Sujet: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Dim 8 Fév 2015 - 23:37
Il est 3h30, et vous montez plus ou moins discrètement les escaliers menant au 4ème étage. A la place de l’entrée du couloir se trouvent de grands rideaux de velours obstruant toute vue et toute lumière. Exactement pareils à ceux d’une salle de spectacle. Sans vous poser de question, (comme tout bon D qui se respecte), vous les écartez pour pénétrer dans le couloir.
Ca a toujours été comme ça ? Vous savez pas trop, c’est pas un endroit où vous mettez souvent les pieds.
Ici aussi tous les rideaux ont été tirés, et il régnerait un noir presque total si des néons n’avaient pas été installés à certains endroits stratégiques. Ils brillent d’une drôle de couleur violacée, et à la vue de vos dents et de vos habits blancs qui s’illuminent vous comprenez de quoi il s’agit.
De la lumière noire.
A vos pieds, une fumée épaisse commence à glisser, brillant elle aussi. C’est un peu creepy - ou carrément cool vous on dit. Quelques personnes vous attendent, leurs sourires se détachant dans la pénombre. Leurs visages sont peinturlurés de couleurs fluorescentes, dans les tons jaunes et orangés. On se croirait presque dans une de ces soirées underground, musique en moins et hauteur en plus. Ouais, c’pas vraiment la fête quoi - on vous a encore arnaqué, publicité mensongère, on aurait dû s’en douter vu la gueule de la délé-
Que nenni les enfants. Laura, une de vos camarades, s’occupe de vous maquiller allégrement histoire que vous puissiez vous joindre aux rangs. Peintures de guerres ou dessins hippies, vous savez pas trop, mais vous brillez maintenant.
Vous arrivez à apercevoir dans la pénombre quelques packs de bières et de bouteilles bien empilés, ainsi qu’un grand bac sur lequel est marqué en lettres fluos : SERVEZ VOUS. Le voilà, le St Graal, le précieux, le tant recherché pistolet à peinture. On vous dit de vous ranger d’un côté ou d’un autre, et vous ne tardez pas à comprendre que des équipes sont formées. Deux équipes - sans aucun signe distinctif. Parce qu’on en a rien à foutre, parce qu’on est juste jaunes et qu’on a juste envie de se tirer dans la gueule et d’en foutre partout.
Personne ne commence à tirer cependant , dans ce silence toujours assourdissant. Une voix connue s’élève dans le noir. « Bon je pense qu’on va pas tarder à commencer. » Elle a la bouche d’un jaune criard, bien poussin, de laquelle s’échappe une fumée brillante. « Je sais pas ce que vous en pensez, mais pour l’instant, je trouve ces couloirs et ces salles un peu trop … violettes à mon goût. » C’est vrai ça, la lumière noire c’est cool mais un peu tendancieux. « Je veux plus en voir une seule trace. Je veux que tout, absolument tout, de cette moquette dégueulasse jusqu’au plafond soit recouvert de jaune. Deux teams, deux salles de classes à faire chacune. La première à avoir fini se fait payer un verre par l’autre. Ca roule ? » Face à l’approbation générale, la déléguée des D lève son pistolet en l’air et décoche un coup sec - la peinture faisant une première tâche sur le plafond. Comme une grosse étoile dans le ciel.
« C’est parti. »
••••
• Faites la fête, peignez avec amour, roulez vous dans le jaune pis-poussin, shine bright like a diamond. • Les D sont grillés, très grillés, alors ils peuvent faire du bruit et mettre de la musique à fond, no soucis. • Il y a à boire et à fumer (merci Raphaël) alors faites vous plaiz. • C’est ouvert aux opposants, mais pas trop quand même. 3 par topic je dirais. (?) AMUSEZ VOUS BIEN LES AMIS ♥
•Team 1 : Raphael Sarah Jim Laura Edwin • Team 2 : Orest Milo Sophie Salma Josh
TEAM ALPHA ft. Raphael Jim Laura Edwin + Mo ninja et d'autres pnj imaginaires qui sont là et qui mordent pas promis.
Bon, voilà, je sais pas comment ni pourquoi, mais c’était lancé. Grâce aux sous de Jim et son organisation qui révèle toujours de la sorcellerie, on avait réussi à transformer tout l’étage en semblant de cave pour rave party. La musique concoctée par Edwin maintenant lancée, c’est au son d’un morceau des Glitch Mob que mon équipe et moi entrons dans la première salle.
