Il lui a fallu quelques minutes, pour comprendre ce qui venait de lui arriver. Ses sens décuplés, son point de vue qui semble plus… bas. Et, plus particulièrement, l’impression d’être velue comme un singe - paradoxalement, celle d’être aussi nue qu’un ver. Elle fait quelques pas, et quand, enfin, son esprit fait le rapprochement entre la protubérance agitée dans son dos, le fait qu’elle marche à quatre pattes et que son odorat agressé par des centaines de parfums, elle pousse un espèce de cri étrange, terrifiée.
Un animal. Elle est devenue un animal, pour Dieu sait quelle raison. Un peu paniquée, elle jette un regard autour d’elle. Attrapant ses vêtements du bout des dents, elle les dissimule derrière une espèce de pot de fleur. Respire Casey, calme-toi. Ca aurait pu être pire.
Après s’être débattue contre la poche avant de son sac et avoir sorti son petit miroir de poche, elle observe son nouveau corps, et le gémissement désespéré qui s’échappe de son museau lui semble cinquante fois plus fort qu’elle n’aurait voulu. Un faon. Elle est devenue une minuscule créature tremblante sur ses pattes - douce ironie. Museau frotté contre sa patte avant, pour effacer les fourmillements de la transformation, et elle part à la recherche de quelqu’un ; n’importe qui, qui pourrait l’aider. Et elle dépend encore de quelqu’un. Retour à la case départ.
Truffe collée contre le sol, elle essaye de suivre une piste, n’importe laquelle. Elle renifle, se concentre. Plusieurs inspirations, quelques nausées - tous les élèves n’ont pas l’air de connaître les principes élémentaires de l’hygiène. Et finalement elle entend la voix du directeur, dresse les petites oreilles rondes. Alors elle n’est pas la seule maudite, et en plus elle se retrouve avec un parfait inconnu pour retrouver un lézard - dinosaure, soyons honnêtes - qu’elle n’aurait jamais, au grand jamais voulu croiser dans toute son existence.
Elle s’assoit sur ses petites fesses maintenant touffues, le désespoir l’envahissant. Tête basse, elle laisse le petit nuage se former au-dessus de son crâne, sans pour autant l’autoriser à se déverser sur elle. Le parfum de chien mouillé qui l’entoure déjà lui suffit amplement - et, techniquement, elle aurait pu se transformer en quelque chose de pire. Du genre… Une vache, ou un animal bien laid. Le faon, lui, est plutôt mignon.
L’auto-conviction, c’est pas son fort. Mais, au moins, ça lui permet de tenir jusqu’à l’arrivée de son partenaire. Et quand elle voit la masse de chair qui se dirige vers elle, c’est la peur d’être une proie qui lui donne envie de détaler. Bon Dieu, ils auraient pu lui offrir quelque chose de plus agile et de moins… Prédateur. Un coup d’oeil vers sa cravate réduit ses espoirs à néant. Un A. Elle se retrouve avec un A qui doit bien faire deux fois son poids et, si elle en croit ce qu’on raconte sur cette classe, va la considérer comme son esclave. Joie.
Elle se racle la gorge et s’aplatit devant lui, sa réserve coutumière s’extériorisant à travers une attitude presque soumise - pitoyable Casey. Peut-être est-ce son instinct ou sa peur naturelle, mais une petite voix au fond de son esprit lui hurle de s’enfuir, de courir le plus loin possible de cette présence humaine. Respire, respire encore. Reste calme petite fille, il a beau sembler capable de t’engloutir sans cérémonie, les apparences doivent être trompeuses. Pas de salutation, juste un geste du museau. « Manifestement, nous devrons travailler en équipe. Je.. Suis pas sûre d’être très utile, mais je crois que je pourrais le.. euh. Le sentir ? » L’hésitation, cette hésitation constante, même avec cette voix étrange, cet accent dans lequel on perçoit sa terreur.
Délicatement, elle se redresse, évite les mouvements brusques. Si elle a peur de son propre acolyte, alors cette expédition risque d’être bien difficile. Etrangement, la mort de la mère de Bambi te revient en tête. Pile à cet instant. Shit.
