l’addition s’il vous plaît ? Je risque de devoir partir en catastrophe, je préfère payer maintenant. Merci beaucoup. ». Mon café payé, mon attention retournait sur le petit groupe qui se trouvait à quelques mètres de moi. Blondie était sur les genoux, je commençais à perdre patience. En temps normal je serai déjà intervenu, mais je n’ai pas vu ce qu’il s’était passé. Je n’ai pas démarré… J’attendais LE signal.
Je n’entendais pas très bien ce qu’ils disaient, j’essayais de lire sur les lèvres, mais je manquais d’entraînement… J’avais l’impression que la fille du groupe la menaçait, et qu’aller voir Ruthel ne servait à rien… Ils ont l’habitude d’emmerder des élèves…

Sans le réaliser je commençais à sourire, ces trois déchets commençaient sérieusement à m’agacer. Et ils venaient de me donner de quoi soulager ma conscience si je les cognais trop fort. Je lu le mot bersereker sur les lèvres de la blonde… C’était du bluff, ça ferait un moment qu’elle se serait transformé si c’était le cas… L’adolescence n’aide pas au contrôle de se pouvoir. Un mot. Hormone.
Bref, on s’en fout. Je me penchais sur ma table pour mieux les observer. La garce gifla Blondie, et la traîna contre le mur. Mon rythme cardiaque commençait à augmenter, je n’ai pas encore le pic d’adrénaline qui fait que je perds le contrôle… Mais ça ne saurait tarder. Il prend son temps aujourd’hui… « Allez, tu nous donnes tes prisms et on en parle plus. Jusqu’à la prochaine fois. » Et … Voilà. Je suis hors de moi. Ce n’était pas trop tôt. Je ferais un mauvais berserker. Et synchro, je venais de finir de créer mon sudoku.

J’arrachai la page de mon sudoku prêt à être résolu et je notai sur le dos de la page « Désolé d’avoir mis du temps à intervenir. Prends ça comme dédommagement de ma part. » Je ne pris pas la peine de ranger mon stylo, je le plantais violement dans la table, ma tasse de café se renversa. Je pliais la feuille en 8 avant de la mettre dans la poche de ma veste. Je jetais mon cahier dans mon sac que je tenais par la sangle et je me dirigeais vers le groupe en laissant traîner mon sac.

Le visage déformé par la colère, je tremblais d’excitation. Mon corps était léger, mon système parasympathique venait de prendre le dessus sur le système nerveux sympathique. Mes extrémités se refroidissaient, mon visage devenait pâle et froid. Mon corps économisait son énergie et se préparait à attaque.
Anecdote scientifique du jour. Quand quelqu’un se fâche tout rouge, il ne vous attaquera pas, il est submergé par les émotions. Alors quelqu’un qui reste pâle et de marbre lors d’une altercation, se prépare à mettre toutes ses forces pour attaquer, le sang n’irrigue plus que les muscles et le cerveau, il délaisse la peau, d’où sa blancheur etc… Ce n’est pas le moment de vous donner un cours de mentalisme. En bref, mieux vaut quelqu’un qui se fâche tout rouge contre vous.

« Hé, réflexe. » Froidement, je balançais mon sac sur les deux mecs qui le rattrapa. Sans attendre, et profitant de la confusion, je me fis un bond vers la fille, j’arrivais sous son bras, dos à elle, je me retrouvais face à Blondie, je la regardais un cours instant dans les yeux avant d’attraper le poignet de la garce, fait faire une rotation légère de son bras et d’exercer une force de levier contre mon épaule située avant son coude. C’est comme ça qu’on brise les coudes. Mais je n’allai pas jusqu’à là. Je lui fis suffisamment mal pour qu’elle lâche Blondie. C’est long à raconter mais ça ne m’a pris que 3 secondes pour faire ça.

Je fis volte-face à la garce, elle essaya de me donner un coup de poing, je l’évitais aisément et je lui donnai un coup sec sous le nez avec le tranchant de ma main. Elle devint inconsciente sur le coup. « Je ne cogne pas les femmes. Au moins là j’aurais la paix. ».Je parlais tout seul, je n’avais pas à me justifier, mais je ne pouvais pas réfléchir et analyser et penser en même temps, je pensais donc à voix haute. Je la rattrapai par le col et je la posai plus ou moins violement contre le mur. Les deux mecs venaient de comprendre que je m’en prenais à eux. Celui qui avait attrapé mon sac le jeta au sol et ils se dirigèrent vers moi. « Vous attendez quoi ? Je ne veux pas donner dans le cliché mais un à un vous n’avez aucune chance. » Et je ne serai d’aucune pitié.