Une salle de classe de A. J’avais entendu des rumeurs comme quoi c’était cool et beaucoup plus propre que chez nous, mais de là à me retrouver nez à nez avec des fauteuils capitonnés et du matos de la toute dernière technologie ….
« Oh les petits fils de catin. » Qu’ils aillent tous périr dans la mer d’ocre de notre totale randomness. Je finis rapidement ma canette de bière, y noyant ma clope et l’envoyant valdinguer avant de commencer à passer à l’action. Je marche sur les fauteuils, mitraille le tableau tactile au rythme de la musique. Je me demande si il y a un loi naturelle, quelque chose de physique qui fait que n’importe quel humain se retrouvant avec un pistolet à peinture entre les mains se sent totalement badass. Et sexy. Et devient complètement intenable, ou peut être que c’est que quelque chose de propre aux D. Excitation dans l’air et dans les coeurs, je glisse sur une table - juste au moment où un Jim et un Raphaël passent. Fools.
Vous le voyez, ce moment dans les films d’actions où la meuf trop bonne roule sur la table tout en refilant des headshot à tour de bras ? Bah c’est là. C’est mon moment. Tout sourire, je touche Raphaël en plein visage, et Jim dans le cou, me mettant vite à couvert derrière Laura. Bouclier humain, no respect. Les rires dans la gorge, les couleurs plein les doigts, je tire à l’aveuglette, touchant Edwin - pas sûre dans le noir - à la jambe, et en foutant partout ailleurs. Sur le sol et les tables et les rideaux. Sur les jolis ordis et tableaux.
J’espère qu’ils seront contents de leur salle, quand ils rentreront, les A. Ca va être un vrai Pollock, oeuvre d’art incontestable, faite à la peinture de nos rires.
and it was all yellow
▬ février• mediumvioletred • Code par Lix ♥ • et merci à Edwin pour la playlist ♥▬
Et voilà, c'est lancé. Bordel de merde, c'est lancé. Je nous voyais, là, dans l'obscurité, avec nos peintures de guerre, armés comme des bâtards, dans le secret le plus total (secret qui ne durerai plus très longtemps) tels des Vietnamiens faisant des coups de putes dans la jungle. On est rentré là, dans le couloir, presque au ralenti, avec la fumée par terre, comme des clips musicaux à gros budgets. Bordel de merde, j'en tremble de partout, c'est génial.
On est donc deux équipes. Parfait, un peu de compétition histoire de motiver les troupes. Mais désolé équipe 2, on va gagner cette manche-la. Avec ce que j'ai dans mon sac, ça va être du gâteau de redécorer les lieux avec notre style et notre manque de respect total. Mais pour l'instant, jouons le jeu, et prenons une arme. En fait... je vais plutôt en prendre deux, en mode "gros kéké Call Of je masteurise", parce que le style de la maison c'est "j'en veux toujours plus".
Je vois presque rien, à part les billes de couleur traverser la salle et aller s'éclater sur les murs, sur le matériel et sur la belle moquette bleue dans des gerbes phosphorescentes. On m'a peut-être déjà touché... Ouais, on m'a bien touché. Mais c'est le jeu, on s'en fout, ça n'est que plus drôle comme ça.
Je commence à tirer à la zeub, y'a pas d'alliés, y'a pas d'ennemis, y'a que des litres de peinture magnifique à répandre sur tout l'étage, comme Zeus qui répand sa semence et engendrant des monstres qui devenaient par la suite des figures mythologiques. Ce soir, on créait un monstre. Un monstre magnifique et représentant notre classe, représentant les D, marquant le cul de l'histoire au fer rouge du sceau "Keep calm and fuck everythin up".
Je vise même plus, j'ai jamais visé d'ailleurs. A gauche, à droite, par terre, en haut, je tire sans arrêt. Je me fous un petit coup de pression et je fermes les yeux quelques instants. Du coup je me prends une table, une chaise, et je tombe à la renverse. Je rigole comme un connard. Quelle idée à la con, ça m'apprendra tiens.
En parlant d'idée à la con, un autre me vient à l'esprit. Je vais prendre le chargeur... voilà. Putain, ça fait pas mal de billes quand même. Mais ça va le faire, va juste falloir se concentrer 20 secondes. Bordel, avec la musique et le bruit des gens autour de moi, j'ai juste envie de bouger, danser et foutre la merde, mais faut résister... juste un peu. Soudain, je sens les billes quitter mes mains à toute vitesse, se dirigeant toutes droit devant moi, formant une sorte de cône de lumière, avant qu'elles ne s'éclatent toutes dans une sorte d'orgasme artistique contre le grand tableau noir, dessinant par la même occasion une sorte de tâche comme on peut en voir dans les fameux "tests psychologiques", où le mec te pose la question "Que voyez-vous?".