Mauvais endroit, mauvais moment. Ashton soupira bruyamment, volontairement trop fort pour faire partager à tous son mécontentement et sa lassitude. Lui qui se réjouissait du chaos ambiant, s'amusant d'avance de voir moult élèves s'ébattre partout transformés aléatoirement en animaux, le voilà qui se retrouvait embrigadé dans cette folie. Pour aider. Enfin, pour échapper à une colle. Il n'aurait pas dû se moquer de la basse cours d'élèves maudits et du lézard du Directeur à porté d'oreille de Kerstin... En plus, on lui avait collé une inconnue à chaperonner. Une inférieure en plus, une de ces hippies mollassonnes de C. Autant dire qu'il ne fallait pas compter dessus pour remplir cette mission idiote et altruiste (lui n'avait pas bu d'eau, étant un addict du soda sur-sucrée. Il conservait donc sa splendide rotondité humaine et devait trimballer son gras dans les couloirs). Il hésita un instant à s'éclipser tout de même. Au pire, il dirait qu'il n'avait pas trouvé son duo forcé ou qu'il n'avait pas trouvé Tartiflette. Déjà, qui aimerait se lancer à la poursuite de cette saloperie de lézard-demi-dragon magiquement augmenté ? D'après les légendes du pensionnat, cette bestiole géante était sensée bouffer des élèves contrevenant au règlement ! Bon, lui n'avait pas vraiment à s'en soucier, son pouvoir l'immunisant contre les désagrément physique. D'ailleurs, ça lui donnait une idée... Mais c'est pas pour ça qu'il avait envie de ce faire mordillé par cette espèce de varan. Tout ça pour en plus aider les autres. "Ils avaient qu'à être un peu plus paranoïaque." grommela le petit obèse, énervé. "Faire confiance uniquement à ce qui est préparé par soi-même. Et encore."
Malgré tout, le gros violet se rendit au point de rendez-vous avec son duo, après avoir à contrecœur bouffer les cookies de communications que pédo-Ruru lui avait quasiment fourré dans la bouche. Ouais, le gros avait pas mal de conneries et provoc' un peu limites à faire oublier ce mois-ci et le p'tit Kiri et son don si utile pour éviter les ennuis n'était pas disponible... Il avait quand même prit son temps et fait un détour pour récupérer deux-trois affaires.
Et là, le regardant tout tremblotant comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, il découvrit avec qui, ou plutôt quoi, on l'avait apparié. La fausse bestiole semblait presque transie de peur devant lui (ce qui n'était pas pour déplaire à son coté vicieux). Ou c'était peut être le comportement normal de cette p'tite bête ? Allez savoir, il n'était pas zoologiste ! "Oh bordel... C'est toi Cassis, c'est ça ?" maugréa-t-il en se passant une main lasse sur le visage. "Je me doutait bien qu'il allait falloir me trimbaler un idiot métamorphosé, mais... là... Bambi quoi !" Il soupira derechef. S'il ne devait pas bien se faire voir de Ruthel, il aurait planté la C transformée là illico. Au pire, elle resterait comme ça quelques jours. C'est pas la mort, de toute façon il glandait pas grand chose, en C. "J'imagine qu'en plus tu n'as ni pouvoir utile, ni connaissance en herpétologie, ni idée d'un plan pour chopper cette bestiole ?"
La jeune fille transformée lui répondit, d'une voix timide et balbutiante, comme terrifiée. Était-elle naturellement comme ça ou était-ce à cause de l'emportement et de l'antipathie d'Ashton ? "Manifestement, nous devrons travailler en équipe. Je.. Suis pas sûre d'être très utile, mais je crois que je pourrais le.. euh. Le sentir ?" Rien que le ton indécis, fleurant les bon sentiments teintés de lâcheté, suffit à énerver encore plus Ashton, lui arrachant un grognement de dédain.