Ils se jetèrent contre moi. Je me penchais légèrement en arrière. Je le vais la jambe, pliée, au niveau de mon cœur. J’attendais qu’il soit à bonne distance… 3, 2,1, je tendais la jambe, je la levais, pied au niveau du visage de l’un des deux mecs, il s’arrêta net dans sa course. Je lui donnai un violent coup du plat du pied sur son visage, il perdit contact avec le sol et s’éclata le dos au sol.
« Et de deux. » Le troisième se stoppa net, il essaya de fuir, je lui fis un croche-pied, je le rattrapai dans sa chute et je lui collais une droite avant de le jeter contre le mur.
Les trois étaient K.O, ça ne m’avait pris qu’une demie-minute… Je me suis rouillé. Faut que je m’entraîne plus.

Je choppais par les cheveux celui qui s’est bouffé mon pied dans la gueule et je le lançai contre le mur.
Toujours en ignorant royalement Blondie, je me m’accroupis vers les trois mousquetaires, je les examinais un à un. Sur trois, deux étaient dans les vapes et celui qui a mangé mon poing saignait de nez. « Ne lève pas la tête pour éviter que ça coule connard. Le sang ira dans ta gorge. » lui dis-je en lui cognant le sommet du crâne. Je tapotais la joue de la fille de la bande pour la réveiller, elle reprit ses esprits, elle devait avoir un mal de crâne affreux.

« Bon d’après ce que j’ai pu comprendre. Vous vouliez lui prendre ses prisms ? Vous semblez le faire souvent ça non ? Chopper des élèves qui semblent plus faible que vous… » Je soupirais tout en souriant légèrement, c’était nerveux, j’étais encore hors de moi. Je tapais dans mes mains. « Bon et bien je vais faire court. » Je perdis mon sourire, mon visage devint froid, tout comme ma voix. « Vous allez me donner tous vos prisms. » Je tandis la main vers les trois pour récolter leur prisms. « Je ne connais pas Blondie, si vous avez un problème, Joshua William Pierce, Classe A. Vous me trouverez facilement à Prismver. ». Ils me donnèrent leurs portes monnaies. Je me relevai. « Merci bien. Inutile de vous dire que d’aller voir Ruthel ne servirait à rien, et que si je vous revois emmerder des élèves… Je vous broierai. ».

Je me retournais pour ramasser mon sac. Et je me dirigeais vers le quartier en ancien, tout en marchant je cherchais dans ma poche le mot que j’avais écrit avant de me lever. Je fis mine de ne pas voir où j’allais et je bousculais Blondie, je posais ma main vide sur son épaule pour détourner son attention, et je glissais discrètement les portes monnaies et le mot dans une des poches de son haut. « Bouge. ».
Sans même la regarder je continuais mon chemin. Mon bouge, bien que très désagréable, était plus un conseil vis-à-vis des trois connards à terre plutôt qu’un ordre par rapport à ma bousculade. Mais libre à elle de l’interpréter comme elle le voulait.

Flâner dans le quartier ancien me calmera. Je sortis de mon calme mon lecteur mp3 et je lançai Jenny was a friend of mine des Killers, l’un de mes albums préférés de 2004. Je montai le son à fond pour ne plus m’entendre penser et laisser le temps à mon corps de se calmer…
Ce n’est pas pour me vanter mais je n’ai même pas utilisé mes pouvoirs. Un sourire satisfait, je fermais longuement les yeux, je mis les mains dans les poches et je poursuivais mon chemin.



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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockSam 24 Jan 2015 - 16:45

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Sonera n’avait plus qu’une envie, rentrer. Pas à son cabanon, non. Retourner vivre chez sa grand-mère à Naples, loin de tous ces énergumènes dotés de pouvoir. Après tout, en quoi communiquer avec les morts, c’était dangereux, hein ? Oui c’est vrai ça, en quoi ça pouvait lui être utile pour se défendre ? Elle ne pouvait même pas blesser les gens puisque les morts étaient intangibles. Alors elle se débattait avec ses mots et son insolence, petite peste qu’elle était. Elle noyait les gens dans ses deux océans, les engloutissait en pensant à Venise et ses canaux, en espérant qu’un jour ils finiraient happés de cette manière. Mais c’était beau de rêver.

À la place, Soni était prise au piège entre trois arbres humains, qui n’auraient pas été si impressionnants si elle avait eu quelques centimètres de plus. Littéralement le dos au mur, elle observait maintenant ses trois agresseurs d’un air mi-effrayé, mi-défiant. Oh elle apprendrait à la fermer, un jour, plus tard, mais ce n’était pas ce jour-là, c’était une certitude. Mais avant qu’elle ait pu ouvrir une nouvelle fois sa grande gueule de petite italienne à l’orgueil trop mal placé, un autre fou s’invita dans la danse en lançant un simple “Hé, réflexe.” et son sac sur un des types. Pourquoi ce truc débile fonctionnait à chaque fois ? Et après, tout se passa rapidement. Sonera croisa le regard de son “sauveur”, aussi bleu et froid qu’elle et pendant tout ce temps, elle resta en freeze, observant la scène se dérouler devant elle. L’inconnu assomma la garce et se chargea des deux autres en un tournemain.