La réponse à la vie, à la grande question de l'univers, et à tout le reste ma gueule. A tout le reste... Je tire, je fais une roulade, je tire, je saute sur une table et j'arrose mes camarades autour de moi. C'est clairement le bordel ici, et c'est beau. Et ils n'ont pas encore vu mon arme secrète, je la réserve pour le grand final, surtout si jamais on se retrouve avec des invités surprises du type "cravate bleue".
février - Feat : Sarah Jim Laura Edwin Mo' - Couleur : sandybrown
Alarme en marche, sonnerie stridente, main abattue avec violence. Ok c'était l'heure. Musique dans les oreilles, cachet sur la langue, Raphaël laisse le vague prendre le dessus pour une fois. Pardon Seigneur mais ce soir je vais pêcher. Débardeur trop blanc, trop décolleté, ce soir la seule croix qu'il portera sera celle gravée au noir de chine sur sa poitrine. Cheveux gominés et pantalon ajusté, il est prêt. Prêt à quoi en fait ? Prêt à montrer à sa classe qu'il n'est pas là que pour la décoration.
« Putain Sarah, t'as de la chance que je t'aime un peu quand même. »
Grumpy Raphaël qui étouffe un bâillement, avant de s'élancer dans les couloirs, joint au bout des lèvres il court pour retrouver le reste. Son cœur bat un peu trop vite. Beaucoup même. Parce qu'il sait que ce qui va se passer ce soir est mauvais. Et qu'il va aimer ça. Parce qu'il aime toujours ça. Dépasser les limites. Il commence à comprendre pourquoi on l'a envoyé en D. Murmures, troupes regroupé, il se fraye un chemin jusqu'à Laura et se laisse décorer le visage : croix à nouveau, du front au menton, oreille droite à oreille gauche. Moue amusée il lui souffle une bouffée enchantée au visage avant de chercher Sarah. Elle est là, fière, comme toujours. Et Raphaël sent son visage se détendre, petit sourire en coin qu'elle seule arrive à lui arracher. En équipe hein ? Petit soupir de soulagement quand il comprend qu'il est dans son groupe, après tout il est là pour elle non ? En fait son équipe lui convient totalement : bonne musique, bonne ambiance, good people. Et peut être pour la première fois de sa vie, Raphaël se sent à sa place quelque part. Silencieux, il attrape un pistolet, légèrement dubitatif. Lui et les armes ça faisait pas bon ménage. Mais aujourd'hui les munitions étaient de la peinture, alors il pouvait bien faire une exception non ? Pas comme si la peinture pouvait tuer quelqu'un. Perdu dans ses pensées ce fut l'impact surprenant au visage qui l'en tira. « Putain de merde qui est le con qui.... Sarah Edwige Blackmore Ackland. Pute. T'as de la chance que mon dieu m'ordonne : tu ne tuera point, sinon j'aurais pas donné cher de ta peau »
Relevant son débardeur pour se débarbouiller, il fait ensuite tourner son arme attendant une ouverture avant de viser sa déléguée, droit sur la poitrine. Un beau jaune. Pour une belle déléguée. Rire mauvais il tourne les talons avant de viser un peu autour de lui, Edwin à la nuque, Laura au bras, la statue dans le coin au milieu des yeux. Putain, c'est qu'il pourrait y prendre goût ! Légère pause, il se cache sous une table pour se rouler un nouveau joint. Parce que c'était vraiment le bon moment pour ça. Levant sa création comment on agite un drapeau blanc il hurle
Team Alpha featSarah, JiMo, Raphaël, Edwin & d'éventuels opposants
« J'ai pas trop réfléchis à si ça me correspondait ou pas, j'ai juste foncé parce que l'idée était sympa. »
_ Laura Svensson
J'suis pas du genre conservatrice. Nan, vraiment, généralement je balance toutes les choses inutiles que je peux trouver parce que, genre ça prend de la place et ça sert à rien. Mais là. Là j'ai pas pu, j'ai essayé, plusieurs fois je m'suis dis que j'allais déchirer cette foutue liste et qu'elle finirait dans la corbeille à recycler comme beaucoup d'autres, mais bon. Le dessin d'Ernest il était beaucoup trop parfait pour ça, sans ironie. Sérieusement, il est fait à l'arrache c'est clair que ça s'voit, il a fait ça parce qu'il a ragé je crois, genre le gars dessine des pénis pour exprimer son désaccord. J'trouve ça beau, alors j'ai gardé la liste, j'ai photographié le dessin que j'ai rangé précieusement et j'ai épinglé ce fichu bout d'papier au-dessus du bureau. Je sais pas pourquoi j'ai fais ça, je sais même pas pourquoi j'ai voulu le garder. Mais, m'voyez, des fois y a des choses qu'on comprend pas mais qu'on peut pas s'empêcher de faire. Preuve en est.
