Date : 17 février, peu avant la publication de Vendetta en ligne. Relation : Potes, Ollie crush sur Jim.
him vient de se faire casser la gueule par Mike à coup de batte de baseball - combat organisé par Vendetta. Il a décidé de ne pas se défendre parce-qu'il savait que Morgan n'aurait pas aimé qu'il fasse de mal à Mike. Alors il l'a laissé lui défoncer la gueule. Et espérant que personne ne le sache, et surtout pas Mo, il se réfugie chez Ollie, ne sachant pas où aller d'autre pour avoir une discrétion assurée.
Tout est flou. Et j’ai mal.
J’ai du mal à ouvrir un oeil, l’autre voit trouble, et j’comprends pas ce qu’il se passe. J’comprends pas où Mike a disparu, j’comprends pas pourquoi la salle se transforme. Ca tourne autour de moi, ça change, et tout devient d’un blanc éclatant à m’en péter les rétines. Mon front touche le carrelage, j’ai plus de forces et je vois du sang sous mes yeux. Je réalise que j’en ai plein la bouche. Je crache ; j’ai l’impression que ma mâchoire va s’décrocher.
J’bouge un bras, l’autre, j’suis écroulé sur le carrelage. Je me laisse tomber sur le dos, j’suis dans les toilettes. Là où j’suis venu, avant que... avant d’me retrouver dans les passages secrets...
J’ai mal partout, j’suis seul, j’ai ce goût horrible dans la bouche qui m’donne envie d‘gerber. Mike m’a frappé. Mike m’a explosé. J’revois la batte de baseball en fer s’écraser sur ma gueule. J’revois son pieds dans mon ventre, me couper le souffle. J’ressens le fer sur mon crâne.
J’essaie de savoir si j’vais m’évanouir ou si j’peux me relever. Je tente le coup, tremblant, sur mes mains, sur mes pieds, sur les lavabos. Ma gueule dans le miroir est défoncée. J’ai jamais vu autant de sang sur moi, et j’en ai plein les mains quand j’baisse mon regard sur elles.
Mike, je te hais. Je te hais du plus profond de moi.
La cloche sonne, les voix résonnent. Y’a quelqu’un qui va entendrer. On va m’voir, on va savoir. J’veux pas que Mo sache. Faut pas qu’il sache.
Je rabat ma capuche sur ma tête et hisse mon col jusqu’à mon front, cachant l’intégralité de mes mains dans mes manches et mon visage sous mon pull. J’vois difficilement à travers les fibres mais ça suffit, et même si je titube j’tiens debout. Faut que je sorte, faut que j’me barre. Faut pas qu’on m’voit, faut pas qu’Mo sache.
- Qu’est-ce que ? Jim ? - Ahahah qu’est-ce tu fous Jimmy ?! - Mort de rire Jimbo t’es taré ! - Hey Reed c’est la nouvelle mode ? - Prochaine fête tout le monde avec le pull sur la gueule ahah ! - Il en a encore trop pris ahahaha l’est trop ouf ce mec...
Je marche, je titube, j’me cogne aux murs et aux gens. Tous ces gens qui rigolent, tous ces gens qui s’doutent de rien, parce-que c’est quelque chose qui peut pas m’arriver. Pas à moi. On m’aime trop, pour ça.
L’avantage c’est qu’on a l’habitude que je fasse n’imp, ça étonne personne alors que tout le monde me reconnaît. Tout le monde me connaît bordel de merde, et pour une fois dans ma vie, j’aimerai juste qu’on m’oublie.
- Bourré à c’t’heure là Jimmy ? T’es pas croyable ahaha
J’ai la tête qui va exploser. J’sens même pas l’air frais une fois dehors, mon pull bloque tout, j’ai l’impression d’étouffer, j’vais exploser. J’sais pas comment mon corps me porte parce-que j’ai littéralement mal partout, j’ai pas une zone qui me lance pas des vagues de douleur insupportable. Je marche, j’sais pas où, j’sais pas comment. Faut qu’personne sache parce-qu’en deux secondes Mo saura, et j’veux pas, j’veux pas qu’il ait cette image de Mike... J’suis vraiment trop con. vraiment trop faible.