▬ Ne lève pas la tête pour éviter que ça coule connard. Le sang ira dans ta gorge.

L’italienne haussa un sourcil en regardant le brun aux yeux bleus penché sur le gus qui s’était mangé une bonne rouste. Il se prenait pour qui ? Bon d’accord, il les avait allongés en peu de temps mais ce ton pédant… Il se pensait chevalier (hautain) et tout parce qu’il était fort et qu’il avait sauvé une damoiselle en détresse ?

▬ Vous allez me donner tous vos prisms. Je ne connais pas Blondie, si vous avez un problème, Joshua William Pierce, Classe A. Vous me trouverez facilement à Prismver.
Hey je m’appelle pas Blondie ho ! fut tout ce que Sonera trouva à dire.

Classe A hein ? Ouais, m’étonne pas trop… Mais au moins, elle connaissait son identité. Une fois certaine qu’ils étaient tous K.-O., la blondinette se leva, épousseta sa robe et remit la bretelle de celle-ci en place sur son épaule pour faire bonne mesure et laisser son coeur se calmer. Qui sait ce qui serait arrivé si ce Joshua n’était pas intervenu ? Surtout qu’à cette heure-ci, personne ne prenait son café à la terrasse malgré le beau temps. Au moment où elle allait ouvrir la bouche pour le remercier, le A fonça sur elle sans même se décaler, la bousculant en grognant un “Bouge.” Ce qu’elle fit sans chercher à comprendre. Ce ne fut que lorsqu’il fut assez loin, le dos droit et fier (arrogant même) que Soni réagit, les yeux écarquillés.

Sale petit abruti.

Et elle partit de son côté sans demander son reste aux trois zigotos qui gisaient par terre, se hâtant même de mettre le plus de distance possible entre elle et eux. Oui vraiment, Soni voulait retourner à Naples et s’y terrer pour le restant de ses jours en espérant qu’on ne vint pas l’en déloger de force. Et à l’exact opposé de son sauveur aussi, il fallait le dire. Quand le choc serait passé, elle irait le remercier mais pour l’instant, c’était trop vif dans son esprit, tant d’arrogance.




Deux jours étaient passés depuis son agression. Soni jouait avec les trois porte-monnaie qu’elle avait trouvé dans sa poche de veste en revenant au pensionnat et relu une énième fois le mot que Joshua avait laissé avec. Si les trois abrutis retrouvaient leur précieux ici, elle se ferait défoncer pour de bon, c’était ça qu’il cherchait ? Il s’excusait du temps qu’il avait mis à intervenir, ce qui voulait dire qu’il avait BIEN pris son temps pour ça, écrire le mot, bouger de façon héroïque vers elle. Les anglais le disaient tellement bien : what a show-off. Monsieur était parti comme un prince sans attendre qu’elle le remercie. Il était trop fier pour ça ? Ca n’allait pas le tuer de parler avec une fille dans une classe plus basse que lui, si ?

Sonera grogna dans son lit en jetant un porte-monnaie sur le mur en face, qui se vengea en retournant directement dans sa face, la faisant grogner encore plus. Ce mec la mettait hors d’elle mais elle voulait tout de même lui dire merci proprement, parce que sous l’écume de sa colère, il y avait la gentillesse qui pointait son nez et c’était la moindre des choses. Ses parents lui avaient appris la politesse, malgré qu’ils ne méritaient pas le titre de “parents”, et elle respectait ça tout de même. Alors elle avait demandé aux morts de fureter dans le pensionnat, à la recherche du A. Ce fut une petite fille à la voix lointaine qui lui répondit, sûrement postée près de la table de nuit, faisant sursauter Soni dans le même temps.

▬ On a trouvé la personne que tu cherchais madame. Il est près d’un lac.
Près du lac ? Sérieusement… Enfin, merci, c’est cool de votre part de m’aider. Reviens discuter si tu veux.

C’était la seule chose que Sonera pouvait vraiment offrir à ces âmes en errance, parler. Même si c’était impossible pour elle de faire taire toutes ces voix, elle leur proposait de parler avec eux en échange de services. Paradoxe, quand tu nous tiens. Elle se dirigea donc à contrecoeur vers le lac, même si elle détestait cet endroit… Trop de mauvais souvenirs qui remontaient à la surface.

Une fois là-bas, le chevalier Pierce ne fut pas bien difficile à trouver puisqu’il était seul sur la berge. La blondinette hésita un instant à faire demi-tour parce qu’elle n’avait pas du tout envie qu’on lui jette de l’arrogance en barre à la tête mais elle serra les dents et les poings et continua sa marche vers lui. Quand elle fut à sa hauteur, Soni s’assit à côté de lui et lui tendit une boîte avec des muffins et les trois porte-monnaie posés dessus, le regard posé sur l’horizon et non sur son interlocuteur.