Le regarder me motive, j'pensais pas qu'une telle chose pouvait arriver. Faudrait que j'pense à aller voir un psy' un jour, parce qu'un tel niveau de connerie c'est pas possible.. J'ai peur, un peu. Mais pas le temps d'y penser, pas ce soir. Demain peut-être que j'irais le remercier et lui dire à qu'il devrait continuer, parce qu'être inspirée par les bites de Babylonn c'est certainement pas un truc qui arrive tous les jours. Et fallait que ça m'arrive à moi. Quelle blague, haha.
J'ai pris mon appareil photo et j'suis partie, direction le couloir des A. Ça non plus je sais pas pourquoi j'ai accepté d'y participer, mais le fait est que bon, y a un moment où faut stopper les questions et passer à l'action. Et j'ai essayé de me rendre utile du mieux que je pouvais, alors j'me suis proposée au maquillage. J'ai jamais fait de fêtes alors je sais pas trop comment ça marche. Maquiller les autres c'est le seul truc que j'étais à peu près certaine de réussir à faire correctement alors j'ai laissé l'organisation aux autres et j'me suis concentrée sur ça. Evidemment, ça a été aux frais de Reed, parce que Jim il connait tout ça, et il sait où trouver les ingrédients de qualités. Sauf que, du coup, c'était trop cher pour moi.. Damn it.
Ça commence à arriver quelques heures après, tranquillement, et je vois à la tête qu'ils tirent qu'ils ont l'air un peu septiques. Excités mais septiques. On les fait passer au maquillage, on leur fait miroiter monts et merveilles en attendant le top départ. Puis on admire le décors, on admire, les armes et toutes ces recharges de jaune fluo prêtes à être écrasées contre les murs. Y a de la fumée au sol, et maintenant que j'y pense, j'aurais pu aider pour ça aussi, haha. Mais ça aurait pas été pratique pour les photos. J'ai l'appareil autour du coup, l'arme à la main et la peinture au visage, moi j'suis prête. Parée à tout colorer bien que je ne sois toujours pas très sûre de moi. Un peu paumée c'est l'cas de l'dire.
Et finalement la musique monte d'un cran et tout commence. Je décide de me laisser porter par l'ambiance surchauffée des lieux et j'entre dans la salle des A avec mon groupe. Souffle plein de surprise, je savais qu'ils avaient du bon matériel mais je ne m'attendais pas à tant. Et dire que nous on a même pas le quart de tous ces trucs derniers cris. Raison de plus pour tirer de partout, pas vrai ? J'appuis donc comme une forcenée sur la gâchette tout en essayant de prendre le plus de photos possible. Y a Sarah qui cri et Jim qui se lâche, ça tire dans tous les sens et bien rapidement je perds tout mon maquillage.
J'essaie de me lâcher et de sourire un peu, mais, vous savez, c'est pas facile de faire quelque chose que vous n'avez presque jamais fais. Je sais pas rire, j'sais pas sourire. Mais je sais apprécier. Et je sais que là, malgré mon air trop sérieux et vraiment coincé, j'apprécie. Alors je tire dans tous les sens, je mitraille Erwin et Sarah, je mitraille les murs et je me cache derrière Jim le temps de prendre de merveilleux clichés.
A moi !
Je passais en coup de vent sous la table pour prendre le joint qui semblait flotter dans les airs sous toute cette fumée, et je vis Raphaël, de bonne humeur visiblement.
T'as du feu ?
Non parce que j'ai tout prévu sauf ça, en fait.
