well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike
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Sujet: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Jeu 19 Fév 2015 - 19:11
that's why I'll make it my hobby to hurt you ∆ zephyr & mike
Dernière heure de cours, cinq minutes restantes, plus que trois cents petites secondes pour changer d’avis, Zephyr. Deux cent quatre-vingt dix-neuf. Deux cent quatre-vingt dix-huit. Oh pas besoin d’autant de temps. Il y a une détermination malsaine dans ses yeux, aussi sombre que le temps aujourd’hui. Une de ses mains tient vaguement son crayon, il a sa tête appuyée sur l’autre, le regard rivé sur l’extérieur qu’il fixait de manière distraite, l’avantage d’avoir sa table près de la fenêtre. Les gouttes de pluie font la course sur celle ci, dévalent à toute vitesse la vitre pour finir on ne sait où. Il a le moral aussi terne, aussi gris que les lourds nuages surplombant l’île, mais ça ira.
Plus que cents vingt minuscules secondes. Ça passe si lentement pourtant. Qu’il est dur d’attendre quand on a quelque chose de prévu après les cours. Le prof lui a fait plusieurs fois la remarque cet aprèm’. Il est distrait, Zephyr, ailleurs, il ne voudrait pas se concentrer sur la leçon plutôt ? C’est un chapitre important, ça va tomber aux prochains examens, et on sait tous que Zeph’ est sérieux, qu’il bosse, qu’il en a marre de la seconde place et qu’il vise plus haut. Et puis tant pis, ça arrive, y a des jours où l’on n’a pas la tête à ça, où l’on pense à trop de choses en même temps, alors on l’avait laissé tranquille, c’est son problème si il passe toute l’heure à rêvasser. Ça ira mieux demain. Oh oui, sûrement, si vous saviez à quel point ça ira mieux demain. Parce qu’on est jeudi et que les B finissent les cours en même temps que les E. Parce que dans une minute à peine la cloche va retentir, et tout le monde sortira, les sacs chargés de bouquins après une longue journée studieuse, avec l’intention de passer aux casiers afin de profiter de leur temps libre sans avoir à se coltiner toutes ces affaires. Tout ça tombe si bien.
Cinquante secondes et tu pourras jouer le héros, Zeph’. Ça te fait plaisir pas vrai ? T’as prévu ton coup, t’es satisfait de la tournure que ça va prendre ? C’est pour ton frère, c’est pour la bonne cause, parce qu’on l’a blessé, alors indirectement ça te blesse. Et puis autre chose. T’es usé. Usé par ce monde dont tu découvres la pourriture jour après jour, ce monde qui a plus de défauts que de qualités, et forcément tu vois tout en noir. Tu comprends pas pourquoi on fait du mal aux gens qui tentent de rendre ce monde un peu moins naze, pourquoi on a pas le droit d’être heureux pour de vrai, pourquoi les agresseurs cogne les agressé, pourquoi les agressés deviennent des agresseurs,. T’aimerais qu’on t’explique comment ça se passe, comment une fille magnifique devient anorexique, comment un mec souriant finit se passer la corde au cou, comment un gars sans défense devient un meurtrier et arrive un matin au lycée avec un gun pour tirer dans le tas. Comment on arrive à changer les gens comme ça. Et pourquoi y a toujours quelqu’un pour vous faire souffrir alors que tout va bien. Plus qu’une seconde. Pourquoi y a ce mec qui a tabassé son frère à coups de batte de baseball, alors que tout allait bien.
La cloche sonna au moment où il se dit qu’il détestait le monde, qu’il ne pardonnerait plus jamais qui que ce soit, que c’était fini de rêver à outrance. De la haine dans les yeux mais rien qui n’ose troubler les traits détendus de son visage, alors qu’il s’était levé pour ranger calmement ses affaires dans sa sacoche, la hissant ensuite sur son épaule. Il sourit même à quelques camarades, ose leur dire à plus tard avec un ton enjoué comme il peut le faire tous les jours, alors qu’aujourd’hui c’est un jour un peu spécial. Il sort, s’excuse lorsqu’on essaye de l’accoster, prétextant quelque chose d’important à faire. En effet, c’est extrêmement important à ses yeux.
Il ne le cherche même pas parmi la foule d’élèves, il se contente de marcher tranquillement vers les casiers des E. Il ne le voit pas encore mais pas de soucis, il connait le numéro de son casier, et il sait que c’est lui derrière le casier ouvert à la peinture rouge vive et abîmée. Il s’adosse au casier d’à coté, attend sans rien dire, et Mike ferme finalement le sien avant de croiser son regard.
