I do things because they feel good (Feat Ezéchiel

NOM
Jack Crane

NOM
Ezéchiel

I do things because they feel good.

Tu finissais de boire ton verre de vin Jack, savourant chaque gorgée. Tu avais commencé à boire après... Tu sers le poing, après avoir perdu ton pouvoir. Cela te faisait du bien. Cela te permettait de noyer le chagrin que tu éprouvais. Tu avais perdu ta mère une deuxième fois... Et le pire dans cette foutue histoire, était que tu ne lui avais pas dit adieu. Tu poses ton verre, inspire un bon coup. Mais désormais, tu savais qui se cachait derrière ton malheur... Ézéchiel... Ton ennemi juré, ta némésis, l'incarnation du mal ! Qui d'autre que cette immonde pute blonde aurait pu te blesser ainsi ? Il s'était évidemment allié avec d'autres de tes ennemis et avait ourdi ce complot contre ta personne. Mais ils avaient fait une grave erreur, en te privant de ta mère. Ils ont tué une partie de ton humanité. Tu allais te venger, de la pire manière possible, tu les priveras de tout bonheur, détruira ce qu'ils ont construit, exterminera leurs familles, leurs amis, tout. Désormais, tu étais prêt à commettre des atrocités simplement parce que cela te faisait du bien. Voir les gens souffrir te procurait un immense plaisir, dans un sens cela t'excitait. Boire te faisait du bien car ça se te faisait oublier ta propre souffrance. Coucher avec des personnes te faisait du bien car tu aimais te sentir en eux. Tu penches la tête en regardant une photo de ta mère et une larme glisse sur ta joue, elle devait se sentir si seule sans toi... Tu avales durement ta salive. Tu n'entendrais plus jamais sa voix si douce. Tu sors de ta chambre, ne croisant le regard d'aucun de tes colocataires. Les yeux encore humides.

Tu attends au milieu d'un couloir tes larbins, ces idiots qui pensent comprendre ce que tu ressens. Personne n'est capable de mettre un seul mot sur le désespoir et la rage qui t'animent. Tu souffres Jack, tu nages en plein cauchemar, mais ce qui te maintient en vie, c'est la vengeance.
Ils arrivent finalement, t'indiquant qu'Ézéchiel n'est pas loin. Tu marches, le pas pressant. Tu le vois, la personne qui ta séparer une deuxième fois de ta mère, tu clignes des yeux plusieurs fois. Comme pour vérifier que tout cela est réel. Tu trembles des mains. Essayant de retenir ce sentiment qui t'ordonne de te jeter à son cou pour l'étrangler, pour voir la vie quitter lentement son corps mais cela serait trop doux. Non, il lui faut un traitement spécial, plus douloureux. Tu veux qu'il ressente la douleur qui t'habite:

-EZECHIELLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

Tu hurles son prénom, un cri empli de haine. Tu avances vers lui, rapidement. Arrivant près de lui. Tu le regardes avant de remarquer la présence d'autres élèves qui t'observe:

-Dégagez... Tous. TOUT LE MONDE DÉGAGE

Tu hurles cela d'une manière tellement menaçante que tous les élèves partent sans demander leurs restes. Puis tu te tournes vers la blondasse:

-Je sais que c'est toi... Tu m'as séparé de ma mère Ezé... Elle était tout pour moi, mon rayon de soleil... Et tu me la enlever. Pourquoi as-tu fait cela ?

Et l'on peut sentir dans ta voix une immense tristesse.

Invité**Invité**

tu ressembles à comment tu parles.

T	e voir de sortie était une chose rare, toi qui restait cloué chez Killiam en essayant vainement de reprendre un semblant de vie ; pourtant, en ces jours de vacances, tu étais bien présent dans ce couloir si familier.

La raison ? Tu échappais à quelqu'un. Ah. Et qu'elle est douce, qu'elle est atroce, cette fuite dissimulée, toi qui affronte toujours les problèmes de l'avant, cette fois-ci, tu avais décidé de baisser la tête et de passer ton chemin, parce que la personne que tu évitais été toute particulière ; alors tu avais fait un pas en arrière, un deuxième et même un troisième -- et quel entrain !

