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 baby don't hurt me •• LOWENN.

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Anonymous
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MessageSujet: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockLun 27 Oct 2014 - 14:26
what is love#


ft. lowenn#

Un besoin pressant de se changer les idées. Ah, Nana, ça te met la pression, toutes ces embrouilles. T’as peur de te faire ficher, t’as peur que les tensions redoublent d’intensité et qu’ils décident de s’attaquer aux plus jeunes. Et ça, tu ne le supporterais pas, t’as un minimum de conscience, un putain d’instinct – aussi bien maternel qu’animal – et depuis quelques temps, il a viré au rouge et refuse de repartir du bon côté. Alors forcément, tu paniques un peu, t’es stressée as fuck et t’as envie de passer au moins une soirée pépère.

Alors t’as parlé à Lowenn, la nana qui te détend d’une simple réplique. Même si tu sais que c’est dangereux, qu’une fois lancée tu voudras plus t’arrêter, tu veux la voir, et déconner avec. Griffonnant un LMS des plus enchantés, t’allumes ensuite l’eau pour prendre une douche bouillante. Et quand tu sors, t’es déjà détendue, t’es déjà mieux. Même si ça t’bouffe, le stress. Ahaha faut vraiment que t’ailles voir Miss Blondie. Coiffée et habillée, tu t’autorises une pause clope sur le chemin et arrives chez elle une demi-heure après avoir envoyé le message, écrasant le mégot sous ton pied.

Tu sors tes Raybans de ton sac, les poses devant tes mirettes et frappes à la porte. « Toi et moi, on va faire Boum Boum Boum. Le tout prononcé en français avec un superbe accent anglais, tu ouvres et t’aventures dans son antre, roulant des hanches au rythme d’une musique que toi seule entends – dans ta tête. Et tu la vois, cette blondasse qui t’faisait rêver au début. Alors poulette, prête à voler sur un cheval blanc ? » Ton sourire s’élargit, tu lui tends ton paquet de clopes – on sait jamais, elle en voudra p’tête.

Et vous partez toutes les deux sur cette moto magique, vous quittez l’île sans même savoir si vous avez vraiment le droit et vous roulez sur la route à une vitesse certainement illégale, ton ampli faisant résonner What is Love sur votre chemin. Après quelques cris et poignées de minutes, les néons d’un McDo ouvert pour votre plus grand bonheur apparaissent au loin, ravissant ton estomac vide.

Tu choppes la main de Lowenn et l’attires à l’intérieur, saluant les personnes présentes d’un clin d’œil général. C’est dingue mais avec elle t’as l’impression que tu auras la classe dans toute circonstance ; après, c’est probablement qu’une impression. Tu poses ton cul devant le comptoir et observes sans rien dire les menus possibles, concentrée. « Alors beauté, tu prends quoi ? J’opte pour un Mac Chicken perso ahaha. »

Tu lui lances un regard interrogateur et attends qu’elle passe sa commande, pour ensuite t’asseoir à une table et commencer ton repas. « On r’tourne en ville après, y a une boîte de nuit ouverte que j’voudrais test. Okay ? » Et finalement tu dévores le sandwich et en lui choures quelques frites, patientant calmement. Tu fredonnes votre chanson pour t’occuper, digérant tranquillement.

Et vous repartez sur la route, vous revenez sur l’île pour poursuivre cette soirée de façon épique. T’es toute excitée à l’idée de découvrir vraiment son côté nocturne, son darkside. Et pour l’occas, t’as emmené quelques trucs qui vous amuseront, dans ton sac. Quelques pilules d’ecstasy, au cas où elle voudrait. Des joins, et t’as l’intention de t’éclater suffisamment pour oublier tout, jusqu’à ton nom de famille.

Une fois arrêtées, tu l’entraînes dans les rues, tu la guides jusqu’au bâtiment le plus lumineux, le plus bruyant. Et tu t’engouffres dedans avec elle, tu glisses entre les corps déjà transpirants, enivrée par l’atmosphère brûlante et la musique. Tu lui tiens le poignet pour trouver un coin moins bruyant, et  tu sors de ton sac la petite boîte. « Alors, l’élue. Tu choisis la pilule bleue et tu voles avec moi, ou tu restes sur terre ? J’ai pas d’rouge, désolée miss Moore. »

Et tu en glisses une sur ta langue, tu lui tends l’autre avec un sourire encourageant. Viens poupée, on va s’amuser. T’attends qu’elle choisisse, puis tu l’amènes avec toi sur la piste, tu te laisses emporter par la foule sans la lâcher. C’est avec Lowenn que tu veux t’amuser.