Tiens, pour te remercier de l’autre jour. Tu peux reprendre les prisms, je veux pas m’attirer plus d’ennuis que nécessaire. Moi c’est Sonera au fait, pas Blondie, prince Joshua William Pierce.

Vous avez envie de lui coller des claques ? Normal. Soni s’en serait collée aussi, un peu honteuse de se comporter ainsi avec quelqu’un qui lui avait sauvé la mise mais c’était lui qui avait cherché au début, après tout, à partir sans rien dire comme ça.

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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockMer 28 Jan 2015 - 0:53
They shot me down, but i won't fall

Le lendemain suivant mon petit « craquage », je reçus la visite des trois brigands accompagnée de 5 autres personnes… Ça allait mal se finir… pour moi cette fois-ci. Je n’étais clairement pas d’humeur à me battre… D’autant plus que… Vu l’état des trois, je méritais une bonne raclée… Par chance nous étions dans un couloir plutôt étroit, ils ne pouvaient pas m’encercler…
« C’est lui ! » déclarait l’un d’entre eux en me pointant du doigt. Je baissais les yeux, je fixais le sol, les mains dans les poches je continuais ma route l’air de rien. Si j’esquivais deux trois coups, et m’en mangeais quelques un ça devrait passer… Non ça m’étonnerait.
J’arrivais à hauteur du groupe, un frisson me parcouru le dos, par réflexe je m’accroupis et me jetait en arrière. Je venais d’éviter un coup de pied. « Mais c’est qu’il sait bouger ! » s’exclama l’un d’entre eux. « Dommage pour lui, ça ne lui servira à rien que de savoir remuer ses jambes ! »

J’étais paralysé, l’un d’entre eux maîtrisait l’entrave… Bon et bien qu’allons-nous faire ? J’essayai de phaser dans l’espoir de rompre ces liens magiques, mais il ne se passait rien… Ils s’approchèrent de moi. « Une seule règle : pas de coup de batte au-dessus des épaules. ». Vraiment ?! C’est quoi ces mecs ?! « On a deux minutes avant que l’entrave ne lâche. Tu vas vivre l’enfer durant ces deux minutes mon gars. » Premier coup de batte, mes genoux… Je phasais, la batte me traversa, le batteur perdit l’équilibre et tomba, la batte se brisa contre le sol, c’était déjà ça.
Je me pris un bon nombre de coup de poing au visage, je saignais du nez, j’avais une arcade sourcilière brisée, le sang s’écoulait sur mon œil gauche me forçant à le garder fermé. C’est une blessure minime, mais beaucoup de sang coule, on le vise souvent en boxe ou au catch ça impressionne le spectateur, mais ça ne semblait pas troubler mes agresseurs.
Je fixais les trois lâches au fond, recouverts de bandages, qui ne souhaitaient pas prendre part au lynchage. Je commençais à retrouver l’usage de mes poignets, l’entrave s’affaiblissait, mais dans mon état inutile de tenter quoique ce soit.
Je saignais au niveau de la commissure des lèvres, un goût métallique dans la bouche. Ma gencive saignait… Je commençais à fatiguer, ma vue se troublait. Ils me rouaient de coup à tour de rôle, pas une seconde de répit, l’entrave me maintenait debout.

L’un d’entre eux prit la parole, « Et le coup final ! » il m’assena un énorme coup de batte de baseball dans le ventre. L’entrave s’estompa juste après le coup. J’étais plié en deux au sol, essayant avec tant bien que de mal de retrouver ma respiration. C’était celui qui m’avait entravé. Je pris une profonde inspiration, je réunis mes dernières forces, je me levai, j’attrapai l’entraveur par les cheveux et je jetais sa tête contre le mur. Je tenais toujours sa tête, et je recommençai, sauf que cette fois-ci je phasais et je l’encastrai dans le mur avant de tomber à genou au sol et de phaser à travers le carrelage.
Je me retrouvai dans une salle vide, j’étais tombé comme une merde. J’allais simplement attendre que ça passe et tenter de retrouver mon chemin vers l’infirmerie…
J’avais le visage recouvert de sang. Je ne sentais plus mon corps. Respirer me faisait atrocement mal. Je m’étais peut être cassé une ou deux côtes… Super.
Je ne devais pas m’endormir… Je devais rester éveiller, mais seul dans l’obscurité… Difficile de lutter contre le sommeil.

Je me réveillais en sursaut, il faisait nuit. Je regardais l’horloge de la classe, il n’était que 18h, le soleil venait de se coucher, il y a encore du monde à l’infirmerie. Je m’y dirigeai, avec difficulté.

Après une nuit douloureuse…

J’étais recouvert de bleus, deux fines bandes adhésives sur mon arcade sourcilières gauche, deux autres sur le coin droit de mes lèvres, un pansement sous l’œil gauche au niveau du processus zygomatique, un bandage autour de ma tête, mes cheveux le recouvraient partiellement. Je ne vous parle pas de mon torse entièrement recouvert d’arnica et fermement bandé. J’avais effectivement eu une côte cassée. J’ai demandé à l’infirmière de me guérir seulement ma côte, le reste était… superficiel.