— … J’imagine que tu regrettes même pas c'que t'as fait.
19 février
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Jeu 19 Fév 2015 - 19:36
Une journée longue et épuisante. Ou juste ennuyeuse ? Cela faisait 2 jours que j'avais envoyé tout ce que j'avais à la gueule de ce minable, bizarrement ça ne me faisais ni chaud ni froid après ça. Enfin, sur le coup j'étais tellement libéré, c'était intense. Après j'étais bizarre, comme un mauvais goût dans la bouche. Non, bien sûr que non je ne regrettais pas, c'est juste que... J'avais l'impression que ça allait engendré beaucoup de choses. Vraiment beaucoup. Et puis, finalement je me dis que je pouvais peut-être partir d'ici un jour donc si il y a des trucs contre moi que tout ce fasse maintenant... Ce serait triste de ne rien avoir fait dans ce bahut à pars baiser des mecs à tomber par terre (enfin ils étaient pas tous comme ça je dois l'avouer). Enfin bon, comme fragile que je suis, foutre des coups de batte de baseball à un mec que je déteste n'a pas franchement fait du bien à mes poignets. L'un à déclaré forfait et s'est un peu tordu (enfin je dis ce mot mais j'ai sais rien j'ai juste un peu mal) (rigolez pas). J'étais en cours aujourd'hui, j'aurais pu rester dans mon lit à regarder des vidéos que j'ai téléchargé chez moi, le truc cool et génial mais si je veux monter en niveau, je dois suivre les cours. Ouaip, j'ai décidé de monter en grade. Et je veux au moins arriver à B. Un jour peut-être ça arrivera. Ça sonne enfin, après des cours barbant où je comprenais un peu mieux que la semaine dernière, en faite, c'est pas si barbant quand on comprends. Le prof' à même vu que j'existais quand j'ai répondu. Sac en bandoulière sur l'épaule opposé, cravate passant par la lanière et ma veste à la main. Direction les casiers. J'aimais bien y perdre mon temps. C'est l'endroit idéal pour passer des coups d'œil ici et là en toute discrétion. Alors je dépose des bouquins, des babioles qui trainent histoire de ne plus avoir un certain poids sur moi. Je referme et voilà une chose immonde dans mon champ de vision.
« … J’imagine que tu regrettes même pas c'que t'as fait. »
Enfin bon, il est moins immonde que son frère vous me direz. Mais juste avoir le même nom de famille c'est dégueulasse. Alors je réponds à sa question avec en bonus un haussement d'épaule.
« Pour quoi faire ? C'est important de regretter quelque chose qu'on a adoré faire ? »
Je me tourne complètement vers lui, croise les bras et étouffe un rire.
« Me dis pas que le grand bouffon à donné la mission de vengeance à son mignon petit frère ? Attends, laisse moi juste rire un bon coup. »
Une main devant ma bouche, histoire de ne pas rire. J'ai l'impression de retrouver mon tout premier visage, celui que j'abordais il y a bien des années. Le connard, celui qui s'en fou, celui qui à une bande de gros con. Bien qu'aujourd'hui je sois tout seul et que aujourd'hui ce n'est plus un masque mais bien moi.
burk.
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Ven 20 Fév 2015 - 5:18
that's why I'll make it my hobby to hurt you ∆ zephyr & mike
Il voudrait comprendre, il voudrait voir si ce mec pouvait lui apporter des réponses. Mike a le profil, c’est quelqu’un de meurtri, on l’a blessé auparavant, et la logique veut qu’il se mette à blesser lui aussi. Il a vécu le processus, il est le mieux placé pour en expliquer le mécanisme. Alors qu’il s’exprime, qu’il dise à Zephyr pourquoi la souffrance engendre la souffrance, pourquoi le proverbe ‘œil pour œil, dent pour dent’ n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Il est près à se montrer rien qu’un peu clément, Zephyr, malgré le fait qu’il y est toute cette rancœur, tous ces ressentiments qui bouillonnent en lui.
- Pour quoi faire ? C'est important de regretter quelque chose qu'on a adoré faire ?
Malgré les poings qui se serrent, malgré la rage qui le prend à la gorge, qui tente d’envahir son corps et surtout sa tête pour l’obliger à agir sans réfléchir. Il fait de son mieux pour ne pas écouter cette petite voix insupportable qu’il ne peut faire taire qu’avec de la violence et de l’agressivité. C’est avec ça qu’on nourrit la haine après tout, mais Zephyr il sait pas encore que la haine on la rassasie jamais, il est persuadé qu’après l’altercation ça redescendra.