L'euphorie te touche déjà. Avant même de commencer t'es partie, Anarchy.
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MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockLun 27 Oct 2014 - 16:14

baby don't hurt me
ft. anarchy l. scarlet


Journée de merde. Encore. Tu as l'impression qu'elles s'accumulent d'une manière assez impressionnante en ce moment et tes nerfs le supportent assez mal - pour ne pas dire que tu vas péter un câble si tu ne te sors pas tes emmerdes trente secondes de la tête. Même les clopes ne suffisent plus à faire partir ton stress, au contraire ça ne fait que rouler un peu plus en boule tes nerfs qui semblent prendre un malin plaisir à te saouler. Heureusement pour toi que tu n'as pas tes règles parce que sinon tu serais capable d'un meurtre. Tu as besoin de te changer les idées, tu as besoin d'air frais, tu as besoin de te lâcher, de faire la conne, de frapper, de crier, juste d'exploser t'as jamais été bonne pour intérioriser - y'a-t-il vraiment besoin d'évoquer la fois où tu as retourné ta chambre sans dessus-dessous, pété les fenêtres et le miroir sur pied à coup de poings, renversé le bureau, brisé la lampe, barricadé la porte avec les meubles et où t'es passée par la fenêtre pour fuguer après t'être engueulée avec ton père ? non ? trop tard. D'ailleurs, contrairement à ce que tu pensais, il semblerait que tu te sois calmée niveau violence depuis que t'es arrivée à Prismver. Bon, tu as enfoncé une porte de casier en fer dans le nez d'Arthur, mais c'était un incident, tu le jures. Et puis de toutes façons le rouge ça lui allait bien au teint.

Bref.
Tu t'emmerdes.

Là, roulée en boule dans ton lit, tu te fais toujours chier mais putain cette fois-ci bat des records. Qu'est-ce que tu donnerais pas pour voir ta tête de poireaux préférée bordel. Anarchy, c'est ta E, c'est ta pote, c'est ta mère, c'est ta meuf, c'est ta sœur et même si c'était une bouteille de Yop t'es sûre qu'elle serait baisable. Anarchy c'est sûrement une des rares personnes pour lesquelles tu possèdes une réelle affection ou, en version 2014 : une des rares personnes pour laquelle ton petit kokoro de glace fait doki doki KYAH NOTICE ME SEMPAI. C'est également la seule meuf que tu serais sûrement capable de te faire (parcequebordelelleestbonnequandmêmeNana) hétérosexuelle ou non. Pire encore : elle supporte et apprécie ton caractère de connasse de première, et ça, c'est beau putain. C'est un amour #nohomo #mêmesions'estembrassées de plus qui s'éveille à Prismver.

Et visiblement tu peux rajouter un #télépathes à la liste.

Tu regardes le LMS du gros lézard que tu connais bien désormais, sentant tes lèvres esquisser un sourire sans que tu ne le veuilles, jetant le papier avant de foncer vers la salle de bain pour te préparer. Tu profites de la flotte qui tombe sur ta gueule ELLE EST CHAUDE PUTAIN DE L'EAU CHAUDE EST-CE QUE VOUS SAVEZ A QUEL POINT C'EST BIEN L'EAU CHAUDE NON BEN MAINTENANT SI et tu ressors, séchant ta chevelure qui ondule un peu comme elle le souhaite. Il paraît que ça te va bien mais tu trouves ça bizarre toi perso. M'fin bref. Tu te sapes sans oublier de foutre tes Raybans sur le bout de ton nez, allant finir de te préparer dans ta chambre et le résultat est là : t'es putain de bonne Lowenn, comme ça. Je m'attarderai pas sur la tenue mais voilà. Tu entends du français, murmuré, mais tu comprends un seul mot répété qui suffit à te faire sourire tandis que tu prends tes affaires. Boum Boum Boum, tonight you and me. Tu la vois qui débarque dans ta piaule, se déhanchant au rythme d'une musique que tu te mets à chantonner en bougeant ton corps aussi. Bordel que ça fait du bien de la voir ; tu serais presque prête à te jeter à son cou. Presque, si t'étais pas trop fière pour ça.