Ashton n'avait pas la moindre idée de la qualité de l'odorat d'un faon, aussi ne pouvait-il pas vraiment jauger de la pertinence de ce simili-plan issus du cerveau demeuré d'une C. Mais il ne pouvait pas laisser passer l'idée sans une petite pique. "Pourquoi pas. Tu feras l'appât en plus ! Car d'habitude, c'est plutôt les chiens de chasse qui reniflent la piste du gibier, ma biche, pas l'inverse !" Il la regarda se redresser lentement sur ses pattes graciles. Bordel, s'il soufflait dessus ou marchait un peu fort à coté d'elle on avait l'impression qu'elle s'évanouirait de peur. Non que ça lui déplaise, d'effrayer une inférieure, mais quand même.
"Tu y arrives avec tes longues pattes tremblotantes ?" lança-t-il, acide et méprisant. "Ou t'as besoin d'aide, la venaison ? J'peux te passer une laisse, si ça t'arrange. J'ai toujours rêver de faire ça à une fille..." Le petit obèse soupira derechef, se forçant à un rictus pour montrer qu'il plaisantait. Car malgré tout, il fallait qu'il fasse équipe avec Casey pour traquer le lézard géant. Réussir cette mission lui apporterait de bons points et de la renommée. "Je te laisse un instant pour que tu reprennes tes moyens, Ô peluche-accessoire qui va me permettre de faire tourner les têtes des donzelle. Avec le cœur minuscules de ta p'tite forme, j'ai pas envie que tu me fasses un infarctus parce que j'aurais soulignée ton inutilité trop fort ou parce que tu auras aperçut Tartiflette. J'en ai pour 5min, faut que je me change..."
Et Ashton la planta là, se dirigeant vers les toilettes pour ôter son uniforme et enfiler ce qu'il était aller chercher. Une magnifique (enfin, à sa taille, c'est douteux) tenue de chasseur colonial anglais, avec short kaki et casque colonial. C'est ainsi attifé qu'il ressortit et récupéra son faon. "Mieux n'est-ce pas ? Rien de tel pour ce mettre dans l'ambiance de la chasse." fanfaronna-t-il. "Tu piges ? Non, j'imagine, t'es en C... Et bien ainsi déguisé j'enfreins le code vestimentaire de l'école. Et le p'tit dinosaure est connu pour mordiller les contrevenants : ça nous fait deux appâts au lieu d'un. Voyons-voir si on peut le provoquer et l'attirer hors de son trou... Allons directement au cinquième, violer une règle de plus !"
Event Tartiflette - #7c0856
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Sujet: Re: faster bambi, don't look back Δ ashton Jeu 26 Fév 2015 - 19:04
faster bambi, don't look back •• ashton
« Casey. Pas Cassis. Elle lui lance un regard qui se veut agressif – et son apparence physique lui fait perdre toute crédibilité, une fois de plus. Je contrôle la météo, de façon un peu plus poussée. D'où le nuage. »
Mouvement vague du museau en direction du cumulus au-dessus de sa personne, et elle se recroqueville aussitôt, l'écoutant sans lâcher un seul mot. Appât. Son moignon de queue s'agite nerveusement à l'idée d'être sans défenses, en face d'un Tartiflette probablement agacé par le bordel ambiant. « Ou t'as besoin d'aide, la venaison ? J'peux te passer une laisse, si ça t'arrange. J'ai toujours rêver de faire ça à une fille... »
Pour toute réponse, elle détourne le regard, vexée et mal à l'aise. Elle n'a aucune confiance en cet individu – qui semble, à défaut de dangereux, repoussant sur bien des tableaux. Et ça l'énerve, d'être en équipe avec un type prétentieux, balourd – peut-être capable de l'engloutir en une bouchée, d'ailleurs. Alors son esprit se ferme, elle n'écoute plus ses discours et se concentre sur les différentes pistes. Autant être utile, plutôt que de se laisser intimider par le premier venu. Si elle avait su être plus prévenante, elle n'aurait pas montré ses faiblesses directement.
« Mieux n'est_-ce pas ? Rien de tel pour se mettre dans l'ambiance de la chasse. Elle l'écoute à peine lui expliquer son plan, tout son être hurlant à la vue d'un tel accoutrement. C'est une fois de plus les souvenirs de Bambi qui la hantent – bon Dieu, il cherche à la rendre dingue. Sans se démonter, elle hoche silencieusement la tête et entame la marche, trottinant presque tranquillement ; comme si un monstre aux fantasmes dérangés n'était pas juste derrière elle.