Je portais un sweatshirt à capuche gris foncé. La capuche rabattue sur ma tête, jean bleu foncé large. Je faisais profil bas, les pansements éveillent la curiosité et attirent l’attention, je déteste ça. J’étais parti m’isoler au lac, comme à chaque fois que je voulais être seul. Assis au bord de l’eau à y lancer des cailloux et à écouter la nature.
Et puis la raclée d’hier… Pff je l’avais bien cherché, et puis si j’avais voulu j’aurais très bien pu éviter tous leurs coups en phasant jusqu’à la fin de l’entrave, deux minutes… ce n’était rien…
Agacé je lançai un nouveau caillou encore plus fort… Trop fort, un seul ricochet et le caillou s’envola avant de retomber. Je soupirai.

Quelqu’un approchait, j’arrêtai toute activité et je tendais l’oreille, ce bruit de pas, mon visiteur ne souhaitait pas se faire discret, j’en déduis qu’il ne me voulait aucun mal. Je regardais le lac faisant mine de ne pas avoir entendu sa venue.
Je reconnaissais cette petite touffe blonde, c’était la fille de la dernière fois. J’ignorai son nom. Je ne la regardais pas, j’étais dans un sale état… Je me cachais sous ma capuche.
Elle me tendit une boîte, et les trois porte-monnaie dessus. Elle aussi regardait droit devant. Les excuses… J’ai trouvé ça embarrassant que d’en faire… Je pris d’une main la boîte et je la laissai parler. Reprendre les prisms ? En quoi ça t’attirerait des ennuis ?
Suffit de vider le porte-monnaie et de le jeter… A croire que les légendes sur les blondes ne sont pas si infondées que ça… Mais bon je ne vais pas la rembarrer alors qu’elle est venue me remercier, malgré son sarcastique appellation. Prince, qui au passage, m’avait fait légèrement rire.

« Prince ? Soit honnête et appelle-moi Joshua le connard arrogant. Ça se lisait dans ton regard la dernière fois. » une pointe d’amusement dans la voix. J’ôtai ma capuche et je lui souriais timidement, je ne pouvais pas vraiment sourire sans avoir mal…
« Désolé pour mon comportement d’avant-hier, je ne m’énerve que sous certaine condition… Et voir des gens s’en prendre à plus faible, sans offense, en fait partie…. J’étais disons, pas dans mon état habituel. Et pour ce qui est des ennuis… Comme tu peux le voir j’en ai fait les frais hier. » lui dis-je toujours avec amusement et gentillesse tout en pointant du doigt mon visage toujours le sourire aux lèvres. Je ne pouvais m’empêcher d’être souriant et chaleureux malgré mon état pitoyable, je devais faire peur à voir…
Je lançai un caillou, un, deux, trois, quatre, cinq, six, se… non, six rebonds. « Tu veux essayer ? » J’en relançai un. « Et tu es sûre pour les prisms ? Il suffit de vider les porte-monnaie et de s’en débarrasser. De toute manière ce ne sont même pas leurs porte-monnaie. Rose avec des cœurs ? Bleu avec un dessin d’ourson ? Bon peut-être que le dernier leur appartenait. Noir, avec une tête de mort… » ironisai-je.

J’ouvris la boîte, il y avait des muffins… Je ne pouvais rien avaler, trop mal aux muscles du visage. Je mis la boîte entre nous comme une invitation à se servir. J’en pris un par politesse, je le mangeais morceau par morceau, sans pouvoir m’empêcher de gémir à cause de la douleur.



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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockDim 1 Fév 2015 - 1:35

I'm (not) bulletproof



Toujours le regard porté sur l’immense étendue argentée qui lui coupait le souffle d’angoisse, Sonera se retourna enfin vers le jeune homme quand il prit la parole et ôta sa capuche. Mais finalement, elle se dit qu’elle aurait mieux fait de rester vissée droit devant elle. Elle se mordilla la lèvre et fronça légèrement les sourcils d’un air désolé, quand elle vit son visage tuméfié. Les autres gorilles l’avaient rattrapé et ne l’avaient pas raté surtout… Même s’il venait de rire, elle ne pouvait s’empêcher de culpabiliser, ne serait-ce qu’un peu.

▬ Prince ? Soit honnête et appelle-moi Joshua le connard arrogant. Ça se lisait dans ton regard la dernière fois.
Haha… Tant que ça ?

Soni lui retourna un même sourire timide mais pas parce qu’elle avait mal. Elle n’aimait pas beaucoup la violence même si c’était parfois nécessaire, et voir le dénommé Joshua dans cet état ne lui plaisait guère, tout ça parce qu’il était venu la défendre. Elle lui en était reconnaissante et aurait aimé pouvoir elle aussi s’occuper des autres aussi bien qu’ils ne l’avaient fait pour le A.

