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 Un matin à la serre [PV with CALIOR]

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Anonymous
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MessageSujet: Un matin à la serre [PV with CALIOR]   Un matin à la serre [PV with CALIOR] 1400359500-clockMer 31 Oct 2012 - 0:17

« ✖ PAPILLON

=""</div


Ce matin je sens que ça va être une pure soiréeherm je voulais dire ce matin il était tôt (vérifie sur ta montre il est 6heures wesh) et j'étais déjà debout mais pourquoi DONC ? Mystère mystère.. non je rigole je suis réveillée à ctheur ci car je vais allai voir mon mon élevage de papillons dans la serre HUHU (oui oui j'élève des papillons) pour les manger . Enfin c'est un secret of course (la honte d'élever des papillons, la honte d'aimer les fleurs et d'aimer me lever super tôt pour pouvoir profiter à fond de la serre) Herm oui donc souvent je me levais discrètement à 6 heures du matin pour m'occuper des fleurs et des papillons NORMALE J'AI ENVIE DE DIRE. *se pend*

Je zieutais la chambre pour voir si j'avais été assez discrète et à mon plus grand bonheur ils dormaient tous profondément "bonne nuit les amis ♪" je m'orientais ensuite vers la commode pour prendre une petite veste et mettais à mes pieds mes grosses pantoufles lapin rose (j'avais pas vraiment le temps de m'habiller hein) et c'est discrètement que je sortais de ma chambre en faisant bien attention à refermer derrière moi la porte en bois qui pour une fois n'avait pas grinçais je me faufilais ensuite comme un chat dans les couloirs déserts de prismver en m'éclairant de mon porte-clé (qui fait de lumière, je sais la classe) tout en marchant sur la pointe des pieds.

J'arrivai rapidement à la serre, heureusement je m'étais fait pas chope *larmes aux yeux* Mes petits papillons allaient bientôt revoir leur maman *émue* (oui je me soigne huhuhu) les larves étaient sur un buisson au fond de la serre je les avais trouvés la dernière fois en respirant l'odeur des roses qui étaient à côté du buisson, c'était plus qu'une question de temps ou même d'heure pour que les chenilles deviennent papillon oui ils en étaient au stade de " chrysalide" c'est avec un sourire enfantin que je regardais le buisson

"Y a plus qu'à attendre"


Je m'agenouillais devant le buisson attendant que le temps passe, puis quand j'allai en avoir marre d'attendre qu'ils se transforment en papillon j'allai m'occuper un peu des plantes même si c'était à ceux du club jardinier de faire ça (wesh c'est pour faire leur travail que jme lève à 6h *meurt*) quand alors quittant mon monde bisounours j'entendis un bruit sourd puis des bruits de pas "mon Dieu je le savais je vais me faire chope" je fermais les yeux en m'attendant à tout moment à entendre une voix me disant " qu'est-ce que vous faites là ?" et je devrais répondre quoi hein les petits papillons ?




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MessageSujet: Re: Un matin à la serre [PV with CALIOR]   Un matin à la serre [PV with CALIOR] 1400359500-clockMer 31 Oct 2012 - 11:39
L'odeur des fleurs
« Des mèches colorées par des papillons »


De vives douleurs partent de chacun de mes muscles. J’ai l’impression qu’un rocher m’a écrasé et ce, plusieurs fois de suite. Mes pensées sont floues. J’ai vraiment mal de partout. Même aux paupières, c’est pour dire. Pourtant j’arrive à ouvrir un œil, puis le deuxième. Je jette un rapide coup d’œil autour de moi et soupire comme l’idiot que je suis : je me suis endormit sur une branche d’arbre... Il faut dire que depuis un certain épisode de ma vie, je ne saute pas particulièrement de joie lorsque je dois dormir dans un endroit fermé, alors... Comment dire... Il arrive que mon corps bouge sans que je sois réveillé pour aller dormir dehors. En gros, je suis un somnambule claustrophobe. Enfin, seulement quand je dors ! Car quand j’ai les deux yeux grands ouverts, être à l’air libre ou être entre quatre murs, je m’en fiche bien.