« Dépêche-toi, j'ai pas envie d'me faire dévorer par le premier élève prédateur un peu trop emporté dans sa nouvelle apparence ! » Le couinement est réel, la paranoïa l'empêche de faire trop de bêtises. Elle se sent comme une vraie proie en milieu hostile, incapable de définir le véritable ennemi. C'est sûrement ça qui l'agace, cette impression d'être faible, sans protection – parce que compter sur le petit joufflu n'est pas dans ses capacités. Qu'est-ce qui lui assure qu'il ne cherchera pas à faire d'elle son... Faon de compagnie ? La pensée fait se dresser les poils sur son échine, elle accélère instinctivement le pas.
Quelle douce ironie, être transformée en l'un des animaux les moins utiles sur Terre. Elle grogne en reniflant le sol, sa pauvre truffe agressée par des dizaines d'odeurs, pas toutes très agréables. Elle se le frotte de temps à autres, jette des regards vers Ashton. Et une fois que ses sabots foulent le parterre du cinquième étage, elle pousse un espèce de soupir de soulagement teinté de lassitude. Cette chasse l'agace, si elle n'avait pas été victime elle aurait tout bonnement refusé d'offrir son aide à qui que ce soit. Et elle n'est vraiment pas sûre que les intentions du A soient bonnes. Mais peut-être est-ce toujours sa paranoïa qui la suit.
« Je le sens pas, enfin si mais... Partout. »
Elle a beau se concentrer pour séparer les odeurs, les trier par ordre de ..puissance, rien n'y fait. Il est partout et nulle part à la fois, ce foutu lézard. Finalement, elle se redresse et reprend la marche, après avoir jeté un coup d'oeil significatif à Ashton. S'il a une meilleure idée, elle est persuadée qu'il lui en fera part. Reste à savoir si ce Tartiflette est dans les parages.
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Sujet: Re: faster bambi, don't look back Δ ashton Jeu 26 Fév 2015 - 19:04
Le membre 'Casey J. Montana' a effectué l'action suivante : EVENT.
'Tartiflette es-tu là' :
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Sujet: Re: faster bambi, don't look back Δ ashton Lun 2 Mar 2015 - 23:59
Y'a pas d'lézards...
"Casey. Pas Cassis. Je contrôle la météo, de façon un peu plus poussée. D'où le nuage." osa répondre le faon à la déformation volontaire de son nom. Y-avait-il le soupçon d'une ombre de fierté et de répondant chez cette fille tremblotante ? Bien ! Ashton aimait certes humilier et marcher sur les gens, mais c'était encore mieux s'il y avait un peu de challenge. Le petit obèse eut un reniflement de dédain, accompagné d'un mouvement de menton vers le petit nuage. "Quasi. Compris... Houlà là, ça a l'air super utile et dangereux ton truc !" ironisa-t-il méchamment. "Tu peux lui faire cracher un mini-éclair ? Qui sait, Tartiflette est peut être chatouilleux..." Brisant là, le gros se remit en quête du lézard. L'air de rien, le pouvoir de la C n'était pas si inutile... Il se demandait si elle s'en rendrait compte ou saurait trouver un moyen utile pour l'utiliser. Si cette pauvre dinde arrivait à le maitriser, bien sûr... Lui avait déjà quelques idées pour profiter du don climatique de sa partenaire : Tartiflette était un lézard, donc à sang froid. Si elle pouvait rafraichir l'atmosphère, ça allait sacrément ralentir les réflexes du lézard... Mouaip, elle avait pas l'air de pouvoir faire ça sur une grande zone, alors fallait pas compter sur elle pour abaisser la température d'une étage et forcer le lézard à se terrer dans un endroit chaud... Peut-être pourrait-elle faire une petit gelée verglaçante sous ces pattes, pour l'empêcher de fuir s'ils le croisait. Si elle y pensait. C'pas comme si il allait l'aider.