Charlie pourrait me soigner, peut-être faire disparaître tout ça mais elle vit avec lui, et toute leur bande, j’ai pas confiance, même Sarah, j’veux pas qu’elle s’inquiète, dans tous les cas il saura si j’le dis à l’un d’eux... J’veux pas que mes colocs sachent, j’veux avoir la paix, j’veux quelqu’un qui posera pas de question, quelqu’un en qui j’peux avoir confiance, quelqu’un chez qui m’réfugier.
Je m’écroule contre la porte et toque avec mon poing, toujours caché dans mon pull, j’crois qu’mes jambes vont m’lâcher. Pourtant quand il ouvre, je chope Ollie par le col et l’embarque à l’intérieur, ignorant ses colocs qui m’regardent les yeux écarquillés et qui posent des questions. J’trace à la salle de bain en traînant Ollie et je nous y enferme tous les deux.
Avant de m’écrouler contre la porte, lâchant tout.
J’ai la gueule et les mains en sang, j’en ai même dans les cheveux, là où il a abattu la ferraille. J’sens mon corps qui tremble et ma gorge qui m’étouffe, les larmes qui coulent. J’ai mal. J’ai putain de mal.
Mais c’qui m’fait l’plus mal, c’est que Mo apprécie encore ce type. il tient encore à lui. Et pour ça, j’dirais rien. J’ferais rien.
Alors que, putain, tout ce dont je rêve là tout de suite, c’est d’le buter.
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Sujet: Re: HURT •• PV NEMO Dim 22 Fév 2015 - 6:45
jimollie
Il avait à peine eu le temps de l’accueillir avec son enthousiasme habituel qu’il avait aussitôt perdu son sourire en le voyant.
Tu te souviens comment c’était à Londres ? Y en avait pleins, des types comme ça. Ollie il les connaissait bien, la plupart du temps il était pote avec. Ils vivaient ensembles dans la rue, à arpenter la City de jour comme de nuit, ils étaient si insouciants dans leur rêve éveillé. Et y avait ce genre de mec dans la bande à qui on voudrait tous ressembler. Le meneur, le chef de file, celui qui entraîne le reste du monde, rien à foutre, toujours avec le sourire. Ce gars qui fête sa vie au quotidien, qui est né pour délirer, intouchable. Jusqu’au jour où il revient un peu tard au squat’. Et lorsqu’il passe la porte et qu’Ollie voit une gueule en sang pour la première fois il réalise que c’est aussi ça, être des gamins errants. Ils étaient des gosses qui jouaient aux adultes et y a un moment ça les a rattrapé, y a un moment on vous chope et on vous tabasse dans une ruelle pour vous dépouiller, et encore, des fois y a même pas de raison. Cette soirée où il a vu quelqu’un qu’il aimait revenir en miette il a eu du mal à comprendre ce qui se passait, pourquoi on se précipitait pour l’aider à tenir debout, et pourquoi le lendemain on en parlait déjà plus. Parce que ça arrive. Là où ils vivaient c’était des choses qui arrivent, faut s’y faire. Il a jamais réussi à s’y faire.
Y avait eu une seconde en suspend lorsqu’on avait fermé la porte de la salle de bain, parce qu’il avait vu la gueule en sang de Jim et que comme à l’époque il comprenait pas, ça lui semblait impossible de revivre le même scénario. Et il voit Jim flancher tout à coup, se laisser glisser contre la porte pour finir à même le sol, il avait cru le voir faire un malaise et avait eu une poussée d’adrénaline. Ça aide pas, ça le fait réaliser ce qu’il se passe et stresser encore plus. Y a une minute encore il était dans sa piaule à mater une série, on a toqué, Ollie c’est toujours celui qui va ouvrir parce que tout le monde s’en fout, et-
Et y a les larmes de Jim qui se mêlent au sang qui coulait le long d’une tempe, d’une pommette, on n’en sait trop rien. Y en a partout. Personne n’a rien vu, n’a rien dit ? Il vient d’où ? Il a fait tout le trajet jusqu’ici ? C’est pas possible. C’est juste pas possible, parce que c’est Jim. On peut pas lui faire ça, pas à lui, si on fait ça aux gens comme lui c’est qu’y a un problème.