Alors poulette, prête à voler sur un cheval blanc ?

Ton sourire s'élargit, révélant des dents étonnamment blanches malgré ton addiction à la nicotine, acceptant par ailleurs le réservoir à cancer du poumon qu'elle te tend, l'allumant après avoir sorti de ta poche un briquet.

Si tu me promets qu'il écrase les cyclistes et les pigeons j'accours même.

Et tu la suis prête à t'envoler vers d'autres cieux sur une licorne qui non je déconne c'est une moto l'équitation ça n'est pas ton kiff. Accrochée à la taille de ta compère, tu profites de la vitesse, l'adrénaline faisant battre ton cœur mort, tandis que vous criez en cœur, niquant tout : la vitesse, les pigeons et accessoirement les oreilles des gens sur la route.

BABY DON'T HURT ME.
DON'T HURT ME.
NO MORE.

Et après toute cette poésie : arrêt MacDo. Tu la laisses t'entraîner à l'intérieur du fast-food - si elle l'avait pas fait tu l'aurais attirée jusqu'à la porte avant de l'ouvrir en mode BOUM BITCH GET OUT THE WAY parce que vous avez pas les mêmes valeurs, mais finalement ça se fait avec plus de sobriété - ou pas mdr.

Alors beauté, tu prends quoi ? J’opte pour un Mac Chicken perso ahaha.

Tes yeux scrutent les menus avant que tu ne répondes en passant une mèche blonde derrière ton oreille, rendant visible les boucles en argent sur le cartilage supérieur - Rien à voir avec la petite fille toute mignonne du pensionnat ahah - pour finir par dire avec un sourire en coin ;

MacWrap Bacon dear, tmtc.

Tu la rejoins, posant ton derrière sur un siège en attaquant ta bouffe INSTANT SACRE SVP RPIZ MACDO ce swag absolu et cette féminité qui vous tient mon Dieu - d'ailleurs y'en a qui ce gêne pas pour mater mais well.

On r’tourne en ville après, y a une boîte de nuit ouverte que j’voudrais test. Okay ?

Tu acquiesces, léchant ta lèvre pour rattraper de la sauce. Tu n'as pas l'âge d'aller en boîte ? Oh mon Dieu comme c'est terrible et oh tu t'en bats les steaks avec une massue comme c'est magnifique, même si tu redoutes un peu tout ça. Finalement, une fois sandwiches avalés, vous reprenez la route pour retourner sur cette prison à laquelle tu voudrais foutre le feu - si t'avais pensé à ça plutôt t'aurais fait le plein de vodka et de briquets tiens, idée à garder. Il ne faut pas longtemps pour qu'elle t'entraîne là où la musique bat son plein et où la foule t'oppresse à l'instant où tu poses le pied sur le seuil de la boîte. Beaucoup. Trop. De. Gens. Pour toi. Tu ravales ta salive, t'as jamais été à l'aise avec la foule ni jamais vraiment en contact avec après toutes ces années enfermées dans quatre murs - t'as déjà du mal en cours mdr, si bien que tu refuses de lâcher son poignet sans t'en rendre compte, la suivant, avant de l'écouter comme tu peux vu les cris et d'observer ce qu'elle te tend.

Est-ce qu'elle est putain de sérieuse.

Pas besoin d'être Sherlock pour comprendre que c'est pas très légal ce qu'elle compte te faire prendre, raison qui fait que tu n'hésites pas une seule seconde à prendre le cachet pour le déposer sur ta langue. Quoi que ça soit, les effets seront toujours meilleurs que le malaise qui te colle à la peau à cause de la populace présente. Tu jalouses cette facilité qu'elle a à se sentir dans son élément là où tu as l'impression d'être une étrangère et puis au final tu t'en fous, tu la suis, avant de commencer à danser à ses côtés - peut-être un peu trop proche mais c'est ça qui est drôle et au pire tu diras qu'on te poussait derrière. Et franchement, franchement. Tu espères que l'envol va vite venir parce que tu regretterais foutrement de gâcher la soirée ou d'avoir à mentir comme tu le fais, même si elle ne pourra s'en rendre compte - après tout, il ne faut pas te sous-estimer quand il s'agit de simuler. (nocommentsurcettephraseok)

Fiesta Bamboula, Darling.