Mon dos me fait particulièrement souffrir, non pas parce qu’il est contre l’écorce, mais à cause des cicatrices qui cisaillent verticalement. Encore un autre vestige d’une certaine époque à laquelle je n’ai pas envie de penser... Je me redresse lentement, évitant tous mouvements brusques et je me mets à bouger mes membres avec cette même lenteur. Peu à peu, la douleur se fait moins présente pour finalement n’être qu’un lointain souvenir. Enfin soulagé de ce poids, je m’étire pour m’aider à me réveiller, mais c’était sans compter sur mon dos, qui lui, me fait toujours mal. Je m’allonge sur le ventre sur la branche, et je délie mon dos moi-même en appuyant sur les nœuds à dénouer, comme pour un massage. Il faut dire que comme je me réveille souvent dans ce genre d’endroits, j’ai appris à me masser moi-même. C’est très bizarre, en effet, mais je n’ai personne pour le faire à ma place. Non mais franchement ! Qui viendrait faire un massage à un ami à même pas quatre heures du matin parce qu’il a passé la nuit dehors ? Car oui, il était à peine quatre heures du matin : il suffit de regarder sa montre pour le savoir.

Une fois que je peux bouger mon dos sans grimacer sous la douleur, je saute de mon perchoir, faisant fuir les oiseaux venus profiter de la rosée matinale. Je regarde autour de moi, cherchant quelque chose à faire. Parce que maintenant que je suis réveillé, impossible pour moi de me rendormir. Bon... Peut être allé s’habiller serait un bon début ! Et prendre une bonne douche brûlante aussi ! Aussitôt pensé, aussitôt parti. J’arrive dans ma chambre et fouille dans mon armoire pour en sortir un uniforme de l’école, je le prends, laissant pourtant la cravate, je n’aime pas la mettre. Non pas que je ne sache pas comment la nouer, au contraire, mon père adoptif m’avait bien apprit à faire un nœud parfait, sur moi comme sur une autre personne. Non, ce que je n’aimais pas, c’était de montrer que je faisais partit de la Classe A, après tout, je ne me sentais pas du tout à l’aise dans cette classe, car mon pouvoir a la possibilité de tuer les gens...

Je fis couler l’eau chaude sur ma peau. La chaleur du liquide translucide me faisait le plus grand bien, à mon esprit et à mes muscles. Je me lave rapidement et sort pour revêtir mon uniforme du pensionnat Prismver. Je n’ai rien à faire dans ma chambre, alors autant sortir et attendre que le soleil pointe le bout de son nez, c’est toujours un levé de soleil... J’ouvre ma fenêtre et grimpe sur le toit à partir de là. J’ai toujours été agile quand il s’agit de grimper, un vrai petit félin ! En plus j’ai un bon équilibre et je retombe toujours sur mes pattes... Peut-être que finalement, ce ne sont pas les singes mes ancêtres... Je m’installe confortablement contre les tuiles du toit et je me mets à attendre. Je fixe le ciel qui commence à s’éclaircir de mes yeux bruns ternes, sans émotions. Tout en moi est terne, il ne faut pas chercher, je n’ai pas toujours été comme ça, certes, mais maintenant je le suis et on ne peut rien y changer. Un tout petit et fin sourire fait son apparition sur mes lèvres au moment où le timide soleil, sort lentement de sa cachette. Toutes ses couleurs... C’est juste magnifique...

Je reste encore plusieurs minutes sur le toit, puis je me décide enfin à descendre. Je me rends directement dans la cours du pensionnat, et je regarde rapidement ma montre, il n’est encore que cinq heures et demi. Je déambule sans objectif dans les jardins du pensionnat, puis j’arrive devant une serre. L’odeur des fleurs, mélangée à l’odeur de la rosée, m’entraine à l’intérieur. Mon pas se ralentit et je prends le temps de regarder attentivement chaque parterre. Finalement, je m’arrête devant ma fleur préférée : des Amaryllis Blanches. Elles sont vraiment belles, en train de s’ouvrir pour dire bonjour au monde. Je n’aurais pas pensée en trouver ici, étant des fleurs originaires d’Afrique du Sud généralement. Je m’accroupis près de ses fleurs et je me mis à les observer s’ouvrir un peu plus chaque minute, mais avec une lenteur caractéristique des plantes. J’ai beaucoup de patiente, c’est vrai, c’est peut être parce que j’aime ce qui met du temps à arriver, qui sait... ?