Pourtant il a bel et bien du sang sur le bout des doigts, Ollie, lorsqu’il passe ses doigts dans les cheveux de Jim pour voir qu’il y prit un coup ici aussi. Il s’était agenouillé près de lui un court moment, sans trop oser le toucher, histoire d’évaluer l’étendue des dégâts. Silencieux, le teint blême. Il est déjà en train de fouiller dans le placard au dessus du lavabo, maladroit, y a des flacons en verre qui tombent dans celui ci dans un cliquetis agaçant, rien de cassé. Il revient auprès de Jim, pose tout un tas de choses à coté d’eux, du désinfectant, des compresses, du sparadrap, même des trucs qui risquent pas de servir, style des pansements minuscules avec des motifs stupides. Il a du mal à réfléchir convenablement là.
Pourtant il a le bon réflexe, il s’attelle à nettoyer le liquide vermeil qui ne semblait pas vouloir s’arrêter de couler avec l’aide d’une compresse, il en profite pour chasser les larmes des joues de Jim. Enlever tout ce sang pour commencer, qu’on y voit un peu plus clair. C’est pas évident d’y aller doucement quand on se fait violence pour ne pas le bombarder de question. Et ses mains qui tremblent. Faut être courageux, Ollie.
— J'supporte pas la vue du sang..
Sourire un peu bancal, nerveux surtout. Encore là à sourire et à dire des conneries, qu'est-ce qu'on s'en fout, c’est vraiment pas le moment. C’est pas ça qui va l'aider. Mais qu’est-ce qu’il peut faire d’autre alors qu’il se retient de paniquer et d’appeler quelqu’un, alors qu’il se retient de craquer et qu'il y a toutes ces questions qui se précipitent et qu'il peine à contenir ?
Date : 17 février, peu avant la publication de Vendetta en ligne. Relation : Potes, Ollie crush sur Jim.
La Vendetta et postée, et plus les secondes passent, plus Jim enrage. Il prend une douche, Ollie étant libre de partir, mais il est dangereusement tenté par la vengeance et compte sur Ollie, silencieusement, pour l'apaiser.
Jil il fonctionne à l’énergie solaire, pas de problème, toujours au top. Sauf que Mike et c’qui vient de se passer, c’est tellement noir pour son monde trop coloré que ça l’a vidé. On a éteins les spots et il est paumé, aveugle, et mis à terre par un corps qui crie qu’il a mal partout. il voit la face d’Ollie d’un oeil, un peu trouble, les lumières de la salle de bain lui font mal à la tête, à moins que ce soit le coup de batte sur le crâne. Mais il est bien là, ni assis ni allongé, dos et crâne contre la porte, cul sur le carrelage à se laisser faire. On l'essuie, on lui met du produit.
Et on lui pose pas de questions. Ca fait un vide inattendu. Il espérait qu’Ollie n’en pose pas, mais il s’attendait pas à ce que ce soit le cas. Cette idée lui donnerait envie de sourire, si il avait pas le coeur plein de rage. Il s'essuie la bouche sur sa main, y étalant une traînée de sang. Ça lui donnerait grave la gerbe si c’était pas le sien, parce’qu’il sup...
- J'supporte pas la vue du sang..
Il lève les yeux sur Ollie, interloqué et avec pitié. Il a envie d’lui demander pourquoi il fait ça alors, mais ça lui semble évident. Lui aussi, le ferait. ils sont un peu pareil tous les deux. Et jim sait c’que c’est que de pas supporter la vue et l’odeur du sang.
-... scuse’... j’savais pas...
Il essaie d’se redresser magré qu’Ollie tente de le rassurer, lui dit de pas bouger, mais il y parvient en grimaçant. Il se laisse un peu s’écrouler sur le lavabo, les coudes sur la céramique. Il fait couler l’eau, il crache son sang dedans, mine écoeurée au visage. C’est dégueu. Il hait le sang. Il voit du coin de l’oeil Ollie qui sait plus quoi faire, du coup. Il doit pas oser demander quoi que ce soit mais il le fixe avec l’envie crevante de comprendre, ce que Jim trouve plus que normal. Ce dernier se rince la bouche, puis le visage. Trempé, mais au moins d’eau, et plus de sang, il se recule et soulève pull et tee-shirt pour regarder son torse y’a deux-trois marques de coups, sur les côtes, sur les flancs. Ca deviendra des énormes bleus que Morgan ne pourra ignorer. ...Il finira bien par sav...