© Memento Morri for Prismver


(est-ce que je viens réellement de taper 1304 mots.)
(je te bz si tu savais bordel.)
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MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockVen 31 Oct 2014 - 18:18
what is love#


ft. lowenn#

D’habitude, les foules, ça t’effraies. Enfin, ça t’effrayait, quand tu sentais toutes leurs putains d’émotions. Quand t’étais perdue dans leur rancoeur, leur culpabilité, leur désir sexuel. T’en pouvais plus, alors les boîtes de nuit c’était pas ton truc. Mais maintenant que ce cher Camille a changé ton don, t’en as… Plus rien à foutre. Tu les sens, les corps contre le tien. Leur déhanché qui t’emmène au cœur de la foule, tes doigts entrelacés avec ceux de ta blondasse. Tu la regardes de temps à autres, attendant que tes Happy Pills fassent leur effet. Une demi-heure à caresser des inconnus, à boire quelques verres et à danser comme jamais t’as dansé.

Et finalement, le déclic tant attendu se fait ressentir. Ta peau se couvre de chair de poule, l’euphorie triple d’intensité. Tu trembles légèrement en rejetant la tête en arrière, soufflant doucement. Ah, cette sensation que t’as expérimenté qu’une fois, cette tension qui parcoure toute ta carcasse. Tu reprends le rythme, glissant entre les danseurs, sans pour autant lâcher la donzelle. Tu cries pour qu’elle t’entende par-dessus la musique, ton regard se faisant plus brillant, plus éclatant. « Babyyyy lâche-toi, ce soir c’est notre soirée on fait c’qu’on veut ! Disons qu’on fête la rentrée, haha ! » Fêter la rentrée début Octobre, c’est pas la meilleure idée du siècle. En pleine période scolaire mais.. Merde, tu t’en branles ! Te tortillant entre les différents corps, t’en pelotes quelques-uns involontairement, tu finis coincée entre deux paires de boobs et bordel tu prends ton pied.

Anarchy bourrée avec de la musique et des inconnus transpirants, ça fait des étincelles. Ajoutez à ça une jolie pilule de bonheur et tu perds le contrôle total. Tellement que même ton pouvoir fait des siennes, et deux oreilles poussent subitement sur ton crâne, en même temps qu’une queue s’extrait de sous ton haut. Merde, dans le genre perte de maîtrise, t’es au bord du gouffre. Mais t’y fais pas gaffe, tu tortilles des miches, tu profites de ce moment unique. Et tu vois plus vraiment les alentours, tu t’perds dans tes propres délires. T’hallucines pas, mais ta lucidité laisse à désirer ; tu t’approches de ce qui semble être Lowenn et lui agrippes la taille, roulant des hanches en l’entraînant dans ton rythme. T’es à fond, ça se sent, ça se voit, ça s’entend.

Parce qu’en plus, tu chantonnes, pas assez fort pour que tout le monde te remarque – juste ceux dans un rayon de quelques mètres. Et comme si ça suffisait pas, tu t’écartes de la piste et t’écrases sur une table, choppant une bouteille qui, par miracle, se trouvait là. J’SUIS PAS BOURREE LOLO, MAIS CE SOIR J’TE TROUVE ENCORE PLUS BONNE QU’AVANT ! T’éclates de rire et fourres le goulot dans ta bouche, avalant à même la source. T’façon ils te remarquent pas, ils sont occupés à se torcher plus violemment que toi. Tu rejettes en arrière une mèche et siffle la moitié de la bouteille, décidée à voir l’univers d’une autre couleur ; le rouge, c’est beau. Ouais, le rouge c’est beau. Ca pue la classe, ça fait penser au sang, à la luxure, à tous les trucs cools que t’aimes, quoi.