Toujours est-il qu'il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, tout le monde s'alliait au soleil, à la fraîcheur de la journée et c'était tant mieux - qui restait cloîtré ici en vacance d'été ? Un pas devant l'autre, il avançait dans l'intention de revenir aux dortoirs, essayant de ne pas faire attention aux gens qui le toisaient, le jugeaient ou chuchotaient sur son passage ; il n'en portait aucun intérêt, les rumeurs sur sa sœur, il en était à présent habitué.

Cependant, son cheminement fut entravé par une personne de choix, une personne de qualité, dont le simple tintement de voix lui permit d'assimiler à qui elle appartenait - et bordel de merde, non, non, il n'en avait pas envie. C'est dans une lenteur extrême qu'il finit par pivoter pour te faire face, avec le moins d'entrain au monde et le plus de retenue possible, tandis que sa bouche demeurait close ; haussant à peine un sourcil quand tu vins à commander aux élèves de s'éloigner, totalement blasé.

▬ je sais que c'est toi... tu m'as séparé de ma mère ezé... elle était tout pour moi, mon rayon de soleil... et tu me l'a enlevé. pourquoi as-tu fait cela ?

Son haussement de sourcil fut décroché par le surnom que tu lui attribuais - c'était nouveau, ça. Il cligna des yeux, une fois, deux fois, sans prendre la parole alors qu'il semblait te juger avec insistance mais aussi une grande apathie. C'était bien dommage, tien, cette différence énorme de taille entre vous, parce qu'il t'aurait bien pété la gueule, là, maintenant, tout de suite -- ennuyant et ennuyeux ; au point qu'il se sentit retenir un bâillement.

▬ cool ta vie. lâcha-t-il sans plus de cérémonie.

et il fit un geste pour s'en aller, clairement désintéressé.

_____

NOM
Jack Crane

NOM
Ezéchiel

I do things because they feel good.

Reste calme Jack, tu serres les poings. Résiste à la tentation, ferme les yeux, voilà maintenant imagine la scène. La tête d'Ézéchiel plantée sur une pique, son corps ayant été cuisiner pour être servi à tous tes ennemis. Tu souris, cela t'apaise. Tu rouvres de nouveau tes yeux et claques des doigts pour que deux de tes amis s'emparent de la blondinette. Pour l'empêcher de fuir. Et tu l'observes, un étrange sourire aux lèvres, un sourire mélangeant la tristesse et le sadisme. Par quoi allait tu commencer ? Quelle partie allais tu amputer ? Tu réfléchissais sérieusement. Oh et si tu lui arrachais la langue ? Pour qu'il puisse enfin fermer sa grande gueule... Et tu la ferais manger à Kill. Mais pas avant qu'il confesse ses péchés. Tu voulais l'entendre de sa propre bouche. Le responsable de ta séparation avec ta mère. Tu allais savourer cet instant. Le voir ainsi te procurait un certain plaisir. En position de faiblesse. Personne n'allait gâcher ce moment. Tu te mets en face de ta némésis. Ton regard l'observant, comment cette chose avait pu te priver de ta génitrice ? Tu l'avais sous-estimé, tu ne ferais plus cette erreur désormais:

«Je ne pense pas que ma vie soit cool actuellement, spécialement à cause de toi et des autres... Tu vois, sans ma mère je trouve la vie fade, ennuyeuse, déprimante... Mais j'ai trouvé un petit quelque chose pour me donner l'envie de vivre. La vengeance. Et la purification du monde. Tu vas souffrir Eze, comme je souffre.»

Et tu hésites à le gifler, à lui arracher les yeux, à lui faire directement mal. Ta seule envie c'est de le voir se tordre de douleur, le sol recouvert de son sang. Putain, c'est ton obsession, t'y penses tout le temps, tu es un sacré tordu Jack. Assez tordu pour te croire tout-puissant en ce moment, mais assez con pour ne pas penser que tout ce que tu t'apprêtes à faire aura de terribles conséquences. Bah ouais, Jack, tu es tellement obnubilé par ta vengeance que tu oublies tout ce qui t'entoure, tu t'enfermes peu à peu dans un autre monde, dans un autre univers. Que penserait ta mère en te voyant ainsi ? Ne mens pas Jack. Tu sais qu'elle ne serait pas fière de toi. Peut-être serait-elle même horrifier en voyant que son fils chéri est devenue un monstre....

Invité**Invité**

tu ressembles à comment tu parles.