J’entends la porte de la serre s’ouvrir, je n’y prête pas attention. Il n’y a aucun panneau "interdit d’entrer" donc on ne pouvait pas m’en vouloir d’avoir franchit l’entrée. Je restais donc dans ma contemplation des Amaryllis. Leurs robes blanches et pures... Leurs odeurs enivrantes qui agissent comme un calmant. La douceur de leurs pétales. J’aime vraiment tout dans cette fleur, même sa forme. Et alors que ça faisait déjà bien une vingtaine de minutes que je regardais ces fleurs, un éclair coloré attira mon regard. Je me relevais et cherchais du regard l’insecte qui m’était passé sous le nez. Je l’aperçus enfin aux bouts de trois petites minutes et je me mis à le suivre. Je le retrouvais alors perché dans des cheveux blonds... Il s’agissait d’un papillon aux splendides ailes bleues. Quand aux cheveux blonds, on aurait dit de véritables fils dorés. La personne à qui appartenaient les fils dorés leva la tête vers moi et mon regard stoïque rencontra le sien, bleu. Mon visage reste figé dans une expression neutre, comme toujours. Le sourire d’il y a plus d’une heure n’est déjà qu’un très lointain souvenir, j’ai depuis longtemps déjà remis mon masque de glace.

C’est donc aucune émotion sur mes traits que je tends ma main vers sa tête, pour y récupérer délicatement un autre papillon rouge, cette fois, qui c’était perché dans ses cheveux. Je ne touche pas ses ailes, je n’ai pas envie de le blesser, j’ai juste enfouis un doigt dans la chevelure blonde en face à moi, en dessous de l’endroit où se trouvait le papillon, pour le cueillir doucement et lentement. L’insecte raffolant du nectar des fleurs ne s’envola pas de mon doigt, qui avait maintenant quitté la chevelure dorée.

« Savais-tu qu’en vérité, la couleur rouge est la couleur la plus froide de l’univers ? Alors que le bleu, le violet et le blanc sont les plus chaudes ? Donc ça veut dire que ce Cethosia Biblis est un papillon froid, tandis que celui qui se trouve dans tes cheveux est un papillon chaud. Bizarre, non ? »

Je regardais doucement le papillon qui buvait le peu de sucre des perles de rosées qui restait sur mon doigt. Ses couleurs étaient tout simplement magnifiques, elle aussi. Un corps brun qui semblait doux au touché, deux grandes ailes d’une beauté sans pareil, le bord était noir, parsemé à certain moment de petites tâches blanches délicates. Tandis que l’intérieur des ailes était d’une couleur rouge-orangé vraiment fascinante. La nature est vraiment belle, je ne pouvais le nier.

J’avais complètement oublié la fille à qui je venais de parler, absorbé par ma contemplation de cet être magique, qu’on disait être le cousin des fées. Mon visage terne était toujours sans émotion, comme ses yeux, et mêmes les rayons de soleil qui passait à travers la vitre ne donnait aucun reflet à mes cheveux. Je devais vraiment avoir l’air d’un fantôme ou d’un esprit, encore une fois.
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MessageSujet: Re: Un matin à la serre [PV with CALIOR]   Un matin à la serre [PV with CALIOR] 1400359500-clockDim 18 Nov 2012 - 11:32
Hello ♔ Good Morning



On se fait une soupe de papillons ?



Toujours les yeux fermés je sentais doucement une main venir dans mes cheveux, j'ouvrais hébété à présent mes yeux azurés pour voir qui me touchaient les cheveux (sur le coup ça peut faire vachement peur "je suis scream héhéhé laisse moi te toucher) et c'est avec surprise que je constatai que ce n'était pas un membre du personnel, mais sans doute un étudiant, première fois que je voyais son visage, il continuait de chercher quelque chose dans ma chevelure, je ne bronchais pas et une fois qu'il enlevait sa main je voyais avec joie qu'un papillon se tenait sur son doigt, je regardais l'adolescent avec bonne humeur sans vraiment le vouloir je souriais comme une niaise du genre "hihi il est beau le papillon" *facepalm*J'entendais alors le garçon parlé

« Savais-tu qu’en vérité, la couleur rouge est la couleur la plus froide de l’univers ? Alors que le bleu, le violet et le blanc sont les plus chaudes ? Donc ça veut dire que ce Cethosia Biblis est un papillon froid, tandis que celui qui se trouve dans tes cheveux est un papillon chaud. Bizarre, non ? »

Je fronçais les sourcilles, mais qu'est-ce qu'il racontait ? C'était beau, mais ça me gênait, car il avait tort (ouais parce que j'ai toujours raison moi, c'est bien connu *meurt*) Je lançai un peu hébété au garçon qui m'avait complètement oubliée pendant mes longues secondes de concentrations

"C'est l'inverse."