○○○○○○○○○○○○○○○○○○
HRP // Okeii bon, j'essaie des styles de rp différents, du coup là c'est caca sorry /paf Et c'est assez long pour du caca je sais, sorry² ée
▬ Début février/2015 • #AE1E5C • Code par Lix ▬
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Mer 11 Fév 2015 - 15:11
L'invasion jaune
Être au courant de cette opération n'avait pas été la chose la plus dure qu'il ait faite de sa vie - si les D avaient participé à la Révolution Française, le plan des rebelles aurait été cramé par la cour après deux jours. Faire une annonce devant la classe entière, sans même trier les élèves intéressés ou non, il n'y avait pas de meilleure façon de faire - ou bien son arrière petite-fille était stupide, ou bien elle aimait l'opposition. Il soupçonnait la seconde option, se rappelant de son coup de folie la dernière fois qu'il l'avait croisé et son visage s'illumina dans un sourire - transparent dans la nuit la plus totale. Il avait attendu de les voir passer, tous fiers, se croyant discrets. Ou peut-être qu'ils n'avaient pas envie de l'être. Dans le doute, Aiden préférait croire qu'il les avait remarqués - ce n'était pas bien dur de voir toute une classe vous passer devant quand vous ne dormez pas de la nuit. L'oeil fatigué, il avait laissé son blouson d'aviateur dans la cabane pour éviter qu'ils y foutent le bordel et s'était équipé d'un manteau de fourrure.
Gants sur les mains, capuche rabattu sur la tête, on pouvait le penser idiot ou tout bonnement taré, mais Aiden prévoyait simplement les choses. Il arriva dans le couloir sombre, tellement qu'il fut d'une discrétion sans précédent quand il passa devant le second groupe. Il arriva dans la salle menée par Sarah - doutant que cette dernière le reconnaisse avec sa tenue actuelle. Il ne prit pas la peine de retirer son large manteau, s'avançant dans la salle sans un mot, mains dans ses poches. Froid - l'unique mot qu'il avait en tête en cet instant. La température chuta à une vitesse effrayante, la froideur soudaine, incompréhensive, frappait toutes les personnes présentes. Un thermomètre présent dans un coin de la salle vit son aiguille descendra et se stopper, incapable de suivre le rythme. Habitué à cette froideur, Aiden balaya les personnes du regard, l'oeil aussi glacial que l'air.
Sans un mot. Ce n'était qu'une vengeance personnelle.
pv. classe D •• début février •• lightsteelblue
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Jeu 12 Fév 2015 - 0:14
TEAM ALPHA ft. Raphael Jim Laura Edwin + Mo ninja et d'autres pnj imaginaires qui sont là et qui mordent pas promis.
Une chose vraiment bien dans les ambiances festives, c’est qu’on peut commencer à dire n’importe quoi, le tout sera noyé dans les bruits, l’obscurité et les rires. L’ambiance qui chauffe, la salle qui brille, la musique qui bat aux tempes. J’ai encore les mains sur les épaules de Laura, qui s’est pris quelques tirs à ma place, et qu’a bien du mal à sourire. Amusée, je lui susurre un « Fais pas la gueule ma belle. » Vous la sentez l’ironie ? VOUS LA SENTEZ. Je pensais pas avoir à dire ça un jour à quelqu’un sérieux, ce soir est un grand soir je crois. La laissant tranquille, je la remercie en lui laissant la marque flashy de mes lèvres sur sa joue, avant d’aller vaquer à d’autres occupations.
Un peu de tirs, un peu de danse, beaucoup de bouteilles qui passent entre mes mains poisseuses d’un jaune électrique. Mes yeux glissent soudain sur Jim et Mo, au milieu de la salle. Attirant toute l’attention, fumigènes ambulants, tous les regards s’accrochent à eux. Comme d’habitude avec le King, le monde entier est rivé sur lui - et pourtant le voilà complètement oublieux du reste du monde. Avec son Mo, dans leur bulle. Les capsules de peinture ont beau pleuvoir sur leurs épaules, ils dansent, et je crois même apercevoir un baiser dans la foulée, et une main glissée.
« Eh les Reed on a dit qu’on repeignait en jaune pas en blanc merde gardez ça pour un autre momen- » Tir en pleine poitrine, je manque de souffle sous l’impact, coupant court à mes taquineries. J’entends Raphaël qui triomphe, alors que bras écartés, la bouteille de bière dans une main et mon pistolet dans l’autre, je contemple la tâche qui m’a crevé le coeur. Ca nique la rétine mais - « Oh putain les mecs. Mes seins brillent. RAPHAËL SERGUEÏ PRYCE, WHAT HAVE U DONE » Et j’explose de rire, comme une conne, comme la grosse gamine que j’ai envie d’être dans ce tourbillon de piaillements et d’éclats de rire. Je passe ma bouteille à Edwin sur le chemin - « Pour toi soldat. » - avant de vider un peu mon chargeur sur les zones encore trop violettes à mon goût.