il sort son téléphone de sa poche après que le sien et celui d’Ollie aient bipé à l’unisson. Il est peut-être nul en informatique et technologies, mais quand c’est pour lire l’actu il sait y faire et est toujours sur le coup. ... Et là, c’est un coup dur. Mike et lui, sur Vendetta. Il lui faut quelques secondes pour se mettre à lire, le temps d’encaisser. Et c’est les voix de tout le monde qui lui reviennent en tête, tous ces gens contents de le croiser “en train de faire ni’mporte quoi” avec son pull sur la gueule. Ca y est. Ils savent tous.
...Qu’est-ce qu’il est heureux de pas être chez lui. C’est certain qu’il y a masse de gens qui vont rappliquer, savoir comment il va, ou juste se mettre du croustillant sous la dent. Et là, regardant Ollie qui a son téléphone en main, il se sent dans un cocon, à l’abri de tout, au moins pour un temps.
... Au moins, Neonboy a les réponses à ses questions. Jim déglutit mais c’est son sang qu’il a dans la gorge et qu’il essai de recracher avec une grimace. Il soupire, se regardant dans la glace. Misérable.
- J’crois j’vais squatter ta douche... désolé du dérangement...
Nemo a pas l’temps de réagir que Jim est déja en train de se déshabiller, l’air fatigué, morne, triste et en colère. L’eau coule. Il a besoin de se laver, essuyer le sang qu’il a encore ça et là mais aussi essuyer cette rage qui bouillonne. La douche lui remet les idées en place, ça a toujours été. Et alors qu’il se fout à poil sans gène, comme d’hab, il jette un regard à Nemo.
- Tu peux rester s’tu veux.
C’pas comme si lui ça le gênait, il est déja nu, là, comme il se met facilement nu devant tout le pensionnat.
- J’préfère pas être seul, j’risque de me monter la tête et d’aller l’frapper si j’arrive pas à... m’distraire.
Comme d’hab, Jim. Oublie que le négatif existe, que les problèmes existent. Vire tout le noir, étale ta lumière, ta couleur, tes sourires. Le mauvais n’existe pas. On a rien vu, on ferme les yeux. Ferme les yeux sur ces côtes dont t’a l’impression qu’elles sont broyées tellement elles te font mal. Ferme les yeux sur la déception qu’aura Mo en sachant que Mike a fait ça. Ce qui n’est pas censé te concerner, mais voila, t’y pense quand même.
Et ferme les yeux sur le visage de Mike qui te frappe, sur son sourire, sur la démence au fond de ses pupilles. Ferme les yeux sur l’envie grandissante de te venger, qui grimpe, grimpe de secondes en secondes et t’étouffe la gorge, arrosée d’eau brûlante comme l’est ton sang qui bouillonne d’exploser la gueule de celui avec qui Mo a couché. Celui que Mo a aimé.
Son front touche le carrelage du mur, eau brûlante sur le dos, vapeur dans toute la pièce. Sa mâchoire, dans laquelle il a allègrement tapé, se serre avec douleur. Comme ses poings, qui si il ne se calme pas, iront peut-être se fracasser dans la gueule de Chainlos sitôt qu’il sera sec et rhabillé.
Ollie, j’espère que t’es toujours là. Parce-qu’il sait pas de quoi il est capable, si t’es plus là.
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Sujet: Re: HURT •• PV NEMO Ven 13 Mar 2015 - 1:50
jimollie
- ... Scuse’... j’savais pas...
Son sourire s’estompe, boulette, il a beau être un expert en remarque déplacée il était pourtant sûr que cette fois ci ça passait. Ses doigts agrippent le pull de Jim lorsque celui ci tente de se lever, alors qu’il essaye tant bien que mal d’assembler des bouts de phrases dépareillées, l’air confus. C’est pas grave Jim je disais ça comme ça ‘fin je supporte pas dans le sens ça me fait un peu peur, j’ai un peu peur, j’ai mal pour toi en fait et mh. C’est le bruit de l’eau ruisselant sur la céramique du lavabo qui l’oblige à se taire et il reste planté là, debout contre la porte, tenant toujours ses compresses dans ses mains, entre ces doigts qui les triturent un peu trop. Silence. Il découvre avec Jim l’étendue des dégâts lorsqu’il le voit soulever son haut. Ça le fait frissonner. Ollie on l’a jamais frappé, on a toujours pris les coups à sa place, y avait toujours plus fort que lui pour s’interposer. À chaque fois qu’il voit quelqu’un qu’il aime se prendre des coups il a cette impression désagréable, cette douleur fantomatique dans la tête. On ne l’a jamais frappé mais c’est tout comme.