- Me dis pas que le grand bouffon a donné la mission de vengeance à son mignon petit frère ? Attends, laisse moi juste rire un bon coup.
Ça redescendra jamais, pas après les actes, les mots, l’air suffisant et narquois de Mike qui se fout de lui, qui ne le prend même pas au sérieux. Et c’est comme si Mike avait porté le premier coup, comme s’il avait déjà déclaré la guerre. Ça brise quelque chose chez Zephyr, et il a ce regard si froid là tout de suite, on n’avait jamais vu autant de noirceur dans ses yeux ambre. Le calme dans sa voix avant la tempête dans son esprit, un goût âpre et amère dans la bouche alors qu’il s’obstine à répondre à ce gars exaspérant. Tout en lui le provoque, le cherche, et l’a déjà trouvé.
— .. J’sais pas à quoi j’m’attendais.
Qu’est-ce que t’espérais, Zeph’ ? Qu’il te supplie de le pardonner, qu’il te dise qu’on fait tous des choses stupides quand on est malheureux ? Il a beau jouer au grand garçon, Zeph’, y a encore cette part de naïveté chez lui, cette confiance qu’il aimerait accorder à tous ceux qu’il croise, parce qu’on lui a rabâché qu’y avait du bon en chacun. Mais c’est bon, Mike vient de finir de le piétiner, ce coté naïf. On a porté le coup de grâce aux douces illusions de Zephyr dans lequel il s’est bercé bien trop longtemps.
Suffit de trouver le courage, ça fourmille le long de ses bras, de ses poings, le temps de cligner des yeux et ça va basculer. Et Mike qui sourit encore, ça fait quoi, une seconde à peine que Zephyr a ouvert sa bouche ? toujours en train de sourire, et cette fois ci il n’attendra pas la réponse.
Sa main agrippe tout à coup le col de l’uniforme de Mike, accroche le tissus comme des serres qui se referment sur une proie, y a des élèves qui s’exclament autour d’eux, y a les regards qui se tournent mais plus rien n’a d’importance, rien que le sourire de Mike qu’il doit effacer, et tout le reste, toute sa petite personne que Zephyr doit se charger d’écraser.
Alors il frappe.
Il frappe une fois, fort, il cogne Mike au niveau de sa joue gauche, s’y égratigne les doigts. Première détonation furieuse, il a jamais cogné quelqu’un aussi fort, pas assez fort à son goût. Impact brutal, Mike flanche un peu, il le tient fermement pour le plaquer contre le casier, alertant tout le couloir dans un grand bruit métallique. Il voit rouge et pourtant il ne hurle même pas. Peut-être plus tard. Mike serait criblé de balles si Zephyr avec des yeux revolver. Une folle frénésie qui emporte tout.
— Combien de coups exactement, t’as compté ? Tu lui as mis combien d'coups alors qu’il s’est pas débattu une seule seconde ? Nan t’as pas compté ? Tu comptais plus, tu lui as mis tellement d'coups. Pas d’problème. J’ai pas d’batte de baseball moi mais on va s’débrouiller.
Les serres qui se referment sur les cheveux de Mike cette fois ci, son autre main tenant encore le col de sa chemise. Un autre bruit métallique. La tête de Mike qu’il tape violemment contre son propre casier cette fois ci. De plus en plus de monde qui afflue et qui s’attroupe autour d’eux mais le reste n’existe plus, rien que Mike qui tient encore debout, qui est encore en trop bon état.
Y a ce monde qui tente de le choper pour qu’il s’éloigne de Mike, pour les séparer, il sent un mec saisir ses épaules. Sauf que Zeph’ c’est devenu une furie, il a pas l’intention de s’arrêter maintenant alors il lâche Mike le temps de se dégager. Personne n’a le droit de le toucher, personne n’a le droit de s’interposer pour l’empêcher de continuer. Ils comprennent pas ? Ça rend personne fou de voir les gens qu’on aime être bousillés par d’autres sans qu’il n’y est aucune justice ?
Il a bousculé un élève, ça calme l’assemblée, cette bande de voyeurs qui se contentent d’admirer le spectacle, en tant normal vous lui auriez donné envie de gerber mais actuellement vous lui facilitez les choses, tant mieux.
Il a chopé Mike à nouveau, plus brutalement encore, qu’il tombe, qu’il tombe, à terre, le dos de Mike heurte le sol dans un bruit sourd, Zeph’ au dessus de lui, une seconde pour souffler avant de se prendre une autre droite, encore une autre, on leur crie d’arrêter, ils n’écoutent plus, ils sont là à tenter de se déchiqueter l’un l’autre comme des chiens enragés.