Au fond t’es pas complètement torchée. Parce qu’une part de toi, à l’évocation de rouge, elle a envie de hurler VIVE LES E en grimpant sur la table. VIVE LES E !!! … Faut croire qu’elle a été forte, cette part. Perchée sur le meuble, tu danses encore, tu te laisses emporter par la musique. Tu laisses quelques types se rincer l’œil sur ton postérieur moulé par un jean noir, tu lances ta veste sur un siège et attrapes les mains de Lowenn pour la faire monter avec toi. Viens là ma belle, on a des gus qui veulent nous voir tortiller. Tu la rapproches de toi en ronronnant, ta queue remuant au rythme du son. Et tu l’entraînes dans ta propre danse, vos corps peut-être trop espacés. Mais tu t’en fous, tu la vois même pas quand tu la regardes.

T’es ailleurs, Anarchy. Dans un putain d’paradis où tu peux faire c’que tu veux. Sauf peut-être sauter sur la foule. Oups, trop tard, t’es déjà sur eux. Et tu ris à pleins poumons, portée par une poignée inconnus. SAUTE MA GROSSE, J’TE RATTRAPPE HAHA ! A peine tu finis ta phrase qu’ils te lâchent, te laissant percuter le sol – même si c’est ton cul qui prend tout, t’aurais senti la douleur si t’étais clean. Enfin, tu la sentiras p’tête dans quelques heures. Disons 5 ?
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InvitéInvité
MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockLun 8 Déc 2014 - 21:48
baby don't hurt me
ft. anarchy l. scarlet
870 mots


Tu es morte de trouille ; la foule, la transpiration, la pression ; tu suffoques, agonises, c'est pire que de la torture ; la musique tambourine dans tes oreilles comme jamais elle ne l'a fait et tu regrettes l'adrénaline de la route - celle qui te plaisait, celle que tu cherchais ; ça n'est pas toi, ça, tout ce monde autour et ton corps te le fait comprendre par les frissons, le nœud d’anxiété noué dans ton estomac, les sueurs froides et les visions floues qui flottent devant tes yeux quand ça leur chante - tu voudrais sortir d'ici, t'enfermer dans une salle isolée et sombre et rester seule à crever dans ton ennuie. Pour la première fois en dix-sept ans, tu ressens la peur plutôt que l'indifférence et tu ne sais pas comment réagir, tu ne sais pas comment la canaliser - alors tu fais comme si de rien n'était, tu te mens à toi-même, suivant le rythme de la foule et des notes, des pas qui s'emmêlent, des corps qui t'agressent de contacts - tu es mal, mal, si mal, et si elle venait à lâcher ta main tu t'effondrerais sûrement sous les tremblements que tu fais passer pour de l'excitation. Tu ne comprends pas qu'on puisse s'amuser ainsi, alors tu bois. Tu n'as jamais tenu l'alcool et pour cause tu n'es pas grosse buveuse - une ou deux fois depuis Prismver ça doit être à peu près tout (et c'était sûrement en présence et par faute d'Anarchy, qu'est-ce que tu ne ferais pas qu'elle te demande) - mais tu attaques directement à la vodka comme si tu gérais la situation. Tu sens tes pensées s'embrumer et alors qu'elle est déjà partie depuis longtemps et que tu continues ton simulacre d'adolescente festive et bourrée en dansant sur la table et en la voyant tomber, riant bruyamment à t'en décrocher les poumons - menteuse - tu sens enfin tes pieds s'envoler du sol et ton esprit se faire léger. Plus que l'alcool, plus que la peur, tu sens une euphorie nouvelle consumer tes craintes ; tu sens tes lèvres s'étirer en un sourire idiot mais heureux, tu sens tes yeux qui brillent d'une lueur qui n'a jamais été présente jusque là, cet éclat que tu dois Dieu du ciel à ce cachet que tu remercies au plus profond de toi-même de faire enfin effet.