▬ Désolé pour mon comportement d’avant-hier, je ne m’énerve que sous certaine condition… Et voir des gens s’en prendre à plus faible, sans offense, en fait partie….
Elle fit un petit geste de la main pour balayer ses excuses. Elle avait bien conscience d’être faible. J’étais disons, pas dans mon état habituel.
▬ Et pour ce qui est des ennuis… Comme tu peux le voir j’en ai fait les frais hier.

Quand Joshua pointa son propre visage du bout du doigt, Soni acquiesça en fronçant un peu plus les sourcils, étonnée de voir le changement entre l’avant-veille et le jour présent. Est-ce que le fait de se faire tabasser l’avait adouci, ou était-il toujours comme ça ? (Auquel cas, il l’avait bien caché.) Son petit sourire rouge de Chanel s’agrandit un peu plus.

Ils t’ont pas raté, en effet. T’es allé à l’infirmerie au moins ? Et j’avoue que je t’ai vraiment pris pour un connard arrogant l’autre jour. Dans ma tête ça faisait quelque chose comme “je lui encastrerai bien la tête dans un mur, même s’il vient de me sauver”. Faut dire que de mon côté, je sais pas m’arrêter quand il s’agit de provoquer quelqu’un haha… Un jour je mûrirai.

Sonera observa les ricochets que faisait Joshua, plutôt contente de pouvoir détacher son regard de son visage abîmé sans paraître trop dégoûtée ou coupable. Elle déclina poliment sa proposition en secouant la tête et se contenta de regarder. Qui sait ? Elle était tellement douée qu’elle pourrait finir par piquer une tête dans le lac ! Et avec sa robe de lolita pleine de dentelle et assez lourde à porter même sèche, elle n’irait pas beaucoup mieux.

▬ Tu veux essayer ? Et tu es sûre pour les prisms ? Il suffit de vider les porte-monnaie et de s’en débarrasser. De toute manière ce ne sont même pas leurs porte-monnaie. Rose avec des cœurs ? Bleu avec un dessin d’ourson ? Bon peut-être que le dernier leur appartenait. Noir, avec une tête de mort…

Avec un sourcil haussé et un petit sourire en coin mutin, Soni se dit qu’il n’avait pas tort et qu’elle n’avait pas pensé à cette solution. Elle sortit son propre porte-monnaie en forme de Carapuce de sa poche et transvasa le contenu de deux porte-monnaie dans celui-ci puis jeta les contenants vides dans l’eau en prenant garde à ne pas glisser. La pente n’était pas raide mais on ne sait jamais…

Et hop, moi aussi je jette des choses dans le lac, c’est pas bien ! Je te laisse le dernier si tu veux. T’as raison après tout…

Soni attrapa un muffin et commença à le dévorer, plutôt fière de sa création. Enfin “création”, ce n’était pas une recette révolutionnaire mais c’était fait de sa main. Quand Joshua gémit à ses côtés, elle tourna brusquement ses yeux vers lui, un brin inquiète.

Ca va aller quand même ? J’ai rien pour te soigner mais bon… On devrait peut-être aller à l’infirmerie ? Oh et finalement… T’es loin du connard arrogant que je m’étais imaginé.

Ca, c’était dit. Et de manière extrêmement distinguée et fine, digne de Sonera. Elle poussa même le vice jusqu’à lui tapoter le haut de la tête avec un grand sourire dont elle avait le secret, contente de s’être fait une nouvelle connaissance plutôt agréable (et en A !) au pensionnat. Si ça se trouvait, il se cachait derrière des artifices mais elle était toujours prête à accorder le bénéfice du doute à tout le monde.

Dis, c'était exactement les mêmes boulets que l'autre jour ou il y en avait d'autres ? Ce genre de cons, ça sait qu'attaquer en bande... Et en plus ils ont cru que j'avais douze ou treize ans pffff, bande de connards ! s'écria-t-elle en pinçant les lèvres, un peu rageuse sur les bords.

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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockLun 2 Fév 2015 - 21:42
They shot me down, but i won't fall

Je sentais que Sonera n’était pas à l’aise face à l’eau, mais encore moins face à ma sale tronche cabossée. Elle semblait culpabiliser. Elle me demanda si son mépris était aussi visible que ça. Je lui répondis toujours avec le sourire « Si tu pouvais lancer un rayon de la mort avec tes yeux, tu m’aurais tué une centaine de fois au moins. ».
Elle fit un constat des dégâts. Ils ne m’avaient pas raté en effet… Elle m’avoua qu’elle m’avait pris pour un connard arrogant, what a scoop darlin’, j’ignorai sa question sur mon éventuelle visite à l’infirmerie et je lui répondis. «… Pour ce qui est d’encastrer ma tête dans un mur, je l’aurais certainement bien mérité. » tout en rigolant, je le pensais vraiment, je ne méritais que ça.