Et c’est lorsque Mike manque de lui coller une droite et réussit à griffer sa joue jusqu’au sang qu’il saisit sa gorge, l’encercle des deux mains. Il a même pas besoin de serrer, il s’en rend vite compte, il a les doigts à peine posés sur la peau de Mike, jamais il l’étranglerait comme ça. C’est pas le but. Il a cette merveilleuse décharge qui part de ses mains et qui commence à couler dans ses veines, c'est comme si il inspirait une grande bouffée d'air pur tout à coup, et il se sent mieux, et Mike a l'air de se sentir de plus en plus mal. Il l’effleure et si on ne le force pas à le lâcher il va le tuer. C’est aussi facile que ça.
19 février
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Ven 20 Fév 2015 - 8:58
J'avoue que là j'ai l'impression d'être devant un enfant à qui il faut dire pardon d'avoir cassé son tracteur en plastique. On est pas dans ce monde, et comme dirais l'autre dans un tout autre contexte « je l'ai fais pour moi, ça m'a fais du bien ». Comme lui aussi, sans chercher à savoir les conséquences, les choses qui allaient tomber par terre, le mal, la souffrance. L'envie de suicide. Alors que vais-je avoir par apport au frère d'un pauvre type ? Pauvre type que tout le monde adore bizarrement. Je suis pas celui qui a envie de voir les autres mourir mais si il n'avait jamais existé ça m'aurais fais un bien fou. J'ai pas le temps de capter que le blond attrape mon col tellement fort que j'ai peur qu'il casse une couture ou truc du genre. Mon sourire continue d'être là, parce que je le crois pas qu'il va me frapper. Vraiment, je l'a sens sa haine, elle pu vraiment. Et cette puanteur s'est matérialisé dans ma joue, une douleur assez forte. Vraiment forte. Et vu mon gabarie, si je n'arrivais pas à faire quelque chose j'allais y passer. Ça me donne le tournis, j'ai un mal de chien, même pire. Mon dos contre un casier, c'est froid, c'est insupportable. Pourquoi je ne fais rien, j'ai seulement mes mains en poings. On m'a appris à ne pas frapper sinon j'avais tout les tort. Vu ce que j'avais fais il y a 2 jours c'est bête à dire, mais c'était différent, isolé, entre nous deux. Pas devant tout ce monde. La plupart vont dire que c'est Zephyr qui a frappé, que je n'ai même essayé de me défendre. Mais j'en avais envie, parce que sa tête ne me reviens vraiment pas. J'aurais bien utilisé mon pouvoir mais je n'avais ni envie, ni la force.
« Combien de coups exactement, t’as compté ? » vraiment beaucoup « Tu lui as mis combien d'coups alors qu’il s’est pas débattu une seule seconde ? » j'en est rien à foutre « Nan t’as pas compté ? » pour quoi faire ? « Tu comptais plus, tu lui as mis tellement d'coups. » tellement « Pas d’problème. » aucun « J’ai pas d’batte de baseball moi mais on va s’débrouiller. » alors vas-y.
Je m'empêche de lâcher un bruit de douleur quand il tire mes cheveux puis c'est une douleur à la tête qui me frappe de pleins foué, en plus, c'est froid. Tiens, ce serais pas mon casier par hasard ? Si, c'est bien lui. C'est ça. Mes jambes tremblent, je vais pas rester longtemps début mais il faut tenir... Un peu. Sinon j'aurais fais le faible devant juste quelques coups. Devant tout ce monde. Je sens son poids s'évaporer, sûrement des personnes qui ont essayé de le séparer de ma pauvre personne. Puis il est enfin à un bon mètre de moi. Je tiens comme je peux, debout. J'ai mal, putain c'est chiant. Je me met dos au casier, voit qu'il bouscule un élève. Je ravale ma salive comme je peux et fixe quelques élèves. Fou foutez rien. Vraiment. Vous avez peur qu'un pauvre D vous frappe ? À quoi servent vos pouvoirs bande de débiles mentaux. Je crois que je vous déteste un peu plus, un par un. Demain vous allez pas me croiser dans les couloirs, vous êtes contents ? Je serais sûrement dans un lit, infirmerie ou le miens, j'en sais rien. Bande de petits cons. Vous et votre guerre entre classe vous êtes que des enfoirés. Je rigolerais quand ça sera un truc extérieur qui viendra vous faire la guerre. Tellement drôle. Je dis n'importe quoi. Vraiment. J'ai pu la conscience assez claire. Mais je reprends un peu d'énergie quand Zephyr me réagrippe et me balance par terre, mon dos se prend tout, j'ai ma tête qui se cogne au sol lui aussi. Là ça fais bien mal. Il est là, au dessus de moi, il compte faire quoi maintenant ? Il en a pas eu assez. Mais là, j'essaye de me défendre, j'essaye de le repousser, je l'écarter, utiliser mon pouvoir...Mais impossible, j'en sais vraiment rien. C'est bon, je peux lui en foutre une, là, une bonne gifle à la joue droite mais... Trop lent que je suis, ses doigts autour de mon cou. Il m'étrangle même pas. Ce n'est pas de l'air qui me manque c'est un peu de mon énergie à chaque seconde. Alors j'essaye de dire un truc, de lui tire la manche mais ma force me lâche et tout se relâche, j'ai l'impression de sombrer dans quelque chose, comme un sommeil. Comme si j'étais le mec le plus fatigué au monde. Pourquoi juste le fais qu'il me touche comme ça me fais sentir un peu mort à chaque instant. Oh, je vois, son pouvoir ? Mais ça me ferais vraiment chier de mourir maintenant. Alors j'ai pas la force, mes yeux se ferme tout seul, ma respiration diminue, encore et encore...