J’arrive près de Laura et Raph’, planqués entre deux tables, juste au moment ou celle-ci demande du feu. « Du feu ? Essaie celui qu’il a au cul. » Léger rire, je passe mes mains tâchées dans les cheveux de Cul béni, les rendant brillant eux aussi. Pareils à ceux d’un ange. Je sors mon briquet de ma poche pour allumer le joint de la demoiselle, avant de partir ailleurs. On est efficaces, et la salle est bientôt complètement repeinte, et je décroche mon talkie walkie à la ceinture pour signaler à Orest qu’on est en train de bien les niquer avec beaucoup d’amour. La bonne humeur est partout, contagieuse. Chaleureuse.
Et c’est à ce moment qu’un froid polaire arrive brusquement. Tous les regards se tournent vers la silhouette qui se découpe dans l’encadrure de la porte. Tension qui grimpe en flèche. Un premier opposant vient d’arriver - comme prévu. On se faisait pas vraiment discret. J’essaie de voir qui c’est, mais rien n’y fait. Je sors de mon coin pour me poster à quelques mètres de lui. Il n’y a pas à réfléchir.
J’avais bien dit que nous, poussins, n’utiliserions jamais de violence - mais jouons volontiers. Main tendue, un oeil fermé, la glace s’emparant doucement de ma colonne vertébrale je vise l’intrus au coeur. Bang.
Clic. Clic. Plus de munitions.
Ahah. Bon, on repassera plus tard pour l’effet de style. Avec un rire nerveux, je baisse mon flingue, avant de crier à tue tête, sans même regarder derrière moi. « Besoin qu’on me couvre les gars. » Parce que oui, j’ai peut être plus de cartouches, mais j’ai ma propre petite armée - complètement déchaînée et bien plus folle que moi.
Froid ou non, te voilà dans le poulailler, téméraire intrus. Prêt pour une couche de peinture fraîche ?
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Jeu 12 Fév 2015 - 12:39
L'alcool tourne, les joints flambent, les pelles sont roulés, c'est la fête chez mémé comme les D savent la faire. A part la peinture, plus grand chose n'a de cohérence ici. Quelqu'un passe à côté de moi, me tend une bière et repart de plus belle. Du coup je la finis d'une traite, avant de la fracasser contre un mur. J'aime le bruit du verre qui se brise. C'est sûrement malsain, mais en fait j'adore détruire des choses, et voir le chaos. C'est plus dynamique, c'est bien plus vivant et intéressant que ce qui est statique, et précieux comme à peu près tout à cet étage.
Soudain, il fait froid. Un froid de canard, un froid de Suédois, un putain de froid polaire. C'est descendu d'un coup, je pige quedale. Je regarde autour de moi et je vois que mon groupe s'arrête peu à peu et regarde vers la porte. Une silhouette noire se détachait du fond jaune fluorescent. Un mec se tenait là, sans bouger. Trop propre sur lui, trop noir, trop sérieux. Un détracteur à la noble cause des D venait enfin de montrer le bout de son nez.
Sarah s'avance, vise l'inconnu pour lui tirer dessus, mais au lieu d'une belle tâche bien jaune sur sa veste, un *clic-clic* se fait entendre. Plus de munitions au mauvais moment. On dirait un drame à l'américaine, avec le héros qui se retrouve en mauvaise posture au pire moment possible.
"Besoin qu’on me couvre les gars."
Dans le noir ça se voyait pas, mais un large sourire venait de se dessiner sur mes lèvres, un mélange de Joket et du chat du Cheshire. Un large sourire parce que c'était sans que je le sache exactement ce que je voulais entendre.
"T'inquiètes grosse, je prends le relais. Mais prépare-toi à être éclaboussée."
La musique change, parfait. La scène épique arrive les mecs. J'espère que vous êtes prêts parce que ça va vous ramoner les sinus.
Je pose mon sac par terre, l'ouvre, et en sort l'extincteur un peu modifié que j'ai préparé pour l'occasion. J'ai eu l'idée en apprenant que des mecs en utilisait pour faire des tag immenses, genre sur les immeubles. C'était parfait. Mais avec le froid qu'il fait, j'ai peur que ça ait gelé. Je secoue un peu le truc pour vérifier... nan c'est bon, ça fait *schlouk-schlouk*, la peinture est bien liquide.