Tu ne sautes pas, il te reste un tantinet de lucidité encore qui te dit que c'est une mauvaise idée alors tu descends de la table, la relevant maladroitement, chancelant toi-même, glissant une caresse sur l'une de ses oreilles avec un sourire en coin ; te voilà plus condescendante à jouer désormais. Tu attrapes ses hanches à l'entente d'une nouvelle musique et tu fais rouler vos bassins sous les regards et les sifflements, une bouteille de vodka - tu crois que c'est ça, au goût, au fond tu t'en fous complètement du moment que ça te torche un peu plus - à la main, le goulot venant parfois glisser contre tes lèvres, laissant un peu de la liqueur couler sur ta mâchoire et tu recommences la même connerie qu'à la dernière soirée - tu choppes ses lèvres des tiennes, tes bras entourant sa nuque et ta langue cajolant la sienne à mi-chemin entre la hargne, la rage et la passion, l'envie de se sentir aimée et de lui appartenir - qu'elle t'appartienne aussi ; t'es complètement bourrée Lowenn, jamais tu l'embrasserais si t'étais sobre, jamais, t'as trop d'estime pour elle pour faire ça, la toucher - et c'est pas comme si tu l'aimais, c'est juste ton tout, ta meilleure amie, ta pute et ta reine mais tu supportes pas l'idée qu'elle puisse t'échapper, te glisser entre les doigts - les relations c'est trop fragile, tu le sais, alors t'as parfois ce sentiment, ce besoin de l'accaparer, de l'enchaîner à toi verbalement comme physiquement, et c'est ce que ton corps lui dicte tandis que tes ongles effleurent sa nuque avec lenteur, ta canine mordillant doucement sa lèvre inférieur avant que tu ne t'en sépares, reprenant ton souffle - t'as même pas calculé combien de temps ça a duré ton histoire, mais ça t'a semblé trop court pourtant c'était si long mais t'arrives même plus à savoir si t'as cinq ou dix huit doigts sur ta main alors estimer le temps n'est pas dans tes capacités à l'heure actuelle. Tu te recules un peu, attrapant son poignet pour la tirer avec toi, traversant la piste de danse pour vous attirer sur les canapés disposés dans un coin et tu attrapes le premier barman qui passe pour commander ce qui te passe par la tête - ou du moins tu essayes, si bien que l'homme revient avec trois ou quatre bouteilles posées sur la table face à vous et tu te laisses tomber sur le cuir en croisant les jambes, prenant une bouteille que tu ouvres avant la lever vers elle, disant d'une voix doucereuse et sensuelle que tu ne te connaissais pas jusque là ;

Plutôt crever que de boire pour fêter quelque chose de ludique ; à notre dépravation, Anarchy.

Et tu fais couler le liquide le long de ton gosier, à même le goulot encore une fois.




© Memento Morri for Prismver


(tu viens de me dépuceler de mon premier baiser yuri)
(je l'ai déjà dit mais je trouve ça blasphématoire)
(i'mkiddingjtmgimmieyourlipscutie:die: )
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Anonymous
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MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockJeu 25 Déc 2014 - 12:15
what is love#


ft. lowenn#

Vous jouez un jeu dangereux, toutes les deux. A provoquer la foule, à provoquer vos propres sens. Toi t'as pas honte de l'admettre, que t'es bisexuelle. Mais Lowenn t'en es pas sûre – elle se lâche qu'une fois complètement bleue, et l'alcool rend pas honnête, il rend juste complètement con. T'es encore assez lucide pour comprendre qu'il faut arrêter la machine, qu'il faut ramener la blonde chez elle avant qu'elle ne recommence ses conneries. Mais c'est qu'une petite voix au fond de ton esprit embrumé qui murmure ça, le reste de ton corps cherchant à en profiter – à en abuser. Tu pourrais la convaincre si facilement, c'est presque troublant.

Et ses hanches se balançant au gré des tiennes, tu la regardes s'enfiler une nouvelle gorgée, tu te penches pour lécher les gouttes d'alcool sur sa mâchoire ; arrête-toi Anarchy, tu vas trop loin. Mais à peine tu te redresses qu'elle s'empare de tes lèvres avec une violence possessive, si brutalement que tu t'entailles la lèvre inférieure sur ses dents. Mais tu sens même pas l'hémoglobine s'écouler lentement, tu sens que la brutalité de sa langue qui se glisse sans pitié à l'intérieur de ta bouche, t'arrachant un espèce de grognement rauque. Lowenn, provoque pas la bête comme ça, tu vas te faire dévorer.