A	peine as-tu le temps de finir t'as phrase qu'il vint donner deux grands coups violents de ses deux bras, brassant l'air mais se délivrant de la poigne de ses assaillants, les fusillant du regard avant de reposer toute son attention sur toi -- personne n'avait à le toucher.

Tu ne l'énervais pas, tu l'épuisais et le lassais mais son air se faisait froid, terne et glacé, loin du petit fanfaron qu'il était d'habitude à tes côtés et il n'avait plus envie de se battre, plus envie de jouer à ce jeu débile entre vous, il n'avait plus envie de toute ses gamineries qui, avant, le faisait marrer ; il avait changé et cela ne l'amusait plus, ne l'amusait plus du tout et particulièrement maintenant, alors que ta petite vie ne l’intéressait pas et qu'il avait bien d'autre chose à penser.

▬ cool, à nouveau et il ne te dirait pas qu'il souffre bien déjà, que tu n'as pas besoin d'en rajouter pour que son monde s'écroule puisque cela était déjà fait. va te faire soigner jack et respecte ta mère en arrêtant tes conneries, j'pense pas qu'enfanter d'un abruti dans ton genre, c'était ce qu'elle voulait alors maintenant, arrête. et il semblait exténué, sachant pertinemment que ses paroles n'auraient aucun impact et que tu t'en foutrais.

▬ t'as pas mieux à faire de ta vie, que me faire chier ? ta vie se résume à moi, ou quoi ? désolé mais t'es pas mon genre. et si c'est pas le cas, alors dégage, toi et tes sbires. et il semblait à peine agressif, comme s'il voulait réellement que tout cela en finisse, parce que tout cela avait assez duré, tout cela n'avait plus grand sens, tout cela était ridicule et débile ; parce que oui, vous aviez l'air ridicule à présent, Jack.

-- et tout cela ne menait à rien.

_____

Crane Jack
PRINCE Ezéchiel

I do things because they feel good.

Jack, tu es énervé, agacé. Comment oses t'-il mentionner ta mère ? Cette pute blonde est le démon. Tu le veux mort. Tu veux le voir finir sa vie misérablement. Te suppliant pour que tu l'achèves. Et toi, en héros, tu accompliras sa dernière volonté.
Tu vas le détruire, cet enfoiré qui t'as privé de ta principale source de bonheur, de joie, celle qui éveillait une part d'humanité en toi. Bien sûr, il veut se faire passer pour le gentil de l'histoire. Tellement prévisible, il ne vaut pas mieux que les non-mages. Traître, traître, traître. Ce mot résonne dans ton esprit, passe en boucle.

Un traître, tous des traîtres. Ils ont voulu t'égarer, t'enlever de la route du pouvoir et de la purification du monde. Ils ont échouer. Tu as changé, certes. Cependant, tu es plus dangereux que jamais. Tu t'es métamorphosé pour ressembler davantage à ce monde qui t'a tout prix.

Tu le regardes toujours, furieux, une colère folle qui t'habite. Tu veux te jeter sur lui. Le rouer de coups, l'étrangler. Pour ta mère. Tu es persuadé qu'elle serait fière de toi, si elle était toujours vivante. Tu te rapproches d'un pas d'Ezéchiel. Un moment de silence, une tension électrique dans l'air. Tu prends finalement la parole:

« Oh, Ezé, tu es si idiot. Tu penses réellement que je vais oublier ce que tu m'as fait ?! Non, bien sûr que non. Je vais détruire tout ce que tu aimes. Je vais te brûler. Je peux déjà sentir l'odeur des flammes qui lécheront ton corps. Pas de suite, évidemment, comme dit précédemment, je vais d'abord m'en prendre à tes proches. Joy, Narcisse, Killiam... Ils vont tous souffrir, par ta faute. Je vais exactement faire ce que tu m'as fait, œil pour œil, dent pour dent. »

Sourire provocateur qui se dessine sur tes lèvres, et tu espères au fond de toi qu'il va se mettre en colère. Perdre son sang-froid, t'attaquer. Te donner une bonne excuse pour rappliquer.