Je prends le tuyau, et je vise grossièrement le mec à l'entrée. Quand je dis "grossièrement", c'est que ça inclut avec le mec la porte, Sarah qui se trouve pas loin devant, et une bonne moitié du mur. En même temps ça a tellement de dispersion cette merde que c'est dur de réellement viser quoique ce soit.
Et pile au moment du "drop" (j'ai de l'expérience niveau drama), j'appuie sur la poignée et libère la pression. Si seulement on avait des caméras, j'aurai foutu un gros ralenti pile à ce moment là. La peinture se fait expulser instantanément en un large cône de lumière devant moi et part se répandre sur le sol, les murs, et surtout ce mec, là.
Je m'approche un peu et je m'assure qu'il en prenne plein la gueule, avant de me retourner contre mon équipe et de les illuminer, eux-aussi. Puis je tourne en rond et projette une spirale de peinture autour de moi. Je cours un peu partout dans la pièce, sautant par-dessus les meubles, continuant de projeter de la peinture comme un débile, sans plus vraiment faire attention aux autres qui se trouvaient à côté de moi.
Une fois la réserve vidée, je balance l'extincteur par terre dans un *klonk* métallique qui résonne brièvement, et j'explose de rire.
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Jeu 12 Fév 2015 - 18:22
John, Abel et Drew débarquent, allument les lumières des salles, repèrent qui est là, éteignent et repartent sans chercher à les arrêter.
Vous pouvez dire qu'un ou deux arrivent à se cacher (dans une armoire ou quoi) mais vu qu'ils arrivent par surprise, allument et qu'il n'y a pas 50 endroit où se cacher dans une salle de classe, restez cohérents :p
Il n’y avait pas que des désavantages à vivre avec la dépressive pète-burnes qu’était Sarah Blackmore. Armé de son don, le A savait depuis des semaines ce que les D préparaient. Il lui avait suffit de lire dans la mémoire de la brune, comme tous les jours, pour être au courant de la petite réunion qu’il y avait eu. Pour voir comment Ernest avait quitté le navire par loyauté envers ses amis, et pour voir comme les autres avaient été enthousiastes à l’idée de “D-foncer” sa classe.
John jouait à la guerre des classes comme d’autres jouaient aux jeux vidéo : pour faire passer le temps, pour se divertir. Pour jouer, et reprendre sa vie là où elle en était dès qu’il avait terminé. Et si il prenait le parti des A, ce n’était pas par amour de sa classe - il n’y appréciait pas grand monde. Non, c’était uniquement parce-que les A étaient la classe la plus haïe - attiser la rage des gens était un réel plaisir pour le brun.
Mais cette nuit, grimpant les escaliers, il n’y avait pas un seul brun, mais trois. L’avantage à connaître le plan des D depuis des jours était qu’il avait put s’y préparer. Oh, il aurait put réunir les A, organiser une contre-attaque dans leur salle ou riposter pour défendre la leur. Mais ce n’était pas vraiment son genre ; John préférait les coups de pute, en bon A qu’il était, et il était merveilleusement bien accompagné pour ça. Le professeur Crane grimpait les marches derrière lui, et derrière l’aveugle, une dernière personne refermait la marche. L’apprenti du professeur de Musique avait également été convié par le A : il s’agissait là d’amener deux adultes - à l’autorité égale à celle des surveillants - pour constater les dégâts et punir en conséquence. Drew n’était pas emballé à l’idée d’emmerder des élèves et de jouer au flic, mais c’était aussi son rôle, désormais. Corso était convainquant. Le punk venait de toute façon faire acte de présence, l’apprenti de littérature avait l’air bien plus motivé que lui à l’idée de choper les élèves - il le laisserait faire.
Tous les trois parvinrent donc au quatrième étage, lieu du crime. Passé le rideau, il y avait de la musique à fond, des éclats de rire dans le noir, et de la peinture fluorescente ça et là dans le couloir. Le grand vacarme venait des deux salles de classes, aussi, John n’osa même pas imaginer dans quel état il allait trouver sa salle. Non pas que ça l’atteignait, il s’en fichait royalement. Il trouvait même l’idée fort amusante. Mais la GdC était la GdC, aussi, il fallait bien de l’opposition à ces Déchaînés.