Je plongeais mon regard dans le sien, elle était plutôt mignonne pour une « petite ». Mais je n’étais pas intéressé. Pas pour le moment, j’ai d’autres chats à fouetter… Non je ne suis pas gay. Mais ça finit toujours mal avec moi. J’ai un code moral… trop strict. Le moindre écart me rend malade.
Elle refusa ma proposition pour essayer de faire des ricochets. Je continuai. Cela renforçait mon hypothèse quant à sa peur de l’eau. Elle sorti son portefeuille en forme de Carapuce, et transfera les prisms vers (… hoho) son porte-monnaie. Et elle s’apprêta à jeter les deux porte-monnaie dans le lac. Je pris délicatement sa main et l’arrêtai dans son mouvement. « Donne les moi s’il te plaît, je vais trouver les propriétaires et les rendre. Vu leurs états, ils ont une valeur sentimental, regarde les coins, ils sont vieux… » et surtout, je ne voulais polluer le lac...

Mes râles de douleurs ne passèrent pas inaperçu et inquiétèrent Blondie. Elle me demanda si ça allait le faire, et me proposa d’aller à l’infirmerie. Cette fois-ci je ne l’ignorais pas, je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi. « Je suis allé à l’infirmerie hier soir, ils m’ont cassé une côté. Je ne voulais pas les fatiguer, je leur ai demandé d’utiliser leurs dons uniquement sur ma côte brisée et sur rien d’autre… Je ne voulais pas les épuiser en fin de journée pour toutes les blessures que j’avais. » Je baissais brutalement la voix, et je marmonnais dans ma barbe comme embarrassé. « Je n’en vaux pas la peine… » je repris mon volume de voix habituel « Ils étaient huit. Les Totally Spies étaient trop amochées pour se battre, mais elles se sont délectées du spectacle. Le nombre n’est pas un problème. Je n’aime pas me battre. Disons que je les ai, plus ou moins, laissés faire. Il y avait un mec qui maîtrisait Entrave. Ils se sont amusés pendant deux minutes… » Si elle connaissait mon don, elle m’aurait, très certainement, collé une bonne grosse claque dans la gueule. Je suis intouchable… Si je l’avais voulu, j’aurai pu en sortir indemne… Mais je ne me bats pas pour moi.

Elle s’énerva un peu en se rappelant de la méprise du trio sur son âge, elle doit complexer sur sa taille… Nooon vraiment tu crois ? Bien sûr que oui, une fille de son âge c’est bourré de complexe… « Boarf ils sont vraiment cons, et puis tu sais, pas besoin de se rouge à lèvre pour nous faire comprendre ton âge. Moi j’ai deviné du premier coup d’œil que tu avais … seize ans. Et puis tu es plutôt mignonne. » lui balancai-je avec le sourire, je dis ce que je pense, tout ce que je pense, quand ça ne risque pas de nuire, je me fais plaisir et je dis tout ce qui me passe par la tête.
Je me tournai vers elle et je la fixais « Alors dis-moi Sonera, tu es là depuis combien de temps ? Je suis là depuis longtemps, et j’ai une bonne mémoire des visages. Mais tu ne me dis rien. Tu es plus ou moins nouvelle non ? Bon après… Je passe ma vie à travailler et à m’entraîner donc peut-être que je ne t’ai jamais croisé… Et Sonera, c’est de quel origine comme prénom ? L’Italie je suppose, vu ta bouille tu dois être de l’Italie, j’en suis sûr ! »



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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockSam 21 Fév 2015 - 14:39

I'm (not) bulletproof



Même si elle était en agréable compagnie, Sonera n’aimait toujours pas la présence d’eau à proximité de ses yeux et son corps. Mais elle tenait bon pour au moins se dire qu’elle avait une connaissance à Prismver… Trois mois qu’elle était là et elle ne s’était pas fait beaucoup d’amis, à part les gens en C, alors c’était l’occasion ou jamais ! Alors elle écouta Joshua lui raconter la vengeance de la bande des trois débiles en se mordant la lèvre. Si elle n’avait pas joué les effrontées ce jour-là, peut-être que le jeune homme serait encore en bon état, facialement parlant.

▬ Boarf ils sont vraiment cons, et puis tu sais, pas besoin de se rouge à lèvre pour nous faire comprendre ton âge. Moi j’ai deviné du premier coup d’œil que tu avais … seize ans. Et puis tu es plutôt mignonne.
T’avais vraiment deviné ? Ou tu dis ça juste pour me faire plaisir ? répliqua-t-elle avec un sourire moqueur. Et merci du compliment, au moins j’arrive à compenser ma taille par mon faciès pas trop désagréable !

Soni lui servit un sourire brillant, plutôt contente de nouer des liens avec quelqu’un qu’elle avait mal jugé au premier abord. Généralement, c’était de cette manière qu’elle réagissait. Juger puis changer d’avis… Ou non, d’ailleurs. Elle se permit même d’ajouter une petite pique.