« Oh, petite question que je me posais. Comment était l'enterrement de ta sœur ? Il y avait beaucoup de monde ? Honnêtement, se déplacer pour une petite traînée comme elle, quelle perte de temps. Tu penses qu'elle t'en veut d'être morte sans te voir une dernière fois. Qu'elle ont été ces dernières pensées envers toi ? De la haine, rancœur peut-être ? Enfin, on ne le saura jamais, elle est morte après tout. »

Informations

Invité**Invité**

shut up

b r o k e n

Oh -- oh -- tu ne voulais pas t'énerver, tu ne voulais pas exploser, imploser, tu ne voulais pas lui donner ce qu'il voulait, tu ne voulais en arriver là, tu ne voulais pas répondre à ses absurdités, à ses conneries qu'il sortait sans sens, sans véritable raison et tu te demandes un instant comment tes amis peuvent le côtoyer - ça te dépasse et tu ne comprends pas, tu n'arrives pas à comprendre, tu ne veux pas comprendre ; et il parle, parle, parle et que sa voix t'énerve Ezéchiel, elle te fait grincer des dents et dérailler les tympans - c'est désagréable, ridicule, tellement, tellement ridicule.

Il est ridicule.

Il t'envoie ces menaces et tu n'y fais pas plus attention, déjà prêt à faire chemin arrière, à partir, parce que tu t'en foutais, de ses menaces à deux balles, de ce dégénéré qui te collait aux basques alors que tu ne lui faisais plus rien ; c'était parti d'un jeux un peu absurde et ça n'avais plus aucun intérêt maintenant - tu ne lui faisais absolument plus rien et il venait te faire chier, juste pour te faire chier et parce qu'il lui manquait réellement une case ; tu te demandes un instant comment ça se fait qu'il ne soit pas pris en charge, sérieusement.

— Oh, petite question que je me posais. Comment était l'enterrement de ta sœur ? Il y avait beaucoup de monde ? Honnêtement, se déplacer pour une petite traînée comme elle, quelle perte de temps. Tu penses qu'elle t'en veut d'être morte sans te voir une dernière fois. Qu'elle ont été ces dernières pensées envers toi ? De la haine, rancœur peut-être ? Enfin, on ne le saura jamais, elle est morte après tout.

((oh)) - non, non, t'as jamais, jamais voulu péter les plombs, parce que c'est ce qu'il voulait, c'est ce qu'il voulait -- mais qu'importe, qu'importe, tu lui donnerais ce qu'il voulait ; juste, juste pour cette fois, juste pour cette terrible fois, parce que tu n'en peux plus, tu n'en peux plus de Jack et de ses conneries, tu n'en peux plus de ce harcèlement, tu n'en peux plus de ses regards, tu n'en peux plus de ses rumeurs, tu n'en peux plus de ce désespoir qui t'arrache le cœur, tu n'en peux plus de cette vie terriblement injuste.

Alors ; alors, ton poing vint atteindre sa mâchoire plus vite qu'il n'en faut pour le dire, lui foutant littéralement ton poing dans la gueule ; et t'en as plus rien à foutre, en fait, Ezéchiel, t'en as subitement plus rien à foutre des conséquences, de ta passivité à toute épreuve, toi qui ne frappait jamais, t'en as plus rien à foutre de ces centimètres d'écart, ça à plus aucune importance en fait - ça a jamais eu d'importance, finalement.

Et ça sort comme ça, alors que l'adrénaline te monte à la tête, alors que la pression te serre la gorge, alors que la chaleur te vrille les tympans -- et tu agrippes, tu agrippes sont haut avant de le plaquer violemment contre le mur, l'empêchant de tituber ou même d'ouvrir la bouche ; parce que t'enchaîne, t'enchaîne et tout va trop vite ; et t'as tellement, tellement envie de le tabasser, de lui casser les dents, de le défigurer et peut-être, une demi seconde, de le tuer -- une demi seconde bien trop longue.

T'es si proche de lui Ezéchiel ; t'en as juste, plus rien à foutre -

— J'ai dit. DÉGAGE. et peut-être que tu lui chuchotes, peut-être que tu lui hurles, peut-être que tu serres un peu trop fort ta poigne, peut-être que t'es véritablement menaçant Ezéchiel ; vraiment glaçant - parce que t'as jamais, jamais réagit de cette façon, t'as jamais frappé réellement quelqu'un ; et sur le moment, peut-être que tu te révèles vraiment.

-- et alors, alors, tu détournes les talons.

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