Ou du moins, vu que le mal était fait, quelqu’un pour les punir.
La lumière de la salle A fut tout à coup allumée par John, Drew à ses côtés, mains dans les poches, dévoilant sous une véritable lumières les personnes présentes. Au même moment, en salle B, ce fut Abel qui - don enclenché - alluma la lumière.
- Alooors... ici nous avons... Reed, Bloomkvist... Aldrin... Pryce, mmmh... Svensson ? Et Blackmore. Oh, salut Hamish., dit tranquillement John en adressant un signe de tête à son “collègue” violet.
John et Drew purent constater l’étendue des dégâts, mais également le froid glacial qui régnait dans la pièce - grâce à la présence du violet.
En salle B, l’aveugle observait grâce à son don les visages surpris qui le regardaient. Il ne connaissait par leurs noms, quand bien même ils participaient à son cours, Abel ne s'intéressait pas assez à ses élèves pour se préoccuper de retenir qui ils étaient. Aussi, il se contentait de les regarder - John fouillerait dans sa mémoire pour associer ces visages à des noms. Satisfait , le brun éteignit de nouveau la lumière, souriant.
- Bonne soirée., souhaita Abel après avoir désactivé son don, le noir n’étant pas un problème pour l’aveugle qu’il était.
En salle A, on fit de même. La lumière fut de nouveau éteinte, car étant donné les dégâts déja faits, il était inutile de les arrêter. Drew s’était contenté de regarder les visages un à un, pour la plupart inconnus, ne reconnaissant que Sarah, Jim et Morgan. Et suivant John, il s’apprêta à quitter les lieux sans un mot.
Quand à Jim, si l’intervention d’Hamish l’avait déja sévèrement refroidie, celle de Drew avait achevé de le glacer.
▬ Début février/2015 • Code par Lix ▬
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Jeu 26 Fév 2015 - 13:07
L'invasion jaune
Sa première pensée se tourna vers son manteau. Il devait le remercier pour l'avoir protégé contre toute cette peinture jaune. La seconde, en revanche, fut pour Johnny et Sarah.
Il l'avait reconnu, et même si au vue du temps qu'ils passaient ensemble, ça n'était pas étonnant, autre chose l'embêtait. Il était maintenant grillé - et il avait beau savoir qu'il y avait de la famille ce soir, il était même venu pour ça, ça l'embêtait d'être découvert maintenant. Une intervention anonyme lui aurait parfaitement convenu, mais il avait fallu qu'il se sente obligé de le saluer. Peut-être que c'était volontaire - ça n'aurait pas été surprenant de sa part, à vrai dire, ça n'avait plus d'importance. Aiden retira son manteau couvert de peinture, le jetant sur le D hilare qui l'avait arrosé d'une peinture jaune. La pression du jet n'était pas agréable, bien au contraire, mais il avait connu pire.
« Bonsoir. On s'amuse bien, à ce que je vois. »
Sans un mot de plus, sans une considération pour son passé, ses relations, ses proches. Tout ça n'avait plus d'importance - il n'avait plus qu'une envie béante de faire payer à ces élèves leur insolence maladive. Perdre leur temps à démolir des salles, ça l'énervait. S'il avait disposé de ce temps, il l'aurait consacré à autre chose. S'il avait été en mesure de vivre, il n'aurait certainement pas choisi de faire de telles bêtises. Puéril, inutile - et pour ça, il mettrait fin à ce moment. La température chuta encore, le givre recouvrit les tables. Il concentra son pouvoir autour du poste de musique qui, dans le froid, gela - stoppant sa fonction dans l'instant. Habitué à cette froideur, veste d'aviateur et pantalon noir, c'était pourtant bien plus que suffisant pour supporter ça.
Il s'approcha du poste, et, d'un geste, le renversa. Pas de respect pour leurs affaires comme ils ne considéraient même pas cette salle - attaque envers un groupe, même ceux qui n'avaient rien à y faire. Son pied écrasa l'objet électronique, lui ôtant toute chance d'à nouveau fonctionner. L'ambiance était glaciale - refroidie. Le regard sombre du français parcourut les différentes personnes avant qu'il ne quitte la salle, laissant la température remonter. Plus aucune raison de s'attarder. La soirée était gâchée.
pv. classe D •• début février •• lightsteelblue
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1 Ven 20 Mar 2015 - 16:45
Le rp étant terminé, j'archive o/
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Sujet: Re: L'invasion jaune •• Paintball D, team 1