A trop réfléchir et trainer, Ashton se faisait distancer et houspiller par le petit gibier. "Dépêche-toi, j'ai pas envie d'me faire dévorer par le premier élève prédateur un peu trop emporté dans sa nouvelle apparence !" gémit-elle. L'idée fit sourire méchamment le petit grassouillet, révélant sa large bouche gloutonne au faon. "Je me demande si ça serait du cannibalisme ou si on pourrait plaider l'appel de la Nature... Tu serais sans doute délicieuse avec une sauce au vin. Rappelle moi de t'inviter dans un restaurant qui sert du gibier, une fois que tu auras reprit une apparence moins... savoureuse." répondit-il goguenard, et sans plus se presser que ça. De toute façon, avec sa masse et sa sportivité, il n'aimait guère s'agiter. "T'inquiète gamine, j'laisserais personne toucher à ta p'tite queue blanche. Lion, loup, lézard géant, d'un coup d'pied au cul ils comprendront qui est au sommet de la chaîne alimentaire. C'est pas comme s'ils pouvaient me faire quoi ce soit, de toute manière..."
C'est donc en déambulant lentement, trainant sa masse graisseuse derrière les bonds effarouchés et nerveux du faon (qu'il haïssait pour ça, cette démarche sautillante, hideusement agile et naturellement joyeuse. Oui, Ashton avait la haine facile), que le gros A se hissa péniblement au cinquième étage. Pas question de prendre l'ascenseur, hélas : la vieille chose était capricieuse, surtout avec son embonpoint et reste coincer dedans avec une fille animal de C n'était pas au programme. Le trajet et le farfouillage à l'étage interdit fut bien sûr constellés de piques et remarques volontairement agaçantes, du genre "Putain, mais regarde comme les meufs te mâtent, c'est vraiment un appeau à filles les trucs mignons. Tu veux pas faire ma wingwoman ?" ou "Que penses-tu du Furry ? Zoopohilie pou pas ?" ou bien encore "Et en humaine, t'as d'belles et longues gambettes aussi ? Pas autant poilue j'espère ?" Mais après de longues errances, la truffe au sol ou un soda à la main (Ashton étant Ashton il avait exigé de recharger ses batteries à un distributeur. Il n'était guère pressé et s'amusait de regarder paniquer et stresser la C), ils leur fallut se rendre à l'évidence : pas de Tartiflette ici.
"Je le sens pas, enfin si mais... Partout." fini par déclarer la fille-animal. "C'est pas étonnant, en fait. C'est son territoire." conclut le gros en soupirant lourdement, forçant le trait niveau déception rien que pour culpabiliser sa compagne. "Niveau chien de chasse, c'est pas encore ça, mais tu pourras peut être te reconvertir en cochon - enfin faon - truffier." Mais bon, ça ne l'enchantait guère non plus, cette corvée. Houspiller la malheureuse jeune fille, ça allait bien cinq minute, mais il n'avait pas que ça à foutre de la journée. Enfin si, mais passons. Il aurait quand même bien voulu la voir déguerpir fasse à un Tartiflette enragé. Et puis, ça lui aurait aussi permit de jouer au chevalier servant, sauvant la princesse du dragon. Qui sait, elle était peut être mignonne, sous forme humaine... Et elle l'aurait récompensé d'un baiser, le changeant en crapaud. Bon sang, mais il avait bu combien de trucs bourrés de sucre, depuis ce matin ? Cerveau malade, va !
"Bon, y'a rien ici..." soupira-t-il, chassant ses pensées bizarres. "Tablons sur la fainéantise de cette grosse bestiole et descendons d'un étage. Et puis comme ça, tu auras l'immense honneur et l'auguste privilège d'accéder au saint des saints : les salles des A et des B. ça te filera peut être l'envie de bosser et de rejoindre l'élite. Ou sinon tout en cherchant Tartiflette, tu pourras m'aider avec ton don et me faire de la buée sur les vitres pour dessiner des bites chez les B."
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Sujet: faster bambi, don't look back Δ ashton 
Lun 23 Fév 2015 - 11:46