Et cette fois encore il avait envie de demander pourquoi ça arrivait. C’était quoi la raison cette fois ci ? Pourtant il aurait dû l’avoir, sa réponse, on l’a envoyé cette réponse, à tout le monde même. Il aurait dû piger une bonne fois pour toute après avoir lu la notification sur l’écran de son portable.
Il n’avait rien dit. Il s’était contenté de laisser glisser son dos le long de la porte pour finir assis à même le sol contre cette dernière, les jambes ramenées contre lui. Il a pas lu tout l’article sur le blog de Vendetta, il a rangé son phone dans la poche de son sweat sans un mot après que Jim lui ait annoncé qu’il allait prendre une douche et qu’il pouvait rester. Pas envie de sortir de toute manière, pas encore prêt à retourner dans ce monde qui le déroute. Il veut pas affronter les colocataires beaucoup trop curieux, les gens qui poseront tout un tas de questions, aujourd’hui, dans les jours qui viennent, pas tout de suite. Il avait posé sa tête sur ses bras croisés, le regard rivé sur le carrelage immaculé devant ses pieds. Comme d’habitude dans ce genre de situation il se pose dans un coin en attendant qu’on le sollicite.
- J’préfère pas être seul, j’risque de me monter la tête et d’aller l’frapper si j’arrive pas à... m’distraire.
Allez Ollie, t’es si doué à ça. Sortir des conneries pour distraire ton entourage, reporter leur attention sur autre chose que ce qui les contrarie. Dans le genre des clowns qui vont amuser les enfants en phase terminale dans les hosto. Il peut pas. Pas avec Jim. Jim sait trop bien comment ça marche, ça fonctionnera pas sur lui.
— J’vais m’occuper de toi alors.
Ollie déglutit difficilement, lève les yeux vers le blond avec quelques secondes de retard. Ses épaules se haussent, parce qu’il n’a pas vraiment l’habitude d’être sérieux quand il est spontané.
— J’veux dire.. enfin c’est comme tu veux..
C’est pas souvent qu’il se prend des tartes dans la gueule qui le font redescendre sur terre, ça l’oblige à se poser, à s’inquiéter. Il pense à rien d’autre, rien qu’à Jim dont il tente de trouver le regard, pour voir si ça irait. Jim ça va jamais mal, Jim qui va mal c’est un mythe, y a pas grand monde pour en témoigner, alors forcément Ollie ça le désarçonne.
— Ça me dérange pas que tu restes. Je dirai aux coloc’ de pas faire de vague et tu pourras rester, t’auras la paix. Même dormir. Ça serait trop cool j’ai jamais dormi avec toi ! J’te prête des fringues pour dormir et tout. …Ça risque de pas trop t’aller par contre..
T’es encore là à déblatérer des stupidités, Ollie, tu t’en rends même pas compte. Non, toujours pas de regard qui se croisent, pas encore de réponse. Il reporte à nouveau son attention sur le sol, désemparé. Personne n’éclaire mieux le monde que Jim T. Reed, alors qui est-il pour se prétendre à la hauteur d’éclairer le sien là maintenant ? Il est pas aussi lumineux que ça, Neon Boy.. Il se fait violence pour la fermer un peu, il a peur d’exaspérer un Jim qui serre la mâchoire et les poings, un Jim qu’il n’a jamais vu aussi sombre et grave. Tout ça à cause de coups dont la motivation doit lui faire encore plus mal. Il a le visage à moitié enfoui dans ses bras et une expression un peu pensive, presque désolée.
— Je comprends vraiment pas comment on peut ne pas t’aimer et te taper dessus..
17 février
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HURT •• PV NEMO
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