Tu serais pas trop mal non plus, sans ces égratignures ! En toute amitié, bien sûr.

Vinrent alors une flopée de questions qui reculèrent un peu l’heure fatidique où Soni devrait s’éloigner du lac. Mais elle mit toute sa volonté pour rester et répondre.

Euh ça fait un peu plus d’un mois que je suis là, donc c’est normal que tu vois pas qui je suis ! Et puis en C, si j’ai bien compris, on se fait pas trop remarquer. Tant mieux d’ailleurs, j’aime pas ça ! Même si je m’habille comme ça… fit-elle en désignant sa robe à froufrous bleue et blanche.

Quand Joshua lui demanda l’origine de son prénom, Soni se retint de soupirer. C’était une fantaisie de sa mère et non un prénom existant, à ce qui lui semblait. Et vu qu’elle n’aimait pas beaucoup sa mère - voire pas du tout, - la blonde ne portait pas son prénom dans son coeur.

Ca vient du cerveau étriqué de ma chère génitrice. À la base, il y avait une tilde sur le n de mon prénom, mais mon père disait que ça faisait moche, donc voilà… Sonera. Mais je préfère qu’on m’appelle Soni. Et c’est pas que pour les intimes ! rigola-t-elle.

La jeune fille se releva promptement et épousseta l’arrière de sa robe, où s’était accumulé un peu d’herbe et fit un petit sourire contrit à l’attention de Joshua, et son regard se tourna nerveusement vers l’étendue d’eau.

Hem… Je me sens pas à l’aise ici, donc je vais te laisser avant de partir sans prévenir en couinant. Je suis dans la cabane 8 si tu veux venir me voir un jour ! Garde les gâteaux, ça me fait plaisir !

Sonera se plia en deux et déposa un léger baiser sur la joue un peu abîmée de Joshua, avec un petit sourire, puis lui tapota de nouveau le haut de la tête.

Encore désolée pour… Ca. La prochaine fois je m’écraserais gentiment. Ou pas, mais bon, j’essayerais ! Bon après-midi, ô grand héros !

Puis elle partit en lui tirant la langue malicieusement, loin de toute cette eau qui lui hérissait le poil dès que ses yeux se posaient dessus.

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MessageSujet: Re: [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua   [Flashback] They shot me down, but I won't fall || Joshua 1400359500-clockDim 15 Mar 2015 - 3:00
They shot me down, but i won't fall

Un petit sourire moqueur se logea sur son visage en m’entendant lui dire que j’avais deviné son âge du premier coup. Elle me demanda si c’était pour lui faire plaisir que je lui avais fait la remarque. Avant de me remercier et de me dire qu’elle compensait sa taille par sa jolie bouille. C’est bel et bien un réel complexe, mais elle semble bien le gérer. « Tu le verras assez vite, je ne mens jamais. » Je lui souriais légèrement, les muscles de mon visage étaient toujours douloureux.
Elle ajouta que je n’étais pas trop mal sans mes égratignures, en toute amitié, bien évidemment. « Tu trouves ? » je louchais sur le bandage autour de ma tête entremêlé dans mes cheveux. « J’ai toujours cru que les filles en pinçaient pour les mecs amochés, une histoire d’instinct maternel toussa toussa. » lui dis-je en rigolant.

Elle semblait agacée par ma question sur son origine, sa réponse me donna un semblant d’explication, “cerveau étriqué de ma chère génitrice“ trop difficile de l’appeler mère, ou maman ? Elle ne devait pas très bien s’entendre avec elle… Quand j’y pense, ma mère n’en sait rien pour mon don… J’ai trop peur de finir sur une table d’opération dans un laboratoire et de devenir un cobaye.
Soni se releva, elle semblait devenir nerveuse à la vue de l’eau. Elle déclara ne pas se sentir à l’aise, elle venait de confirmer ce que je pense, elle et l’eau ne sont pas de bons amis… Elle m’informa du numéro de sa cabane, et me laissa ses gâteaux.
Je lui souriais en retour, elle se pencha vers moi avant de déposer un doux baiser sur ma joue, et elle tapota le sommet de mon crâne. Elle s’excusa de nouveau, elle me souhaita un bon après-midi avant de m’appeler “ô grand héros“, je lui tirai la langue en retour. « Fais attention à toi sur le chemin, je ne serais pas en état de te sauver cette fois-ci ! »

Me voilà seul à nouveau, j’enfonçai à nouveau ma capuche sur ma tête, je sortis mon lecteur mp3, je lançais en boucle unique "Doe, Jane" de Shakey Graves, un artiste américain encore inconnu aujourd’hui, mais je suis sûr que dans 3 ans il commencera à faire parler de lui.
Je pris un morceau de gâteau que Sonera m’a laissé avant de lancer un nouveau caillou sur le lac. 9 rebonds. Pas mal.



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