Il va me tuer, il va me tuer, je suis morte.

"Le rouge est la couleur la plus dynamique et la plus stimulante alors que le bleu la plus froide et le plus profonde"

Un rayon de soleil passait, pendant qu'il m'éclairait moi, il n'éclairait pas le garçon, qui semblait être un fantôme, le fantôme de la serre ? Je ne pense pas. Ou c'est que je suis encore plus bête que je le pense MAIS NON JE NE PEUX PAS ÊTRE BÊTE JE SUIS UNE ACKLES *meurt*. J'espérais ne pas avoir froissé le garçon avec mon raisonnement, mais après tout il pouvait toujours m'expliquai où il avait entendu que le rouge était une couleur froide. Je me relevais en dépoussiérant mes habilles, j'avais mal aux articulations (COMME LES VIEUX), puis je lançai en frissonnant légèrement (punaise je pensais pas qu'il ferait aussi froid, en fin de compte)

"Tu fais partie du club de jardinage ?"

Je penchai légèrement la tête pour regarder de bas en haut le jeune homme qui semblait être ailleurs tant les papillons l'émerveiller, j'étais contente au fond de moi de ne plus être seule, il aurait peut-être la joie de voir mes chenilles devenir papillon. ET alors que je passai ma main dans un coquelicot, je voyais quelque chose bouger et finalement cette chose s'envolait. MON DIEU c4ETAIT UN PAPILLON COQUELICOT ieufouezuoieuf *dérapé du cerveau* J'en avais vu qu'en livre, il était tellement rare, mais en fait ça ne m'étonnait même plus, ici à prismver la variété de papillons était élevés (c'est bon pour la soupe... Herm) C'était avec émerveillement que je regardais le papillon s'envoler et se poser sur une autre plante, il était vraiment beau, un sourire au coin de mes lèvres se dessinait et je me retournais vers le jeune homme pou m'exclamai.

"REGARDE T'AS VU C’ÉTAIT UN PAPILLON COQUELICOT !!"
Attrape le ont va le manger ! oui bon peut être pas
Mais sérieusement je pense pas que le garçon partagé mon enthousiasme, moi je continuais toujours de gémir doucement, mais j'essayai de faire moins de bruit pour que quelqu'un ne nous entende pas, mais si c'était trop tard ?




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MessageSujet: Re: Un matin à la serre [PV with CALIOR]   Un matin à la serre [PV with CALIOR] 1400359500-clockSam 29 Déc 2012 - 17:46

Calior n’avait jamais été expressif, en tous cas depuis sa terrible mésaventure dont les cicatrices le tiraillaient encore souvent. Voir un corps étranger, qui ne cherche qu’à vous faire que du mal, s’enfoncer dans votre propre corps chaque jour, ça laisse forcément des traces. Il avait tellement pleuré pendant cette période que maintenant, aucune larme n’était capable de couler de ses yeux. Il avait tellement crié et imploré le prêtre qui lui faisait subir tout ça, que les muscles de son visage c’était engourdi et qu’il ne pouvait à peine les bouger désormais. Il n’était plus que l’ombre de lui-même depuis bien longtemps maintenant et il ne ressemblait plus qu’à un fantôme, une âme en peine, qu’à une personne à part entière. Il n’osait même plus s’appeler "humain" car il se considérait comme un monstre. Sauf qu’ici, tout le monde était anormal, mais il restait tout de même un monstre à ses yeux, encore anormal que les autres personnes anormales qui l’entouraient à présent. De quoi donner la chair de poule à n’importe qui...