death.
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Ven 20 Fév 2015 - 11:05
Aileen avait toujours aimé se balader dans les couloirs, ça lui rappelait le temps d’élève où… justement, elle avait le temps de le faire. Quelques devoirs en retard, un ou deux cours à préparer, ça ne l’empêchait pas d’enfiler sa tenue bien personnelle et de perdre son temps à discuter avec les élèves. Elle leur répétait sans cesse de ne pas prendre de gants, de lui parler avec familiarité, non seulement parce qu’elle n’était qu’apprentie, mais aussi parce qu’elle n'aimait pas qu’on change son comportement vis-à-vis d’elle sous prétexte d’un poste de professeur. C’est aussi pour ça qu’elle aimait l’école, sa simplicité, son ambiance si particulière et ce métier de professeur qui lui plaisait autant.
Pour d’autres raisons, elle l’aimait moins et c’est ce que les circonstances du jour lui rappelaient. Elle se dirigeait vers l’extérieur pour fumer sa cigarette quand elle entendit quelques cris et des acclamations qui ne manquèrent pas de la surprendre. Elle savait très bien ce qu’elle trouverait là-bas, et elle hésita une seconde entre sa flemme légendaire et son esprit professionnel. Un instant pour y penser, le souvenir de son emploi du temps de la journée presque vide et elle rejoint le cercle formé autour des deux concernés - elle peut bien donner deux minutes pour eux en vue du temps qu’elle a.
Les bagarres au pensionnat, c’est un tableau de Mona Lisa et toutes ses parodies. Il y a un cercle avec des élèves impatients, des curieux et des offusqués qui ne font pas le moindre geste. Au beau milieu, l’un plein de rage, l’autre qui tente d’être sarcastique et désintéressé quand il se fait refaire le portrait. Excepté quand c’était Terry, elle ne s’était jamais mêlé de ce genre de choses - Aileen passait tout bêtement son chemin à la vue de ce genre de débauches. A présent elle ne pouvait pas se le permettre et, écartant tous les élèves qui lui bloquaient la route, fit signe à quelques costauds de venir l’aider.
- Ok les filles, on s’arrête là.
Elle passa ses avant-bras devant les épaules de Zephyr et le tira en arrière du mieux qu’elle put - elle n’était pas body-buildeuse, mais elle put au moins l’empêcher de frapper davantage. Et comme par magie après son intervention, des élèves intervinrent, séparant les deux élèves. Finalement détendue une fois que la situation fut prise en main et voyant que Zephyr avait arrêté de bouger sous son excès de rage, Aileen le lâcha, désireuse de ne pas lui broyer les bras (lol). Elle lui tapota la tête, le regard perdu dans un mélange d’impatience et de compassion lorsqu'elle les regardait.
- Deux heures chacun, je me moque du fautif. Han Solo, dit-elle se tournant vers Mike. A l’infirmerie. Tyrion et Ned, vous l’accompagnez, conclut-elle en désignant deux élèves. Fin du spectacle. On se disperse, merci pour votre inutilité.
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike Dim 22 Fév 2015 - 1:02
- DONE, CT COOL ALLEZ KISS -
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Sujet: Re: well, hurting girls isn't one of my hobbies ∂ zephyr vs mike
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