Elle te lâche finalement, te laissant complètement séchée. C'est rare qu'un baiser t'enflamme ainsi, mais dans celui-là t'as senti sa rage, sa passion. Si t'étais pas sous l'effet de la drogue, t'aurais compris que quelque chose clochait ; on embrasse pas une amie avec autant de sentiments. Mais t'effaces les doutes du revers de la main, tu reprends ta respiration en glissant une main dans tes cheveux.

« J'suis pas une bonne personne Lowenn. »

C'est sorti spontanément, murmuré contre son oreille. Ta dépravation elle est trop entamée, mais t'es pas assez folle pour obtenir Lowenn. Tu veux pas les voir, les regrets du lendemain. Tu veux pas qu'elle comprenne que si tu lui avais pas proposé la pilule, elle aurait pas fait cette connerie. Alors tu rassembles le peu de lucidité qu'éclaire encore ton esprit, t'esssayes de repousser la flemme de désir qui brûle ton estomac. Non, c'est pas spécialement la blonde que tu veux – c'est n'importe qui. Quelqu'un qui étouffera le doute subsistant dans ton esprit, quelqu'un qui affaiblira la douleur. Et tu vois pas cette personne en Lowenn, malgré tout.

En lâchant ces quelques mots, toi-même tu comprends pas exactement de quoi tu veux la prévenir. De quoi tu veux la préserver. De toi, probablement. Ton cerveau fonctionne plus, ton corps ondule tout seul. Tu lui prends la main et entrelace ses doigts avec les tiens, la guidant vers un endroit un peu plus calme – un endroit où personne ne cherchera à vous peloter. C'est bizarre mais avec Lowenn, t'es pas si possessive. Peut-être parce que tu sais quelque chose que tu refuses d'admettre – tant et si bien que t'arrives même pas à dire ce que c'est.

Désolée Lowenn, j'serais jamais la nana de tes rêves. J'serais pas la fille qui t'embrassera avec autant de passion que toi. J'serais celle qui subit tes baisers, qui te repousse avant que tu n'ailles trop loin. J'serais un peu comme ta ceinture de chasteté, mais j'te pousserais vers les autres.

Et c'est pour ça que tu l'emmènes à une table, que tu lui poses les fesses en face d'un brun – jeune, bien foutu et manifestement assez lucide pour s'occuper d'elle. Tu t'assois à côté, lançant un regard plein de sous-entendus à son voisin. Non, tu feras rien de sale ce soir – t'es pas en état, c'est dur d'être une fille. Mais t'as pas senti l'odeur du sang sur Lowenn, alors tu veux qu'elle s'amuse. Ton bras passe derrière ses épaules, tu poses tes lèvres de nouveau contre son oreille et chuchote.

« T'inquiète, j'veille sur toi. J'te lâcherais pas ce soir, mais prends ton pied ma belle. Faut vraiment qu'on te trouve un mec. »

C'est étrange, mais t'es persuadée qu'elle a un penchant pour les mâles. Tu fais peut-être fausse route, t'as peut-être une jolie blonde lesbienne à côté de toi, mais dans ta tête Lowenn peut être qu'avec un mec. Probablement parce que tu veux pas la voir rouler une pelle à une autre nana.

Ouais, au fond t'es possessive.

« Bon guys, vous comptez rester plantés là ? J'crois qu'elle a soif, et moi aussi. »

Clin d'oeil, tu remues légèrement les oreilles. En plus d'être complètement bleue, t'es coincée avec ça. Finalement, c'est p'tête Lowenn qui va devoir veiller sur toi, sinon tu vas faire une grosse connerie avec Blond inconnu.
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InvitéInvité
MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clockJeu 2 Avr 2015 - 16:38
Pas de réponse depuis au moins 3 mois, le rp est archivé. MP un membre du staff pour le récupérer. ~
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MessageSujet: Re: baby don't hurt me •• LOWENN.   baby don't hurt me •• LOWENN. 1400359500-clock
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baby don't hurt me •• LOWENN.
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