Malgré tout ces "problèmes", Calior restait quelqu’un de respectueux envers la nature, la vie et les gens, même si le montrer ne faisait pas parti de ses attributions. Or voir ce beau papillon, ces belles fleurs, bref cette belle serre, aurait put le faire sourire si les muscles de son visage n’avait pas été meurtris. Il se contentait donc de continuer à regarder le papillon aux ailes rouges, un Cethosia Biblis pour être précis. Il avait adressé la parole à cette étrangère sans raison, il ne voulait se faire passer pour un génie, ni se rendre intéressant, ni lui faire une leçon digne d’un professeur. Il avait juste dit ce qu’il pensait, c’était aussi simple que ça. Pourtant la fille lui répondit, alors qu’il s’attendait plutôt à être ignoré comme c’était d’ordinaire le cas.

« C'est l'inverse. Le rouge est la couleur la plus dynamique et la plus stimulante alors que le bleu la plus froide et le plus profonde. »

Calior soupira, elle était ignorante et croyait pouvoir le contredire. Il avait peut-être raté plusieurs années d’école à cause de son village, mais il les avait toutes rattrapées avec son père adoptif. En plus, elle ne comprenait pas ce qu’il voulait lui dire. C’est d’une voix légèrement lasse qu’il lui répondit.

« Je ne te parle pas de décoration intérieure. » Cette réponse fut presque tranchante. « Mais dans la science. Le Soleil, de couleur orange-jaune, à une température moyenne de 5 750 Kelvin, alors qu’une étoile bleue, comme Bellatrix, à une température moyenne de 28 000 Kelvin. Donc le bleu est plus chaud que le rouge. »

Le papillon s’envola de son doigt et Calior le regarda aller se poser sur un arbre quelconque. Voir l’insecte déployer ses ailes pour aller vers un endroit meilleur lui donna presque l’envie d’en faire autant. Mais bon, interdiction d’effrayé qui ce soit de manière intentionnelle. C’était l’une de ses règles. De toute façon, il se fichait pas mal de ce que pensait les autres, mais leur regard pouvait engendrer des problèmes avec son pouvoir, alors autant éviter de faire peur aux autres et de perdre plus tard le contrôle.

« Tu fais parti du club de jardinage ? »

Question un peu idiote… Avait-il vraiment la tête de l’emploie ? Ou même les habits ? Généralement, lorsqu’on fait parti de ce genre de club, on porte plutôt une salopette sale, les cheveux sont attachés ou retenu par un quelconque objet, or là, il n’avait rien de tout ça. Il lui répondit quand même de sa voix aussi terne que lui.

« Non. »

Calior sentit un petit vent se glisser dans ses cheveux et son cou. Un petit vent frais, agréable pour le jeune garçon qui se sentait si détendu, malgré l’endroit fermé où il se trouvait. Parce qu’il avait beau dire qu’il n’était claustrophobe réveillé, il ne pouvait s’empêcher d’être tendu dans un endroit qui était fermé par des murs. Dans le cas présent, la verdure présente sur chaque millimètre carré du lieu lui faisait croire qu’il se trouvait dehors. Il repartit déambuler entre les allées de fleurs et d’arbres sans faire attention au cri hystérique que poussa son ancienne interlocutrice. Il n’avait pas de prédisposition pour s’exciter dans tous les sens pour un rien. Il regardait avec une stupéfaction non visible les différentes espèces qui s’étalaient à sa vue. Il s’agissait là d’un vrai petit parc naturel ! En plus, il avait l’impression que la serre semblait sans fin. S’agissait-il là d’un sort ou simplement de son imagination. Calior ne savait pas, mais au moins, il ne risquait pas d’être bousculé émotionnellement dans cet endroit et rien que pour ça, il l’aimait encore plus. Quoi que… Au contraire, en étant dans cet endroit reposant il était plus vulnérable au choc émotionnel ? Il ne savait pas et ne tenait pas plus que ça à savoir. Alors qu’il pensait apercevoir le ciel en levant les yeux, son regard croisa plutôt un arbre à datte fraiche. Un fruit exotique rare qu’il n’avait mangé qu’une fois. Il se dépêcha de monter sur les branches fragiles et fines de l’arbre, sans rien casser, comme s’il ne pesait pas plus lourd qu’une plume et cueillit quelques uns des fruits, tout en se tenant fermement à l’écorce de l’arbre.
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